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Un employé du DOGE surnommé « Big Balls » a fourni une assistance technique à un réseau de cybercriminels
Des archives montrent qu'un employé du DOGE d'Elon Musk, surnommé « Big Balls », a fourni une assistance technique à un réseau de cybercriminels
suscitant des questions sur l'intégrité du personnel du DOGE
Le DOGE d'Elon de nouveau sous le feu des critiques après la publication d'un rapport accablant sur un membre du personnel surnommé « Big Balls ». Ce dernier aurait fourni des services informatiques à un acteur de la menace qui s'est vanté de faire du trafic de données volées et de cyberharcèlement d'un agent du FBI. Big Balls, de son vrai nom Edward Coristine, est l'un des membres les plus visibles du DOGE et dispose d'un accès illimité aux réseaux officiels des États-Unis. Elon Musk a défendu Big Balls dans un billet posté sur son réseau social X (ex-Twitter). Il n'est pas le premier employé du DOGE qui fait l'objet de controverses depuis la création de l'agence.
DOGE : un membre du personnel de l'agence avec des antécédents douteux
Elon Musk dirige le controversé département de l'efficacité gouvernemental (DOGE) créé par le président américain Donald Trump pour réduire la taille et les dépenses du gouvernement fédéral américain. Le milliardaire s'est alors entouré d'une équipe composée de personnes relativement très jeunes pour l'aider à accomplir cette mission. Cependant, l'intégrité de certains membres du personnel du DOGE est remise en cause par des révélations sur leur passé.
Edward Coristine est un jeune homme de 19 ans. On ne sait pas grand-chose sur lui. Son emploi au sein du DOGE lui permet d'avoir accès aux réseaux de nombreux services fédéraux, dont la Sécurité intérieure et l'Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures.
Mais Reuters rapporte que deux ans avant de rejoindre le DOGE, alors qu'il était encore au lycée, Edward Coristine dirigeait une entreprise appelée DiamondCDN qui fournissait des services de réseau. En 2023, EGodly a remercié DiamondCDN pour son aide dans un message sur l'application de messagerie Telegram. Le rapport décrit EGodly comme un réseau de cybercriminels qui a revendiqué plusieurs campagnes de cyberattaques et de cyberharcèlement.
« Nous exprimons notre gratitude à nos précieux partenaires DiamondCDN pour nous avoir généreusement fourni leurs incroyables systèmes de protection DDoS et de mise en cache, qui nous permettent d'héberger et de protéger notre site Web en toute sécurité », indiquait le message posté EGodly sur Telegram. Le rapport de Reuters s'appuie sur des documents d'entreprise et des documents numériques examinés par le média et des messages Telegram.
Selon un fonctionnaire interrogé dans le cadre du rapport, Edward Coristine, aussi connu sous le pseudonyme de Big Balls, figure sur la liste des « conseillers principaux » du département d'État et de l'Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures. Des critiques appellent à révoquer ses accès.
Le parcours d'Edward Coristine suscite de nombreuses préoccupations
Edward Coristine semble avoir été inscrit à l'université de Northeastern. Il a également passé trois mois chez Neuralink, la société d'Elon Musk spécialisée dans les interfaces cerveau-ordinateur, l'été dernier. Sur LinkedIn, Edward Coristine se décrit comme un « plombier bénévole (stagiaire) » au sein du gouvernement américain. Elon Musk a défendu le jeune homme dans un message publié sur X en février, déclarant à ses abonnés que « Big Balls est génial ».
Un registre des entreprises du Connecticut montre qu'un Edward Coristine a créé trois entreprises technologiques ou liées à l'informatique dont le principal lieu d'activité est le domicile de New Canaan, dans le Connecticut. L'une d'entre elles, Tesla.Sexy LLC, spécialisée dans les « services professionnels, scientifiques et technologiques », semble toujours en activité. Tout reste flou et Edward Coristine a refusé de répondre aux demandes de commentaire.
Sur Github, il est présenté comme le seul « membre » de DiamondCDN, maintenant été dissous. D'après un rapport de CNN, Edward Coristine avait été renvoyé de son stage dans une société de cybersécurité de l'Arizona après avoir été soupçonné d'avoir divulgué des informations confidentielles à un concurrent.
Récemment, un employé du DOGE chargé a enfreint la politique du département américain du Trésor en faisant circuler une feuille de calcul contenant des informations personnelles à d'autres personnes de l'administration Trump, selon le dépôt d'un dossier au tribunal par un fonctionnaire fédéral.
Le DOGE a été jusque-là secoué par une série de scandales qui remettent en cause la fiabilité et l'intégrité du personnel de l'agence dirigée par Elon Musk. La sécurité des informations auxquelles Elon Musk et ses sbires ont accès suscite des inquiétudes. Un juge fédéral a récemment ordonné au DOGE de supprimer les données personnelles extraites de la Sécurité sociale. L'ordonnance bloque aussi l'accès illimité du DOGE aux dossiers de la Sécurité sociale.
Le département d'État n'a pas répondu aux messages concernant Edward Coristine. La CISA, qui est chargée de protéger les réseaux du gouvernement fédéral contre les cybercriminels et les espions étrangers, s'est refusée à tout commentaire. Le canal Telegram du groupe EGodly est inactif depuis l'année dernière ; les tentatives de Reuters pour obtenir des commentaires de huit personnes qui ont participé ou interagi avec EGodly ont été infructueuses.
Les agissements d'EGodly ont attiré l'attention des autorités fédérales
EGodly semble être un acteur de la menace prolifique. En 2023, EGodly s'est vanté sur son canal Telegram d'avoir détourné des numéros de téléphone, de s'être introduit dans des comptes de messagerie non spécifiés des forces de l'ordre en Amérique latine et en Europe de l'Est, et d'avoir volé des cryptomonnaies. Récemment, EGodly a diffusé sur Telegram les données personnelles d'un agent du FBI qui, d'après le groupe, enquêtait sur ses membres.
EGodly a fait circuler son numéro de téléphone, des photos de sa maison et d'autres informations privées. EGodly a également publié un enregistrement audio d'un canular téléphonique effectué sur le téléphone de l'agent, ainsi qu'une vidéo, filmée depuis l'intérieur d'une voiture, d'un inconnu passant de nuit devant la maison de l'agent à Wilmington, dans le Delaware. Ils ont été filmés en train de crier par la fenêtre : « Dieu dit que tu es une salope ! ».
L'agent du FBI visé par EGodly a déclaré à Reuters que le groupe avait attiré l'attention des forces de l'ordre en raison de son lien avec le « swatting », une pratique dangereuse qui consiste à lancer de faux appels d'urgence dans le but d'envoyer des équipes d'intervention d'urgence à des adresses ciblées.
