2 pièce(s) jointe(s)
Google suit l’exemple de Twitter et invite les employés à dormir « sur le campus » moyennant des frais
Google entend maintenir la majorité de ses employés en télétravail jusqu’en 2021 et n’est pas seul dans ce cas
Mais Elon Musk semble pour un retour sur le lieu de service
Coronavirus : retour à la normale sous peu ? Chez Google, on pense que le maintien de la politique de télétravail déjà en place est de bon ton. Sundar Pichai, CEO de l’entreprise, a confirmé ce positionnement il y a peu en précisant que le gros de l’effectif va rester en télétravail pour le reste de l’année. Un porte-parole de l’entreprise a par la suite réitéré l’information. L’entreprise entrevoit des retours sur le lieu de service de certains employés, mais uniquement pour 10 à 15 % de ses troupes sur une fenêtre étalée de mois de juin à venir à celui d’octobre.
« Si nous pouvons travailler à distance, si nous pouvons travailler à la maison et aider à réduire la pression et à stabiliser la situation, nous le ferons », a déclaré Jacqueline Fuller de Google.org.
Chez Facebook, c’est le même son de cloche. Depuis jeudi dernier, l’entreprise a fait savoir à ses employés qu’ils peuvent continuer en télétravail jusqu’au terme de l’année en cours. Le réseau social entend garder ses bureaux fermés jusqu’au mois de juillet à minima. Après quoi, on imagine qu’une petite fraction de ses employés sera conviée sur le lieu de service. En fait, l’entreprise est sur le créneau du retour au bureau sur la base du volontariat. La société annule également tous les événements qui requièrent la présence physique de plus de 50 personnes jusqu'en juin 2021, signe qu’elle s'attend à ce que la crise se prolonge.
« Nous savons que la plupart des gens ne peuvent pas travailler à domicile aussi facilement que beaucoup de nos employés. Nous savons également que lorsque la société commencera à se rouvrir, elle devra s'ouvrir lentement par vagues successives pour s'assurer que les personnes qui retournent au travail peuvent le faire en toute sécurité et que nous réduisons au minimum la possibilité d'épidémies futures », a déclaré Marc Zuckerberg.
Facebook a été l'une des premières entreprises technologiques à demander à ses employés de commencer à travailler à distance. Depuis lors, l'entreprise a fait beaucoup pour les soutenir en réponse à la pandémie de coronavirus. Facebook a donné à ses employés des primes de 1000 dollars pour leur travail à domicile et leurs besoins en matière de garde d'enfants. Le réseau social leur a également fourni des dispositifs d'appel vidéo et a permis aux employés qui en avaient besoin de prendre des congés pour le faire.
Si l’on s’en tient à ce que rapporte Bloomberg, Elon Musk est pour un retour au travail. C’est un positionnement qu’on peut comprendre lorsqu’on sait que les véhicules et les fusées ne se fabriquent pas depuis un domicile. C’est surtout une prise de position qui ne surprend pas qu’on en se souvient qu’il a récemment qualifié les mesures de confinement obligatoires prises aux USA de « fascistes ».
« Le prolongement des mesures de confinement, ou comme nous l'appelons, emprisonner de force des gens dans leur maison, contre tous leurs droits constitutionnels, est, à mon avis, une atteinte aux libertés des gens de manière horrible et mauvaise. Si quelqu'un veut rester à la maison, c'est super. Ils devraient être autorisés à rester à la maison et ne devraient pas être obligés d'y rester. Mais dire qu'ils ne peuvent pas quitter leur maison et qu'ils seront arrêtés s'ils le font ... c'est fasciste. Ce n'est pas démocratique. Ce n'est pas de la liberté. Rendez aux gens leur putain de liberté », a déclaré Musk.
Elon Musk ne fait donc pas partie du lot de 62 % d’employeurs qui prévoient de laisser leurs employés en monde travail à distance jusqu’à ce que des experts confirment qu’il n’y a plus de danger, d’après un sondage. C’est une statistique qui arrive au moment où une série de sondages est venue mettre en avant le fait que la majorité des travailleurs de divers pays est pour rester en télétravail de façon permanente. C’est une approche que les responsables d’équipes du domaine des technologies de l’information voient désormais d’un bon œil ; du moins, d’après des chiffres d’une enquête d’IDG qui révèlent que 71 % d’entre eux ont une vision plus positive des lieux de travail à distance. Après, c’est la crise de confiance qui risque d’être une des raisons principales pour lesquelles le télétravail ne va pas s’imposer comme norme. En effet, il suffit de voir comment des employeurs photographient leurs employés toutes les cinq minutes pour juger de leur productivité.
Sources : The Information, Business Insider, Sondage 1, Sondage 2
Et vous ?
:fleche: Pensez-vous que votre entreprise va vous laisser en télétravail pour longtemps ? C'est souhaitable ou pas selon vous ?
:fleche: Quelle est l’option la plus viable : rester sur la lancée du travail à distance ou trouver des moyens de retourner dans les bureaux ?
Voir aussi :
:fleche: Twitter encourage fortement tous ses employés du monde entier à travailler à domicile pour réduire la probabilité de propagation du coronavirus
:fleche: Coronavirus : après avoir recommandé le travail à domicile, Twitter demande à ses employés de travailler chez eux, une mesure adoptée par les grandes enseignes de la tech comme Google
:fleche: Télétravail : cinq raisons pour lesquelles les entreprises lui disent non, Gagnerait-il à être plus largement adopté ?
:fleche: Le coronavirus ralentit la production d'écrans LCD, et les prix des TV et moniteurs devraient monter en conséquence, cinq usines de fabrication à Wuhan étant actuellement touchées, selon un rapport
:fleche: Une IA aurait fourni les premières alertes sur l'épidémie du coronavirus de Wuhan à l'aide du big data pour suivre et anticiper la propagation des maladies infectieuses les plus dangereuses au monde
1 pièce(s) jointe(s)
Télétravail : les employés de Google vont poursuivre depuis leur domicile jusqu’en septembre 2021
Télétravail : les employés de Google vont poursuivre depuis leur domicile jusqu’en septembre 2021
Le CEO Sundar Pichai ajoute que les semaines de travail flexibles prendront le relais
Google va permettre à la majorité de ses employés de travailler à domicile jusqu'en septembre 2021. Le géant de la recherche va ensuite expérimenter les semaines de travail flexibles : un modèle hybride qui combine le travail au bureau et à distance. Cette approche implique que les employés passeront au moins trois jours au bureau. Le reste se fera depuis leurs domiciles respectifs.
Google a commencé à demander à ses employés de travailler à domicile en mars afin de limiter la propagation du coronavirus. Comme la pandémie ne montre aucun signe de ralentissement, en particulier aux États-Unis, Google a repoussé à plusieurs reprises la date limite de réouverture complète de ses bureaux : 1er juin 2020 puis janvier de l'année prochaine. Désormais, c’est septembre 2021 qui est retenu.
En mai, Jack Dorsey a déclaré que tous les employés de Twitter dont les postes le permettent pourront travailler à distance en permanence. En juillet, Fujitsu a annoncé son intention de fermer la moitié de ses bureaux au Japon d'ici la fin de l'année 2022, ce qui touchera 80 000 employés. Dell s'attend à ce qu'au moins 60 % de ses 165 000 employés travaillent à distance - au moins de façon partielle - après la fin de la pandémie.
