Alors là, pour le coup des calculatrices, "oui" à python, cette remarque est tout à fait pertinente.
Il y a 20 ans, les calculatrices programmables étaient déjà présentes et, dans les cours de maths ou de physique, on faisait déjà de la programmation: le "matériel" existait déjà, mais réparti inégalement en fonction des bourses de chacun et, en fonction de certains "aléas" : on se retrouvait avec des modèles et des "langages" différents, que ce soit au sein d'une même classe, selon les enseignants, selon l'établissement...
De fait, avec ce choix de python, on force les choses pour que tout le monde ait pareil pour pouvoir enseigner pareil.
Aujourd'hui, beaucoup d'établissements font le choix de la Numworks: prix "raisonnable", open-free-customisable-chose et gna-gna-anti-label-affiliation-lobby-de-marque et "conforme" au programme, puisque python donc, tous logés à la même enseigne.
Or, les problèmes liés à l'utilisation des calculatrices ne sont pas tous résolus: le coût, et la facilité d'édition des programmes. Comme le dit @SimonDecoline, éditer un programme sur un un écran aussi petit, c'est pas facile.
Par contre elle ne révolutionne rien concernant l'écosystème : toutes les calculatrices en ont un il permet une exploitation des données dans tous les sens (graphiques, listes, tableau de valeurs, etc.), il n'a pas fallu "attendre" python et ses bibliothèques pour le faire.
Enfin, attention, la TI-83 Premium CE nécessite un boitier externe pour exécuter le script !
Ainsi, oui, les établissements sont équipés d'ordinateurs sur lesquels des distributions de python sont installées. Et là, outre les problèmes liés à la disponibilité de ces salles, on retombe souvent sur certains travers : avec les moult versions plus-mois compatibles de python et des bibliothèques, on se retrouve finalement avec des spaghettis et/ou un "bricolage" qui fait tout tenir correctement :aie: (on en revient donc à la question d'un "référant" python...)
@Hrod69: très intéressant ce sujet. Je dirai que les mathématiciens deviennent des "informaticiens": je me revoie en fac d'informatique il y a quelques années :whistle:. Les notions de complexité qui y sont présentes apparaissent avec ce programme de NSI.
Dans d'autres formations d'enseignant, il y a aussi de la programmation, notamment en SII Informatique, ou le sujet de 2017 (voir P10) comportait du C++, lorsque le sujet de 2018 contenait du ... C#. Pas tous à la même enseigne :mrgreen: