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Il ressort que 52% des sondés croient à au moins l'une des thèses russes sur l'origine de la guerre en Ukraine. 28% pensent par exemple que l'intervention russe est soutenue par des Ukrainiens russophones souhaitant se libérer des persécutions qu'ils subissent. Et 10% disent croire que «l’Ukraine est gouvernée actuellement par une junte infiltrée par des mouvements néonazis».
Les plus perméables aux discours de Vladimir Poutine sont les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon et d’Éric Zemmour, révèle le sondage de l'Ifop.
Les gens qui vivent dans le Dombass sont persécutés par le pouvoir ukrainien (surtout depuis 2014) et il y a vraiment des néo nazis.
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Existe-t-il une idéologie d'extrême-droite en Ukraine ?
Oui. Les responsables ukrainiens et les alliés étrangers, comme les États-Unis et les pays européens, nient souvent l'importance des mouvements néonazis et d'extrême droite dans la politique intérieure de l'Ukraine, mais ces groupes existent bel et bien.
Cela reste une question très sensible, boudée par les politiciens et la presse. Personne ne veut alimenter la machine de propagande russe qui souligne souvent, et parfois exagère, le rôle de ces groupes dans la politique ukrainienne.
L'un des mouvements les plus en vue dans ce conflit est le bataillon dit d'Azov, un groupe néonazi qui a combattu en 2014 l'invasion de la Crimée par la Russie dans la ville de Marioupol.
Le groupe combat depuis lors les séparatistes russes dans la région et joue un rôle important dans la résistance ukrainienne.
La semaine dernière, le bataillon Azov (du nom de la mer d'Azov, située dans le sud-est de l'Ukraine et au nord de la mer Noire) a revendiqué la mort d'un général russe, Oleg Mityaev. Le bataillon est une unité de la Garde nationale ukrainienne, la police militaire de l'Ukraine.
En pratique, le groupe est devenu ces dernières années une milice de guerre dont le plus grand ennemi est les Russes.
L'Azov est critiqué pour avoir affiché des symboles nazis, tels que le Wolfsangel, utilisé par la 2e division SS Das Reich, et le Soleil noir.
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Les réseaux prorusses mettent aussi en avant plusieurs épisodes qui laissent imaginer une certaine bienveillance de la part des autorités envers les nationalistes ukrainiens les plus radicaux. La semaine dernière, Volodymyr Zelensky, président de l'Ukraine, a nommé un nouveau gouverneur pour la région d'Odessa. Auprès de France Inter, ce mercredi 9 mars, un rabbin de la ville confie son inquiétude car le nouveau venu est un ancien commandant d'Aïdar, un bataillon de volontaire aux idées tout aussi nauséabondes qu'Azov. « La situation ressemble à 2014 », nuance Eric Aunoble. « Le gouvernement a besoin de personnes expérimentées pour combattre contre l'ennemi mais on ne peut pas faire le procès du président Zelensky, juif par ailleurs, d'être idéologiquement proche des figures néonazies. »