En fait, le télétravail est considéré comme l’un des plus grands changements que le coronavirus induira dans la société. De façon brossée, on s’achemine vers une économie différente de celle de la période qui précède la survenue de la pandémie de coronavirus. « Cette crise sanitaire est venue accélérer un certain nombre de changements technologiques déjà en cours. En général, les changements technologiques provoquent une augmentation de la productivité. Sur le long terme, les retombées font l’objet de partage à grande échelle. Toutefois, cela pourrait ne pas être le cas sur le court terme. […]. Nous nous acheminons vers une économie différente ; une qui s’appuiera plus sur les évolutions technologiques », déclare le Président du conseil des gouverneurs du système de Réserve fédérale américaine.
C’est un avis qui rejoint celui d’experts qui anticipent sur ceci que le mode de vie, le social et le relationnel, l’environnement professionnel, l’économie, voire la politique et la gouvernance seront impactés, ce, avec un accent sur des termes comme le télétravail, la télémédecine, la gouvernance électronique, le vote électronique, la réalité augmentée ou encore l’adoption des monnaies cryptographiques par les gouvernements.
En France, le président appelle donc les administrations publiques et le secteur privé à s’appuyer sur le télétravail de façon massive ; un appel qu’a réitéré le Premier ministre Jean Castex lors d’une récente sortie devant les députés : « Le recours au télétravail doit être le plus massif possible. Dans le secteur privé, toutes les fonctions qui peuvent être télétravaillées doivent l'être 5 jours sur 5. » Néanmoins la question qui se pose en France est celle de savoir si cet objectif peut-être atteint si la mesure n’est pas contraignante pour les décideurs desdites structures.
Le ministre allemand du Travail pour sa part l’a déjà fait savoir lors d’une sortie au cours du mois d’avril de l’année en cours : les employés devraient avoir le droit de travailler depuis leur domicile, ce, surtout que la pandémie de coronavirus l’impose désormais. Un projet de loi est en gestation pour aller dans ce sens. Hubertus Heil annonce sa publication dans les semaines à venir. Dans les chiffres, 88 % des organisations ont encouragé ou obligé leurs employés à travailler à domicile, d’après un sondage de Gartner.
Source : NYT
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
:fleche: Quelle formule a cours dans votre entreprise dans le cadre de la lutte contre le coronavirus ? Télétravail total ? Semaines de travail flexibles ? Partagez votre expérience.
Voir aussi :
:fleche: France : l'Etat appelle les administrations publiques et le secteur privé à s'appuyer sur le télétravail 5 jours sur 5, un député estime que l'introduction d'une contrainte par voie de décret s'impose
:fleche: Le télétravail est passé de 27 % pendant le confinement à 15 % après le déconfinement malgré la persistance du covid-19, selon un sondage de YouGov
:fleche: France : des députés font une proposition de loi visant à inciter au télétravail partiel, notamment en supprimant les charges patronales dues au titre des salariés en bénéficiant
:fleche: France : le télétravail sera bientôt une « alternative » à certains arrêts maladie, est-ce constructif ou un asservissement pour les informaticiens ?
1 pièce(s) jointe(s)
Google accélère la réouverture de ses bureaux et impose des limites au travail à distance
Google accélère la réouverture de ses bureaux et impose des limites au travail à distance,
les bureaux rouvriront en avril en fonction de la disponibilité des vaccins
Alors que des millions d’employés se font vacciner chaque jour, Google accélère ses plans de réouverture dans certaines régions, sur la base du volontariat, avant la date limite de retour qui est fixée pour le 1er septembre. Les bureaux rouvriront de manière limitée en avril en fonction de la disponibilité des vaccins et d'une tendance à la baisse des cas de Covid-19.
C’est en mars 2020 que Google a commencé à demander à ses employés de travailler à domicile afin de limiter la propagation du coronavirus. Étant donné que la pandémie ne montrait aucun signe de ralentissement, en particulier aux États-Unis, Google a repoussé à plusieurs reprises la date limite de réouverture complète de ses bureaux : 1er juin 2020 puis janvier de l'année prochaine. Désormais, c’est finalement la date de septembre 2021 qui a été retenue.
Selon une note de service intitulée « Need to know », les employés de Google qui souhaitent travailler à distance après le 1er septembre, pour plus de 14 jours par an, doivent faire une demande officielle. Dans les circonstances exceptionnelles, les employés peuvent faire une demande pour une durée maximale de 12 mois. Google se réserve le droit de rappeler les employés à leur bureau d'affectation à tout moment, précise la note.
Au sujet du retour au bureau, un rapport de ManpowerGroup publié le mois dernier, révèle que plus de la moitié des travailleurs soit 51 % devraient retourner au bureau d'ici 12 mois ; 36 % devraient travailler en mode hybride, avec davantage de travail à la maison, et seulement 4 % des employeurs disent que leurs employés resteront en télétravail. Pour Fiona Cicconi, la nouvelle directrice des ressources humaines chez Google, cela fait maintenant un an que beaucoup d’employés travaillent à domicile, et l'idée de retourner au bureau peut susciter des sentiments différents. Dans un courriel envoyé mercredi à toute l'entreprise. Cicconi a conseillé aux employés de se faire vacciner contre le virus Covid-19, mais a précisé que ce n'est pas obligatoire.
Dans une de ses multiples déclarations, Google a confirmé la note de service et a ajouté que « les notifications sur les déménagements permanents pour des raisons personnelles sont toujours en attente ». En effet, Google avait abandonné l'idée du travail à distance et s'attendait à ce que les travailleurs « vivent à une distance raisonnable » des bureaux. Cependant, la réalité ne s’est pas déroulée comme prévoyait Google. En fin d’année dernière, un sondage effectué par la plateforme de freelance Upwork a révélé qu’entre 6,9 % et 11,5 % des ménages prévoient un déménagement en raison de la disponibilité croissante du travail à distance suite au COVID-19.
Pour confirmer davantage ces résultats, Upwork a mené deux enquêtes alternatives avec différentes gammes de réponses possibles. Au total, dans le cadre de l'enquête principale et de deux alternatives, il y a un pourcentage constamment significatif de déménagements en raison d'une plus grande capacité de travailler à domicile, allant de 6,9 % à 11,5 %. Ces estimations impliquent que 14 à 23 millions d'Américains prévoient de déménager à la suite de la possibilité du travail à distance.
Pour contextualiser ce nombre, les données du recensement de 2018 à 2019 suggèrent que 3,6 % des personnes ont déménagé dans un comté ou un État différent de 2018 à 2019, ce qui signifie qu'entre deux à trois fois plus de personnes prévoient de déménager cette année en raison du travail à distance. En d'autres termes, combinés aux personnes qui déménagent indépendamment du travail à distance, les taux de migration à court terme peuvent être de trois à quatre fois ce qu'ils sont normalement.
Dans le même ordre d’idée, une autre étude menée par United Van Lines, une grande entreprise de déménagement domestique, a révélé que les gens voulaient déménager hors de l'État de New York à un rythme plus élevé que la moyenne nationale. Et, au début du mois de septembre, les demandes de départ de San Francisco représentaient plus du double de la moyenne américaine. L'enquête a été menée entre mars et août 2020.
