Windows est désormais disponible comme une application pour les iPhone, iPad, Mac, PC et navigateurs web
Microsoft propose des PC dans le cloud via son offre Desktop-as-a-service basée sur Azure et dénommée Windows 365 :
Quelle plus-value par rapport à l’existant ?
La pandémie de coronavirus a bouleversé la façon de travailler de par le monde. L’approche hybride télétravail – présentiel tend à s’imposer. En droite ligne avec cet état de choses, Microsoft lance une « nouvelle ère d’informatique personnelle hybride » : le PC dans le cloud via son offre dénommée Windows 365. Seulement, la virtualisation et l’accès à distance à des ordinateurs n’ont rien de nouveau. Une question fait alors surface : quelle plus-value l’offre Windows 365 introduit-elle par rapport à l’existant ?
Microsoft va proposer Windows dans le nuage. Windows 365 est un nouveau service qui permettra aux entreprises d'accéder à des PC en nuage de n'importe où et de faire usage de Windows 10 ou Windows 11 dans un navigateur Web. Windows 365 fonctionnera sur n'importe quel navigateur web moderne ou par le biais de l'application Remote Desktop de Microsoft. Cela permettra aux utilisateurs d'accéder à leur PC dans le cloud à partir de divers appareils. Applications, données, outils et configurations seront accessibles sur Mac, iPad, systèmes Android et Linux.
Grosso modo, Windows 365 se destine pour le moment aux entreprises de toutes les tailles, conserve les applications, données, réglages et outils de l'utilisateur dans son nuage. L’utilisateur manipule donc le même Windows quel que soit l'appareil hôte. Le système d'exploitation dans le nuage possède les mêmes fonctions que son équivalent de bureau.
Windows 365 sera uniquement disponible pour les entreprises lors de son lancement le 2 août. L'offre est soumise à un abonnement mensuel par utilisateur. Pas de détails exacts sur les prix avant le lancement du service le mois prochain. Deux éditions de Windows 365 sont prévues : Business et Enterprise. Toutes deux s’appuient sur Azure Virtual Desktop. Les PC en nuage individuels peuvent être configurés avec un seul processeur, 2 Go de mémoire vive et 64 Go d’espace de stockage pour le bas de gamme. En sus, l’offre prévoit d’aller jusqu'à huit processeurs, 32 Go de mémoire vive et 512 Go d’espace de stockage. Microsoft propose 12 configurations différentes pour Windows 365 Business et Enterprise.
Windows 365 : quelle réelle plus-value par rapport à l’existant ?
L’offre de Microsoft tombe dans un contexte où des acteurs bien établis de la virtualisation et de l’accès à distance des PC se positionnent compte tenu du contexte sanitaire. « Le travail hybride est la nouvelle norme des bureaux », indique l’éditeur Citrix qui propose donc des mises à jour de mise en avant de sa solution Citrix Workspace. La promesse est la même : « Les solutions Citrix Digital Workspace permettent aux entreprises de déployer en toute sécurité les applications et les données dont les utilisateurs ont besoin pour être les plus productifs possibles, qu’importent où ils travaillent et quels appareils ils utilisent. » Dans un comparatif entre Windows Virtual Desktop et Citrix paru à mi-parcours de l’année précédente, l’éditeur Citrix indique que « ses solutions apportent des extensions à la plus-value de Winows Virtual Desktop. »
Les avantages du cloud computing sont aujourd’hui une évidence. Les plus notables sont : la réduction des coûts de maintenance de son infrastructure informatique, la réduction de la consommation énergétique, la disposition rapide d'une plateforme prête à l'emploi pour le déploiement des applications, la disposition d'une solution de sauvegarde simple et accessible à tous, même aux non-informaticiens, etc. Cependant, devant toutes les possibilités offertes, il demeure des réticences dans son adoption. Ces réticences sont liées, pour la plupart, au facteur de sécurité, qui reste encore un véritable challenge :
- la fragilité dans la gestion des accès et des identités, bien que certains fournisseurs renforcent les interfaces d’authentification avec d’autres moyens tels que les certificats, les smartcards, la technologie OTP et bien d’autres ;
- l’utilisation d’API non sécurisées pour l’intégration des applications avec les services cloud ;
- l’exploit de vulnérabilités des systèmes d’exploitation sur les serveurs du cloud et même sur les applications hébergées ;
- le piratage de compte, qui est un vieux type d’attaque informatique, vient avec une forte recrudescence depuis l’avènement d’Internet et encore celui du cloud computing ;
