Déjà la fin de l’aventure Pokémon Go sur les téléphones Windows ?
Déjà la fin de l’aventure Pokémon Go sur les téléphones Windows ?
Niantic verrouille ses serveurs à l’application non officielle
Depuis le lancement de Pokémon Go, les utilisateurs de smartphones Windows ont été oubliés par Niantic. Jusqu’ici, le développeur du jeu pour Android et iOS n’a exprimé aucune intention de faire participer les utilisateurs de Windows Phone/Windows 10 Mobile à l’aventure Pokémon Go. Ces derniers ont donc décidé de se faire entendre en lançant une pétition pour essayer de convaincre Niantic de porter le jeu sur les téléphones Windows. Niantic n’a toujours pas bougé le petit doigt même avec une pétition qui a permis de recueillir plus de 100 000 signatures et qui continue d’accueillir de nouveaux soutiens. L’objectif étant d’atteindre 150 000 signatures.
Poussé à bout, un développeur a pris l’initiative unilatérale de développer une version non officielle de Pokémon Go. Il l’a ensuite publiée sur GitHub pour accélérer son développement et bénéficier des contributions d’autres développeurs favorables à sa cause. Baptisée PoGo, il s’agit d’une application universelle (Universal Windows Platform), mais avec une expérience limitée par rapport à la version développée par Niantic pour Android et iOS. PoGo est encore instable et manque de certaines fonctionnalités (pas de réalité augmentée et pas non plus de modèles 3D par exemple).
Le problème, c’est que le projet dépend des infrastructures de Niantic, alors que l’application n’est en aucun cas affiliée encore moins autorisée, maintenue, sponsorisée ou approuvée par Niantic, The Pokémon Company, Nintendo ou une de ses filiales. En d’autres termes, toute utilisation de cette application non officielle se fera aux risques et périls des utilisateurs et rien ne garantit la survie de ce projet. Niantic peut en effet à n’importe quel moment bloquer cette application et c’est ce qui semble avoir été fait.
L’application non officielle ne marche pas actuellement, et d’après les développeurs du projet, cela serait dû à une mise à jour de Niantic. « Hé les gars, comme vous le savez déjà, l'application PoGo ne fonctionne pas. La raison est que Niantic a mis à jour son serveur. La mise à jour a ruiné l'API, les requêtes sont maintenant cryptographiquement signées », explique le développeur de PoGo sur la page GitHub du projet. Et d’ajouter : « les créateurs de l’API examinent le problème », mais « ce n’est pas sûr qu’ils puissent le corriger ». Qu’en est-il donc de l’avenir du projet maintenant ?
À ce stade, il semble que ce soit la fin prématurée de l’aventure Pokémon Go sur Windows 10 Mobile. Le développeur de PoGo est en effet plutôt pessimiste en ce qui concerne l’avenir de l’application. Il ne pense pas que les créateurs de l'API seront en mesure de corriger le problème, « et s’ils arrivent à la faire fonctionner », dit-il, « Niantic va probablement renforcer le chiffrement », a-t-il expliqué.
Source : GitHub
Et vous ?
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Quand Pokémon Go devient également un argument de ventes immobilières
Quand Pokémon Go devient également un argument de ventes immobilières,
plusieurs agences immobilières mettent en avant ce critère
Pokemon Go, le jeu de réalité augmentée qui a su déchaîner les passions, continue d’intéresser d’autres sphères que celles des simples joueurs. Si des criminels s’étaient déjà penchés sur le moyen de tirer profit de la notoriété du jeu (à l’instar de l’affaire qui a eu lieu dans le Missouri où la police de la ville d’O’Fallon a expliqué qu’un groupe de quatre hommes armés s’est servi du jeu pour piéger les victimes et les conduire à des endroits spécifiques où elles allaient être dépouillées), plusieurs acteurs économiques s’y intéressent également.