Le fonctionnaire a qualifié les membres d'EGodly de « mauvaises personnes ». Une analyse des données numériques effectuée par Reuters a révélé qu'entre octobre 2022 et juin 2023, le site Web d'EGodly était lié à des adresses IP associées à DiamondCDN et à d'autres sociétés appartenant à Edward Coristine. Le rapport indique qu'au cours de cette période, certains visiteurs du site ont été confrontés à un « contrôle de sécurité » de DiamondCDN.
Le rapport n'a pas été en mesure de déterminer pendant combien de temps EGodly a utilisé DiamondCDN, ni si EGodly a payé la société d'Edward Coristine. Des copies archivées du site Web de DiamondCDN indiquent que l'entreprise envisageait d'avoir des clients payants et non payants.
Une autre victime d'EGodly et un chercheur en cybercriminalité qui a suivi le groupe ont déclaré qu'il est composé de « fraudeurs endurcis », citant la composition du groupe et la crédibilité de ses revendications. Tous deux ont demandé à ne pas être identifiés, par crainte de représailles.
Inquiétudes liées à l'accès de Big Balls aux réseaux gouvernementaux
Le rôle d'Edward Coristine au sein du DOGE ou des autres services gouvernementaux n'est pas tout à fait clair. Comme mentionné ci-dessus, il figure sur la liste des « conseillers principaux » du département d'État, de l'Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures (CISA) et du département de la Sécurité intérieure. Selon un rapport de Wired, Edward Coristine figurerait aussi sur la liste des « experts » de l'Office of Personnel Management.
Bien que le lien entre Edward Coristine et EGodly ait été bref, Nitin Natarajan, ancien directeur adjoint de la CISA sous la présidence de Joe Biden, se dit très préoccupé par le fait que le jeune homme de 19 ans fait désormais partie d'une équipe disposant d'un accès étendu aux systèmes gouvernementaux.
« Ces activités ne remontent pas à un passé lointain. Le caractère récent de l'activité et les types de groupes auxquels il était associé sont certainement préoccupants », a déclaré l'ancien cadre de la CISA. Sur la toile, beaucoup partagent cet avis et demandent à ce que les accès d'Edward Coristine soient révoqués.
Les travaux de l'équipe du DOGE lui ont permis d'accéder à des millions de données personnelles et financières d'Américains, dont les numéros de sécurité sociale. Le DOGE a également tenté d'accéder à des systèmes liés aux systèmes du département du Trésor américain, ce qui a suscité des inquiétudes quant à la divulgation inappropriée d'informations sensibles. L'équipe du DOGE elle-même est en proie à des tensions internes qui créent des divisions.
Environ 21 fonctionnaires du DOGE d'Elon Musk ont démissionné en février, déclarant qu'ils n'utiliseraient pas leurs compétences pour mettre en péril les données sensibles des Américains. Ils ont également averti que « bon nombre des personnes enrôlées par Elon Musk pour l'aider à réduire la taille et les dépenses du gouvernement fédéral sont des idéologues politiques n'ayant pas les compétences ou l'expérience nécessaires pour la tâche qui les attend ».
Edward Coristine fait partie d'une coterie de jeunes ingénieurs sur lesquels Elon Musk s'appuie avec peu d'expérience gouvernementale. Depuis le début de ses activités, plusieurs scandales ont frappé le DOGE. Le mois dernier, le site Web du DOGE a été défiguré parce que n'importe qui peut le modifier.
Tout le monde pouvait accéder à la base de données du site et la modifier, alors qu'elle contient des données sensibles sur des millions d'Américains. Les experts qui ont identifié la faille ont ajouté que « le site semblait avoir été bricolé » et qu'il ne semblait pas fonctionner sur des serveurs gouvernementaux.
Source : copie du site Web de DiamondCDN (par Internet Archive)
Et vous ?
:fleche: Quel est votre avis sur le sujet ?
:fleche: Que pensez-vous des antécédents de l'employé du DOGE connu sous le nom de Big Balls ?
:fleche: Big Balls a accès aux informations sensibles de millions d'Américains et du gouvernement américain. Qu'en pensez-vous ?
:fleche: Que pensez-vous de l'équipe d'Elon Musk au sein du DOGE ? Selon vous, pourquoi Elon Musk a-t-il choisi ses personnes pour l'aider ?
:fleche: Elon Musk est accusé de traiter avec beaucoup de légèreté la question de la sécurité des informations sensibles des Américains. Qu'en pensez-vous ?
Voir aussi
:fleche: Le site Web du DOGE d'Elon Musk a été défiguré parce que n'importe qui peut le modifier. Au lieu d'utiliser des serveurs gouvernementaux, le site du DOGE semble puiser dans une base de données non sécurisée
:fleche: Un employé du DOGE d'Elon Musk a enfreint la politique du Trésor en envoyant par courriel des données personnelles non chiffrées à l'administration Trump, d'après un dépôt auprès du tribunal
:fleche: Un juge ordonne à Elon Musk et au DOGE de supprimer les données personnelles extraites de la Sécurité sociale, l'ordonnance bloque également l'accès illimité du DOGE aux dossiers de la Sécurité sociale
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Le DOGE d'Elon Musk veut réécrire le code qui gère la sécurité sociale américaine en quelque mois
Le DOGE d'Elon Musk veut réécrire le code COBOL qui gère la sécurité sociale américaine en quelque mois,
cette base de code compte plus de 60 millions de lignes de COBOL
Le « Department of Government Efficiency » (DOGE) commence à constituer une équipe chargée de migrer les systèmes informatiques de l'administration de la sécurité sociale (SSA) en abandonnant l'un de ses plus anciens langages de programmation en l'espace de quelques mois, ce qui pourrait mettre en péril l'intégrité du système et les prestations dont dépendent des dizaines de millions d'Américains.
Les systèmes de la SSA reposent sur une infrastructure complexe, avec plus de 60 millions de lignes de code COBOL. Ce langage, créé dans les années 1950, a été largement adopté pour les applications de traitement de transactions sur les mainframes. Le « logiciel central » de la SSA, responsable de l'émission des numéros de sécurité sociale et de la gestion des paiements, est principalement écrit en COBOL. Une tentative de modernisation en 2017 avait prévu cinq ans pour remplacer ces systèmes, mais la pandémie de COVID-19 en 2020 a interrompu ces plans.
Le projet est organisé par le lieutenant d'Elon Musk, Steve Davis, et vise à faire migrer tous les systèmes SSA de COBOL, l'un des premiers langages de programmation courants orientés vers les entreprises, vers un remplaçant plus moderne comme Java, dans un délai serré de quelques mois.
En tout état de cause, une migration de cette taille et de cette ampleur serait une entreprise gigantesque, expliquent les experts, mais le délai accéléré risque d'entraver les paiements aux plus de 65 millions de personnes aux États-Unis qui perçoivent actuellement des prestations de sécurité sociale.
