Télétravail pour (presque) tous
Je pense que dans relativement peu de temps, le télétravail deviendra la règle quasi générale. Même si des relations inter-collègues sont parfois nécessaires, les téléconférences y pourvoiront et pourquoi pas des réunions de coordination en présentiel de temps en temps. Mais il faudra d’abord régler les problèmes de cybersécurité, car les postes de travail à la maison sont plus complexes à sécuriser que les PC d’une entreprise réunis en pool à une même adresse. Les salariés qui travaillent essentiellement sur PC et qui disposent de bonnes conditions à la maison, voient en général un grand intérêt au télétravail. Dans l’ensemble, les patrons également. Il appartient à tous les intéressés de mettre en place les structures qui permettent de généraliser le télétravail, y compris pour ceux qui ne disposent pas des conditions optimales à la maison.
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Les employés de Google Maps s'opposent au plan de reprise du travail en présentiel.
Les employés de Google Maps s'opposent au plan de reprise du travail en présentiel,
évoquant des problèmes de santé et les coûts de transport
Google, tout comme Apple, s'est efforcé d'inciter ses employés à revenir au bureau. L'entreprise a eu recours à des scooters électriques pour faciliter les déplacements de ses employés. Malheureusement, ce n'est pas vraiment une solution pour les employés de la division Maps sur son site de l'État de Washington. Selon le New York Times, 200 employés qui travaillent pour Google par l'intermédiaire de la société d'externalisation Cognizant Technology Solutions affirment qu'ils ne peuvent pas se permettre de faire la navette avec le bureau de la société à Bothell cinq jours par semaine. Il est intéressant de noter que les employés directs de Google ne sont tenus de revenir au bureau que trois jours par semaine. En revanche, les employés de Cognizant sont tenus de revenir cinq jours par semaine et demandent donc la même considération que les employés directs.
Les employés contractuels de Google Maps qui sont tenus de retourner à leur bureau dans l'État de Washington ont récemment fait circuler une pétition pour continuer à travailler à domicile, car certains d'entre eux ne peuvent pas se permettre de faire la navette. Le problème concerne plus de 200 travailleurs employés par la société de sous-traitance Cognizant Technology Solutions. Ces travailleurs jouent un rôle essentiel dans la mise à jour des itinéraires et des destinations sur Google Maps, un service utilisé par plus d'un milliard de personnes par mois.
Environ 60 % des 200 travailleurs ont signé la pétition. Ils ont exigé que les dirigeants suspendent le calendrier de retour au bureau et répondent d'abord aux préoccupations des employés en matière de finances, de santé et de garde d'enfants. « L'essence coûte actuellement environ 5 dollars le gallon et beaucoup d'entre nous n'ont pas les moyens de vivre près du bureau en raison de nos bas salaires et du coût élevé du logement à Bothell », ont écrit les employés de Cognizant. La pétition a été soutenue par l'Alphabet Workers Union, qui compte plus de 900 membres employés par Alphabet, la société mère de Google, et ses fournisseurs.
Les employés à plein temps de Google ayant un emploi de bureau ont été priés de venir trois jours par semaine. Lors d'interviews, les employés de Cognizant ont demandé la même flexibilité. À partir du 6 juin, ils n'auront plus accès aux systèmes de travail depuis leur domicile. Ces règles mettent en évidence les disparités entre les employés directs de Google et les contractants. On estime que Google compte bien plus de 100 000 travailleurs temporaires, fournisseurs et contractuels qui consacrent leur temps à des projets Google, mais travaillent officiellement pour d'autres entreprises. Google ne divulgue pas ce chiffre.