À l'échelle nationale, il y a une augmentation de 32 % de l'intérêt mobile par rapport à cette période de l'année dernière, selon l'enquête United Van Lines. Les raisons les plus courantes associées aux déménagements influencés par une pandémie étaient : les préoccupations pour la santé et le bien-être personnels et familiaux, le désir d'être plus proche de la famille, les changements de statut d'emploi ou de conditions de travail (y compris la capacité de travailler à distance) et les désirs de changement de style de vie ou d'amélioration de la qualité de vie.
Les clients ont déclaré à l'entreprise de déménagement que la pandémie les avait amenés à réévaluer ce qui était important pour leur famille, ce qui signifiait être plus proche de la famille élargie et des amis. D'autres clients ont déclaré qu'ils devaient élargir leur recherche d'emploi à l'étranger.
Dans la note de mercredi, Cicconi a indiqué que les employés retourneront dans des bureaux réaménagés qui permettront aux propriétaires d'amener leurs chiens. « Les bureaux ne ressembleront pas exactement à ce dont vous vous souvenez, mais nos formidables équipes font de leur mieux pour les rendre confortables, notamment en fournissant des repas, des collations et des commodités dans la mesure du possible », a déclaré Cicconi. « Nous accueillerons même nos Dooglers à nouveau », a-t-elle ajouté.
Les employés qui ont déménagé pendant la pandémie pour moins de stress ou pour économiser de l'argent peuvent être incités à revenir. Dans l'une des notes publiées mercredi, Google a indiqué qu'elle pourrait ajuster les salaires des employés en fonction de leur lieu de travail. La pandémie du covid-19 a déclenché l’année dernière la plus grande expérience de télétravail jamais observée. Travailler depuis chez soi a bénéficié aux employeurs et aux employés dans la mesure où il a permis aux entreprises de continuer leur activité pendant la crise sanitaire et aux travailleurs de respecter les mesures barrière pour éviter la maladie à coronavirus.
Les entreprises technologiques, qui ont été parmi les premières à fermer leurs bureaux il y a un an, sont en train de passer à des environnements de travail hybrides, permettant à certains employés de continuer à travailler à distance de façon partielle ou totale. La décision de Google fait suite à des annonces similaires faites par Facebook, Microsoft et d'autres entreprises.
Et vous ?
:fleche: Êtes-vous passé en télétravail pendant la pandémie ?
:fleche: Quelle formule de retour au travail préférez-vous, télétravail total ou semaines de travail flexibles ?
:fleche: Quelle formule a cours dans votre entreprise dans le cadre de la lutte contre le coronavirus ?
:fleche: Quel est votre avis sur le sujet ?
Voir aussi :
:fleche: Le télétravail intégral en baisse au mois de février : le nombre des télétravailleurs est tombé à 31 %, selon Dares, les employeurs étant "libres de l'organisation dans leur entreprise"
:fleche: Environ 51 % des employés devraient retourner au bureau dans les 6 à 12 prochains mois et les intentions d'embauche pour le 2T21 sont à la hausse, selon un rapport de ManpowerGroup
:fleche: Télétravail : seulement une entreprise sur dix s'attend à ce que tous ses employés retournent au bureau, alors que les entreprises envisagent un avenir post-covid avec beaucoup plus de flexibilité
:fleche: Covid-19 : des millions de professionnels de l'IT prévoient de déménager puisqu'ils peuvent être en télétravail, selon des sondages d'Upwork et de United Van Lines
6 pièce(s) jointe(s)
Google impose le retour des travailleurs à la Silicon Valley et dans ses bureaux à partir du 4 avril
Google impose le retour des travailleurs à la Silicon Valley et dans d'autres de ses bureaux à partir du 4 avril
Alors que les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
À compter du 4 avril, Google exigera le retour des employés environ trois jours par semaine dans certains de ses bureaux aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans la région Asie-Pacifique. C’est la première étape du géant technologique pour mettre fin aux politiques qui autorisaient le travail à distance en raison des préoccupations liées au coronavirus. Les récents sondages pour leur part mettent en avant une tendance pro télétravail : les employés lancés sur la formule ne veulent plus retourner au bureau.
« Les progrès en matière de prévention et de traitement, la diminution constante des cas que nous continuons à voir et les mesures de sécurité améliorées que nous avons mises en œuvre signifient maintenant que nous pouvons de façon officielle commencer la transition vers la semaine de travail hybride », indique l’entreprise dans un courriel interne.
Google rejoint une vague d'entreprises technologiques et de l'univers de la finance qui ont commencé à rendre obligatoire le retour au bureau. Alors que certains grands employeurs ont adopté de manière permanente des politiques de travail à domicile volontaire, d'autres, dont Google, font le pari qu'il est préférable de favoriser les interactions en personne entre collègues. Google s'attend donc à ce que la plupart des employés soient dans les bureaux environ trois jours par semaine, avec une certaine variation selon l'équipe et le rôle.
Toute personne se présentant au bureau doit être entièrement vaccinée contre le COVID-19 ou détenir une exemption approuvée. Les travailleurs non vaccinés ne bénéficiant pas d'une exemption auront la possibilité d'en chercher une ou de demander à passer à la formule travail à distance permanent.
Les nouvelles à propos du dispositif qui se met en place chez Google tombent dans un contexte où de récents sondages font état de ce que les travailleurs lancés sur la formule à distance ne veulent plus retourner au bureau. Les personnes en télétravail aiment de plus en plus cette formule et indiquent sans détour préférer continuer à domicile même si les craintes liées au coronavirus s’estompent. Le nombre de personnes qui citent les fermetures des bureaux pour cause de pandémie comme raison majeure de travailler à domicile est en baisse. C’est désormais plus une question de choix. C’est ce qui ressort d’un récent sondage sur un échantillon de 5 889 travailleurs américains. Ce dernier qui indique que des tiers optent pour le télétravail pour certains des ses avantages fait suite selon lesquels que des travailleurs sont même prêts à accepter des réductions de salaire pour demeurer sur la formule.
Parmi ceux qui ont un lieu de travail à l'extérieur de leur domicile, 61 % déclarent désormais qu'ils choisissent leur domicile comme lieux d'exercice plutôt que leur lieu de travail. Un précédent sondage du Pew Research Center plus tôt dans la pandémie avait mis en avant une tendance inverse : 64 % indiquaient qu'ils travaillaient à domicile parce que leur bureau était fermé.
D’une étude à l’autre, les avantages mis en avant en faveur du volet télétravail reviennent : horaire de travail flexible, moins de stress lié au trajet, des économies et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée, le manque d'interaction avec les collègues, la fatigue de l'écran et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement.
Cette publication fait suite à un sondage sur developpez.com qui a révélé que la majorité, soit 56,57 %, des votants sont pour rester en télétravail de façon permanente après la crise. C’était une espèce de redite du positionnement des travailleurs de divers pays qui ont exprimé leur faveur à l’approche télétravail. Dans un contexte où les appels au travail en présentiel se multiplient, certains travailleurs lancés sur la formule télétravail se disent prêts à accepter des baisses de salaires pour poursuivre suivant cette approche. C’est ce qui ressort d’un sondage d’Ivanti selon lequel près de 50 % (d’un échantillon de 1000 travailleurs) le feraient.