- une action malveillante initiée en interne dans les effectifs du fournisseur. Une personne malveillante dans l’équipe de gestion du Datacenter peut facilement nuire à la confidentialité et l’intégrité des environnements hébergés ;
- les menaces persistantes avancées qui consistent en une forme d’attaque où le hacker réussit à installer d’une façon ou d’une autre un dispositif dans le réseau interne de l’organisation, à partir duquel il peut extirper des données importantes ou confidentielles. C’est une forme d’attaque difficile à détecter pour un fournisseur de services cloud ;
- la perte de données qui peut être causée par une attaque informatique (logique) du Datacenter, une attaque physique (incendie ou bombardement), une catastrophe naturelle, ou même simplement à un facteur humain chez le fournisseur de services, par exemple en cas de faillite de la société ;
- les insuffisances dans les stratégies internes d’adoption ou de passage au cloud. Les entreprises ou les organisations ne prennent pas souvent en compte tous les facteurs de sécurité liés à leur fonctionnement avant de souscrire à un service cloud. Certaines négligences, tant au niveau du développement d’application qu’au niveau de l’utilisation basique, leur sont parfois fatales ;
- utilisation frauduleuse des technologies cloud en vue de cacher l'identité et de perpétrer des attaques à grande échelle. Généralement, il s’agit de comptes créés pendant les périodes d’évaluation (la plupart des FAI proposent 30 jours d’essai gratuits) ou des accès achetés frauduleusement ;
- le déni de service qui est une attaque qui consiste à rendre indisponible un service par une consommation abusive des ressources telles que les processeurs, la mémoire ou le réseau. L’idée, pour le pirate, c’est de réussir à surcharger les ressources du Datacenter en vue d’empêcher d’autres utilisateurs de profiter des services ;
- les failles liées à l’hétérogénéité des technologies imbriquées dans l’architecture interne du cloud, et l'architecture externe d'interfaçage avec les utilisateurs.
Sources : Microsoft 1, Microsoft 2
Et vous ?
:fleche: Votre entreprise s’est-elle arrimée à l’une de ces offres PC sur cloud ? Quels sont les avantages et les inconvénients que vous avez perçus ? Partagez votre expérience
:fleche: Que pensez-vous du cloud computing de façon générale ?
Voir aussi :
:fleche: Pour la première fois, les abonnements à Office 365 sont plus rentables pour Microsoft que les licences des versions Office traditionnelles
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Microsoft a dévoilé les tarifs de son service Windows 365 Cloud PC
Microsoft a dévoilé les tarifs de son service Windows 365 Cloud PC,
Et mis en pause, un jour après, son essai gratuit en raison d'une demande "incroyable"
Microsoft a annoncé lundi la disponibilité générale de Windows 365, le service de PC dans le cloud qui permet aux utilisateurs d'accéder à leur bureau de n'importe où via un navigateur Web. Le géant des logiciels a dévoilé ce nouveau service par abonnement le mois dernier, en indiquant qu'il permettrait aux utilisateurs de se connecter à un PC virtuel toujours actif, où qu'ils se trouvent avec une connexion Internet. Il a également déclaré qu'il publierait les détails des prix le jour où le service serait généralement disponible pour le public. Comme promis, les détails de la tarification pour Windows 365 sont maintenant publics, allant de 20 à 158 dollars US par utilisateur et par mois, en fonction du niveau de service fourni.
Dans un billet de blog, Scott Manchester, directeur de la gestion des programmes chez Microsoft, a déclaré hier, 02 août, qu'il était « ravi » d'annoncer « la disponibilité générale de Windows 365 et les ressources » qui sont maintenant accessibles pour aider les utilisateurs à démarrer avec le nouveau service de cloud.
« Windows 365 introduit une nouvelle façon d'expérimenter Windows 10 ou Windows 11 (lorsqu'il sera généralement disponible plus tard dans l'année civile) pour tous les types de travailleurs, des stagiaires et entrepreneurs aux développeurs de logiciels et concepteurs industriels », a-t-il ajouté.
Selon Microsoft, le PC dans le cloud est spécialement conçu pour répondre aux exigences croissantes des environnements de travail hybrides qui permettent aux employés de partager leur temps entre le bureau et la maison. Le nouveau service permettra aux utilisateurs d'accéder à leurs appareils, y compris les données, les applications et les paramètres, à partir d'un appareil personnel ou professionnel ou d'un téléphone, éliminant ainsi la nécessité de se déplacer avec leur PC.