Cognizant a déclaré dans un communiqué que sa politique de retour au bureau dépendait du type de travail des employés et des besoins de ses clients. « La santé et la sécurité de nos employés restent notre priorité absolue, et nous exigeons que nos employés soient vaccinés pour retourner dans nos bureaux aux États-Unis », a écrit Jeff DeMarrais, responsable de la communication de Cognizant, dans un courriel. Courtenay Mencini, une porte-parole de Google, a déclaré dans un communiqué que la santé de sa communauté, y compris des travailleurs contractuels, était une priorité de l'entreprise. Google a donné à ses fournisseurs de l'État de Washington un préavis de 90 jours pour que les travailleurs retournent au bureau, et ces fournisseurs ont décidé de la manière d'appliquer cette politique, a-t-elle dit.
Les contractants à Washington ont déclaré que la plupart d'entre eux gagnaient entre 16 et 28 dollars de l'heure, soit bien moins que les employés à temps plein habituels de Google. Les responsables de Cognizant ont rejeté leurs demandes de cartes d'essence ou d'autres compensations financières. Ils ont dit qu'on ne leur avait pas proposé les services de bus privés de Google, un avantage populaire dans la Silicon Valley, pour faciliter leurs déplacements.
Tyler Brown, un opérateur de cartes qui a été embauché pendant la pandémie, a estimé qu'il devrait dépenser 280 dollars de son salaire bihebdomadaire de 1 000 dollars en essence pour conduire sa voiture au bureau, situé à 73 miles de son domicile à Olympia, Wash. « Je suis payé 19 dollars de l'heure. Cela n'a aucun sens pour moi de continuer à faire ce travail », a déclaré Brown. Il prévoit de démissionner si le plan de retour au bureau se concrétise. William Houser, un spécialiste des données géospatiales, a également déclaré qu'il se méfiait d'un trajet long et coûteux. Son trajet quotidien de 160 km aller-retour depuis Puyallup, dans l'État de Washington, lui prendrait plus de quatre heures au total. Il a commencé à travailler en avril 2021, 13 mois après la fermeture des bureaux de Google.
Les employés de Cognizant ont exprimé d'autres préoccupations. Ils ont dit que les gestionnaires leur avaient donné 40 jours de préavis pour travailler en personne, et non le minimum promis de 60 jours. Cela signifie moins de temps pour trouver une garde d'enfants ou déménager. Et ils ont peur de contracter la Covid-19 au bureau. C'est particulièrement préoccupant pour Shelby Hunter, un formateur en politique qui a subi quatre opérations des poumons. Il dit que ses patrons lui avaient dit que le plan de retour au bureau ne prévoyait pas d'exemptions médicales. « J'aime savoir que le travail que je fais fait une différence. J'ai juste l'impression qu'on m'a manqué de respect. », a déclaré Hunter.
Source : NYT
Et vous ?
:fleche: Êtes-vous en télétravail ? Pour quelles raisons aimeriez-vous (n'aimeriez-vous pas) rester en télétravail ?
:fleche: Accepteriez-vous une diminution de votre salaire pour y rester après la pandémie ?
:fleche: Que pensez-vous de l’approche travail à distance de façon générale ?
Voir aussi :
:fleche: Google impose le retour des travailleurs à la Silicon Valley et dans d'autres de ses bureaux à partir du 4 avril, alors que les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
:fleche: L'ex-directeur des ressources humaines de Google affirme que le travail hybride ne durera pas, il pense que cela aura des effets négatifs sur le moral et à la productivité des employés
:fleche: Google impose le retour des travailleurs à la Silicon Valley et dans d'autres de ses bureaux à partir du 4 avril, alors que les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
:fleche: Travail hybride : quel impact sur les salariés ? Que peuvent faire les entreprises pour les soutenir et atténuer les risques ? Éléments de réponses
:fleche: Tim Cook informe ses employés de ce que la date de retour au bureau est fixée au 11 avril, dans un contexte où les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
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Google ne veut plus du 100 % télétravail et fait pression sur ses employés pour qu’ils reviennent au bureau
Google ne veut plus du 100 % télétravail et fait pression sur ses employés pour qu’ils reviennent au bureau,
l'entreprise va inclure la présence au bureau dans les évaluations de performances et va suivre les données des badges
Google prévoit de sévir contre les employés qui ne viennent pas régulièrement dans ses bureaux. La société a mis à jour sa politique de travail hybride mercredi et elle comprend le suivi de la présence des badges de bureau, la confrontation des travailleurs qui ne viennent pas quand ils sont censés le faire et la participation aux évaluations de performance des employés, selon des notes internes. La plupart des employés sont attendus dans des bureaux physiques au moins trois jours par semaine.
