Mutualisation des efforts.
Remarque sans critique à stardeath.
Il me semble que la réalité de développement des navigateurs est justement basée sur une réelle collaboration. Pour vous en rendre compte, il suffit de participer aux groupes de travail du W3C. Ils sont tous à la même table.
Le gros du travail (l'API HTML5) est le résultat du travail des différents acteurs actuels qui ont monté ce projet en allant à l'encontre des spécifications XHTML 1.0 du W3C.
Derrière cette apparente confrontation, ils travaillent toujours ensemble pour développer de nouvelles fonctionnalités. La partie code n'est que l'aboutissement de ce travail. C'est la réflexion sur l'API qui est fondamentale.
Pour moi, je ne vois pas l'intérêt de la remarque de cet employé. Si le nombre de développeurs était une garantie de bonne qualité du code sur un même produit, Microsoft, Google, Apple, ... ont largement les moyens de les trouver sans vouloir solliciter la fondation Mozilla.
D'autre part, il s'agit bien d'une philosophie, le contributeurs de Mozilla n'ont pas forcément la même culture d'entreprise ou de vie que les employés des GAFA.
L'intérêt de la diversité réside dans le fait qu'une alternative puisse s'exprimer et valider son point de vue.
Firefox reposant sur GECKO: une bonne idée pour enterrer Firefox?
Sous-titre: Un salarié de GAFAM conseille à Mozilla de faire dépendre la pérennité de Firefox en le faisant reposer sur un logiciel de GAFAM.
Être dans une situation de dépendance (industrielle, commerciale, politique etc...) est une démarche qui peut se concevoir, pour des raisons de capacité propre limitée ou d'efficacité immédiate. C'est une décision de stratégie (et non pas de philosophie). Je laisse Mozilla en juger, donc.
Mais il est avéré que la pérennité d'une société (au sens industriel ou politique) dont l'activité est dépendante d'autres acteurs suppose que des précautions soient mises en place:
- soit d'être dépendant d'une entité plus faible, sur laquelle on a un pouvoir, et disposer d'un plan B en cas de défaillance de ce dernier
- soit signer des accords forts avec l'autre partenaire, si celui-ci est en position dominante (au moins sur ladite société)
Dans le cas présenté, le conseil semble pour le moins sujet à caution, au regard du conseilleur et du partenaire proposé.
Indépendamment de ceci, toute solution monosource est fondamentalement un danger, que cette solution fasse défaut ou évolue dans une direction non voulue par les partenaires confiants.
Enfin, j'ai plus confiance à une fondation telle que Mozilla qu'à une entreprise à but (fort) lucratifs pour ne pas pervertir le rôle d'un logiciel et sa diffusion. Je reconnais que le critère est subjectif.
Bien que ce soit en marge du sujet, puisque SUN n'était pas une fondation (mais avait une politique relativement honnête d'ouverture) on constate que les évolutions de Open Office ou même de java ont pris une voie divergente à un certain moment, qu'il est inutile de préciser.
Donc j'espère que Mozilla pourra se passer d'une telle extrémité, tout en reconnaissant que la définition de la stratégie lui appartient.
Quand Internet Explorer dominait le monde !
Je me souviens d'une époque où IE était utilisé par une écrasante majorité des utilisateurs.
C'était clairement le plus mauvais navigateur, mais comme il était préinstallé sur les bécanes sous windows, il était plus simple d'utiliser ça.
J'estime que ce n'est pas parce que Chrome est utilisé par la majorité qu'il est le meilleur; Firefox a eu des hauts et des bas, mais aujourd'hui, mon opinion est que globalement ce navigateur est meilleur que chrome et ses clones.
J'espère que Firefox rattrapera son retard sur le standard W3C et il le sera le plus parfait des navigateurs.
Arrêtons de le bouder , il est un maillon essentiel de l’indépendance du WEB.