Près des deux tiers (63 %) des personnes interrogées dans le cadre de ce sondage déclarent qu'elles préféraient travailler à distance plutôt que d'être promues et près de la moitié (48 %) ont déclaré qu'elles accepteraient une baisse de salaire en échange de la possibilité de travailler de n'importe où. Pour confirmer la tendance, seuls 12 % des répondants ont déclaré vouloir retourner dans un bureau à temps plein à l'avenir.
L'enquête a révélé qu'un horaire de travail flexible (47 %), moins de stress lié au trajet (43 %), des économies (40 %) et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (35 %) sont les principaux avantages du travail à distance. D'un autre côté, les principales préoccupations sont la diminution des mouvements physiques au cours de la journée (40 %), le manque d'interaction avec les collègues (39 %), la fatigue de l'écran (31 %) et l'impossibilité de collaborer ou de communiquer efficacement (31 %). Malgré ces inquiétudes, plus de la moitié des personnes interrogées (52 %) ont affirmé que leur moral avait été positivement impacté lorsqu'elles travaillaient en dehors du bureau.
Selon le sondage, 37 % des personnes interrogées préféreraient travailler à domicile si elles en avaient le choix après la pandémie, tandis que 38 % préféreraient une combinaison du domicile et du bureau. Bien qu'offrir cette flexibilité puisse être un excellent outil de recrutement pour les organisations, il est essentiel de s'assurer que les protocoles de sécurité, la formation et la technologie appropriés sont mis en œuvre pour se protéger contre les cyberattaques. Les entreprises doivent également moderniser leurs services d'assistance afin de garantir que les travailleurs à distance reçoivent des solutions immédiates et personnalisées à leurs problèmes informatiques. L'enquête a révélé que 19 % des personnes interrogées ont contacté le service d'assistance informatique une fois par semaine et 22 % une à trois fois par mois lorsqu'elles travaillent à distance. Les principaux problèmes techniques rencontrés par les travailleurs à distance sont l'impossibilité d'accéder aux ressources de l'entreprise (29 %), les problèmes de Wi-Fi (21 %) et la réinitialisation des mots de passe (18 %).
Grosso modo, les tendances semblent indiquer que l’on se dirige vers un avenir avec la formule mixte travail à distance – présentiel comme standard. Dans le cadre de l’enquête de Prudential Beneficial qui porte sur un échantillon de 1046 participants américains, 87 % sont désireux de poursuivre en télétravail à minima 1 jour dans la semaine. 73 % sont d’avis que les employeurs doivent continuer d’offrir et même étendre les options de travail à distance. 42 % de ce lot sont prêts à quitter leur emploi si l’option télétravail ne leur est pas offerte sur le long terme.
Ces chiffres s’alignent avec ceux d’un sondage de Microsoft sur un échantillon mondial de 31 000 employés disséminés dans 31 pays. « Le fait de pouvoir travailler à distance a ouvert de nouvelles possibilités pour de nombreux travailleurs. Si l’on n'a plus besoin d'être physiquement présent dans un bureau, l’employeur peut, en théorie, être situé n'importe où. C'est peut-être pour cette raison que 41 % des employés envisagent de quitter leur employeur actuel cette année », indique l’entreprise américaine. Les résultats de son enquête laissent penser que les employeurs pensent à s’arrimer à ce qui est susceptible de s’imposer comme le standard du post pandémique. En effet, 73 % des participants au sondage sont désireux de voir les options flexibles de télétravail demeurer et 66 % des décideurs pensent à aller dans ce sens.
Source : Reuters, Pew Research, Microsoft
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de ces tendances ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
:fleche: Pour quelles raisons aimeriez-vous (n'aimeriez-vous pas) rester en télétravail ?
:fleche: Êtes-vous en télétravail ? Accepteriez-vous une diminution de votre salaire pour y rester après la pandémie ? Que pensez-vous de l’approche travail à distance de façon générale ?
Voir aussi :
:fleche: Microsoft autorise ses employés à travailler à domicile, alors que la nouvelle épidémie de coronavirus continue de se propager dans les pays du monde entier
:fleche: En Chine, le coronavirus force la plus grande expérience de travail à domicile au monde, le télétravail semble être la seule solution dont disposent les entreprises
:fleche: Coronavirus : après avoir recommandé le travail à domicile, Twitter demande à ses employés de travailler chez eux. Une mesure adoptée par les grandes enseignes de la tech comme Google
:fleche: La crise du coronavirus : un afflux massif vers le travail à domicile crée une opportunité pour les pirates informatiques, selon des experts en cybersécurité
Télétravail pour (presque) tous
Je pense que dans relativement peu de temps, le télétravail deviendra la règle quasi générale. Même si des relations inter-collègues sont parfois nécessaires, les téléconférences y pourvoiront et pourquoi pas des réunions de coordination en présentiel de temps en temps. Mais il faudra d’abord régler les problèmes de cybersécurité, car les postes de travail à la maison sont plus complexes à sécuriser que les PC d’une entreprise réunis en pool à une même adresse. Les salariés qui travaillent essentiellement sur PC et qui disposent de bonnes conditions à la maison, voient en général un grand intérêt au télétravail. Dans l’ensemble, les patrons également. Il appartient à tous les intéressés de mettre en place les structures qui permettent de généraliser le télétravail, y compris pour ceux qui ne disposent pas des conditions optimales à la maison.
1 pièce(s) jointe(s)
Les employés de Google Maps s'opposent au plan de reprise du travail en présentiel.
Les employés de Google Maps s'opposent au plan de reprise du travail en présentiel,
évoquant des problèmes de santé et les coûts de transport
Google, tout comme Apple, s'est efforcé d'inciter ses employés à revenir au bureau. L'entreprise a eu recours à des scooters électriques pour faciliter les déplacements de ses employés. Malheureusement, ce n'est pas vraiment une solution pour les employés de la division Maps sur son site de l'État de Washington. Selon le New York Times, 200 employés qui travaillent pour Google par l'intermédiaire de la société d'externalisation Cognizant Technology Solutions affirment qu'ils ne peuvent pas se permettre de faire la navette avec le bureau de la société à Bothell cinq jours par semaine. Il est intéressant de noter que les employés directs de Google ne sont tenus de revenir au bureau que trois jours par semaine. En revanche, les employés de Cognizant sont tenus de revenir cinq jours par semaine et demandent donc la même considération que les employés directs.
Les employés contractuels de Google Maps qui sont tenus de retourner à leur bureau dans l'État de Washington ont récemment fait circuler une pétition pour continuer à travailler à domicile, car certains d'entre eux ne peuvent pas se permettre de faire la navette. Le problème concerne plus de 200 travailleurs employés par la société de sous-traitance Cognizant Technology Solutions. Ces travailleurs jouent un rôle essentiel dans la mise à jour des itinéraires et des destinations sur Google Maps, un service utilisé par plus d'un milliard de personnes par mois.