Risques associés à une migration rapide
Les experts expriment de vives inquiétudes quant à la rapidité de la migration envisagée. Une transition précipitée pourrait entraîner des défaillances systémiques, des paiements erronés, des sous-paiements, des paiements excessifs ou même des omissions de paiements pour les bénéficiaires. La complexité des systèmes existants nécessite des tests approfondis pour garantir l'exactitude des résultats après la migration. Certains techniciens de la SSA avertissent que des erreurs invisibles pourraient survenir, affectant potentiellement des millions d'Américains.
« Bien entendu, l'un des principaux risques n'est pas le sous-paiement ou le surpaiement en soi, mais le fait de ne pas payer quelqu'un du tout et de ne pas le savoir. Les erreurs et omissions invisibles », explique un technologue de la SSA.
La SSA fait l'objet d'un examen de plus en plus minutieux de la part de l'administration du président Donald Trump. En février, Musk s'en est pris à la SSA, affirmant à tort que l'agence était truffée de fraudes. Plus précisément, Musk a mis en avant des données qu'il aurait extraites du système et qui montraient que des personnes âgées de 150 ans aux États-Unis recevaient des allocations, ce qui n'est pas le cas en réalité. Au cours des dernières semaines, à la suite de coupes sombres opérées par le ministère de l'économie et des finances, la SSA a connu de fréquentes pannes de son site web et de longs délais d'attente au téléphone, comme l'a rapporté cette semaine le Washington Post.
Ce projet de migration n'est pas la première fois que la SSA tente de s'éloigner de COBOL : en 2017, la SSA a annoncé un plan visant à recevoir des centaines de millions de dollars de financement pour remplacer ses systèmes centraux. L'agence prévoyait qu'il faudrait environ cinq ans pour moderniser ces systèmes. En raison de la pandémie de coronavirus en 2020, l'agence s'est détournée de ce travail pour se concentrer sur des projets plus orientés vers le public.
Comme beaucoup d'anciens systèmes informatiques gouvernementaux, les systèmes SSA contiennent du code écrit en COBOL, un langage de programmation créé en partie dans les années 1950 par Grace Hopper, pionnière de l'informatique. Le ministère de la défense a essentiellement fait pression sur l'industrie privée pour qu'elle utilise le COBOL peu après sa création, ce qui a favorisé son adoption à grande échelle et en a fait l'un des langages les plus utilisés pour les ordinateurs centraux, c'est-à-dire les systèmes informatiques qui traitent et stockent rapidement de grandes quantités de données, dans les années soixante-dix. (Au moins un site web lié au ministère de la Défense faisant l'éloge des réalisations de Hopper n'est plus actif, probablement à la suite de la purge des reconnaissances militaires par le ministère de l'Intérieur de l'administration Trump).
En 2016, l'infrastructure de la SSA contenait plus de 60 millions de lignes de code écrites en COBOL
En 2016, l'infrastructure de la SSA contenait plus de 60 millions de lignes de code écrites en COBOL, et des millions d'autres dans d'autres langages de codage hérités, a constaté le bureau de l'inspecteur général de l'agence. En fait, les principaux systèmes programmatiques et l'architecture de la SSA n'ont pas été « substantiellement » mis à jour depuis les années 1980, lorsque l'agence a développé son propre système de base de données appelé MADAM (Master Data Access Method), qui était écrit en COBOL et en Assembleur, selon le plan de modernisation de la SSA de 2017.
La « logique » de base de la SSA est également écrite en grande partie en COBOL. Il s'agit du code qui émet les numéros de sécurité sociale, gère les paiements et calcule même le montant total que les bénéficiaires devraient recevoir pour différents services, explique un ancien technologue de haut niveau de la SSA qui a travaillé au bureau du directeur général de l'information. Même des changements mineurs peuvent entraîner des défaillances en cascade dans les programmes.
« Si l'on ne craint pas qu'un grand nombre de personnes ne reçoivent pas de prestations ou qu'elles reçoivent des prestations erronées, ou qu'elles reçoivent des droits erronés, ou qu'elles doivent attendre longtemps, alors il faut aller de l'avant », déclare Dan Hon, directeur de Very Little Gravitas, un cabinet de conseil en stratégie technologique qui aide les gouvernements à moderniser leurs services, à propos de la réalisation d'une telle migration dans un court laps de temps.
On ne sait pas exactement quand la migration du code commencera. Un document récent circulant parmi le personnel de la SSA et exposant les priorités de l'agence jusqu'au mois de mai ne le mentionne pas, citant à la place d'autres priorités telles que la résiliation de « contrats non essentiels » et l'adoption de l'intelligence artificielle pour « augmenter » la rédaction administrative et technique.
Au début du mois, au moins 10 agents de la DOGE travaillaient au sein de la SSA, dont un certain nombre d'ingénieurs jeunes et inexpérimentés tels que Luke Farritor et Ethan Shaotran. À ce moment-là, des sources ont indiqué que les agents de la DOGE se concentreraient sur la manière dont les gens s'identifient pour accéder à leurs prestations en ligne.
Le « Are You Alive Project »
Des sources au sein de la SSA s'attendent à ce que le projet commence sérieusement une fois que la DOGE aura identifié et marqué les bénéficiaires restants comme décédés et connecté les bases de données disparates des agences. Dans une déclaration sous serment de l'administrateur intérimaire de la SSA, Leland Dudek, déposée jeudi au tribunal, il est dit qu'au moins deux agents de la DOGE travaillent actuellement sur un projet officiellement appelé « Are You Alive Project », qui vise ce que ces agents estiment être des paiements indus et des fraudes au sein du système de l'agence, en appelant des bénéficiaires individuels. L'agence se bat actuellement devant les tribunaux pour obtenir un accès illimité aux systèmes de la SSA afin d'achever ce travail. (Encore une fois, les personnes âgées de 150 ans ne perçoivent pas de prestations de sécurité sociale. Cet âge spécifique est probablement une bizarrerie de COBOL. Il ne comprend pas de type de date, de sorte que les dates sont souvent codées en fonction d'un point de référence spécifique - le 20 mai 1875, date d'une conférence internationale sur l'établissement de normes tenue à Paris, connue sous le nom de Convention du Mètre).
Utilisation de l'intelligence artificielle générative
Pour faciliter cette transition, la DOGE envisage d'utiliser l'intelligence artificielle générative afin de traduire les millions de lignes de code COBOL vers des langages modernes, selon des sources : « La DOGE pense que si elle peut dire qu'elle s'est débarrassée de tout le COBOL en quelques mois, c'est que sa méthode est la bonne et que nous sommes tous nuls pour n'avoir rien cassé », explique le technologue de la SSA..
Cependant, cette approche nécessite des tests exhaustifs pour s'assurer que les nouveaux systèmes produisent des résultats conformes aux précédents. Il serait difficile de résoudre tous les cas limites possibles en l'espace de plusieurs années, et encore moins en quelques mois, estime un expert de la SSA.
