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Le président français annonce le lancement du French Tech Visa et un fonds de 10 milliards
Le président français annonce le lancement du French Tech Visa et un fonds de 10 milliards
Pour faire de la France une nation start-up
La France affiche ses ambitions pour devenir une place incontournable des start-ups dans le monde. Le président français a annoncé hier le lancement d’un fonds de 10 milliards d’euros pour soutenir l’innovation et assurer l’hyper croissance, une des promesses-clés du président français lors de sa campagne électorale.
Aujourd’hui, les capitales européennes sont en pleine bataille pour assurer un environnement sain et attrayant pour les start-ups. La France ne déroge pas à la règle puisque le pays a connu un bond sans précédent des investissements en capital-risque. En 2016, Paris a connu une vague record de levées de fonds et est passée à la première place devant Londres. La ville qui sera désormais dotée du plus grand incubateur mondial de start-ups va attirer davantage d’investisseurs internationaux qui parient sur un nouvel exécutif pro-entrepreneur.
À l’occasion du salon VivaTech, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place du French Tech Visa, ce visa renouvelable aura pour but d’attirer les talents et les porteurs de projets étrangers capables de renforcer l’écosystème de la tech française. Cette procédure avait été annoncée sous le mandat de François Hollande, mais c’est finalement après l’arrivée du nouveau président qu’elle verra le jour.
Pour décrocher la French Tech Visa, il faudra faire partie de trois catégories bien distinctes, à savoir les fondateurs de start-ups, les salariés et les investisseurs. La première catégorie devra approcher l’un des incubateurs partenaires du programme pour lancer leur start-up en France.
La deuxième catégorie a pour but d’assurer l’afflux de travailleurs qualifiés pour soutenir la croissance de l’écosystème de la tech en France. Ainsi, les salariés doivent être titulaires d’un master et avoir un contrat de travail d’au moins trois mois au sein d’une entreprise française partenaire.
Enfin pour les investisseurs, il y a différentes façons d’être éligibles pour ce visa, par exemple l’ouverture d’une firme de capital-risque en France, un investisseur étranger est recruté par une firme de capital-risque basée en France ou encore un business angel qui décide de s’installer en France. De manière générale, les investisseurs doivent investir au moins 300 000 euros dans des actifs tangibles et intangibles, que ça soit par investissement direct ou par une entreprise dont 30 % sont possédés par l’investisseur. Il doit également avoir la possession d’au moins 10 % de l’entreprise dans laquelle l’investissement est fait et assurer la création et la protection des postes pour une durée de quatre ans qui suivent l’investissement.
Emmanuel Macron veut faire de la France une « nation startup », après un échange informel avec six créateurs d'entreprises à Vivatech, le chef de l'État a exposé « sa vision et sa stratégie pour faire de la France un leader du numérique. » Il s'agit de « tout mettre en œuvre pour le développement et le dynamisme des start-ups en France, notamment à travers les réformes du travail et de l'ISF (impôt sur la fortune), les investissements ou encore la délivrance de visas pour les entrepreneurs étrangers, afin de faire de la France une nation start-up ».
En ce début de mois, le président français a profité du retrait des États-Unis de l’accord de Paris pour lancer un appel aux étudiants, chercheurs, entrepreneurs et autres talents étrangers pour venir en France et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
« Avec l’élection de Trump et les incertitudes de politique économique, l’Europe redevient un terrain d’exploration assez attractif », explique Fleur Pellerin, l'ancienne ministre déléguée à l'Économie numérique, qui déplore cependant l'absence de champions capables de rivaliser avec les géants américains ou chinois.
La France malgré ses atouts, notamment la qualité de ses recherches et de ses ingénieurs et un niveau moins élevé des loyers, le pays reste handicapé par d’autres faiblesses, soulignent les acteurs du secteur. Contrairement aux États-Unis où les géants de la tech investissent des centaines de milliers de dollars dans de jeunes pousses, les entrepreneurs qui ont fait une percée dans la tech en France sont peu nombreux à réinvestir dans des jeunes start-ups.