Il est conçu pour offrir une expérience informatique complète par le biais d'un navigateur Web ou d'une application native sur tout appareil disposant d'une connexion Internet active. Les utilisateurs peuvent utiliser Windows 365 à partir d'un PC, d'un Mac, d'un iPad ou de tout appareil mobile doté d'un navigateur, y compris les micro-ordinateurs Raspberry Pi qui commencent à devenir populaires dans l'enseignement. Microsoft disposait déjà d’un produit similaire, Azure Virtual Desktop, mais la nouvelle offre est censée être plus simple à mettre en place et à gérer.
Les tarifs officiels, qui manquaient le mois dernier, sont enfin connus. Le principal point d'attention concerne leur caractère évolutif en fonction des caractéristiques souhaitées. La formule la moins chère permet la simulation d'une machine disposant d'un processeur virtuel de 2 Go de RAM et de 64 Go de stockage. Il faudra débourser pour ces performances 20 dollars par mois et par utilisateur avec "Windows Hybrid Benefit", pour l'emploi d'une version Windows 10 Professionnel. Soit le minimum vital.
La proposition "Windows Hybrid Benefit" signifie que les utilisateurs disposant de licences existantes peuvent demander une réduction. Ceux qui ne disposent pas d'une licence existante paieront 4 dollars de plus par utilisateur et par mois. A contrario, pour 158 dollars par mois, on peut avoir une machine virtuelle avec 8 CPU virtuels, 32 Go de RAM et 512 de Go de stockage, ce qui est beaucoup plus confortable.
Trois offres Business et Entreprise
Windows 365 sera disponible en deux éditions : Business et Enterprise. Les plans Business sont plafonnés à 300 utilisateurs par organisation, tandis que les abonnés Enterprise peuvent avoir un nombre illimité d'utilisateurs. Microsoft a également planché sur trois offres plus proches des attentes les plus communes.
La première, l’offre Basic, propose contre 28,20 euros (environ 34 dollars) par mois la simulation de deux processeurs virtuels, 4 Go RAM et 128 Go stockage. Elle permet un accès au PC Cloud et à la gestion de l’expérience sur Windows365.microsoft.com, l'accès aux versions bureau d'Office, d’Outlook, de OneDrive et de Microsoft Teams (conversations et appels audio uniquement) pour la version Business. Dans la version Entreprise, l'utilisateur a accès à Microsoft Endpoint Manager, la gestion des PC et appareils mobiles.
Les versions Standard à 37,30 euros (environ 45 dollars) par mois (deux processeurs virtuels, 8 Go RAM, 128 Go de stockage) et Premium à 60,10 euros par mois (quatre processeurs virtuels, 16 Go RAM et 128 Go de stockage) offrent une prise en charge complète de Teams. Par ailleurs, la version Premium inclut également la prise en charge de Microsoft Visual Studio, de Power BI et de Dynamics 365.
Les tarifs du produit Windows 365 Cloud PC peuvent paraître élevés. En réalité, dans le domaine professionnel, ils sont plutôt compétitifs. Chez Amazon, l’offre de PC virtualisé Workspaces démarre à 29 dollars par mois pour 1 vCPU et 2 Go de RAM. Un particulier, évidemment, ne débourserait jamais une telle somme. À titre de comparaison, Shadow*propose des PC de gaming virtualisés sous Windows 10 avec CPU virtuels 4 cœurs/8 threads, 12 Go de RAM et 256 Go de Stockage pour 29,99 euros par mois. Avec Windows 365, il faudrait débourser au moins deux fois plus pour avoir une configuration similaire, et encore il faut faire une croix sur la carte graphique.
Microsoft interrompt l'essai gratuit de Windows 365 Cloud PC en raison d'une "réponse incroyable"
Un programme d’essai gratuit de deux mois avait été proposé afin de tester les différentes offres proposées par Microsoft pour Windows 365 Cloud PC. Cependant, un jour seulement après le lancement du programme, Microsoft l’a interrompu en raison d'une « réponse incroyable ». Le changement a été annoncé par Scott Manchester, qui a publié un post dans la journée de mardi sur Twitter.
« Nous avons vu une réponse incroyable à #Windows365 et devons suspendre notre programme d'essai gratuit pendant que nous mettons à disposition une capacité supplémentaire ».
Windows 365 fonctionne sur le Cloud de Microsoft, vous pouvez profiter d'une expérience de démarrage instantané sur n'importe quel appareil, et vous pouvez reprendre là où vous vous étiez arrêté, car l'état de votre Cloud PC reste le même, même lorsque vous changez d'appareil. Étant donné que le service s'exécute sur des serveurs distants, il vous expose également à des problèmes de disponibilité et de ressources de ces serveurs.
Microsoft dit avoir suspendu les nouveaux essais gratuits pour permettre à l'entreprise de disposer d'une nouvelle capacité de serveur, et encourage ceux qui sont intéressés à s'inscrire pour être informés de la reprise des essais gratuits.
