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Plus de 60 % des travailleurs US renonceraient à 10 à 50 % de leur paie pour demeurer en télétravail
Accepteriez-vous une baisse de salaire pour continuer à travailler à distance ? Près de 50 % des travailleurs le feraient pour les avantages du télétravail
D’après un récent sondage
Un sondage sur développez.com a révélé que la majorité, soit 56,57 %, des votants sont pour rester en télétravail de façon permanente après la crise. C’était une espèce de redite du positionnement des travailleurs de divers pays qui ont exprimé leur faveur à l’approche télétravail. Dans un contexte où les appels au travail en présentiel se multiplient une question fait surface : les travailleurs lancés sur la formule télétravail accepteraient-ils de voir leurs salaires revus à la baisse pour poursuivre suivant cette approche ? Réponse courte : près de 50 % (d’un échantillon de 1000 travailleurs) le feraient.
Près des deux tiers (63 %) des personnes interrogées ont déclaré qu'elles préféraient travailler à distance plutôt que d'être promues et près de la moitié (48 %) ont déclaré qu'elles accepteraient une baisse de salaire en échange de la possibilité de travailler de n'importe où. Pour confirmer la tendance, seuls 12 % des répondants ont déclaré vouloir retourner dans un bureau à temps plein à l'avenir.
L'enquête a révélé qu'un horaire de travail flexible (47 %), moins de stress lié au trajet (43 %), des économies (40 %) et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (35 %) sont les principaux avantages du travail à distance. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée (40 %), le manque d'interaction avec les collègues (39 %), la fatigue de l'écran (31 %) et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement (31 %). Malgré ces inquiétudes, plus de la moitié des personnes interrogées (52 %) ont affirmé que leur moral avait été positivement impacté lorsqu'elles travaillaient en dehors du bureau.
Selon l'enquête, 37 % des personnes interrogées préféreraient travailler à domicile si elles en avaient le choix après la pandémie, tandis que 38 % préféreraient une combinaison du domicile et du bureau. Bien qu'offrir cette flexibilité puisse être un excellent outil de recrutement pour les organisations, il est essentiel de s'assurer que les protocoles de sécurité, la formation et la technologie appropriés sont mis en œuvre pour se protéger contre les cyberattaques. Les entreprises doivent également moderniser leurs services d'assistance afin de garantir que les travailleurs à distance reçoivent des solutions immédiates et personnalisées à leurs problèmes informatiques. L'enquête a révélé que 19 % des personnes interrogées ont contacté le service d'assistance informatique une fois par semaine et 22 % une à trois fois par mois lorsqu'elles travaillent à distance. Les principaux problèmes techniques rencontrés par les travailleurs à distance sont l'impossibilité d'accéder aux ressources de l'entreprise (29 %), les problèmes de Wi-Fi (21 %) et la réinitialisation des mots de passe (18 %).
Autres résultats intéressants de l'enquête :
- 37 % des personnes interrogées se sont rendues dans un lieu éloigné de leur domicile et y ont travaillé pendant la pandémie, et 21 % ont déménagé dans une nouvelle ville ou un nouvel État.
- L'augmentation de la facture d'électricité (45 %) a été le coût financier le plus important pour les personnes travaillant à domicile. Viennent ensuite, sans surprise, l'augmentation des frais de bureau à domicile (39 %) et l'augmentation du coût des collations, repas et boissons (34 %).
- L'Internet à domicile est la principale dépense que les employés estiment que leur employeur devrait payer (60 %), suivie par une chaise de bureau (43 %), un téléphone portable (38 %) et un bureau (33 %).
- La moitié des personnes interrogées ont porté un pantalon de pyjama lors d'une vidéoconférence, tandis que 31 % affirment être allés aux toilettes ou avoir pris une douche pendant un appel. Enfin, 20 % ont participé à une vidéoconférence sans porter de pantalon.
