Une augmentation du Smic favorise l’automatisation et le chômage dans les métiers automatisables

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Envoyé par Paul TOTH

tu parles des cotisations salariales ? "ce ne sont pas des charges mais des cotisations" comme dirait Gérard

http://www.filoche.net/2017/07/31/ma...-du-jamais-vu/

et question cotisations, moi qui ne suis ni salarié ni employeur, je m'y connais ! URSSAF, RSI et CIPAV me coûtent un bras.

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Désolé de ne pas utiliser les termes techniques !
Tout ce que je sais, c'est que plus une entreprise embauche, plus elle doit payer de cotisations, même si elle ne fait pas de bénéfice.
Si toutes ces cotisations étaient réparties en fonction de ce que l'entreprise gagne et non en fonction du nombre de personnes employées, ça ferait une fausse excuse en moins.
Tout comme si leurs impôts étaient calculés sur ce qu'elles gagnent sur le territoire français, sans se soucier de savoir si leurs bureaux sont en Irlande ou aux îles caïmans !

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Envoyé par martopioche

*Tu écris juste qu'une entreprise préférera un marché où on vend beaucoup à forte marge qu'un marché où on ne vends pas à faible marge… Tu préfère payer cher une pomme peu nutritive ou peu cher une pomme très nutritive ???

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J'écris qu'un fabricant va lésiner sur la qualité de son produit pour gonfler ses marges. Et dans la belle image que tu proposes, c'est l'inverse. Le consommateur préfère acheter une pomme peu nutritive à pas chère qu'une pomme plus nutritive pour plus chère. Sachant qu'en général, la qualité du produit fait qu'il reviendrait moins chère si on consommais plus raisonnablement.

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Envoyé par martopioche

La "robotisation" (et l'AI), c'est les nouveaux mots clef pour déchainer les passions. L'automatisation par contre, elle existe depuis des siècles. Les moines copistes remplacés par l'imprimerie, les couturières par la machine à tisser, les faucheurs par les moissonneuses-batteuses, les crieurs public par la télé, les coupeurs de glace par les congélateurs, les allumeurs de réverbères par les interrupteurs… L'automatisation a de tout temps fait disparaitre des emplois.

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Tu confonds l'automatisation et la mécanisation. L'imprimerie des moines copistes n'a absolument rien d'automatique (pas plus que la machine à tisser ou la moissonneuse batteuse). Il faut un opérateur (minimum), la mécanisation permet à un opérateur de faire le travail de plusieurs travailleurs manuels. L'automatisation c'est quand tu appuies sur un bouton et que le processus industriel se déroule tout seul jusqu'à ce que tu appuies sur le bouton stop. L'IA rajoute à ça la capacité de s'adapter ce qui élimine une grande partie de ce qui restait d'intervention humaine, par exemple l'IA décide seule quand appuyer sur start et quand appuyer sur stop.

Ce n'est pas un nouveau mot à la mode, c'est une évolution de plus dans les processus industriels, du moins lorsqu'on l'applique à l'industrie.


Le problème que nous vivons aujourd'hui est le même depuis les débuts de l'humanité : "Comment partager la valeur ajoutée résultant de la production". Comment partager les richesses quoi ;)
Prendre ce problème par l'axe : "les robots créent du chômage", c'est vraiment rester au ras des pâquerettes.

EDIT : Pour compléter, la mécanisation ça démarre disons au début de la renaissance et ça débouche sur la révolution industrielle, l'automatisation avec les débuts de l'électronique (années 50 ?) et l'IA légèrement après avec l'informatique (années 60 ?) et ça débouche sur .... On ne sait pas trop on est entrain de le vivre. Il y a donc une accélération très rapide du progrès technique qui bouscule nos sociétés couplée à une révolution en cours, c'est le passage de l'ère industrielle à l'ère de l'information.

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Envoyé par martopioche

Non mais faut arrêter de croire qu'il n'existe que le marché de la merde pour les masses…

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je n'ai jamais parlé de "marché de la merde" je n'arrive pas à comprendre la façon de déformer ce que j'ai écris.
Il n'existe pas de "marché de merde" à partir du moment où on vend un produit dans le marché ( dans son acceptation la plus large) on gagne de l'argent et on paie les salaires
Il n'y pas de sot métier, par exemple le type qui a inventé les éponges Scrub Daddy et qui avait exposé son projet dans l'émission Shark Tank il en a vendu 8 millions..ou bien comme le créateur brésilien des havianias maintenant il est riche et il s'est fait un business
De toute façon vendre des objets du quotidien ça rapporte plus que les services informatiques, le problème c'est d'être copié par la concurrence

Citation:

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Envoyé par jabibloblu

Moralité il ne faut pas trop les payer pour qu'ils conservent leurs boulots. :aie:

Cette logique esclavagiste.