Environ 60 % des 200 travailleurs ont signé la pétition. Ils ont exigé que les dirigeants suspendent le calendrier de retour au bureau et répondent d'abord aux préoccupations des employés en matière de finances, de santé et de garde d'enfants. « L'essence coûte actuellement environ 5 dollars le gallon et beaucoup d'entre nous n'ont pas les moyens de vivre près du bureau en raison de nos bas salaires et du coût élevé du logement à Bothell », ont écrit les employés de Cognizant. La pétition a été soutenue par l'Alphabet Workers Union, qui compte plus de 900 membres employés par Alphabet, la société mère de Google, et ses fournisseurs.
Les employés à plein temps de Google ayant un emploi de bureau ont été priés de venir trois jours par semaine. Lors d'interviews, les employés de Cognizant ont demandé la même flexibilité. À partir du 6 juin, ils n'auront plus accès aux systèmes de travail depuis leur domicile. Ces règles mettent en évidence les disparités entre les employés directs de Google et les contractants. On estime que Google compte bien plus de 100 000 travailleurs temporaires, fournisseurs et contractuels qui consacrent leur temps à des projets Google, mais travaillent officiellement pour d'autres entreprises. Google ne divulgue pas ce chiffre.
Cognizant a déclaré dans un communiqué que sa politique de retour au bureau dépendait du type de travail des employés et des besoins de ses clients. « La santé et la sécurité de nos employés restent notre priorité absolue, et nous exigeons que nos employés soient vaccinés pour retourner dans nos bureaux aux États-Unis », a écrit Jeff DeMarrais, responsable de la communication de Cognizant, dans un courriel. Courtenay Mencini, une porte-parole de Google, a déclaré dans un communiqué que la santé de sa communauté, y compris des travailleurs contractuels, était une priorité de l'entreprise. Google a donné à ses fournisseurs de l'État de Washington un préavis de 90 jours pour que les travailleurs retournent au bureau, et ces fournisseurs ont décidé de la manière d'appliquer cette politique, a-t-elle dit.
Les contractants à Washington ont déclaré que la plupart d'entre eux gagnaient entre 16 et 28 dollars de l'heure, soit bien moins que les employés à temps plein habituels de Google. Les responsables de Cognizant ont rejeté leurs demandes de cartes d'essence ou d'autres compensations financières. Ils ont dit qu'on ne leur avait pas proposé les services de bus privés de Google, un avantage populaire dans la Silicon Valley, pour faciliter leurs déplacements.
Tyler Brown, un opérateur de cartes qui a été embauché pendant la pandémie, a estimé qu'il devrait dépenser 280 dollars de son salaire bihebdomadaire de 1 000 dollars en essence pour conduire sa voiture au bureau, situé à 73 miles de son domicile à Olympia, Wash. « Je suis payé 19 dollars de l'heure. Cela n'a aucun sens pour moi de continuer à faire ce travail », a déclaré Brown. Il prévoit de démissionner si le plan de retour au bureau se concrétise. William Houser, un spécialiste des données géospatiales, a également déclaré qu'il se méfiait d'un trajet long et coûteux. Son trajet quotidien de 160 km aller-retour depuis Puyallup, dans l'État de Washington, lui prendrait plus de quatre heures au total. Il a commencé à travailler en avril 2021, 13 mois après la fermeture des bureaux de Google.
Les employés de Cognizant ont exprimé d'autres préoccupations. Ils ont dit que les gestionnaires leur avaient donné 40 jours de préavis pour travailler en personne, et non le minimum promis de 60 jours. Cela signifie moins de temps pour trouver une garde d'enfants ou déménager. Et ils ont peur de contracter la Covid-19 au bureau. C'est particulièrement préoccupant pour Shelby Hunter, un formateur en politique qui a subi quatre opérations des poumons. Il dit que ses patrons lui avaient dit que le plan de retour au bureau ne prévoyait pas d'exemptions médicales. « J'aime savoir que le travail que je fais fait une différence. J'ai juste l'impression qu'on m'a manqué de respect. », a déclaré Hunter.
Source : NYT
Et vous ?
:fleche: Êtes-vous en télétravail ? Pour quelles raisons aimeriez-vous (n'aimeriez-vous pas) rester en télétravail ?
:fleche: Accepteriez-vous une diminution de votre salaire pour y rester après la pandémie ?
:fleche: Que pensez-vous de l’approche travail à distance de façon générale ?
Voir aussi :
:fleche: Google impose le retour des travailleurs à la Silicon Valley et dans d'autres de ses bureaux à partir du 4 avril, alors que les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
:fleche: L'ex-directeur des ressources humaines de Google affirme que le travail hybride ne durera pas, il pense que cela aura des effets négatifs sur le moral et à la productivité des employés
:fleche: Google impose le retour des travailleurs à la Silicon Valley et dans d'autres de ses bureaux à partir du 4 avril, alors que les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
:fleche: Travail hybride : quel impact sur les salariés ? Que peuvent faire les entreprises pour les soutenir et atténuer les risques ? Éléments de réponses
:fleche: Tim Cook informe ses employés de ce que la date de retour au bureau est fixée au 11 avril, dans un contexte où les personnes lancées en télétravail ne veulent plus retourner au bureau
2 pièce(s) jointe(s)
Google ne veut plus du 100 % télétravail et fait pression sur ses employés pour qu’ils reviennent au bureau
Google ne veut plus du 100 % télétravail et fait pression sur ses employés pour qu’ils reviennent au bureau,
l'entreprise va inclure la présence au bureau dans les évaluations de performances et va suivre les données des badges
Google prévoit de sévir contre les employés qui ne viennent pas régulièrement dans ses bureaux. La société a mis à jour sa politique de travail hybride mercredi et elle comprend le suivi de la présence des badges de bureau, la confrontation des travailleurs qui ne viennent pas quand ils sont censés le faire et la participation aux évaluations de performance des employés, selon des notes internes. La plupart des employés sont attendus dans des bureaux physiques au moins trois jours par semaine.
Google exprime de plus en plus sa désapprobation des configurations de travail à distance, exprimant sa préférence pour la collaboration en face à face.
Maintenant que plusieurs années se sont écoulées depuis que le personnel de bureau du monde entier a été contraint de travailler à domicile, de nombreuses entreprises révoquent les privilèges du 100% télétravail et demandent à leurs employés de retourner au bureau, au moins certains jours de la semaine.
Bien que Google ne s'est pas fait beaucoup entendre sur le retour à la « normale » qu'Amazon et Meta, la société a néanmoins été claire avec ses attentes. En effet, la directrice des ressources humaines de Google, Fiona Cicconi, a écrit un courriel aux employés en fin de journée mercredi, dans lequel il était indiqué que l'entreprise prévoyait de doubler le temps en présentiel estimant « qu'il n'y a tout simplement pas de substitut qui remplace efficacement la réunion en personne ».
« Bien sûr, tout le monde ne croit pas aux "conversations magiques dans les couloirs", mais il ne fait aucun doute que travailler ensemble dans la même pièce fait une différence positive », lit-on dans l'e-mail de Cicconi. « Beaucoup des produits que nous avons dévoilés à I/O et Google Marketing Live le mois dernier ont été conçus, développés et construits par des équipes travaillant côte à côte ».
Dans sa note, elle rappelle également aux employés qu'ils doivent venir au bureau trois jours par semaine s'ils ne sont pas déjà désignés comme distants et « qui sont constamment absents du bureau », précisant que les responsables peuvent tenir compte de leurs absences dans les évaluations de performances. Meta a récemment publié un avis similaire à ses employés.
