Justement, il semblerait que les outils de P2P puissent aider à éviter que l'Internet et le Web deviennent trop contrôlés, censurés par les États qui commencent à venir se mettre un peu n'importe où, très précisément là où ce n'est pas leur rôle (le seul méfait de Wikileaks étant de rassembler autant de documents que la politique aimerait que le public ne voie pas, très étonnamment... que la politique aimerait cacher à tout prix : ils sont élus en démocratie, ils interdisent ceux qui les ont élus de savoir ce qu'ils font ?! de toute façon, ces dernières missives auraient été transmises
via d'autres méthodes, d'autres sites si l'on voulait réellement les voir publiées).
Que faire ? On peut déjà compter sur des sociétés comme OVH, prenant leur rôle très au sérieux (seule la Justice avec une majuscule peut faire fermer un site, pas une pression gouvernementale d'un quelconque quidam mis au pouvoir par un quelconque jeu politique dont la patte a été généreusement graissée) pour héberger n'importe quel site. On peut aussi tout héberger chez soi, sur des serveurs privés. Mais il reste le problème du nom de domaine.
Or, la solution pour un DNS basé sur le P2P, donc
grosso modo incontrôlable, est en cours de développement,
à en croire ce lien. Tous les liens en .p2p seraient donc hors de contrôle (direct) des ISP, de l'ICANN et d'autres organismes, soit le paradis des sites indésirables (Wikileaks mais aussi, possiblement, des sites pédopornographiques ou de téléchargements illégaux).
Quels problèmes cela pourrait-il résoudre ? Quelles dérives ? L'avenir nous le dira. La législation, elle, encore une fois, sera en retard. Quel dommage.