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ABCIWEB
Quand le changement est pour toujours plus de précarité, faut pas s'étonner que l'on soit réfractaire. Tu penses que l'on devrait se réjouir du saccage des services publics, du smic et des minima sociaux qui n'ont pas eu de revalorisation depuis le début de son mandat, de la suppression de 2000 lits d'hôpitaux en 2019
Ça a commencé avant lui, c'est le PS et l'UMP qui ont démarré la destructions des services publics. Comme d'habitude le PS, l'UMP et LREM font la même chose, ils partagent la même idéologie.
Trente ans de casse de l’hôpital public en France, Italie et Espagne
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En France, ce sont plus de 64 000 lits qui ont été supprimés pour les hospitalisations à temps plein entre 2003 et 2016 (soit 13 % de la capacité d’hospitalisation à temps plein). Cette diminution des capacités d’accueil s’est accompagnée d’un gel des salaires, d’une baisse de l’embauche de personnels hospitaliers (quels que soient les grades) et de contraintes budgétaires alignées sur des impératifs d’efficience et de rentabilité. Depuis le milieu des années 90 en France, tous les gouvernements (sous les présidences successives de Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron) ont donc délibérément favorisé une mise en faillite de l’hôpital public, contre laquelle plusieurs mobilisations et cris d’alerte ont régulièrement été lancés, en vain : il est aujourd’hui plus que nécessaire de dresser le bilan de cette destruction programmée, au moment où Macron en France fait mine de découvrir l’état du système de santé public.
2012 :
Cinq ans de sarkozysme… et un système de santé à terre
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Si Nicolas Sarkozy a largement contribué à mettre à genoux le système de santé français, la destruction de la sécurité sociale solidaire avait été largement entamée par ses prédécesseurs.
2018 :
"Il faut arrêter cette politique de destruction des hôpitaux" : 175 médecins lancent un SOS à Edouard Philippe
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Invité de LCI, l'un des signataires, Olivier Varnet, a appelé le gouvernement à "arrêter cette politique de destruction des hôpitaux". Pour le neurologue de l'hôpital de Gonesse, secrétaire général du Syndicat national des médecins hospitaliers FO, il faut mettre fin à "la politique de réduction des budgets" qui s'est traduite par "la baisse des tarifs hospitaliers" et les réductions de personnels. "On le voit tous les jours", assure le médecin, "un certain nombre de patients ne sont plus soignés comme ils devraient l'être".
"Il s’agit de stopper immédiatement toute fermeture de lit, suppression de poste soignant et d’embaucher du personnel formé ou à former au plus vite", plaident dans leur lettre les soignants, qui demandent à être reçus à Matignon.
François Hollande : « J'ai ma part de responsabilité dans la situation de l'hôpital »
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« Depuis des années, poursuit-il, on a contraint l'hôpital et on a imposé, j'ai pris ma part, je ne veux pas m'exclure, mis en place une sur-administration et c'est ce que les médecins rejettent : le codage d'actes, une tarification qui les a obligés à passer plus de temps, parfois, à remplir des papiers qu'à soigner… Et il y a la question des rémunérations. J'ai essayé d'améliorer les parcours professionnels, de valoriser quelques catégories, aides-soignantes ou infirmières, mais cela ne suffit pas. »
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Alors ok l'article parle des désert médicaux. Mais on peut quand même dire que le gars a viré les médecins qui ne souhaitaient pas se faire vacciner et après il se dit "ben merde on manque de médecin !".
Pénurie de médecins : "C’est un des problèmes les plus importants aujourd’hui de notre pays", reconnaît Emmanuel Macron
Certains des médecins qui ont été viré, étaient les derniers de leur village. Donc ça marche quand même l'histoire des déserts médicaux.