Sources : Microsoft (1 & 2), Tweet
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Voir aussi :
:fleche: Windows 11 compte déjà plus d'installations que vous ne le pensez, les statistiques publiées par AdDuplex suggèrent un intérêt grandissant pour la nouvelle version du système d'exploitation
:fleche: Windows 11 a maintenant sa première version bêta, le nouvel OS de Microsoft est plus stable et plus proche de la sortie
:fleche: Microsoft propose des PC dans le cloud via son offre Desktop-as-a-service basée sur Azure et dénommée Windows 365 : quelle plus-value par rapport à l'existant ?
:fleche: Les utilisateurs ont déjà des problèmes avec la version bêta de Windows 11, à cause de la configuration système minimale requise
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Microsoft s'achemine-t-il Vers des PC Windows 11 à bas coût compensé par la publicité et les abonnements ?
Vers des PC Windows 11 à bas coût compensé par la publicité et les abonnements ?
Microsoft est en quête d’une équipe chargée d’étendre sa vision du PC accessible via le cloud
Microsoft est à la recherche d’une équipe chargée d’étendre sa vision du PC accessible via le cloud. C’est ce que laisse entrevoir une offre d’emploi de l’entreprise dont la publication fait suite au lancement par le géant technologique d’une « nouvelle ère d’informatique personnelle hybride » : le PC dans le cloud via son offre dénommée Windows 365. Le tableau laisse penser que l’entreprise s’achemine vers des PC Windows 11 à bas coût compensé par la publicité et les abonnements.
Microsoft propose déjà Windows dans le nuage. Windows 365 est un service qui permet aux entreprises d'accéder à des PC en nuage de n'importe où et de faire usage de Windows 10 ou Windows 11 dans un navigateur Web. Windows 365 fonctionne sur n'importe quel navigateur web moderne ou par le biais de l'application Remote Desktop de Microsoft. Cela permet aux utilisateurs d'accéder à leur PC dans le cloud à partir de divers appareils. Applications, données, outils et configurations seront accessibles sur Mac, iPad, systèmes Android et Linux.
La parution de la récente offre d’emploi laisse anticiper sur ceci que Microsoft s’achemine vers des PC Windows 11 (accessibles via le cloud) à bas coût compensé par la publicité et les abonnements.
Grosso modo, Windows 365 se destine aux entreprises de toutes les tailles et aux particuliers. Microsoft conserve les applications, données, réglages et outils de l'utilisateur dans son nuage. L’utilisateur manipule donc le même Windows quel que soit l'appareil hôte. Le système d'exploitation dans le nuage possède les mêmes fonctions que son équivalent de bureau.
L’accès à Windows 365 est soumis à un abonnement mensuel par utilisateur qui va de 20 à 158 dollars par mois, ce, en fonction du niveau de service fourni. Deux éditions de Windows 365 sont prévues : Business et Enterprise. Toutes deux s’appuient sur Azure Virtual Desktop. Les PC en nuage individuels peuvent être configurés avec un seul processeur, 2 Go de mémoire vive et 64 Go d’espace de stockage pour le bas de gamme. En sus, l’offre prévoit d’aller jusqu'à huit processeurs, 32 Go de mémoire vive et 512 Go d’espace de stockage. Microsoft propose 12 configurations différentes pour Windows 365 Business et Enterprise.