Cicconi a même demandé aux travailleurs à distance déjà approuvés de reconsidérer leur situation : « Nous savons qu'un certain nombre de personnes sont passées au travail entièrement à distance pour de nombreuses bonnes raisons, car nous nous sommes tous adaptés à la pandémie. Pour ceux qui vivent à distance et à proximité d'un bureau Google, nous espérons que vous envisagerez de passer à un horaire de travail hybride. Nos bureaux sont l'endroit où vous serez le plus connecté à la communauté Google. À l'avenir, nous n'examinerons les nouvelles demandes de travail à distance que par exception. »
Google va vérifier périodiquement si ses employés adhèrent à la politique de présence au bureau
Un document interne distinct a montré que les télétravailleurs déjà approuvés peuvent faire l'objet d'une réévaluation si l'entreprise détermine « des changements importants dans les besoins, le rôle, l'équipe, la structure ou l'emplacement de l'entreprise ».
Aux États-Unis, l'entreprise vérifiera périodiquement si les employés adhèrent à la politique de présence au bureau à l'aide des données des badges, et les dirigeants examinent actuellement les exigences locales à mettre en œuvre dans d'autres pays, indique l'un des documents. Si les travailleurs ne suivent pas la politique après une période prolongée, les ressources humaines communiqueront avec eux sur les «*prochaines étapes*».
À l'avenir, a déclaré Cicconi, le nouveau travail entièrement à distance ne sera accordé que « par exception uniquement ».
Dans une déclaration, le porte-parole de Google, Ryan Lamont, a indiqué : « Notre approche hybride est conçue pour incorporer le meilleur d'être ensemble en personne avec les avantages du travail à domicile pendant une partie de la semaine. Maintenant que nous avons mis plus d'un an dans cette façon de travailler, nous intégrons officiellement cette approche dans toutes nos politiques sur le lieu de travail.*»
Lamont a ajouté que les données des badges consultées par les chefs d'entreprise sont des données agrégées et non individualisées.
Ces mises à jour de la politique représentent la tentative la plus stricte de l'entreprise pour ramener les employés dans des bureaux physiques.
En 2021, après avoir subi des contrecoups pour son retour au bureau, l'entreprise a assoupli les plans de travail à distance et a déclaré qu'elle prévoyait de laisser 20 % des employés faire du télétravail. Cependant, la plupart des employés étaient attendus dans des bureaux physiques au moins trois jours par semaine à partir d'avril 2022 et à l'époque, l'entreprise avait tenté de séduire les travailleurs en organisant un concert privé de Lizzo, en engageant des fanfares et en faisant venir des maires pour célébrer les retours.
En avril, Google a abandonné son exigence de vaccin Covid pour entrer dans les bâtiments.
Une décision qui intervient dans le contexte d'une course aux armements à l'IA
Cette nouvelle décision intervient alors que l'entreprise est au milieu d'une course aux armements d'intelligence artificielle. Son PDG a déjà demandé à tout le monde de mettre la main pour se positionner rapidement contre des rivaux comme Microsoft et OpenAI, dont le succès s'est accru ces derniers mois.
« Je sais que ce moment est inconfortablement excitant, et il fallait s'y attendre : la technologie sous-jacente évolue rapidement avec un tel potentiel », a écrit Sundar Pichai dans une note aux employés de Google en février. « La chose la plus importante que nous puissions faire en ce moment est de nous concentrer sur la création d'un excellent produit et de le développer de manière responsable ».
Google a lancé le « dogfooding » (qui pourrait se traduire par autoéquipement en français) sur Bard. Le dogfooding est en fait une expression utilisée en entreprise (particulièrement sur les projets informatiques), qui désigne l'utilisation de ses propres produits et services afin de se confronter directement à leurs qualités et défauts. Des milliers de testeurs externes et internes l'utilisent déjà, soumettant des commentaires sur la qualité, la sécurité et le « fondement » des réponses de Bard, indique la note de Pichai.
« Les tests et les commentaires des Googleurs et des testeurs externes de confiance sont des aspects importants de l'amélioration de Bard pour s'assurer qu'il est prêt pour nos utilisateurs », a déclaré un porte-parole de Google dans un communiqué. « Nous sollicitons souvent l'avis des Googleurs pour nous aider à améliorer nos produits, et c'est une partie importante de notre culture interne ».
Google a également fait plus de tentatives ces dernières semaines pour réprimer les fuites provenant de l'intérieur de l'entreprise.
Google procède à la réduction de son empreinte immobilière
Cette décision intervient également alors que la société réduit son empreinte immobilière dans le cadre d'une réduction des coûts plus large. Fin février, Google a demandé à ses employés dans sa division cloud de partager leurs bureaux à partir du prochain trimestre, évoquant « l'efficacité immobilière ». Afin de partager un bureau entre plusieurs employés, Google a encouragé le personnel à alterner leurs journées de travail, comme les lundis et mercredis ou les mardis et jeudis. Les jours sans bureau attribué, les employés sont autorisés à venir au bureau, mais ils devront être dans un environnement de travail partagé.
« La plupart des Googleurs partageront désormais un bureau avec un autre Googleur », indique le document interne, notant que l'entreprise s'attend à ce que les employés arrivent un jour sur deux afin qu'ils ne soient pas au même bureau le même jour. « Tout au long du processus d'appariement, ils conviendront d'une configuration de bureau de base et établiront des normes avec leur partenaire de bureau et leurs équipes pour garantir une expérience positive dans le nouvel environnement partagé ».
Le nouveau modèle de partage de bureau s'appliquera aux cinq plus grands sites américains de Google Cloud, notamment Kirkland (à Washington), New York, San Francisco, Seattle et Sunnyvale (en Californie).
En interne, la direction a donné au nouvel agencement des sièges un titre : « Cloud Office Evolution » ou tout simplement « CLOE », qu'elle décrit comme « combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité du travail hybride ». Le nouveau plan d'espace de travail n'est pas un programme pilote temporaire, note le document. « Cela conduira finalement à une utilisation plus efficace de notre espace », est-il indiqué.
Google a également utilisé ses données internes sur ses modèles de retour au bureau des employés pour éclairer la décision, a indiqué la FAQ. En plus des modèles de retour au bureau plus lents, l'entreprise a ralenti l'embauche et licencié 12 000 employés en janvier, soit 6% de son personnel mondial.
Des mèmes ont commencé à apparaître sur la plate-forme de l'entreprise Memegen, se moquant du changement (parodiant spécifiquement les dirigeants qui essayent de vanter le nouvel agencement de bureau dans ce qui est considéré comme une simple mesure de réduction des coûts).
« Toutes les mesures de réduction des coûts n'ont pas besoin d'être emballées dans un joli papier cadeau pour qu'elles sonnent bien pour les employés », indiquait un mème populaire. « Un simple "nous réduisons l'espace de bureau pour réduire les coûts" rendrait le leadership plus crédible ».
