Antitrust : Google à deux doigts de l'entente avec l'UE
Antitrust : Google à deux doigts de l'entente avec l'UE ,
conséquence de la menace de répression ?
Selon Reuters, Google et la commission européenne sont en passe de conclure un accord à l'amiable qui verrait Bruxelles mettre un terme à trois ans d'enquête sur les pratiques du numéro un de la recherche en termes de concurrence. Ce dernier était soupçonné de désavantager ses rivaux dans les résultats retournés par son moteur de recherche sur internet.
C'est dans ce cadre que Google aurait fait de nouvelles concessions, propositions que le commissaire à la concurrence, Joaquin Almunia, aurait jugé « bien meilleures ». Pour rappel, la firme de Mountain View avait déjà réalisé deux propositions, visant notamment à revaloriser les entreprises concurrentes dans les résultats de son moteur de recherche.
Cette nouvelle arrive deux semaines après l'avertissement de Joaquin Almunia, concernant la proposition de la dernière chance pour Google. « Il s'agit de la dernière opportunité » pour Google, expliquait-il alors à l'agence de presse.
Un responsable de l'Union européenne a précisé qu'une décision sur un accord à l'amiable était attendue dans les prochaines semaines, voire dans les prochains jours.
Un porte-parole de la Commission s'est refusé à tout commentaire sur l'imminence d'un compromis. « Nous sommes à un stade décisif de l'enquête », a-t-il dit.
Un porte-parole de Google a déclaré que le groupe ne commentait pas les rumeurs et les spéculations.
Google aurait proposé de permettre aux services rivaux d'afficher logo et liens dans des blocs visibles, les mêmes que ceux utilisés par Google pour ses propres services. La firme simplifierait également pour les annonceurs le transfert d'une campagne publicitaire de sa plate-forme vers celles de ses concurrents, parmi lesquels Yahoo et Microsoft.
Si un accord est effectivement trouvé, Google évitera d'écoper d'une amende de 5 milliards de dollars, correspondant à 10 % de son chiffre d'affaires de 2012.
Source : Reuters
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:fleche: Qu'en pensez-vous ? Ce revirement de situation est-il la conséquence de la menace d'une phase répressive ?
Google pourrait éviter la sanction financière en Europe
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la commission européenne se montre satisfaite de ses nouvelles propositions
«La nouvelle proposition de Google est de nature à résoudre les problèmes de concurrence» à l'origine du litige qui s'étale déjà sur trois ans a annoncé Joaquin Almunia, commissaire chargé de la concurrence. C'est désormais autour des plaignants d'analyser les propositions de Google avant que l'accord ne soit définitivement ratifié.
«Nous allons faire des changements importants dans la manière dont Google opère en Europe. Nous travaillons avec la Commission européenne pour résoudre les problèmes qu'elle a soulevés et sommes impatient de résoudre cette affaire.» a réagit Kent Walter, un porte-parole de Google.
En effet, comme Google se voyait principalement reprocher de mettre en avant ses services au détriment de la concurrence, il s'engage à garantir que «lorsqu'elle promeut ses propres services de recherche spécialisés sur sa page web (par exemple pour des produits, des hôtels, des restaurants, etc.), les services de trois concurrents, sélectionnés au moyen d'une méthode objective, apparaissent de manière clairement visible pour les utilisateurs et selon une présentation comparable à celle utilisée pour ses propres services». A cet effet, une entité indépendante nommée par la Commission se verra charger de vérifier si Google respecte ses engagements qui lui seront imposés sur une durée de cinq ans.
Google s'est engagé à ne plus imposés de contrat d'exclusivité dans ses accords de publicité. Les éditeurs ont également la possibilité de décider s'ils veulent que leurs contenus ne soient pas utilisés dans des sites de recherches spécialisés sans craindre de représailles.
«Nous sommes très déçu» réagit le groupe Allegro, société de commerce électronique en Europe de l'Est. «La solution proposée par Google n'assure pas d'égalité de traitement» entre les acteurs d'internet. L'organisation Icomp, qui réuni plusieurs plaignants et concurrents de Google parmi lesquels Microsoft, a qualifié ce choix d' «énorme échec». Joaquin Almunia a rappelé à tous que c'était l'intérêt des consommateurs qui avait été pris en considération et non celui des concurrents.
Au final, les 10% du chiffre d'affaires de Google (environ 5 milliards d'euros) pourraient bel et bien demeurer dans sa trésorerie.
Source : Europa
Et vous ?
:fleche:Que pensez-vous des propositions faites par Google?
Antitrust : l'UE devrait « revoir quelques termes » de l'accord sur la concurrence proposé par Google
Antitrust : l'UE devrait « revoir quelques termes » de l'accord sur la concurrence proposé par Google,
d'après un rapport
Plus tôt cette année, le long conflit opposant Google à ses concurrents en Europe semblait proche de son terme ; le commissaire à la concurrence, Joaquin Almunia, aurait jugé « bien meilleures » les concessions et propositions faites par le numéro un de la recherche. Pour lui, ces propositions allaient probablement permettre de conclure un accord à l’amiable contrairement aux deux propositions antérieures de Google qui visaient notamment à revaloriser les entreprises concurrentes dans les résultats de son moteur de recherche.
Bruxelles semblait donc satisfait et n’attendait plus que le retour des plaignants avant de procéder à un quelconque accord après cette « proposition améliorée d’engagements ».
Une semaine plus tard, Google rendait accessible au public les propositions d’accord. Comme Google se voyait principalement reprocher de mettre en avant ses services au détriment de la concurrence, il s'est engagé à garantir que « lorsqu'elle promeut ses propres services de recherche spécialisés sur sa page web (par exemple pour des produits, des hôtels, des restaurants, etc.), les services de trois concurrents, sélectionnés au moyen d'une méthode objective, apparaissent de manière clairement visible pour les utilisateurs et selon une présentation comparable à celle utilisée pour ses propres services »
Kent Walker, Vice-Président et avocat général de Google, a avancé « qu’après trois rounds de négociations et de concessions importantes, nous sommes heureux d’avoir atteint un accord avec la Commission Européenne qui aborde les problèmes de concurrence ». Peut-être avait-il crié victoire trop vite.
Tout d’abord des concurrents de Google ne se sont pas montrés satisfaits. « Nous sommes très déçus », réagissait le groupe Allegro, société de commerce électronique en Europe de l'Est, « la solution proposée par Google n'assure pas d'égalité de traitement » entre les acteurs d'internet. En plus la liste des plaignants vient même s’agrandir puisque Yelp a officiellement rejoint leurs rangs il y a quelques semaines.
En outre, selon le WSJ qui cite des sources proches de l’affaire, la Commission européenne compte « revoir quelques termes » de l'accord sur la concurrence proposé par Google, notamment en raison des désaccords au sein même de la Commission. Le calendrier initial qui prévoyait un vote final sur l’accord en septembre est susceptible de ne pas trouver une décision avant le départ de Joaquin Almunia qui quittera son poste en novembre.
Source : WSJ
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