« C'est un environnement qui tient avec du fil de fer et du ruban adhésif », explique l'ancien technologue principal de la SSA qui travaillait au bureau du directeur des systèmes d'information. « Les dirigeants doivent comprendre qu'ils ont affaire à un château de cartes ou à un jeu de Jenga. S'ils commencent à retirer des pièces, ce qu'ils ont déjà déclaré faire, les choses peuvent se briser ».
Conclusion
Bien que la modernisation des systèmes informatiques de la SSA soit essentielle pour garantir leur efficacité et leur sécurité, la stratégie actuelle du DOGE suscite des préoccupations majeures. Une migration complète en quelques mois, sans tests adéquats et sans une compréhension approfondie des systèmes existants, pourrait compromettre l'intégrité du système de sécurité sociale américain. Il est crucial que les autorités reconsidèrent cette approche et adoptent une stratégie plus réfléchie pour protéger les intérêts des millions de bénéficiaires.
Sources : Office of the Inspector General, SSA plan de modernisation, Are You Alive Project
Et vous ?
:fleche: Quels sont les avantages à long terme d'une migration rapide des systèmes de la SSA, et comment ces avantages justifient-ils les risques potentiels pour les bénéficiaires ?
:fleche: La dépendance au COBOL dans les systèmes de la SSA est-elle un obstacle irréductible à leur modernisation, ou existe-t-il des solutions moins risquées pour rénover l'infrastructure ?
:fleche: Est-il possible de mener une transition en douceur en adoptant une approche progressive, en réécrivant le code par phases, tout en continuant à garantir la continuité des paiements ?
:fleche: La SSA devrait-elle envisager une collaboration avec des experts externes pour mener cette migration de manière plus efficace, compte tenu de la complexité et de la rapidité du projet ?
:fleche: Le timing de cette migration (en l'espace de quelques mois) est-il réaliste, surtout dans un contexte où des erreurs pourraient affecter des millions d'Américains ?
:fleche: Quelle serait la solution optimale pour garantir que la transition ne perturbe pas les services de sécurité sociale, même si cela nécessite de repousser le délai de migration ?
Voir aussi :
:fleche: Un juge ordonne à Elon Musk et au DOGE de supprimer les données personnelles extraites de la Sécurité sociale, l'ordonnance bloque également l'accès illimité du DOGE aux dossiers de la Sécurité sociale
Des migrations du COBOL ont été réalisées en France
Musk se croit une fois encore au dessus du lot ... mais il ne sait pas que des migrations existent déjà qu'il serait bon d'utiliser.
C'est ancien, ça date d'environ 30 années ! Mais cela a déjà été réalisé à grande échelle.
Se rapprocher des SSII française pour éviter d'inventer le fil à couper le beurre !
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Un ex-employé du DOGE affecté au DOJ aurait participé à des activités de piratage informatique
Un employé du DOGE devenu conseiller au DOJ s'est vanté par le passé d'avoir piraté et distribué des logiciels piratés
ce qui accentue les inquiétudes concernant l'intégrité du personnel du DOGE
Elon Musk semble s'être entouré de collaborateurs tous aussi controversés au sein du DOGE. Christopher Stanley, ex-employé du DOGE, s'est vanté de son passé de pirate informatique. Des copies archivées de ses anciens sites Web ont révélé qu'il s'est targué d'avoir piraté et distribué des logiciels piratés. Christopher Stanley, ingénieur de 33 ans, est aujourd'hui conseiller principal au bureau du procureur général adjoint des États-Unis. Il n'est pas le premier employé du DOGE d'Elon Musk avec des antécédents douteux. Un récent rapport a révélé qu'un autre employé du DOGE, Edward Coristine, a fourni une assistance technique à un réseau de cybercriminels.
Un ex-employé du DOGE aurait participé à des activités de piratage informatique
Christopher Stanley, ingénieur de 33 ans, semble être un partisan d'Elon Musk. Il a notamment travaillé dans plusieurs de ses entreprises. Christopher Stanley a travaillé à la fois pour le réseau social X (ex-Twitter) d'Elon Musk et sa société aérospatiale SpaceX. Un ancien fonctionnaire du ministère américain de la Justice (DOJ) et l'annuaire du personnel indiquent que l'ingénieur est à présent conseiller principal au bureau du procureur général adjoint.
On ne sait pas grand-chose sur Christopher Stanley. Mais un nouveau rapport de Reuters suggère que Christopher Stanley a peut-être mené des activités répréhensibles par le passé. Le rapport s'appuie un examen des copies archivées par Internet Archive d'anciens sites Web appartenant à Christopher Stanley.
Christopher Stanley a géré une série de sites Web et de forums dès 2006, alors qu'il avait 15 ans, comme le montrent les données d'enregistrement conservées par la société de renseignement Internet DomainTools. Plusieurs de ces sites distribuaient des copies pirates de livres électroniques, de logiciels et de logiciels de triche pour jeux vidéo. D'après le rapport, Christopher Stanley serait également impliqué dans une campagne de violation de données.
Christopher Stanley s'est vanté d'avoir piraté des sites Web sur au moins deux des forums, selon des messages archivés, dont l'un date de l'époque où il avait 19 ans. À l'époque, il avait déclaré avoir mis fin à ses activités de piratage. Cependant, dans une vidéo YouTube qu'il a publiée en 2014 montre son implication dans la violation de données des clients d'un groupe de piratage rival, alors qu'il avait 23 ans. Ses antécédents soulèvent plusieurs questions.
Christopher Stanley a été affecté au ministère de la Justice alors qu'il travaillait pour le DOGE d'Elon Musk. Le milliardaire a déclaré qu'aucune organisation n'a été plus « transparente » que le DOGE, mais il y a eu peu d'informations publiques sur les responsabilités et les antécédents de son personnel.
Le mois dernier, un rapport a révélé qu'un employé du DOGE appelé Edward Coristine a fourni des services informatiques à un acteur de la menace qui s'est vanté de faire du trafic de données volées et de cyberharcèlement d'un agent du FBI. Elon Musk a défendu son employé dans un message publié sur X.
Les antécédents de Christopher Stanley soulèvent des questions sur son intégrité
Les professionnels de la sécurité nationale étaient largement partagés sur le sérieux à accorder au passé de Christopher Stanley. Selon le rapport, six anciens fonctionnaires du département de la Justice estiment que les antécédents de l'ingénieur de 33 ans soulèvent des drapeaux rouges, notant que le ministère traite des informations sensibles, y compris des détails d'enquêtes fédérales et d'autres informations protégées par les règles du secret du grand jury.
« Je serais très inquiet de l'engager et de lui donner accès à ce type de dossiers », a déclaré Jonathan Rusch, qui a passé plus de 25 ans en tant que procureur du ministère de la Justice avant de se lancer dans le monde universitaire. Selon lui, les antécédents de Christopher Stanley sont inquiétants, en particulier pour un employé du ministère de la Justice, parce qu'il avait divulgué des données qu'il avait apparemment acquises « de manière illégale ».