Google exprime de plus en plus sa désapprobation des configurations de travail à distance, exprimant sa préférence pour la collaboration en face à face.
Maintenant que plusieurs années se sont écoulées depuis que le personnel de bureau du monde entier a été contraint de travailler à domicile, de nombreuses entreprises révoquent les privilèges du 100% télétravail et demandent à leurs employés de retourner au bureau, au moins certains jours de la semaine.
Bien que Google ne s'est pas fait beaucoup entendre sur le retour à la « normale » qu'Amazon et Meta, la société a néanmoins été claire avec ses attentes. En effet, la directrice des ressources humaines de Google, Fiona Cicconi, a écrit un courriel aux employés en fin de journée mercredi, dans lequel il était indiqué que l'entreprise prévoyait de doubler le temps en présentiel estimant « qu'il n'y a tout simplement pas de substitut qui remplace efficacement la réunion en personne ».
« Bien sûr, tout le monde ne croit pas aux "conversations magiques dans les couloirs", mais il ne fait aucun doute que travailler ensemble dans la même pièce fait une différence positive », lit-on dans l'e-mail de Cicconi. « Beaucoup des produits que nous avons dévoilés à I/O et Google Marketing Live le mois dernier ont été conçus, développés et construits par des équipes travaillant côte à côte ».
Dans sa note, elle rappelle également aux employés qu'ils doivent venir au bureau trois jours par semaine s'ils ne sont pas déjà désignés comme distants et « qui sont constamment absents du bureau », précisant que les responsables peuvent tenir compte de leurs absences dans les évaluations de performances. Meta a récemment publié un avis similaire à ses employés.
Cicconi a même demandé aux travailleurs à distance déjà approuvés de reconsidérer leur situation : « Nous savons qu'un certain nombre de personnes sont passées au travail entièrement à distance pour de nombreuses bonnes raisons, car nous nous sommes tous adaptés à la pandémie. Pour ceux qui vivent à distance et à proximité d'un bureau Google, nous espérons que vous envisagerez de passer à un horaire de travail hybride. Nos bureaux sont l'endroit où vous serez le plus connecté à la communauté Google. À l'avenir, nous n'examinerons les nouvelles demandes de travail à distance que par exception. »
Google va vérifier périodiquement si ses employés adhèrent à la politique de présence au bureau
Un document interne distinct a montré que les télétravailleurs déjà approuvés peuvent faire l'objet d'une réévaluation si l'entreprise détermine « des changements importants dans les besoins, le rôle, l'équipe, la structure ou l'emplacement de l'entreprise ».
Aux États-Unis, l'entreprise vérifiera périodiquement si les employés adhèrent à la politique de présence au bureau à l'aide des données des badges, et les dirigeants examinent actuellement les exigences locales à mettre en œuvre dans d'autres pays, indique l'un des documents. Si les travailleurs ne suivent pas la politique après une période prolongée, les ressources humaines communiqueront avec eux sur les «*prochaines étapes*».
À l'avenir, a déclaré Cicconi, le nouveau travail entièrement à distance ne sera accordé que « par exception uniquement ».
Dans une déclaration, le porte-parole de Google, Ryan Lamont, a indiqué : « Notre approche hybride est conçue pour incorporer le meilleur d'être ensemble en personne avec les avantages du travail à domicile pendant une partie de la semaine. Maintenant que nous avons mis plus d'un an dans cette façon de travailler, nous intégrons officiellement cette approche dans toutes nos politiques sur le lieu de travail.*»
Lamont a ajouté que les données des badges consultées par les chefs d'entreprise sont des données agrégées et non individualisées.