Les avantages du cloud computing sont aujourd’hui une évidence. Les plus notables sont : la réduction des coûts de maintenance d’une infrastructure informatique, la réduction de la consommation énergétique, la disposition rapide d'une plateforme prête à l'emploi pour le déploiement des applications, la disposition d'une solution de sauvegarde simple et accessible à tous, même aux non-informaticiens, etc. Cependant, devant toutes les possibilités offertes, il demeure des réticences dans son adoption. Ces réticences sont liées, pour la plupart, au facteur de sécurité, qui reste encore un véritable challenge :
- la fragilité dans la gestion des accès et des identités, bien que certains fournisseurs renforcent les interfaces d’authentification avec d’autres moyens tels que les certificats, les smartcards, la technologie OTP et bien d’autres ;
- l’utilisation d’API non sécurisées pour l’intégration des applications avec les services cloud ;
- l’exploit de vulnérabilités des systèmes d’exploitation sur les serveurs du cloud et même sur les applications hébergées ;
- le piratage de compte, qui est un vieux type d’attaque informatique, vient avec une forte recrudescence depuis l’avènement d’Internet et encore celui du cloud computing ;
- une action malveillante initiée en interne dans les effectifs du fournisseur. Une personne malveillante dans l’équipe de gestion du Datacenter peut facilement nuire à la confidentialité et l’intégrité des environnements hébergés ;
- les menaces persistantes avancées qui consistent en une forme d’attaque où le hacker réussit à installer d’une façon ou d’une autre un dispositif dans le réseau interne de l’organisation, à partir duquel il peut extirper des données importantes ou confidentielles. C’est une forme d’attaque difficile à détecter pour un fournisseur de services cloud ;
- la perte de données qui peut être causée par une attaque informatique (logique) du Datacenter, une attaque physique (incendie ou bombardement), une catastrophe naturelle, ou même simplement à un facteur humain chez le fournisseur de services, par exemple en cas de faillite de la société ;
- les insuffisances dans les stratégies internes d’adoption ou de passage au cloud. Les entreprises ou les organisations ne prennent pas souvent en compte tous les facteurs de sécurité liés à leur fonctionnement avant de souscrire à un service cloud. Certaines négligences, tant au niveau du développement d’application qu’au niveau de l’utilisation basique, leur sont parfois fatales ;
- utilisation frauduleuse des technologies cloud en vue de cacher l'identité et de perpétrer des attaques à grande échelle. Généralement, il s’agit de comptes créés pendant les périodes d’évaluation (la plupart des FAI proposent 30 jours d’essai gratuits) ou des accès achetés frauduleusement ;
- le déni de service qui est une attaque qui consiste à rendre indisponible un service par une consommation abusive des ressources telles que les processeurs, la mémoire ou le réseau. L’idée, pour le pirate, c’est de réussir à surcharger les ressources du Datacenter en vue d’empêcher d’autres utilisateurs de profiter des services ;
- les failles liées à l’hétérogénéité des technologies imbriquées dans l’architecture interne du cloud, et l'architecture externe d'interfaçage avec les utilisateurs.
Sources : Offre d’emploi
Et vous ?
:fleche: Votre entreprise s’est-elle arrimée à l’une de ces offres PC sur cloud ? Quels sont les avantages et les inconvénients que vous avez perçus ? Partagez votre expérience
:fleche: Que pensez-vous du cloud computing de façon générale ?
Voir aussi :
:fleche: Pour la première fois, les abonnements à Office 365 sont plus rentables pour Microsoft que les licences des versions Office traditionnelles
:fleche: Microsoft annonce la disponibilité d'Office 2019 pour Mac et Windows avec des fonctionnalités dérivées d'Office 365 ProPlus
:fleche: Microsoft termine son année fiscale 2018 avec un chiffre d'affaires annuel supérieur à 100 milliards de dollars avec un 4T18 meilleur que prévu
:fleche: Microsoft dote l'application de collaboration Teams d'une version gratuite qui prend jusqu'à 300 utilisateurs en charge
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Microsoft interdit à Google et Alibaba d'exécuter les applications Windows O365 sur leurs plateformes cloud
Microsoft interdit toujours à Google et Alibaba d'exécuter les applications Windows O365 sur leurs plateformes de cloud computing
la firme de Redmond a pourtant fait quelques concessions à AWS
Microsoft maintient sa politique interdisant l'exécution de son logiciel de bureautique sur les plateformes rivales telles telles que Google Cloud Platform (GPC) et Alibaba Cloud. Cette décision continue à donner des maux de tête aux clients de GCP et d'Alibaba, ces derniers se plaignant d'être laissés pour compte alors que la Microsoft a récemment fait des concessions pour les clients d'AWS. Les clients mécontents de GCP et d'Alibaba affirment qu'il n'y a aucune raison technique qui justifie ce blocage, ajouté que la décision de Microsoft est basée sur des considérations commerciales. Microsoft n'a pas expliqué pourquoi AWS a bénéficié d'un traitement de faveur.
Windows 365 est une offre de PC basée sur le cloud qui crée automatiquement un nouveau type de machine virtuelle Windows (Cloud PC) pour vos utilisateurs finaux. Chaque PC dans le cloud est attribué à un utilisateur individuel et constitue son appareil Windows dédié. Windows 365 offre les avantages de Microsoft 365 en matière de productivité, de sécurité et de collaboration. Windows 365 est disponible en quatre éditions : Windows 365 Business (pour les PME), Windows 365 Enterprise (pour les grandes entreprises), Windows 365 Government (pour les clients gouvernementaux) et Windows 365 Frontline (pour d'autres cas d'utilisation spécifiques).