La croissance de la tech de l’hexagone comme tous les autres pays d’Europe d’ailleurs est freinée par l’absence d’un Nasdaq européen, ce qui fait que toute option d’introduction en bourse est risquée. En conséquence, les jeunes pousses et les pépites françaises peinent à passer à l’âge adulte et beaucoup finissent par fermer la porte à l’image de Viadeo qui a déposé son bilan.
Les acteurs pointent également du doigt un cadre fiscal trop complexe pour les start-ups, un sujet que le nouveau président doit mettre sur la table après sa promesse de concentrer l’impôt sur la fortune sur l’immobilier, ce qui devrait exclure les start-ups ou ramener à 30 % la taxation sur les revenus du capital.
Source : Reuters - French Tech Visa - Les Echos
Et vous ?
:fleche: Quels sont selon vous les ingrédients nécessaires pour instaurer une véritable culture à la Silicon Valley en France ?
Voir aussi :
:fleche: Présidentielle : les propositions du candidat Emmanuel Macron dans son programme pour le numérique et la technologie
auto entrepreneur ou le statut étrange
Citation:
Pour mon père, c'était juste pour rester sur la maintenance d'un client(le seul à encore utiliser sa solution) après avoir été à la retraite. Ca doit l'occuper 6-8 semaines par an. Le reste du temps, il bulle. Le statut auto-entrepreneur, c'est idéal pour un revenu de complément.
j'en ai fait autant pendant 3 ans, puis j'ai reçu la taxe foncière pour mon bureau (une chambre chez moi...) la taxe était supérieure à mes revenus. j'ai téléphoner aux impôts qui ont bien compris (si si ça existe !) mais j'ai du clôturer au 31 décembre avec leur accord.
Sachant que je payait déjà la taxe foncière de mon domicile...
Quant à mon client, je lui fait cadeaux de mes prestations . pertes pour l'état , pour moi. pas pour mon client qui m'invite au resto de temps en temps.
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La France veut créer la « Silicon Valley » de Paris avec une nouvelle version du programme French Tech Visa
La France veut créer la « Silicon Valley » de Paris avec une nouvelle version du programme French Tech Visa
qui n'exige aucun diplôme désormais
La France a lancé en début de ce mois une nouvelle initiative destinée à rendre le pays plus accessible aux talents étrangers dans le domaine de la technologie. Il s'agit d’une nouvelle version de son programme French Tech Visa. Cette initiative de la France est décrite comme un programme d’attribution de visas à différents groupes de personnes incluant des employés, des fondateurs de start-ups et des investisseurs désirant s’installer en France, toutes du domaine de la technologie. La French Tech est un label français attribué à des pôles métropolitains reconnus pour leur écosystème de start-ups, ainsi qu'une marque commune utilisable par les entreprises innovantes françaises. La French Tech vise notamment à donner une identité visuelle commune forte aux start-ups françaises, ainsi qu'à favoriser l'échange entre elles. L'espace French Tech central est hébergé à la station F (un campus de startups à Paris considéré comme le plus grand au monde). Il constitue le premier espace de co-working interadministrations français destiné aux entrepreneurs de la nouvelle économie.
La French Tech Visa est une procédure simplifiée, dédiée à l’écosystème Tech qui concerne trois types de talents internationaux en technologie, pour obtenir un titre de séjour pluriannuel appelé “Passeport Talent”. Les trois types de personnes concernées regroupent les employés recrutés par des sociétés innovantes en France, les fondateurs de startups internationaux désireux de s’installer en France et pour finir les investisseurs qui veulent investir dans le domaine de la technologie en France. Bien que ce type de visa existe en France depuis 2017 maintenant, elle possédait quelques limitations. La version précédente du French Tech Visa exigeait un diplôme d’ingénieur au minimum et éliminait ainsi les talents informaticiens qui se sont développés en autodidactes. De plus, la durée du séjour ne dépassait presque pas les 6 mois et quelques semaines. Cette version est donc délaissée ou mise à jour pour permettre à la France de pouvoir accueillir plus de talents.