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On en a même fait des films !

https://www.youtube.com/watch?v=HEZd4otId1s

https://www.youtube.com/watch?v=nTkrqXWwS5I

C'est la loi des 20 % Bob beuahhhh !!!!!!

C'est une vieille rangaine libéral.

On traduit l'offre et la demande vvu par les libéraux ainsi
On représente l'offre par une droite qui monte et la demande par une droite qui descend.

On peut imaginer que plus la demande de salaire tend vers 0 et plus l'offre d'emplois tend vers le pleine emploi.
Oui c'est simpliste
Mais C'est un peu ce qu'ils nous servent là

Citation:

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À mon avis, tant que les charges des entreprises seront calculées sur les salaires et non sur les seuls bénéfices

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Les charges doivent être proportionnelle à la masse salariale, on ne peut pas faire plus logique, n'importe quelle salarié coûte autant qu'un autre à la société (hors problème individuel évidement).
Les charges patronales doivent être allégé, compensé par une actionnariat imposé as un niveau assez élevé pour que l'on retrouve un équilibre Investissement/Benefice.

SMIC : Salaire minimum de croissance = 1 480,27 euros brut
SMAC : Salaire maximum de croissance = infini

Cherchez l'erreur ....

Moi je dit SAMC = 4 * SMIC au dessus on prend tout et la on peut alléger les charges.
Reste à fusiller les milliers de niches fiscales inventé depuis des années ...

Ce que t'appelles des charges ça sert à payer la sécurité sociale, les retraites, l'assurance chômage, etc ... C'est de la redistribution de richesses. Et forcément les actifs paient pour les inactifs, c'est parfaitement normal. L'actionnariat des salariés ne résoudraient absolument rien.

Le problème c'est qu'on est en concurrence avec des sociétés qui n'ont pas le même niveau de redistribution et que certains en haut de la pyramide sont des vampires irresponsables qui en veulent toujours plus.

Dans l'IT, il ne faut pas non plus croire que l'on automatise juste pour limiter les dépenses RH

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Envoyé par Marco46

Ce que t'appelles des charges ça sert à payer la sécurité sociale, les retraites, l'assurance chômage, etc ... C'est de la redistribution de richesses..

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sans compter que ça finance aussi la formation professionnelle.
De toute façon comme tu l'écris très bien, les charges sont réinjectées dans l'économie et le PIB...

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Envoyé par Mat.M

De toute façon comme tu l'écris très bien, les charges sont réinjectées dans l'économie et le PIB...

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D'accord avec toi et Marco. D'ailleurs ce ne sont pas des charges mais des cotisations et du revenu différé. Ce qui est cotisé est reversé en cas de maladie ou pour la retraite entre autres.

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Envoyé par jvallois

Désolé de ne pas utiliser les termes techniques !
Tout ce que je sais, c'est que plus une entreprise embauche, plus elle doit payer de cotisations, même si elle ne fait pas de bénéfice.
Si toutes ces cotisations étaient réparties en fonction de ce que l'entreprise gagne et non en fonction du nombre de personnes employées, ça ferait une fausse excuse en moins.
Tout comme si leurs impôts étaient calculés sur ce qu'elles gagnent sur le territoire français, sans se soucier de savoir si leurs bureaux sont en Irlande ou aux îles caïmans !

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Il ne faut pas se faire d'illusions, les cotisations salariales et patronale, c'est la même chose. (cf https://www.contrepoints.org/2013/09...toujours-payez)
Ces cotisations sont des droits attribués au salarié, calculées sur la base de son salaire. Au final c'est toujours lui qui les paient.
Seuls les coûts fixes tels que le CE, taxe d’apprentissage sont attribuables aux entreprises.

Le salaire brut n'est finalement un indicateur pour personne, il complexifie le système. Le salarié cherche a connaitre ce qu'il aura dans sa poche (le net) et l'employeur le cout variable total du salarié (le super brut).
Ex avec un SMIC mensuel net (base 35 heures) est de : 1149,07 €, le super brut est de 1906,65€ (hors déductions fiscales de type CICE, CUI ou Fillon) et c'est ce chiffre qui es utilisé par les entreprises.

L'entreprise elle, est taxée sur ses bénéfices (IS).
Le coût de notre modèle social (secu, retraite &co), c'est un autre débat.
L'évasion fiscale c'est un problème européen. On a un marché unique sans fiscalité unifiée, forcément ça laisse des brèches.

Il faut noter aussi que l'objectif d'une entreprise n'est pas de faire de l'emploi, mais de la richesse pour elle. Tout comme l'objectif d'un employé n'est pas de faire du travail, mais de la richesse pour lui.

Du coup si on augmente le coût du travail, que ce soit pour les entreprises comme pour les employés, au final ça dessert les intérêts de tout le monde dans l'éco système "travail" et c'est ainsi que le besoin d'automatiser se fait de plus en plus ressentir pour les uns, tout comme l'attractivité du chômage pour les autres.