À partir d'octobre 2019, Microsoft a modifié ses politiques en matière de licences en classant ses trois principaux rivaux dans le secteur du cloud computing [Amazon Web Service (AWS), Google Cloud Platform (GCP) et Alibaba Cloud) parmi les fournisseurs répertoriés. Cela signifie que les clients doivent payer de nouvelles licences pour faire fonctionner leurs produits dans ces clouds. Dans le cas d'Office 365, les applications Windows n'avaient pas le droit d'être hébergées par les plateformes susmentionnées. Cependant, au début du mois d'août, Microsoft a décidé de modifier ses règles afin d'accorder quelques privilèges à son concurrent AWS.
La firme de Redmond a déclaré que les utilisateurs finaux disposant de certaines licences peuvent désormais utiliser Microsoft 365 Apps for Enterprise, Microsoft Project et Microsoft Visio sur Amazon WorkSpaces. Des critiques ont suggéré que l'intérêt des régulateurs antitrust a stimulé cette décision. « Les licences qui seront éligibles dans le cadre de cette politique révisée comprennent Microsoft 365 E3/E5/A3/A5 et Microsoft 365 Business Premium. Si vous disposez actuellement de l'une de ces licences, à partir du 1er août, vous pourrez utiliser ces applications Microsoft sur l'infrastructure de bureau virtuel Amazon WorkSpaces », précise l'entreprise.
Quelques semaines se sont écoulées depuis ce changement surprenant, et Microsoft n'a toujours pas indiqué si des changements similaires pourraient être répercutés sur Google et Alibaba. Selon plusieurs sources anonymes proches de Microsoft et des entreprises concurrentes, il n'y a absolument aucune raison technique pour que Google et Alibaba soient exclus. « Il n'y a aucune raison technique. C'est purement commercial. Il s'agit simplement de quelques lignes dans un accord de licence de Microsoft qui stipule que vous ne pouvez pas l'exécuter sur GCP, sans raison valable, car vous pouvez l'exécuter sur d'autres appareils », a déclaré une source.
En effet, vous pouvez exécuter ces applications sur des appareils Apple, des appareils Android, des PC, des Mac sur des centres de données Azure sur site, mais vous n'êtes pas en mesure de le faire avec GCP ou Alibaba. « Microsoft a sa propre solution, Windows 365 et Azure Virtual Desktop, et ce sont des produits concurrents des nôtres, de sorte que sur un marché, ce qu'ils disent essentiellement aux clients, c'est : "si vous avez des problèmes de sécurité avec Windows, vous voulez l'exécuter dans un centre de données dans un cloud". Mais le seul choix que vous avez, c'est Azure », a déclaré une autre source dans un rapport de The Register.
Les clients qui souhaitent utiliser Windows Client ou Office dans GCP, Alibaba ou AWS doivent acheter des licences supplémentaires. GCP, AWS et bien d'autres se sont plaints de cette situation, la CISPE (Cloud Infrastructure Service Providers in Europe - un groupe commercial défendant les intérêts des fournisseurs d'infrastructure en tant que service en Europe) ayant même déposé une plainte auprès de la Commission européenne. En novembre dernier, le groupe a accusé la firme de Redmond de pratiques anticoncurrentielles, alléguant que les politiques de Microsoft portent "un préjudice irréparable" à l'écosystème de cloud computing de l'UE.
« Il devient plus coûteux d'utiliser Windows sur n'importe quel autre nuage. C'est un coût, mais celui-ci [l'interdiction] est flagrant parce qu'il dit simplement qu'on ne peut pas le faire », a déclaré une source. Que disent les clients à ces fournisseurs à propos de la configuration du cloud ? Certains ont décidé de reporter la décision, d'autres ont opté à "contrecœur" pour Azure, et d'autres encore veulent se battre contre Microsoft. « La solution ?La solution est simple. Supprimez ces lignes de l'accord de licence et tout ira bien », a déclaré un fournisseur VDI (Virtual Desktop Infrastructure - infrastructure de bureau virtuel) dans le rapport.
« Toute la croissance se produit dans le domaine de l'hyperscale. Elle ne se produit pas chez les petits fournisseurs de services gérés. 80 % de la croissance est le fait des hyperscaleurs, plus personne n'utilise son propre centre de données. Il semble scandaleux que Microsoft puisse jouer les favoris et n'autoriser arbitrairement qu'AWS à exécuter O365, mais il semble que ce soit le cas pour l'instant », a ajouté le fournisseur VDI. Wes Miller, analyste chez Directions on Microsoft, a déclaré que les raisons pour lesquelles Microsoft avait fait ce changement pour AWS et pas pour les deux autres fournisseurs listés n'étaient pas du tout claires.