Ces mises à jour de la politique représentent la tentative la plus stricte de l'entreprise pour ramener les employés dans des bureaux physiques.
En 2021, après avoir subi des contrecoups pour son retour au bureau, l'entreprise a assoupli les plans de travail à distance et a déclaré qu'elle prévoyait de laisser 20 % des employés faire du télétravail. Cependant, la plupart des employés étaient attendus dans des bureaux physiques au moins trois jours par semaine à partir d'avril 2022 et à l'époque, l'entreprise avait tenté de séduire les travailleurs en organisant un concert privé de Lizzo, en engageant des fanfares et en faisant venir des maires pour célébrer les retours.
En avril, Google a abandonné son exigence de vaccin Covid pour entrer dans les bâtiments.
Une décision qui intervient dans le contexte d'une course aux armements à l'IA
Cette nouvelle décision intervient alors que l'entreprise est au milieu d'une course aux armements d'intelligence artificielle. Son PDG a déjà demandé à tout le monde de mettre la main pour se positionner rapidement contre des rivaux comme Microsoft et OpenAI, dont le succès s'est accru ces derniers mois.
« Je sais que ce moment est inconfortablement excitant, et il fallait s'y attendre : la technologie sous-jacente évolue rapidement avec un tel potentiel », a écrit Sundar Pichai dans une note aux employés de Google en février. « La chose la plus importante que nous puissions faire en ce moment est de nous concentrer sur la création d'un excellent produit et de le développer de manière responsable ».
Google a lancé le « dogfooding » (qui pourrait se traduire par autoéquipement en français) sur Bard. Le dogfooding est en fait une expression utilisée en entreprise (particulièrement sur les projets informatiques), qui désigne l'utilisation de ses propres produits et services afin de se confronter directement à leurs qualités et défauts. Des milliers de testeurs externes et internes l'utilisent déjà, soumettant des commentaires sur la qualité, la sécurité et le « fondement » des réponses de Bard, indique la note de Pichai.
« Les tests et les commentaires des Googleurs et des testeurs externes de confiance sont des aspects importants de l'amélioration de Bard pour s'assurer qu'il est prêt pour nos utilisateurs », a déclaré un porte-parole de Google dans un communiqué. « Nous sollicitons souvent l'avis des Googleurs pour nous aider à améliorer nos produits, et c'est une partie importante de notre culture interne ».
Google a également fait plus de tentatives ces dernières semaines pour réprimer les fuites provenant de l'intérieur de l'entreprise.
Google procède à la réduction de son empreinte immobilière
Cette décision intervient également alors que la société réduit son empreinte immobilière dans le cadre d'une réduction des coûts plus large. Fin février, Google a demandé à ses employés dans sa division cloud de partager leurs bureaux à partir du prochain trimestre, évoquant « l'efficacité immobilière ». Afin de partager un bureau entre plusieurs employés, Google a encouragé le personnel à alterner leurs journées de travail, comme les lundis et mercredis ou les mardis et jeudis. Les jours sans bureau attribué, les employés sont autorisés à venir au bureau, mais ils devront être dans un environnement de travail partagé.
« La plupart des Googleurs partageront désormais un bureau avec un autre Googleur », indique le document interne, notant que l'entreprise s'attend à ce que les employés arrivent un jour sur deux afin qu'ils ne soient pas au même bureau le même jour. « Tout au long du processus d'appariement, ils conviendront d'une configuration de bureau de base et établiront des normes avec leur partenaire de bureau et leurs équipes pour garantir une expérience positive dans le nouvel environnement partagé ».
Le nouveau modèle de partage de bureau s'appliquera aux cinq plus grands sites américains de Google Cloud, notamment Kirkland (à Washington), New York, San Francisco, Seattle et Sunnyvale (en Californie).
En interne, la direction a donné au nouvel agencement des sièges un titre : « Cloud Office Evolution » ou tout simplement « CLOE », qu'elle décrit comme « combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité du travail hybride ». Le nouveau plan d'espace de travail n'est pas un programme pilote temporaire, note le document. « Cela conduira finalement à une utilisation plus efficace de notre espace », est-il indiqué.