Un porte-parole de Google a expliqué : « Depuis notre retour au bureau, nous avons mené des projets pilotes et mené des enquêtes auprès des employés du Cloud pour explorer différents modèles de travail hybrides et aider à façonner la meilleure expérience. Nos données montrent que les Googleurs du Cloud apprécient la collaboration en personne garantie lorsqu'ils sont au bureau, ainsi que la possibilité de travailler à domicile quelques jours par semaine. Grâce à ces commentaires, nous avons développé notre nouveau modèle de rotation, combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité et la concentration que nous apprécions tous du travail à distance, tout en nous permettant d'utiliser nos espaces plus efficacement ».
Cette décision intervient alors que Google réduit son empreinte immobilière dans le cadre d'une réduction des coûts plus large. Cependant, il n'a pas encore précisé les régions ou les bâtiments qu'il prévoit de réduire.
Source : Google internal memo
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de la position de Google sur le télétravail ?
:fleche: Avez-vous déménagé ou changé de mode de travail pendant la pandémie ?
:fleche: Préférez-vous travailler à distance, en présentiel ou de façon hybride ?
:fleche: Quels sont les avantages et les inconvénients du télétravail selon vous ?
:fleche: Comment Google pourrait-elle mieux accompagner ses employés dans la transition vers le travail hybride ?
Un prétexte parmi tant d'autres...
Ah ces Américains, toujours à brasser du vent.
Nombre de GAFAM ont décidé de réduire les effectifs depuis l'an passé. Beaucoup (surtout aux USA) ont embauché "au cas ou", pour rien, payant des talents des fortunes à rien faire. Un article y était d'ailleurs consacré sur développez.com. Ce n'est ni plus ni moins que de la spéculation : l'économie va, on achète, ça va pas, on vend. C'est étonnant vu de la France avec sa protection du travail, mais aux USA, c'est normal.
Vouloir réduire les locaux et dans le même temps annoncer l'obligation du retour au bureau, c'est un peu trop louche pour être une coïncidence. La vérité, c'est que ces boîtes ont voulu jouer à la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf et paie aujourd'hui les fruits de cette politique financière de l'argent infini. Le problème, c'est qu'elles font porter la responsabilité de ces actions sur leurs salariés, revenant sur des engagements pris il y a de cela plusieurs années et qui, pour beaucoup, ont conditionné des choix de vie.
En vérité, ni Google ni personne ne changera quoi que ce soit. Le télétravail est l'avenir du travail de bureau. Alors qu'on se comporte en adultes et qu'on laisse les gens bosser comme ils veulent. Le seul vrai problème, c'est que ça nécessite un effort managérial, de se former, de s'adapter et se remettre en question. Pour certains, c'est un vrai challenge. C'est plus facile de demander aux autres de revoir leur mode de vie pour ne pas avoir à revoir le sien ...
Ce qui a créé Google, Facebook et tous les autres : c'est d'être disruptif avec un marché en stagnation. A changer de politique en devenant si conservateurs, j'ai peur qu'ils ne se tirent une balle dans le pied au long terme. L'avenir nous le dira.
A titre personnel, je suis 100% télétravail depuis 4 ans, je ne regrette absolument rien et ne suis pas du tout prêt à revenir dans un bureau avec 3H de route par jour! Il faudrait vraiment que la contrainte soit forte. Ma dernière expérience en "bureau" : 3 collègues dans la même pièce, chacun va manger dans son coin le midi, le casque sur les oreilles en journée et le téléphone pendant les pauses café... je ne vois pas trop ce que le télétravail change eu égard à ces comportements asociaux.
2 pièce(s) jointe(s)
Google suit l’exemple de Twitter et invite les employés à dormir « sur le campus » moyennant des frais
Google suit l’exemple de Twitter : l'entreprise invite les employés à dormir « sur le campus » moyennant des frais non remboursables,
dans l'espoir de « faciliter la transition des Googlers vers le lieu de travail hybride »
Google tente de convaincre ses employés à revenir au bureau en leur offrant une promotion pour son hôtel situé sur le campus de Mountain View, en Californie. Une publicité a récemment été envoyée aux employés de Google pour les inviter à séjourner à l’hôtel de 42 acres (environ 170 000 m2) situé sur le campus pour 99 dollars par nuit, et la société a déclaré qu’elle espérait que cela rendrait « plus facile pour les Googlers de passer au lieu de travail hybride », a rapporté CNBC.
Certains employés se sont plaints, dans un forum interne, qu'ils avaient des sentiments mitigés à propos de cette offre, un employé écrivant : « Maintenant, je peux redonner une partie de mon salaire à Google ». Un autre employé aurait reconnu qu'un séjour d'un mois à l'hôtel sur le campus coûterait 3 000 $ par mois, soit moins que la plupart des logements dans la région environnante de San Francisco, et une personne a déclaré que les équipements étaient meilleurs que ce qu'ils ont dans leur appartement. Mais qui va renoncer à son appartement pour une réduction à durée limitée sur les frais d'hôtel ?
La société a déclaré que les employés à temps plein peuvent réserver une chambre dans un hôtel sur le campus à Mountain View pour 99 $ la nuit dans ce qu'elle considère comme un Special Summer, selon les documents consultés par CNBC. La description indique que la promotion aura lieu jusqu'au 30 septembre dans l'espoir de « faciliter la transition des Googlers vers le lieu de travail hybride ».
Google semble penser dans la même veine que le propriétaire de Twitter, Elon Musk, qui a transformé plusieurs espaces de travail de bureau en “chambres d’hôtel” pour que les employés n’aient pas à faire la navette jusqu’à chez eux. Mais contrairement à Musk, qui a créé les chambres gratuites peu après avoir pris les rênes de Twitter avec l’intention que les travailleurs vivent essentiellement au bureau, le PDG de Google, Sundar Pichai, est allé plus loin et exige en fait que les employés paient pour les chambres sans remboursement de la part de la société.
Les employés sont tenus de payer parce que la promotion relève des voyages d'affaires non approuvés,à la suite d'un changement de politique à l'échelle de l'entreprise qui a considérablement réduit les voyages liés au travail et les événements d'entreprise l'année dernière. L'entreprise exigera que les employés utilisent leur carte de crédit personnelle, selon la description de la spéciale.
« Imaginez simplement qu'il n'y a pas de trajet pour aller au bureau le matin et à la place, vous pourriez avoir une heure de sommeil supplémentaire et moins de frictions », lit-on dans la description. « Ensuite, vous pouvez sortir de votre chambre et prendre rapidement un délicieux petit-déjeuner ou faire de l'exercice avant le début du travail ».
L'annonce continue en disant qu'après la fin de la journée de travail, « vous pouvez profiter d'une soirée tranquille sur le toit-terrasse ou participer à l'une des activités locales amusantes ».
L'hôtel appartenant à Google est situé sur un campus plus récent à Mountain View, en Californie, qu'il a ouvert l'année dernière. Le campus de 42 acres est adjacent au centre de recherche Ames de la NASA et peut accueillir 4 000 employés travaillant sur ses produits publicitaires, a déclaré la société lors de son ouverture.
La région de la baie de San Francisco a certains des coûts immobiliers les plus élevés en partie en raison de l'offre limitée de logements due à des restrictions de zonage vieilles de plusieurs décennies et à une demande élevée, dont la plupart proviennent de travailleurs et de cadres hautement rémunérés dans le secteur technologique environnant. La ville de Mountain View est particulièrement à court de logements et contient de vastes étendues de bureaux d'entreprise, dont beaucoup sont détenus ou loués par Google.