La nouvelle version du French Tech Visa supprime presque tous les défauts de l’ancienne version. Cette nouvelle version du French Tech Visa entrée en vigueur depuis le début de mois vous permet d’aller travailler dans le domaine de la technologie en France sans aucun diplôme exigé. Les diplômes n’entrent plus en jeu désormais. La durée de validité du visa pour le travailleur (employés, investisseurs et fondateurs) et sa famille est de 4 ans à l’avenir et est renouvelable. La version précédente du visa était limitée à une centaine d'entreprises sélectionnées dans le cadre du programme Pass French Tech et les employés devaient également obtenir un diplôme de maîtrise. Cependant, cette nouvelle version porte le nombre de startups pouvant bénéficier du programme de 100 à un total de dix mille, une multiplication par cent du nombre antérieur. C'est donc un énorme changement, reconnaissent certains au sein de la communauté.
« Ce French Tech Visa effectue un profond changement en cassant l'image lourdement bureaucratique de la France. Si l'on veut percer à l'international, nous devons nous-mêmes devenir internationaux, en matière d'équipe, de mentalité, de marchés », a déclaré Kat Borlongan, directrice de la French Tech. Les startups éligibles sont celles qui ont collecté des fonds auprès d'un fonds de capital-risque, qui font partie d'un incubateur, qui ont reçu un financement de l'État ou qui ont le statut JEI (Young Innovative Enterprise). Pour certains internautes, cette initiative de la France s’inscrit dans sa dynamique de vouloir créer un pôle technologique à la hauteur de la Silicone Valley ou d’attirer les talents qui souffrent des dispositifs de fermeture de frontière du Royaume-Uni et des États-Unis. Dans le dernier cas, on pourrait citer par exemple le président Donald Trump qui s’était attaqué en juillet 2017 aux visas des startups étrangères.
Trump avait décidé de retarder l’entrée en vigueur de l’International entrepreneur rule (EIR), un visa que le gouvernement américain octroie aux investisseurs étrangers pour favoriser la création d’entreprises technologiques aux USA. Une décision qui avait été longuement critiquée et condamnée par la Silicon Valley. De plus, Trump tient toujours à sa politique de resserrer les frontières du pays. Dans le cas du Brexit, Kat Borlongan estime que les talents technologiques se sentent de moins en moins bien accueillis dans cette région de l’Europe. Autant leur proposer des conditions alléchantes pour les motiver à fouler le sol français. « À cause du Brexit, les talents technologiques étrangers se sentent moins bien accueillis, nous voulons être prêts à aider des milliers de personnes du secteur des technologies de l'information à choisir la France », a déclaré Kat Borlongan, directrice de La French Tech.
Néanmoins, d’autres y voient en cela une stratégie pour dérober les talents au sein des pays émergents, surtout ceux venant de l’Afrique. Ils font référence à la stratégie très controversée d’Atos pour s’expliquer. En effet, après une annonce qu’a fait l’entreprise en février dernier, Atos avait été accusé par les autorités marocaines d’être à l’origine de la fuite des talents technologiques africains vers la France. « La France vous ouvre ses portes. Nouvelle année, nouveau job ! Vous avez pris la résolution de booster votre carrière et de découvrir de nouveaux horizons en 2019 ? Ingénieurs, développeurs et chefs de projets expérimentés, Atos vous propose de participer à notre journée de recrutement … Nous vous offrons l’occasion de partir dès demain avec votre contrat en France… », avait annoncé Atos dans son offre. Pour eux, la France veut pratiquer la même stratégie que ses entreprises qui sont à l’étranger.
Source : Welcome to France
Et vous ?
:fleche: Quelle est votre opinion sur cette nouvelle version du programme French Tech Visa ?
:fleche: Pensez-vous comme certains que c'est pour dérober les talents des pays émergents ? Pourquoi ?
:fleche: Ou bien, pensez-vous comme d'autres que c'est une stratégie pour attirer les talents qui souffrent des dispositifs de fermeture de frontière du Royaume-Uni et des États-Unis ?
Voir aussi
:fleche: Trump s'attaque au visa des startups favorisant la création d'entreprises technologiques étrangères aux USA décision condamnée par la Silicon Valley
:fleche: Brexit : quelles conséquences sur le secteur de l'IT ? Confidentialité et échange de données, réglementation des technologies et emploi
:fleche: Atos est-il un acteur de la fuite des talents IT de l'Afrique vers la France ? Oui, selon les autorités marocaines
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