Google a également utilisé ses données internes sur ses modèles de retour au bureau des employés pour éclairer la décision, a indiqué la FAQ. En plus des modèles de retour au bureau plus lents, l'entreprise a ralenti l'embauche et licencié 12 000 employés en janvier, soit 6% de son personnel mondial.
Des mèmes ont commencé à apparaître sur la plate-forme de l'entreprise Memegen, se moquant du changement (parodiant spécifiquement les dirigeants qui essayent de vanter le nouvel agencement de bureau dans ce qui est considéré comme une simple mesure de réduction des coûts).
« Toutes les mesures de réduction des coûts n'ont pas besoin d'être emballées dans un joli papier cadeau pour qu'elles sonnent bien pour les employés », indiquait un mème populaire. « Un simple "nous réduisons l'espace de bureau pour réduire les coûts" rendrait le leadership plus crédible ».
Un porte-parole de Google a expliqué : « Depuis notre retour au bureau, nous avons mené des projets pilotes et mené des enquêtes auprès des employés du Cloud pour explorer différents modèles de travail hybrides et aider à façonner la meilleure expérience. Nos données montrent que les Googleurs du Cloud apprécient la collaboration en personne garantie lorsqu'ils sont au bureau, ainsi que la possibilité de travailler à domicile quelques jours par semaine. Grâce à ces commentaires, nous avons développé notre nouveau modèle de rotation, combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité et la concentration que nous apprécions tous du travail à distance, tout en nous permettant d'utiliser nos espaces plus efficacement ».
Cette décision intervient alors que Google réduit son empreinte immobilière dans le cadre d'une réduction des coûts plus large. Cependant, il n'a pas encore précisé les régions ou les bâtiments qu'il prévoit de réduire.
Source : Google internal memo
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de la position de Google sur le télétravail ?
:fleche: Avez-vous déménagé ou changé de mode de travail pendant la pandémie ?
:fleche: Préférez-vous travailler à distance, en présentiel ou de façon hybride ?
:fleche: Quels sont les avantages et les inconvénients du télétravail selon vous ?
:fleche: Comment Google pourrait-elle mieux accompagner ses employés dans la transition vers le travail hybride ?
Un prétexte parmi tant d'autres...
Ah ces Américains, toujours à brasser du vent.
Nombre de GAFAM ont décidé de réduire les effectifs depuis l'an passé. Beaucoup (surtout aux USA) ont embauché "au cas ou", pour rien, payant des talents des fortunes à rien faire. Un article y était d'ailleurs consacré sur développez.com. Ce n'est ni plus ni moins que de la spéculation : l'économie va, on achète, ça va pas, on vend. C'est étonnant vu de la France avec sa protection du travail, mais aux USA, c'est normal.
Vouloir réduire les locaux et dans le même temps annoncer l'obligation du retour au bureau, c'est un peu trop louche pour être une coïncidence. La vérité, c'est que ces boîtes ont voulu jouer à la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf et paie aujourd'hui les fruits de cette politique financière de l'argent infini. Le problème, c'est qu'elles font porter la responsabilité de ces actions sur leurs salariés, revenant sur des engagements pris il y a de cela plusieurs années et qui, pour beaucoup, ont conditionné des choix de vie.
En vérité, ni Google ni personne ne changera quoi que ce soit. Le télétravail est l'avenir du travail de bureau. Alors qu'on se comporte en adultes et qu'on laisse les gens bosser comme ils veulent. Le seul vrai problème, c'est que ça nécessite un effort managérial, de se former, de s'adapter et se remettre en question. Pour certains, c'est un vrai challenge. C'est plus facile de demander aux autres de revoir leur mode de vie pour ne pas avoir à revoir le sien ...
Ce qui a créé Google, Facebook et tous les autres : c'est d'être disruptif avec un marché en stagnation. A changer de politique en devenant si conservateurs, j'ai peur qu'ils ne se tirent une balle dans le pied au long terme. L'avenir nous le dira.