« Je ne suis pas au courant de ce qui est à l'origine de ce changement, mais je peux dire que nous entendons régulièrement parler de clients qui utilisent Amazon WorkSpaces, et pas tellement de VDI sur Google Cloud Platform ou Alibaba. Il est donc possible que cela soit dû au nombre de clients concernés, au volume distinct de clients, à la durée d'existence de WorkSpaces. C'est difficile à dire. Je pense qu'il est regrettable de créer cette exclusion et de ne pas réactiver Office sur VDI sur GCP et Alibaba. J'espère qu'à un moment donné, Microsoft corrigera ce problème et l'activera pour les deux autres partenaires », a déclaré Miller.
« Il n'y a aucune raison justifiable pour que vous puissiez exécuter Office sur Azure (avec la meilleure option de licence), sur Amazon (avec une licence plus chère, mais c'est autorisé), mais pas sur les deux autres fournisseurs répertoriés », a-t-il ajouté. Michael Silver, vice-président de la recherche chez Gartner, estime que le problème général persiste pour tous les fournisseurs répertoriés, y compris Amazon, et que les clients devraient continuer à faire pression sur Microsoft pour qu'il élimine complètement les limitations des fournisseurs répertoriés. Selon lui, l'accord avec Amazon ne prend en compte que la plateforme WorkSpaces.
« Tout d'abord, il convient de noter que l'accord Amazon/Microsoft semble être spécifique à Amazon WorkSpaces et ne permet pas aux solutions tierces de fonctionner de manière conforme. Ainsi, les solutions de Citrix, VMware, etc. ne sont toujours pas conformes en matière d'exécution des applications Windows M365 sur AWS. Je ne pense pas que Google dispose d'un service similaire et je ne sais pas ce qu'il en est d'Alibaba. La question générale reste un problème pour tous les fournisseurs répertoriés, y compris Amazon. Les clients devraient continuer à faire pression sur Microsoft pour qu'il supprime ces limitations », a-t-il déclaré.
Ryan Triplette, directeur exécutif de la Coalition for Fair Software Licensing, est du même avis : « la nouvelle selon laquelle Microsoft autorisera un nombre limité de clients 365 à utiliser Amazon WorkSpaces est un pas bien trop petit pour suggérer que Microsoft souhaite réellement faire ce qu'il faut. Au contraire, cela confirme qu'il n'y a pas de raisons techniques derrière la décision de Microsoft de continuer à limiter le choix des clients ».
Microsoft s'est avéré très populaire dans les cercles de discussion européens, et ce pour de mauvaises raisons. Récemment, il a été confronté à une bataille de plusieurs mois concernant ses conditions de licence jugées injustes qui rendent le changement de fournisseur ou l'utilisation d'un environnement multicloud à la fois difficile et coûteux. La firme de Redmond a promis de travailler avec les organismes compétents, mais n'a donné aucun détail à ce sujet.
Triplette a déclaré : « Microsoft a créé des inégalités en octobre 2019 lorsqu'elle a mis en œuvre des conditions de licence logicielle pour limiter la capacité de ses clients à utiliser des licences qu'ils avaient déjà payées sur le cloud de leur choix. Rien de moins que de revenir entièrement sur ces restrictions n'est acceptable ».
Source : Microsoft (1, 2)
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Voir aussi
:fleche: Un groupe industriel européen affirme que Microsoft porte un "préjudice irréparable" à l'écosystème du cloud de l'UE, le groupe accuse la firme de Redmond de pratiques anticoncurrentielles
:fleche: Microsoft met la dernière main à ses plans pour remédier aux problèmes de licences déloyales dans l'UE, avec des nouvelles options pour transférer les licences vers le cloud d'un partenaire
:fleche: Microsoft révise ses politiques en matière de licences logicielles et de cloud computing dans le contexte de l'examen des autorités européennes, et a la suite d'une plainte OVHcloud et Nextcloud
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Windows est désormais disponible comme une application pour les iPhone, iPad, Mac, PC et navigateurs web
Windows est désormais disponible comme une application pour les iPhone, iPad, Mac, PC et navigateurs web
A partir desquels l’utilisateur pourra se connecter à un PC dans le nuage basé sur Azure
Microsoft a créé une application Windows pour les iPhone, les iPad, les Mac, les PC et les navigateurs web. L’objectif : permettre la connexion des utilisateurs à un PC dans le nuage via l’offre Desktop-as-service basée sur Azure. L’utilisateur manipule le même Windows quel que soit l'appareil hôte. Le système d'exploitation dans le nuage possède les mêmes fonctions que son équivalent de bureau. La manœuvre attire l’attention sur les ambitions de Microsoft en termes d’élargissement de la disponibilité de ses systèmes d’exploitation. En effet, cette dernière ouvre la porte à la filière des plateformes mobiles au géant technologique américain.