L’enquête publiée à mi-parcours de l’année précédente par OnePoll en collaboration avec GoTo mettait en avant des tendances similaires. Le sondage réalisé auprès de 1000 employés de bureau aux USA, 250 employés de bureau en Inde, au Royaume-Uni, au Brésil et en Allemagne, 125 employés de bureau en Australie et 125 employés de bureau en Nouvelle-Zélande avait révélé que :
- 48 % étaient prêts à accepter une baisse de salaire pour rester en télétravail ;
- 77 % des répondants estimaient que la formule télétravail est le meilleur moyen d’aider l’environnement en raison d’une baisse importante des trajets domicile-travail.
Source : Ivanti
:fleche: Que pensez-vous de ces tendances ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
:fleche: Êtes-vous en télétravail ? Accepteriez-vous une diminution de votre salaire pour y rester après la pandémie ? Que pensez-vous de l’approche travail à distance de façon générale ?
Voir aussi :
:fleche: Microsoft autorise ses employés à travailler à domicile, alors que la nouvelle épidémie de coronavirus continue de se propager dans les pays du monde entier
:fleche: En Chine, le coronavirus force la plus grande expérience de travail à domicile au monde, le télétravail semble être la seule solution dont disposent les entreprises
:fleche: Coronavirus : après avoir recommandé le travail à domicile, Twitter demande à ses employés de travailler chez eux. Une mesure adoptée par les grandes enseignes de la tech comme Google
:fleche: La crise du coronavirus : un afflux massif vers le travail à domicile crée une opportunité pour les pirates informatiques, selon des experts en cybersécurité
Entreprises? pas seulement!
Citation:
Envoyé par
Mat.M
les entreprises, c'est un truc que j'ai mis du temps à m'apercevoir, fonctionnent principalement en utilisant des solutions logicielles des ERP, des solutions comme Salesforce, des standards technologiques de fait.
[...]
en général dans les grandes entreprises on n'aime pas trop les trucs qui sortent des clous saut à faire de la R & D
Mon client est plutôt une grosse institution publique, mais en effet je profite de l'occasion pour dire que les grosses institutions se comportent exactement comme des entreprises: officiellement elles font un appel d'offres mais en réalité il est rédigé de façon à ce que le "leader du marché" gagne toujours.
En interne c'est encore pire, chaque subdivision considère les autres subdivisions comme des clients ou des fournisseurs, comme si c'était des entreprises... à ceci près qu'elles ont déjà un monopole de fait, ce qu explique que la division "sécurité" a plein pouvoir sur les autres et peut les empêcher der travailler si elle veut, puisque de toute façon personne n'osera aller à la concurrence!
Reste que jusqu'ici, quand le gros fournisseur avait des lacunes ça donnait aux développeurs de la marge pour chercher des manières de combler les trous (je n'irais pas jusqu'à parler de R&D, mais au moins on avait le choix de tester un logiciel tiers (dans mon cas, du libre de préférence) en complément du logiciel principal et ensuite faire du développement d'intégration.
Maintenant c'est devenu comme tu dis de la "gestion", le seul développement qu'on me demande c'est intégrer coûte que coûte le logiciel principal à l'existant, le seul défi restant de comprendre son API et ce qui manque encore dedans pour y arriver...
Donc en effet, rester dans les clous, mais en tapant dessus jusqu'à ce qu'ils rentrent même s'il est évident dès le départ qu'ils ne sont pas de la bonne taille.
Citation:
Envoyé par
Glutinus
les dispositions du travail, à défaut d'être dans le contrat de travail, le sont certainement dans le règlement intérieur.
Un contrat de travail, ce n'est pas figé dans le temps, on peut y apporter des avenants. Souvent c'est en faveur du patron, pas toujours.
Si la fin du télétravail provoque un turnover important, parce que tout le monde va se mettre à chercher un poste ouvert au télétravail, les patrons y réfléchiront à deux fois avant de refuser toute négociation.