A titre personnel, je suis 100% télétravail depuis 4 ans, je ne regrette absolument rien et ne suis pas du tout prêt à revenir dans un bureau avec 3H de route par jour! Il faudrait vraiment que la contrainte soit forte. Ma dernière expérience en "bureau" : 3 collègues dans la même pièce, chacun va manger dans son coin le midi, le casque sur les oreilles en journée et le téléphone pendant les pauses café... je ne vois pas trop ce que le télétravail change eu égard à ces comportements asociaux.
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Google suit l’exemple de Twitter et invite les employés à dormir « sur le campus » moyennant des frais
Google suit l’exemple de Twitter : l'entreprise invite les employés à dormir « sur le campus » moyennant des frais non remboursables,
dans l'espoir de « faciliter la transition des Googlers vers le lieu de travail hybride »
Google tente de convaincre ses employés à revenir au bureau en leur offrant une promotion pour son hôtel situé sur le campus de Mountain View, en Californie. Une publicité a récemment été envoyée aux employés de Google pour les inviter à séjourner à l’hôtel de 42 acres (environ 170 000 m2) situé sur le campus pour 99 dollars par nuit, et la société a déclaré qu’elle espérait que cela rendrait « plus facile pour les Googlers de passer au lieu de travail hybride », a rapporté CNBC.
Certains employés se sont plaints, dans un forum interne, qu'ils avaient des sentiments mitigés à propos de cette offre, un employé écrivant : « Maintenant, je peux redonner une partie de mon salaire à Google ». Un autre employé aurait reconnu qu'un séjour d'un mois à l'hôtel sur le campus coûterait 3 000 $ par mois, soit moins que la plupart des logements dans la région environnante de San Francisco, et une personne a déclaré que les équipements étaient meilleurs que ce qu'ils ont dans leur appartement. Mais qui va renoncer à son appartement pour une réduction à durée limitée sur les frais d'hôtel ?
La société a déclaré que les employés à temps plein peuvent réserver une chambre dans un hôtel sur le campus à Mountain View pour 99 $ la nuit dans ce qu'elle considère comme un Special Summer, selon les documents consultés par CNBC. La description indique que la promotion aura lieu jusqu'au 30 septembre dans l'espoir de « faciliter la transition des Googlers vers le lieu de travail hybride ».
Google semble penser dans la même veine que le propriétaire de Twitter, Elon Musk, qui a transformé plusieurs espaces de travail de bureau en “chambres d’hôtel” pour que les employés n’aient pas à faire la navette jusqu’à chez eux. Mais contrairement à Musk, qui a créé les chambres gratuites peu après avoir pris les rênes de Twitter avec l’intention que les travailleurs vivent essentiellement au bureau, le PDG de Google, Sundar Pichai, est allé plus loin et exige en fait que les employés paient pour les chambres sans remboursement de la part de la société.
Les employés sont tenus de payer parce que la promotion relève des voyages d'affaires non approuvés,à la suite d'un changement de politique à l'échelle de l'entreprise qui a considérablement réduit les voyages liés au travail et les événements d'entreprise l'année dernière. L'entreprise exigera que les employés utilisent leur carte de crédit personnelle, selon la description de la spéciale.
« Imaginez simplement qu'il n'y a pas de trajet pour aller au bureau le matin et à la place, vous pourriez avoir une heure de sommeil supplémentaire et moins de frictions », lit-on dans la description. « Ensuite, vous pouvez sortir de votre chambre et prendre rapidement un délicieux petit-déjeuner ou faire de l'exercice avant le début du travail ».
L'annonce continue en disant qu'après la fin de la journée de travail, « vous pouvez profiter d'une soirée tranquille sur le toit-terrasse ou participer à l'une des activités locales amusantes ».