Dan Guido, dont la société de sécurité numérique Trail of Bits a travaillé avec les ministères de la Justice et de la Défense, s'est montré plus indulgent. « Les antécédents de Stanley en matière de piratage informatique ne devraient pas le disqualifier pour travailler au ministère de la Justice », a-t-il déclaré.
Christopher Stanley utilisait différents pseudonymes sur ses sites et forums, notamment eNkrypt et Reneg4d3, qu'il utilise encore sur certains comptes de médias sociaux. Le rapport établit un lien entre les sites Web des forums et les pseudonymes de l'ingénieur en recoupant les données d'enregistrement des sites avec son ancienne adresse électronique et en faisant correspondre les données biographiques de Reneg4d3 avec celles de Christopher Stanley.
Dan Guido a cité la façon dont Christopher Stanley a ciblé d'autres pirates informatiques comme facteurs atténuants. « C'est une façon d'apprendre que j'ai vue chez beaucoup de gens », a-t-il déclaré. Toutefois, les révélations sur Christopher Stanley accentuent les critiques à l'égard du DOGE d'Elon Musk.
Les activités de piratage mises en lumière par les copies archivées des sites Web
Sur certains des premiers sites de Christopher Stanley, il s'est attribué le mérite du piratage. Le site "fkn-pwnd.com", lancé en 2006 alors qu'il était au lycée, se vantait dans les termes suivants « Fucking Up Servers ! », et présentait un croquis grossier d'un pénis, selon une copie du site conservée par Internet Archive. Les archives révèlent qu'il a enregistré le site Web "reneg4d3.com" l'année et il y a présenté un certain nombre de ses initiatives réussies.
Sur reneg4d3.com, Christopher Stanley a décrit comment il a détourné un forum de discussion concurrent. Dans un message de 2008, Christopher Stanley, il a déclaré avoir obtenu « un accès administrateur », décrivant les opérateurs du site concerné comme des « imbéciles ». « Exploitation facile », écrit-il.
À la même époque, un site concurrent de logiciels de triche pour jeux vidéo, "rev0lution-cheats.com", a été détourné et défiguré. L'attaquant a laissé le message suivant : « ce site a été piraté par "RENEG4D3.com" ». D'après une capture d'écran du site conservée par DomainTools, le site "Reneg4d3.com" a été suspendu par son fournisseur d'accès à Internet quelques mois plus tard. Reneg4d3 est l'un des pseudonymes utilisés par Christopher Stanley.
Dans son rapport, la publication a déclaré qu'elle n'a pas été en mesure de corroborer certains aspects de l'activité de piratage de Christopher Stanley, notamment l'identité du site Web que l'ingénieur a revendiqué avoir détourné ou les circonstances de la dégradation du site "rev0lution-cheats".
Par la suite, Christopher Stanley a lancé d'autres sites où lui et d'autres participants discutaient de piratage, de tricherie dans les jeux vidéo ou de piratage. Les copies conservées par Internet Archive montrent qu'il s'agit des sites "error33.net" et "electonic.net" (sic). À l'âge de 19 ans, Christopher Stanley a annoncé publiquement qu'il se distanciait de « toute activité cybernétique malveillante » dans un message archivé de 2010 sur "electonic.net".
Dans son message, Christopher Stanley a écrit : « je ne pirate plus PayPal, je n'accède plus à l'ordinateur d'autrui (sic) et je n'exploite plus les sites Web en ligne comme StickAM ». StickAM est une référence apparente à un service de diffusion en direct de vidéo qui a fermé ses portes en 2013.
Certaines archives supprimées d'Internet Archive après la publication du rapport
Les responsabilités de Christopher Stanley au sein du ministère américain de la Justice n'ont pas pu être déterminées clairement. Le bureau du procureur général adjoint, dirigé par l'ancien avocat privé du président Donald Trump, Todd Blanche, supervise tous les bureaux des procureurs des États-Unis et gère les enquêtes criminelles sur une série d'infractions, y compris le piratage informatique et d'autres activités cybernétiques malveillantes.
Le rapport n'a pas non plus été en mesure d'établir si Christopher Stanley est toujours employé par X et SpaceX. Sur LinkedIn, Christopher Stanley s'identifie toujours comme travaillant pour ces deux entreprises et ne fait aucune référence à son travail au ministère de la Justice. Une photo de profil sur X montre Christopher Stanley debout devant l'emblème de l'Office of Justice Programs, un bureau du ministère de Justice qui octroie des subventions.
« Comme M. Musk, M. Stanley est considéré comme un employé spécial du gouvernement et ne perçoit pas de salaire du gouvernement », a déclaré le ministère de la Justice en réponse à une demande de commentaire sur le rôle de l'ingénieur. Le ministère de la Justice n'a pas abordé directement le rôle actuel de Christopher Stanley ni son passé, mais a indiqué qu'il avait une habilitation de sécurité active antérieure à son emploi au sein du DOGE.
Dans une déclaration, la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a déclaré qu'elle a « pleinement confiance dans la capacité de Chris à aider le gouvernement fédéral ». Christopher Stanley, la Maison Blanche, SpaceX et X n'ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Dans les heures qui ont suivi la prise de contact avec Christopher Stanley, plusieurs de ses anciens sites Web ont disparu d'Internet Archive. Mark Graham, directeur de la Wayback Machine, une plateforme appartenant à Internet Archive, a refusé de répondre à des questions spécifiques sur la disparition de ces sites Web, mais a indiqué que les personnes qui détiennent les droits sur des sites peuvent demander à ce que leur contenu ne soit pas archivé.
Selon le rapport, les discussions sur le forum "electonic.net" montrent que Christopher Stanley n'a pas complètement quitté le monde du piratage. Ce site, comme d'autres qu'il a créés, proposait des livres électroniques de contrebande et des « warez », l'argot d'Internet pour désigner les logiciels piratés.
Source : archives (1, 2, 3, 4)
Et vous ?
:fleche: Quel est votre avis sur le sujet ?
:fleche: Que pensez-vous des antécédents de l'ex-employé du DOGE Christopher Stanley ?
:fleche: Le passé de Christopher Stanley le disqualifie-t-il pour travailler au sein du ministère de la Justice ?
:fleche: Les membres du personnel du DOGE d'Elon Musk semblent tous aussi controversés ? Qu'en pensez-vous ?
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:fleche: Un employé du DOGE d'Elon Musk a enfreint la politique du Trésor en envoyant par courriel des données personnelles non chiffrées à l'administration Trump, d'après un dépôt auprès du tribunal
:fleche: « Le gouvernement américain a violé la loi sur la protection de la vie privée en divulguant des données personnelles au DOGE d'Elon Musk », selon un juge qui estime que cela constitue un préjudice irréparable
Meta a officiellement cessé de faire appel à des vérificateurs de faits tiers aux Etats-Unis
Meta a officiellement cessé d'utiliser des vérificateurs de faits tiers aux USA pour se fier aux notes communautaires : "Meta ne décide pas de ce qui est évalué ou écrit, ce sont les contributeurs qui le font"
Meta a officiellement cessé de faire appel à des vérificateurs de faits tiers aux États-Unis, s'appuyant plutôt sur les notes communautaires (Community Notes) sur ses plateformes. Après une brève phase de test, les notes communautaires sont désormais en ligne sur Facebook, Instagram et Threads.