Windows app se destine pour le moment aux entreprises de toutes les tailles. Des rapports font état de ce qu’elle pourrait bientôt être accessible aux particuliers. Deux éditions de Windows 365 sont prévues : Business et Enterprise. Toutes deux s’appuient sur Azure Virtual Desktop. Les PC en nuage individuels peuvent être configurés avec un seul processeur, 2 Go de mémoire vive et 64 Go d’espace de stockage pour le bas de gamme. En sus, l’offre prévoit d’aller jusqu'à huit processeurs, 32 Go de mémoire vive et 512 Go d’espace de stockage. Microsoft propose 12 configurations différentes pour Windows 365 Business et Enterprise.
Depuis des décennies, Microsoft propose des applications similaires pour se connecter à distance à des PC, notamment avec l'application Remote Desktop Connection (connexion au bureau à distance) fournie avec Windows. Une application Windows dédiée est inhabituelle et pourrait indiquer que la firme ambitionne de déplacer Windows vers le nuage.
La pandémie de coronavirus a bouleversé la façon de travailler de par le monde. L’approche hybride télétravail – présentiel tend à s’imposer. C’est en réponse à cet état de choses que Microsoft propose Windows 365. Le nouveau service est conçu pour permettre aux utilisateurs d'accéder à leurs appareils, y compris les données, les applications et les paramètres, à partir d'un appareil personnel ou professionnel ou d'un téléphone, éliminant ainsi la nécessité de se déplacer avec leur PC. Microsoft disposait déjà d’un produit similaire, Azure Virtual Desktop, mais la nouvelle offre est censée être plus simple à mettre en place et à gérer.
Coup d'oeil sur les tarifs
Les tarifs officiels sont disponibles. Le principal point d'attention concerne leur caractère évolutif en fonction des caractéristiques souhaitées. La formule la moins chère permet la simulation d'une machine disposant d'un processeur virtuel de 2 Go de RAM et de 64 Go de stockage. Il faudra débourser pour ces performances 20 dollars par mois et par utilisateur avec "Windows Hybrid Benefit", pour l'emploi d'une version Windows 10 Professionnel. Soit le minimum vital.
La proposition "Windows Hybrid Benefit" signifie que les utilisateurs disposant de licences existantes peuvent demander une réduction. Ceux qui ne disposent pas d'une licence existante paieront 4 dollars de plus par utilisateur et par mois. A contrario, pour 158 dollars par mois, on peut avoir une machine virtuelle avec 8 CPU virtuels, 32 Go de RAM et 512 de Go de stockage.
Les plans Business sont plafonnés à 300 utilisateurs par organisation, tandis que les abonnés Enterprise peuvent avoir un nombre illimité d'utilisateurs. Microsoft a également planché sur trois offres plus proches des attentes les plus communes.
La première, l’offre Basic, propose contre 28,20 euros (environ 34 dollars) par mois la simulation de deux processeurs virtuels, 4 Go RAM et 128 Go stockage. Elle permet un accès au PC Cloud et à la gestion de l’expérience sur Windows365.microsoft.com, l'accès aux versions bureau d'Office, d’Outlook, de OneDrive et de Microsoft Teams (conversations et appels audio uniquement) pour la version Business. Dans la version Entreprise, l'utilisateur a accès à Microsoft Endpoint Manager, la gestion des PC et appareils mobiles.
Les versions Standard à 37,30 euros (environ 45 dollars) par mois (deux processeurs virtuels, 8 Go RAM, 128 Go de stockage) et Premium à 60,10 euros par mois (quatre processeurs virtuels, 16 Go RAM et 128 Go de stockage) offrent une prise en charge complète de Teams. Par ailleurs, la version Premium inclut également la prise en charge de Microsoft Visual Studio, de Power BI et de Dynamics 365.
Les tarifs du produit Windows 365 Cloud PC peuvent paraître élevés. En réalité, dans le domaine professionnel, ils sont plutôt compétitifs. Chez Amazon, l’offre de PC virtualisé Workspaces démarre à 29 dollars par mois pour 1 vCPU et 2 Go de RAM. Un particulier, évidemment, ne débourserait jamais une telle somme. À titre de comparaison, Shadow*propose des PC de gaming virtualisés sous Windows 10 avec CPU virtuels 4 cœurs/8 threads, 12 Go de RAM et 256 Go de Stockage pour 29,99 euros par mois. Avec Windows 365, il faudrait débourser au moins deux fois plus pour avoir une configuration similaire, et encore il faut faire une croix sur la carte graphique.
Source : Microsoft
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