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La Model 3 de Tesla peut désormais rouler sur les routes européennes
La Model 3 de Tesla peut désormais rouler sur les routes européennes
elle obtient le feu vert de la part des autorités de l'UE
Ce lundi, Reuters a indiqué que la Model 3 de Tesla vient de recevoir le feu vert de la part du RDW (l’autorité chargée de l’immatriculation des véhicules et des permis de conduire aux Pays-Bas) pour être commercialisée et utilisée en Europe. L’autorité a confirmé que la Model 3 est apte à rouler en Europe. Le RDW est l’organisme néerlandais utilisé par Tesla pour homologuer ses véhicules à destination des routes de l'Union européenne. Un pari gagné donc pour Elon Musk qui tente depuis un bon moment de pénétrer le marché européen avec ce modèle. La Model 3 de Tesla est la dernière gamme de véhicules électriques et autonomes conçue par l’américain Tesla.
La plupart des véhicules de l’américain, que ce soit la Tesla Model X, la Tesla Model S ou encore la Tesla Model 3, sont tous des véhicules électriques et intelligents fournissant un pilotage automatique basé sur le système d’exploitation Linux et certains logiciels open source. En mai 2018, l’entreprise qui jusque là n’était pas en conformité avec les règles de la GPL, avait commencé à publier sur sa page GitHub des parties de code de ses équipements. Tesla avait publié sur GitHub une partie du code source de ses équipements, dont le buildroot utilisé pour créer l’image du système de pilotage automatique de ses voitures électriques.
Cela était attendu depuis des années par la communauté Open Source. La compagnie utilise dans ses produits, plusieurs technologies sous licence GPL ce qui nécessitait que Tesla publie le code source de ses logiciels, chose que la société ne faisait pas. Cela avait valu à l’entreprise d’Elon Musk d’être poursuivie par la « Software Freedom Conservancy », un organisme à but non lucratif s’activant dans le domaine de l’Open Source. Ce dernier relançait constamment Tesla depuis 2013, sur sa violation de la conformité GPL notamment sur son modèle Tesla qui se basait sur le noyau Linux, BusyBox et Qt.
Les voitures électriques de Tesla sont déjà utilisées par beaucoup et surtout en Amérique. Grâce aux capteurs et multiples caméras installés dans ces voitures pour aider à une bonne conduite, beaucoup d’utilisateurs estiment que ces véhicules leur ont très souvent sauvé la vie. Par exemple, en août dernier, un propriétaire d’une Tesla Model 3 avait affirmé que son véhicule autonome lui avait sauvé la vie. Dans une vidéo publiée sur YouTube, le propriétaire du modèle, qui se dit chanceux, de la Tesla Model 3 a tenté d’expliquer l’incident : « je suis sur la voie de droite, c’est une zone [où la vitesse limite minimale est] de 90 km/h et le pilote automatique est réglé à 102 km/h, quand un imbécile roulant probablement à 150 peut-être 160 km/h surgit de nulle part. Je suppose qu’il a l’intention de se faufiler entre moi et la voiture sur la voie de gauche, mais il n’y avait pas assez d’espace et le pilote automatique a pris des mesures évasives et a probablement sauvé ma vie aujourd’hui ».
Quelques mois après, en décembre 2018, un propriétaire d’une Tesla Model 3 indiquait sur Reddit comment il a piraté le système de sa voiture pour y exécuter Ubuntu et YouTube. Le redditor avait réussi à installer Ubuntu dans sa voiture pour lire des vidéos sur YouTube et avait toujours accès aux applications internes de Tesla. Outre cela, TopSpeed révélait que plus tôt dans l’année, ce même modèle de Tesla avait été la victime d’un pirate qui avait réussi à accéder au “mode usine” du modèle pour révéler des informations sensibles sur la capacité de batterie. Des incidents qui pourraient jouer contre la voiture, mais cette approbation des autorités européennes en dit tout le contraire.
La société semble avoir corrigé depuis lors, certaines des grandes vulnérabilités liées à son Model 3 et continue ses recherches pour améliorer la sécurité de son dernier produit phare, ce qui pourrait expliquer sa venue sur le marché européen. De plus, la semaine dernière, dans le cadre du Pwn20wn 2019, l’entreprise a mis au défi les pirates et experts en sécurité de trouver d’éventuelles failles non signalées dans son logiciel de véhicule électrique pour son Model 3. La prime, si l’on gagne le concours, est estimée à environ un million de dollars plus ladite voiture. « Tesla apprécie le travail effectué par les chercheurs en sécurité pour améliorer la sécurité de nos produits et services. Nous nous engageons à travailler avec cette communauté pour vérifier, reproduire et répondre aux vulnérabilités légitimes signalées », déclarait le site Web de l’entreprise.
Tout ceci dit, même si l’entreprise est confiante d’avoir mis au point une forte sécurité dans ses logiciels, elle cherche quand même à s’en assurer grâce à ce concours. Une chose qui a sans doute plu aux autorités européennes d’après leur approbation pour la conquête de leur marché par Tesla Model 3. « Le modèle 3 répond aux exigences d'homologation sur les routes européennes, ont montré des données publiées sur le site Web de l'autorité néerlandaise des véhicules, a écrit Reuters.
Sources : Reuters, TopSpeed
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