Cette décision fait suite à celle prise par Meta en début d'année visant à mettre fin à la vérification des faits par des tiers sur Facebook et Instagram. Une mesure qui, selon l'entreprise, vise à « encourager la liberté d'expression sur ses plateformes » et qui révèle son intention de suivre la voie empruntée par X en utilisant les notes communautaires.
Après une courte période de test (moins d'un mois), les notes communautaires commencent à apparaître sur Facebook, Instagram et Threads. Meta a également confirmé qu'avec effet immédiat, il n'y aura pas de nouvelles étiquettes de vérification des faits sur le contenu dans de nombreuses parties du monde.
Plutôt que de faire une grande annonce sur le lancement des notes communautaires, Joel Kaplan, responsable des affaires internationales de Meta Platforms, a indiqué dans une publication sur X :
Citation:
Envoyé par Joel Kaplan
Dès lundi [7 avril] après-midi, notre programme de vérification des faits aux États-Unis sera officiellement terminé. Cela signifie qu'il n'y aura plus de nouvelles vérifications de faits ni de vérificateurs de faits. Nous avons annoncé en janvier que nous mettions fin au programme et que nous supprimions les pénalités. À la place des vérifications de faits, les premières notes communautaires commenceront à apparaître progressivement sur Facebook, Threads et Instagram, sans aucune pénalité.
La nouvelle a été relayée par Meta dans un ancien article de blog mis à jour. Le texte nouvellement ajouté indique : « À partir d'aujourd'hui, nous mettons fin à notre programme de vérification des faits par des tiers aux États-Unis, et les notes communautaires commenceront à apparaître sur Facebook, Instagram et Threads ».
Meta poursuit en précisant :
Citation:
Envoyé par Meta
Cela signifie que nous n'afficherons plus de nouvelles étiquettes de vérification des faits sur le contenu aux États-Unis. Au lieu de cela, des notes, rédigées et évaluées par la communauté grandissante des contributeurs, seront publiées progressivement au fur et à mesure que nous continuerons à tester notre algorithme et nos systèmes internes dans les semaines et les mois à venir.
En expliquant le fonctionnement du nouveau système, Meta ne cache pas que l'approche de X a été une grande source d'inspiration pour ses propres plates-formes : « Beaucoup d'entre vous connaissent le système de notes communautaires de X, dans lequel les utilisateurs ajoutent du contexte aux messages. C'est l'approche générale que nous adoptons ».
L'entreprise apporte des précisions sur le fonctionnement des notes communautaires :
- Meta ne décidera pas de ce qui sera noté ou écrit, ce sont les contributeurs de notre communauté qui le feront. Et pour éviter les préjugés, les notes ne seront publiées que si les contributeurs ayant des points de vue différents sont largement d'accord.
- Il ne s'agit pas de règles de majorité. Quel que soit le nombre de contributeurs d'accord sur une note, celle-ci ne sera pas publiée à moins que des personnes normalement en désaccord décident qu'elle fournit un contexte utile.
- Les notes communautaires seront limitées à 500 caractères et devront inclure un lien à l'appui de la note.
- Pour commencer, les notes n'auront pas de nom d'auteur. Nous voulons que les notes soient évaluées en fonction de l'utilité du contexte qu'elles ajoutent, et non en fonction de leur auteur.
- Les contributeurs doivent être âgés de plus de 18 ans, posséder un compte de plus de six mois en règle et disposer d'un numéro de téléphone vérifié ou d'un système d'authentification à deux facteurs.
- La fonctionnalité de notes communautaires sera disponible dans 6 langues couramment utilisées aux États-Unis pour commencer, à savoir : anglais, espagnol, chinois, vietnamien, français et portugais, et nous étendrons cette fonctionnalité à d'autres langues au fil du temps.
- Pour commencer, les contributeurs ne pourront pas soumettre de notes sur les publicités. Ils peuvent cependant écrire et soumettre des notes sur presque toutes les autres formes de contenu, y compris les messages de Meta, de nos cadres, des politiciens et d'autres personnalités publiques.
Meta affirme que « nous nous attendons à ce que les notes communautaires soient moins biaisées que le programme de vérification des faits par un tiers qu'elles remplacent ». L'avenir nous dira si c'est le cas ou non, mais il est peu probable que ce soit quelque chose qui soit vu à travers une lentille objective.
La récente initiative de Meta intervient dans un contexte où les pratiques de modération de contenu de l'entreprise font l'objet d'une attention particulière. En décembre 2024, plus de 140 anciens modérateurs de Facebook au Kenya ont intenté une action en juste contre Meta, alléguant qu'ils avaient développé un grave syndrome de stress post-traumatique en raison d'une exposition prolongée à des contenus graphiques sans soutien psychologique adéquat.
Les problèmes liés à l'échec des systèmes IA de modération de Meta ne cessent également de croître. En effet, malgré les politiques de modération existantes visant à interdire la promotion des drogues illicites, les systèmes de Meta ont permis la publication de centaines de publicités pour des substances illégales, notamment la cocaïne et les opioïdes. Ces manquements ont persisté même après que des médias ont révélé que Meta faisait l’objet d’une enquête fédérale à ce sujet.
Source : Meta
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Le DOGE prévoit un hackathon pour créer une « méga API » pour faciliter l'accès aux données de l'IRS
Le DOGE d'Elon Musk prévoit un hackathon pour créer une « méga API » pour faciliter l'accès aux données de l'IRS aux fournisseurs de services cloud
ce qui suscite des préoccupations en matière de sécurité
Les plans du DOGE d'Elon Musk visant à réécrire le code COBOL de l'administration de la sécurité sociale (SSA) suscitent déjà de nombreuses préoccupations. L'initiative est controversée, car elle pourrait mettre en péril l'intégrité du système et les prestations dont dépendent des dizaines de millions d'Américains. Malgré la polémique, le DOGE prévoit désormais d'organiser un hackathon axé sur la création d'une « méga API » qui permettra d'accéder aux données des contribuables. L'agence affirme que le projet permettra d'améliorer l'efficacité du système et de lutter contre la fraude, mais il inquiète les spécialistes et soulève des questions en matière de sécurité.
Deux employés du DOGE sont à la manette : Sam Corcos et Gavin Kliger. Sam Corcos est cofondateur et PDG de Levels, une startup spécialisée dans les technologies de la santé qui a des liens avec la société SpaceX d'Elon Musk. Gavin Kliger, quant à lui, a étudié à l'UC Berkeley jusqu'en 2020 et a travaillé dans la société d'IA Databricks avant de rejoindre le DOGE récemment en tant que conseiller spécial du directeur de l'Office of Personnel Management.