L'hôtel appartenant à Google est situé sur un campus plus récent à Mountain View, en Californie, qu'il a ouvert l'année dernière. Le campus de 42 acres est adjacent au centre de recherche Ames de la NASA et peut accueillir 4 000 employés travaillant sur ses produits publicitaires, a déclaré la société lors de son ouverture.
La région de la baie de San Francisco a certains des coûts immobiliers les plus élevés en partie en raison de l'offre limitée de logements due à des restrictions de zonage vieilles de plusieurs décennies et à une demande élevée, dont la plupart proviennent de travailleurs et de cadres hautement rémunérés dans le secteur technologique environnant. La ville de Mountain View est particulièrement à court de logements et contient de vastes étendues de bureaux d'entreprise, dont beaucoup sont détenus ou loués par Google.
Un porte-parole de Google a noté que l'entreprise organise régulièrement des promotions pour que les employés profitent des espaces et des commodités de l'entreprise.
La réaction des employés
Certains employés ont commenté l'accord de l'hôtel dans des forums de discussion internes.
Un mème très apprécié a montré des extraits de films comprenant une scène du film "Mean Girls", où le personnage principal joué par Lindsey Lohan dit « Non, merci ».
« Maintenant, je peux redonner une partie de mon salaire à Google », indiquait un autre employé, sa publication a été très appréciée.
Un autre mème allait sur le ton de la plaisanterie en disant que vivre sur le campus pendant l'été pourrait perturber « l'équilibre travail-vie personnelle ».
À 99 dollars la nuit, l'hôtel coûterait environ 3 000 dollars par mois, a souligné un Googler.
Un employé a souligné que les commodités de l'hôtel ne devaient pas être ignorées. « Je paie plus et j'obtiens beaucoup moins au total pour mon appartement », a écrit un employé dans un fil de discussion. « Bien qu'il soit vrai que là où je vis, c'est beaucoup mieux ».
Un autre pensait que c'est encore trop cher. « Si c'était environ 60 $ la nuit, cela pourrait être une bonne alternative aux appartements, mais 99 $ ? Non merci ».
« Je l'aurais totalement fait, s'il correspondait à un certain profil : 3 000 $ de loyer tout compris, entièrement meublé, repas illimités, services publics payants, plus entretien ménager/nettoyage tous les jours », a écrit un autre employé.
Un autre a émis l'hypothèse que cette stratégie pourrait être un moyen de réduire l'inoccupation de l'hôtel après que Google ait réduit les budgets de voyages d'affaires.
Google a commencé à ramener la plupart des employés dans des bureaux physiques trois jours par semaine l'année dernière, à la suite de plusieurs changements dans ses plans de retour au bureau qui ont été compliqués par des pics de taux d'infection par Covid. Cependant, la fréquentation avait été rare dans les mois qui ont suivi le RTO (Return To Office) obligatoire alors que les travailleurs le repoussaient, invoquant des coûts de logement élevés à proximité des bureaux et une productivité plus élevée pendant le travail à distance, cette période correspondait à des bénéfices records pour l'entreprise.
Google est devenu plus strict avec le retour au bureau
En juin, la société est devenue plus stricte. Ce mois-là, bien que Google ne s'est pas fait beaucoup entendre sur le retour à la « normale » qu'Amazon et Meta, la société a été claire avec ses attentes. La directrice des ressources humaines de Google, Fiona Cicconi, a écrit un courriel aux employés, dans lequel il était indiqué que l'entreprise prévoyait de doubler le temps en présentiel estimant « qu'il n'y a tout simplement pas de substitut qui remplace efficacement la réunion en personne ».
« Bien sûr, tout le monde ne croit pas aux "conversations magiques dans les couloirs", mais il ne fait aucun doute que travailler ensemble dans la même pièce fait une différence positive », lit-on dans l'e-mail de Cicconi. « Beaucoup des produits que nous avons dévoilés à I/O et Google Marketing Live le mois dernier ont été conçus, développés et construits par des équipes travaillant côte à côte ».