Un porte-parole de Google a noté que l'entreprise organise régulièrement des promotions pour que les employés profitent des espaces et des commodités de l'entreprise.
La réaction des employés
Certains employés ont commenté l'accord de l'hôtel dans des forums de discussion internes.
Un mème très apprécié a montré des extraits de films comprenant une scène du film "Mean Girls", où le personnage principal joué par Lindsey Lohan dit « Non, merci ».
« Maintenant, je peux redonner une partie de mon salaire à Google », indiquait un autre employé, sa publication a été très appréciée.
Un autre mème allait sur le ton de la plaisanterie en disant que vivre sur le campus pendant l'été pourrait perturber « l'équilibre travail-vie personnelle ».
À 99 dollars la nuit, l'hôtel coûterait environ 3 000 dollars par mois, a souligné un Googler.
Un employé a souligné que les commodités de l'hôtel ne devaient pas être ignorées. « Je paie plus et j'obtiens beaucoup moins au total pour mon appartement », a écrit un employé dans un fil de discussion. « Bien qu'il soit vrai que là où je vis, c'est beaucoup mieux ».
Un autre pensait que c'est encore trop cher. « Si c'était environ 60 $ la nuit, cela pourrait être une bonne alternative aux appartements, mais 99 $ ? Non merci ».
« Je l'aurais totalement fait, s'il correspondait à un certain profil : 3 000 $ de loyer tout compris, entièrement meublé, repas illimités, services publics payants, plus entretien ménager/nettoyage tous les jours », a écrit un autre employé.
Un autre a émis l'hypothèse que cette stratégie pourrait être un moyen de réduire l'inoccupation de l'hôtel après que Google ait réduit les budgets de voyages d'affaires.
Google a commencé à ramener la plupart des employés dans des bureaux physiques trois jours par semaine l'année dernière, à la suite de plusieurs changements dans ses plans de retour au bureau qui ont été compliqués par des pics de taux d'infection par Covid. Cependant, la fréquentation avait été rare dans les mois qui ont suivi le RTO (Return To Office) obligatoire alors que les travailleurs le repoussaient, invoquant des coûts de logement élevés à proximité des bureaux et une productivité plus élevée pendant le travail à distance, cette période correspondait à des bénéfices records pour l'entreprise.
Google est devenu plus strict avec le retour au bureau
En juin, la société est devenue plus stricte. Ce mois-là, bien que Google ne s'est pas fait beaucoup entendre sur le retour à la « normale » qu'Amazon et Meta, la société a été claire avec ses attentes. La directrice des ressources humaines de Google, Fiona Cicconi, a écrit un courriel aux employés, dans lequel il était indiqué que l'entreprise prévoyait de doubler le temps en présentiel estimant « qu'il n'y a tout simplement pas de substitut qui remplace efficacement la réunion en personne ».
« Bien sûr, tout le monde ne croit pas aux "conversations magiques dans les couloirs", mais il ne fait aucun doute que travailler ensemble dans la même pièce fait une différence positive », lit-on dans l'e-mail de Cicconi. « Beaucoup des produits que nous avons dévoilés à I/O et Google Marketing Live le mois dernier ont été conçus, développés et construits par des équipes travaillant côte à côte ».
Dans sa note, elle rappelle également aux employés qu'ils doivent venir au bureau trois jours par semaine s'ils ne sont pas déjà désignés comme distants et « qui sont constamment absents du bureau », précisant que les responsables peuvent tenir compte de leurs absences dans les évaluations de performances. Meta a récemment publié un avis similaire à ses employés.
Cicconi a même demandé aux travailleurs à distance déjà approuvés de reconsidérer leur situation : « Nous savons qu'un certain nombre de personnes sont passées au travail entièrement à distance pour de nombreuses bonnes raisons, car nous nous sommes tous adaptés à la pandémie. Pour ceux qui vivent à distance et à proximité d'un bureau Google, nous espérons que vous envisagerez de passer à un horaire de travail hybride. Nos bureaux sont l'endroit où vous serez le plus connecté à la communauté Google. À l'avenir, nous n'examinerons les nouvelles demandes de travail à distance que par exception. »
Google va vérifier périodiquement si ses employés adhèrent à la politique de présence au bureau
Un document interne distinct a montré que les télétravailleurs déjà approuvés peuvent faire l'objet d'une réévaluation si l'entreprise détermine « des changements importants dans les besoins, le rôle, l'équipe, la structure ou l'emplacement de l'entreprise ».
Aux États-Unis, l'entreprise vérifiera périodiquement si les employés adhèrent à la politique de présence au bureau à l'aide des données des badges, et les dirigeants examinent actuellement les exigences locales à mettre en œuvre dans d'autres pays, indique l'un des documents. Si les travailleurs ne suivent pas la politique après une période prolongée, les ressources humaines communiqueront avec eux sur les « prochaines étapes ».
À l'avenir, a déclaré Cicconi, le nouveau travail entièrement à distance ne sera accordé que « par exception uniquement ».
Dans une déclaration, le porte-parole de Google, Ryan Lamont, a indiqué : « Notre approche hybride est conçue pour incorporer le meilleur d'être ensemble en personne avec les avantages du travail à domicile pendant une partie de la semaine. Maintenant que nous avons mis plus d'un an dans cette façon de travailler, nous intégrons officiellement cette approche dans toutes nos politiques sur le lieu de travail. »
Lamont a ajouté que les données des badges consultées par les chefs d'entreprise sont des données agrégées et non individualisées.
Ces mises à jour de la politique représentent la tentative la plus stricte de l'entreprise pour ramener les employés dans des bureaux physiques.
En 2021, après avoir subi des contrecoups pour son retour au bureau, l'entreprise a assoupli les plans de travail à distance et a déclaré qu'elle prévoyait de laisser 20 % des employés faire du télétravail. Cependant, la plupart des employés étaient attendus dans des bureaux physiques au moins trois jours par semaine à partir d'avril 2022 et à l'époque, l'entreprise avait tenté de séduire les travailleurs en organisant un concert privé de Lizzo, en engageant des fanfares et en faisant venir des maires pour célébrer les retours.
En avril, Google a abandonné son exigence de vaccin Covid pour entrer dans les bâtiments.
Source : documents internes de Google
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de l’offre de Google de proposer à ses employés de séjourner dans un hôtel sur le campus moyennant un tarif ?
:fleche: Trouvez-vous que c’est une bonne idée pour faciliter la transition vers un lieu de travail hybride ?
:fleche: Accepteriez-vous de profiter de cette offre si vous étiez un employé de Google ?
:fleche: Quels sont les avantages et les inconvénients de vivre sur le campus par rapport à travailler à domicile ?
:fleche: Comment réagiriez-vous si votre employeur vous proposait une offre similaire ?
:fleche: Pensez-vous que Google devrait rembourser les employés qui choisissent de séjourner à l’hôtel ?
:fleche: Quelle est votre opinion sur la politique de présence au bureau de Google et la réduction de salaire pour les employés qui travaillent à domicile de façon permanente ?
:fleche: Comparez l’offre de Google avec celle de Twitter, qui propose des chambres d’hôtel gratuites à ses employés. Laquelle préférez-vous et pourquoi ?