L'hackathon est prévu pour la semaine prochaine. Le but est de créer une « méga API » unique pour l'accès aux données de l'Internal Revenue Service (IRS). L'API permettra aux fournisseurs de services cloud d'accéder facilement aux données de l'IRS. Ces données comprennent, par exemple, les noms des contribuables, les adresses, les numéros de sécurité sociale, les déclarations de revenus, les informations sur l'emploi... Mais des inquiétudes demeurent.
Selon un rapport de Wired sur le sujet, l'API sera utilisée pour déplacer les données vers une plateforme cloud, potentiellement une plateforme tierce, qui servirait de « centre de lecture de tous les systèmes de l'IRS », ce qui signifie que toute personne y ayant accès pourrait consulter et éventuellement manipuler toutes les données de l'IRS en un seul endroit. Les plans du DOGE d'Elon Musk sont controversés. Et les employés de l'IRS tirent la sonnette d'alarme.
« Il s'agit en fait d'une porte ouverte contrôlée par Musk pour toutes les informations les plus sensibles des Américains, sans aucune des règles qui protègent normalement ces données », aurait déclaré à Wired un employé anonyme de l'IRS. Il tire la sonnette d'alarme sur les risques de ce projet.
Le DOGE d'Elon Musk a déjà réduit et brûlé des projets de modernisation dans d'autres agences, les remplaçant par des équipes plus petites et des délais plus serrés. À l'administration de la sécurité sociale, les représentants du DOGE prévoient de transférer toutes les données de l'agence des anciens langages de programmation comme le COBOL vers quelque chose comme Java. Toutefois, l'initiative met en péril de l'intégrité et la stabilité du système.
Un calendrier qui fait craindre un travail bâclé avec des conséquences graves
De nombreux experts s'interrogent sur la sécurité d'un tel projet. Une méga API pourrait potentiellement permettre à une personne y ayant accès d'exporter toutes les données de l'IRS vers les systèmes de son choix, y compris vers des entités privées. Si la personne avait également accès à d'autres ensembles de données interopérables dans des agences gouvernementales distinctes, elle pourrait les comparer aux données de l'IRS pour ses propres besoins.
Le DOGE vise à terminer le travail sur l'API en 30 jours. Mais un employé de l'IRS a déclaré que « ce délai n'est pas techniquement possible et qu'il paralyserait l'agence ». Les systèmes de l'IRS ont tous fait l'objet d'un processus d'approbation fastidieux pour garantir la sécurité des données des contribuables. Selon des sources interrogées dans le cadre du rapport, les systèmes qui les remplaceront devront probablement faire l'objet d'un examen approfondi.
Les employés de l'IRS craignent que les opérateurs du DOGE ne disposent pas des compétences nécessaires pour traiter les données de l'IRS. « Schématiser ces données et les comprendre prendrait des années. Le simple fait de réfléchir aux données prendrait beaucoup de temps, car ces personnes n'ont aucune expérience, non seulement du gouvernement, mais aussi de l'IRS, des impôts ou de quoi que ce soit d'autre », a déclaré un employé de l'IRS.
L'effort de consolidation des données s'aligne sur un décret signé par le président Donald Trump du 20 mars, qui a demandé aux agences d'éliminer les silos d'informations. Alors que le décret vise à lutter contre la fraude et le gaspillage, il pourrait également menacer la vie privée en consolidant les données personnelles hébergées sur différents systèmes dans un référentiel central. Le projet du DOGE expose les contribuables à des violations de données.
Le 1er mars, le Washington Post a rapporté que Sam Corcos avait poussé l'IRS à lever les restrictions qu'elle avait imposées à l'accès de Gavin Kliger à ses systèmes et avait proposé un accord pour partager les données de l'IRS avec l'ensemble du gouvernement américain. Une lettre adressée le 14 mars à l'IRS par le sénateur Ron Wyden et d'autres suggère que l'agence n'a pas cédé, puisqu'elle fait l'éloge de son « rejet légitime » des demandes du DOGE.
La lettre cite ensuite un autre article du Washington Post suggérant que « les fonctionnaires de l'administration Trump envisagent d'utiliser les données de l'IRS pour alimenter leur campagne de répression de l'immigration et d'efficacité du gouvernement ». Ces allégations ont déclenché un tollé.
Un partenaire connu pour ses activités controversées de collecte de données
Le plan de l’hackathon du DOGE prévoit de rassembler des « douzaines » d'ingénieurs de l'IRS à Washington pour construire l'API. Le DOGE d'Elon Musk devrait s'associer à un fournisseur tiers pour gérer certains aspects du projet. Selon Wired Palantir, une société de logiciels cofondée par Peter Thiel, entrepreneur milliardaire et associé de longue date d'Elon Musk, a été régulièrement citée par les représentants du DOGE comme un fournisseur potentiel.
Palantir est une société connue pour ses vastes travaux de collecte de données, de surveillance gouvernementale et d'analyse. Palantir a été cité dans plusieurs scandales d'abus de données aux États-Unis au cours de la dernière décennie. Palantir a travaillé pour le Pentagone et la CIA en Afghanistan et en Irak. La société d'exploitation de données de Peter Thiel a utilisé les outils de la campagne « War on Terror » à la suite des évènements du 11 septembre.
Palantir serait mêlé au scandale Cambridge Analytica. Il est notamment reproché à Palantir d'avoir participé à l'exploitation des données en envoyant ses propres employés en Grande-Bretagne. Palantir a déclaré que la société à une politique stricte concernant le travail sur les questions politiques, y compris les campagnes, et a montré des courriels dans lesquels il a rejeté la demande de Cambridge Analytica de travailler avec Palantir à plusieurs reprises.
Palantir a également été poursuivi par un leader du marché de l'analyse de données, la société de logiciels I2 inc. Ladite société reprochait à Palantir d'avoir détourné sa propriété intellectuelle par l'intermédiaire d'une société-écran de Floride enregistrée auprès de la famille d'un dirigeant de Palantir.
L'année dernière, Palantir a remporté un contrat de 178 millions de dollars pour construire une station au sol pour l'armée américaine. Le système, appelé TITAN (Tactical Intelligence Targeting Access Node), sera piloté par une IA et doté de capacités avancées d'apprentissage automatique. Les responsables de Palantir ont déclaré qu'il s'agit du "premier véhicule défini par l'IA" et qu'il vise à aider l'armée américaine à agir rapidement sur le champ de bataille.