Dans sa note, elle rappelle également aux employés qu'ils doivent venir au bureau trois jours par semaine s'ils ne sont pas déjà désignés comme distants et « qui sont constamment absents du bureau », précisant que les responsables peuvent tenir compte de leurs absences dans les évaluations de performances. Meta a récemment publié un avis similaire à ses employés.
Cicconi a même demandé aux travailleurs à distance déjà approuvés de reconsidérer leur situation : « Nous savons qu'un certain nombre de personnes sont passées au travail entièrement à distance pour de nombreuses bonnes raisons, car nous nous sommes tous adaptés à la pandémie. Pour ceux qui vivent à distance et à proximité d'un bureau Google, nous espérons que vous envisagerez de passer à un horaire de travail hybride. Nos bureaux sont l'endroit où vous serez le plus connecté à la communauté Google. À l'avenir, nous n'examinerons les nouvelles demandes de travail à distance que par exception. »
Google va vérifier périodiquement si ses employés adhèrent à la politique de présence au bureau
Un document interne distinct a montré que les télétravailleurs déjà approuvés peuvent faire l'objet d'une réévaluation si l'entreprise détermine « des changements importants dans les besoins, le rôle, l'équipe, la structure ou l'emplacement de l'entreprise ».
Aux États-Unis, l'entreprise vérifiera périodiquement si les employés adhèrent à la politique de présence au bureau à l'aide des données des badges, et les dirigeants examinent actuellement les exigences locales à mettre en œuvre dans d'autres pays, indique l'un des documents. Si les travailleurs ne suivent pas la politique après une période prolongée, les ressources humaines communiqueront avec eux sur les « prochaines étapes ».
À l'avenir, a déclaré Cicconi, le nouveau travail entièrement à distance ne sera accordé que « par exception uniquement ».
Dans une déclaration, le porte-parole de Google, Ryan Lamont, a indiqué : « Notre approche hybride est conçue pour incorporer le meilleur d'être ensemble en personne avec les avantages du travail à domicile pendant une partie de la semaine. Maintenant que nous avons mis plus d'un an dans cette façon de travailler, nous intégrons officiellement cette approche dans toutes nos politiques sur le lieu de travail. »
Lamont a ajouté que les données des badges consultées par les chefs d'entreprise sont des données agrégées et non individualisées.
Ces mises à jour de la politique représentent la tentative la plus stricte de l'entreprise pour ramener les employés dans des bureaux physiques.
En 2021, après avoir subi des contrecoups pour son retour au bureau, l'entreprise a assoupli les plans de travail à distance et a déclaré qu'elle prévoyait de laisser 20 % des employés faire du télétravail. Cependant, la plupart des employés étaient attendus dans des bureaux physiques au moins trois jours par semaine à partir d'avril 2022 et à l'époque, l'entreprise avait tenté de séduire les travailleurs en organisant un concert privé de Lizzo, en engageant des fanfares et en faisant venir des maires pour célébrer les retours.
En avril, Google a abandonné son exigence de vaccin Covid pour entrer dans les bâtiments.
Source : documents internes de Google
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de l’offre de Google de proposer à ses employés de séjourner dans un hôtel sur le campus moyennant un tarif ?
:fleche: Trouvez-vous que c’est une bonne idée pour faciliter la transition vers un lieu de travail hybride ?
:fleche: Accepteriez-vous de profiter de cette offre si vous étiez un employé de Google ?
:fleche: Quels sont les avantages et les inconvénients de vivre sur le campus par rapport à travailler à domicile ?
:fleche: Comment réagiriez-vous si votre employeur vous proposait une offre similaire ?
:fleche: Pensez-vous que Google devrait rembourser les employés qui choisissent de séjourner à l’hôtel ?
:fleche: Quelle est votre opinion sur la politique de présence au bureau de Google et la réduction de salaire pour les employés qui travaillent à domicile de façon permanente ?
:fleche: Comparez l’offre de Google avec celle de Twitter, qui propose des chambres d’hôtel gratuites à ses employés. Laquelle préférez-vous et pourquoi ?