C’est le cas des agences immobilières. Aux États-Unis, de plus en plus d’agences mettent en avant le fait d’avoir des Poké Stop à proximité (comme les arènes, il s’agit d’un lieu incontournable où se rendent les joueurs) ainsi que des Pokémon rares . C’est le cas d’un condominium proposé dans la ville de Nashville (la capitale de l'État du Tennessee) dont l’annonce cite ces deux arguments entre ceux qui sont avancés pour attirer le client. D’ailleurs le logo Pokémon est le premier de la liste des logos.
Pour ceux qui veulent mélanger travail et Pokémon, sur les détails concernant un co-espace de travail à San Francisco (Californie) il est indiqué « situé entre quatre Poké Stop, vous pourrez attraper des Pokémon durant vos pauses déjeuner sur nos balcons pendant des heures. Les Pokémon pris ici comprennent Evoli, Clefairy, Venonat, Pikachu, Goldeen, Noeunoeuf, Rondoudou, et beaucoup d’autres.
En plus d’attraper des Pokémon pendant vos pauses déjeuner, il s’agit d’un espace de travail axé sur la communauté en plein Chinatown avec un score de marche de 100. Pratique pour les transports en commun et disposant d’un parking abordable ».
En France également les agences immobilières ne sont pas en reste. Dans une annonce de location d’un appartement à Melun, en plus d’indiquer que son studio est « spacieux » avec « une belle hauteur » et qu’il a été « refait à neuf récemment », le propriétaire précise à la fin qu’il y a « un Poké Stop proche et une arène à 50 m, sans compter le nombre de Pokémon rares à proximité ».
Un agent immobilier s’est lui aussi servi de Pokémon Go pour ajouter un critère supplémentaire à une villa mise en vente dans son agence varoise. « Entre Six-Fours et la Seyne sur Mer, villa de plain-pied d’une surface habitable d’environ 80 m2 construite sur un terrain de 1141 m2 dans lequel vit un Pokémon rare Mélofée. La maison est composée d’une entrée, d’une cuisine indépendante, d’un séjour de 29 m2 avec cheminée, de 2 chambres, d’une salle de bain et d’un WC séparés. Garage de 20 m2, les combles sont partiellement aménagés. La villa est située dans un quartier résidentiel avec une belle vue »
Cette industrie est loin d’être la seule à avoir profité de la popularité du jeu. Les magasins BUT ont proposé aux joueurs de venir chasser les Pokémon dans leurs rayons et de bénéficier de 10 % de réduction sur leurs produits. « Nous avons voulu proposer une expérience de shopping originale en y mêlant le côté ludique du jeu, note Jessica Empereur, directrice de la communication de l’enseigne. Nous avons eu beaucoup de retombées médiatiques et cela a généré du trafic dans nos magasins. C’est un vrai cas d’école en termes de marketing ».
D’ailleurs John Hanke, le PDG de Nantic (la société derrière le jeu), a confié dans une interview au Financial Times le 13 juillet dernier que la possibilité de partenariats avec les marques était à l’étude. À ce propos, notons qu’au Japon, McDonald’s a ainsi conclu un partenariat avec l’éditeur, et a donc payé pour faire de ses restaurants des Poké Stop et des arènes.
Les retombées financières liées au phénomène Pokémon Go sont bien réelles. Comme l'a indiqué Julien Boyez, chef de produit chez Boulanger, les ventes de batteries externes ont fait un bond au mois de juillet, connaissant même une croissance annuelle de 250 % : « les joueurs en sont très friands, car Pokémon Go étant une application très gourmande en énergie, ces produits leur permettent de prolonger l’utilisation de leurs smartphones de deux à dix heures ». Une hausse des ventes que confirment également les autres grands acteurs du secteur, comme LDLC, qui note une « accélération de [ses] ventes de batteries externes », probablement « liée au phénomène Pokémon Go ».
Source : appartement à louer Nashville, espace de travail à louer San Francisco, appartement à louer Melun, maison à vendre, le Monde