Départ anticipé refusé => congès payé perdus

Bonjour,

Voilà ma situation. J'ai envoyé ma démission avec une demande de départ anticipé. Rien de bien extraordinaire : j'ai demandé un départ au 31 Mai au lieu du 3 Juin (3 mois de préavis).
Ce départ anticipé m'a été refusé et j'ai 14 jours de congès qui eux seront perdus le 1er Juin.
Je ne souhaite pas prendre ces congès car celà retarderai mon départ ce qui n'est pas compatible avec ma date d'entrée dans ma nouvelle entreprise.

Existe-t-il un recours pour me faire payer ces congès payés dans mon solde de tout compte alors qu'ils sont sensés être perdu le 1 Juin ?

Merci d'avance pour votre aide.

Bonjour,

Pour commencer, je suppose qu'il s'agit des congés accumulés entre le 1er Juin 2008 et le 31 Mai 2009. Tu en as donc 25 de l'année en cours en plus qui te seront eux payés à coup sûr.

Peux-tu me confirmer ce point ?

Si tu es sous SYNTEC, les congés peuvent être pris pendant 13 mois donc du 1er Juin 2009 au 30 Juin 2010.

Tout d'abors, merci pour cette réponse rapide.

oui je confirme que j'aurai 25 jours supplémentaires qui eux seront payés. (Hereusement !!)

Je suis sous la convention syntec cependant dans mon contrat il est écrit que la date de validité est du 1 Juin au 31 mai. (ici 1er Juin 2009 eu 31 Mai 2010). Qu'est-ce qui l'emporte ? la convention ou le contrat de travail ?

La convention quand elle est favorable à l'employé ;)

Comme le dit icsor, c'est le plus favorable au salarié en sachant que dans la convention SYNTEC (TITRE QUATRE - Congés > Article 25 - Période de congés > Paragraphe §2 (http://www.syntec.fr/images/pdf/Conv...c-Titre_04.pdf)), il est écrit :

Citation:

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La période de prise de ces congés, dans tous les cas est de treize mois au maximum. Aucun report de congés ne peut être toléré au-delà de cette période sauf demande écrite de l’employeur.

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Merci beaucoup pour vos réponses !! (et votre rapidité).
Je vais définitivement faire jouer ce droit. Je ne suis pas du genre à faire des vagues d'habitude ... mais faut pas poussé mémé dans les orties non plus.