Les drones ont déjà abstrait la guerre. Dans la vision de Palantir de l'avenir de l'armée, d'autres systèmes seraient automatisés et abstraits. L'offre de Palantir ne consiste pas non plus à vendre une IA spécifique à l'armée ; l'entreprise propose d'intégrer des systèmes existants dans un environnement contrôlé. Les critiques dénoncent la militarisation des capacités de l'IA par Palantir, mais l'entreprise de Peter Thiel n'en est pas à son premier coup d'essai.
Les antécédents de certains employés du DOGE remettent en cause leur intégrité
Le DOGE s'est retrouvé sous le feu des critiques après la publication d'un rapport accablant sur un membre du personnel surnommé « Big Balls ». Il aurait fourni des services informatiques à un acteur de la menace qui s'est vanté de faire du trafic de données volées et de cyberharcèlement d'un agent du FBI. Big Balls, de son vrai nom Edward Coristine, est l'un des membres clés du DOGE et dispose d'un accès illimité aux réseaux officiels des États-Unis.
Le DOGE d'Elon Musk s'est frayé un chemin parmi plusieurs agences fédérales peu après l'investiture de Donald Trump. Il s'est récemment arrêté à la Commission fédérale du commerce et à la Commission fédérale des communications (FCC). Plus récemment, le DOGE a obtenu l'accès à des données gérées par les services américains de citoyenneté et d'immigration, qui s'occupent de l'immigration légale. Le DGOE étudie d'autres projets dans ces agences.
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:fleche: Le DOGE d'Elon Musk veut réécrire le code COBOL qui gère la sécurité sociale américaine en quelque mois. Cette base de code compte plus de 60 millions de lignes de COBOL, ce qui met sa stabilité en péril
:fleche: Palantir, une startup spécialisée dans l'analyse des données est citée dans plusieurs scandales d'abus de données aux États-Unis
:fleche: Le site Web de la Sécurité sociale tombe en panne alors que les perturbations liées au DOGE d'Elon Musk se poursuivent au sein de l'agence, le DOGE apporte des changements qui dégradent la qualité du service
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Le DOGE d'Elon Musk utiliserait l'IA pour espionner les communications de fonctionnaires fédéraux américains
Le DOGE d'Elon Musk utiliserait l'IA pour espionner les communications de fonctionnaires fédéraux américains,
à la recherche de propos perçus comme hostiles envers le président Donald Trump et son administration
Après la multiplication des projets avec l'IA au sein du gouvernement, le Département de l'Efficacité Gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk, est accusé d'utiliser l'intelligence artificielle (IA) pour surveiller les communications des employés fédéraux américains à la recherche de propos perçus comme hostiles envers le président Donald Trump et son administration. Des sources indiquent que cette surveillance inclut l'utilisation d'applications de communication internes telles que Microsoft Teams.
L'utilisation de l'IA par le DOGE, en particulier du chatbot Grok développé par Musk, soulève des préoccupations en matière de transparence et de légalité, notamment en ce qui concerne le respect des exigences fédérales en matière de conservation des documents. De plus, l'utilisation de l'application de messagerie chiffrée Signal, qui permet aux messages de disparaître, alimente les inquiétudes quant à la conformité aux réglementations fédérales.
Un vent glacial souffle sur les institutions fédérales américaines. Depuis la révélation selon laquelle le Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk, utiliserait l’intelligence artificielle pour espionner les employés fédéraux, les critiques fusent, dénonçant une dérive autoritaire masquée derrière un vernis technologique.
Pour rappel, le Department of Government Efficiency (DOGE) est une initiative de la deuxième administration de Donald Trump aux États-Unis. Créé par un décret le 20 janvier 2025, le DOGE a pour objectif déclaré de « moderniser la technologie et les logiciels fédéraux afin de maximiser l'efficacité et la productivité du gouvernement ». Ses actions ont notamment consisté à organiser des licenciements massifs de travailleurs fédéraux, à accéder à des systèmes informatiques et à des données personnelles sensibles, et à réduire les financements liés aux programmes DEI (diversité, équité et inclusion), aux initiatives de lutte contre le changement climatique et à la recherche scientifique.
Un outil technologique, une arme politique ?
Selon plusieurs sources rapportées par Reuters et AP News, DOGE aurait recours à des outils d’IA, dont le chatbot Grok (issu des laboratoires de xAI, également fondé par Musk) pour analyser les communications internes des agences fédérales. Officiellement, l’objectif serait d’améliorer la productivité et de détecter les « inefficacités systémiques ». Officieusement, il s’agirait surtout d’identifier les employés « déloyaux » ou critiques envers l’administration actuelle et ses politiques.
Cette surveillance, qui toucherait des plateformes comme Microsoft Teams ou des applications de messagerie chiffrée comme Signal, suscite une inquiétude légitime : dans quelle mesure les technologies développées à des fins d’efficacité peuvent-elles devenir des instruments de répression silencieuse ? L’IA utilisée ne se contente pas de collecter des données : elle les interprète, les classe, et potentiellement les juge.
Dans son article, Reuters explique :
« Des responsables de l'administration Trump ont dit à certains employés du gouvernement américain que l'équipe de technologues du DOGE d'Elon Musk utilisait l'intelligence artificielle pour surveiller les communications d'au moins une agence fédérale à la recherche d'hostilité au président Donald Trump et à son programme, ont déclaré deux personnes ayant connaissance de l'affaire.
« Alors qu'une grande partie du Département de l'efficacité gouvernementale de Musk reste entourée de secret, la surveillance marquerait une utilisation extraordinaire de la technologie pour identifier les expressions de déloyauté perçue dans une main-d'œuvre déjà bouleversée par des licenciements généralisés et des coupes sombres dans les coûts.
« L'équipe du DOGE utilise également l'application Signal pour communiquer, selon une autre personne ayant une connaissance directe de l'affaire, ce qui pourrait constituer une violation des règles fédérales en matière de tenue de registres, car les messages peuvent être configurés pour disparaître au bout d'un certain temps. Et ils ont "fortement" déployé le chatbot Grok AI de Musk - un rival potentiel de ChatGPT - dans le cadre de leur travail de démantèlement du gouvernement fédéral, a déclaré cette personne. Reuters n'a pas pu déterminer exactement comment Grok était utilisé ».
Entre dystopie numérique et gouvernance musclée
Le retour en grâce de Donald Trump à la présidence en 2024 a donné lieu à une restructuration rapide et brutale de l’appareil fédéral. DOGE, agence nouvellement créée, incarne cette volonté de rationalisation et de contrôle centralisé. Mais en confiant des leviers aussi puissants à une technologie opaque, pilotée par une entreprise privée dirigée par un homme aussi polarisant qu’Elon Musk, la Maison-Blanche semble franchir une ligne rouge.
La crainte exprimée par plusieurs fonctionnaires et analystes politiques est celle d’un « maccarthysme algorithmique » : une époque où l’IA remplace le comité d’enquête, où les « ennemis de l’intérieur » sont détectés non par des faits, mais par des patterns de langage, des sentiments présumés, ou une simple plaisanterie dans un canal de discussion privé.
Cette surveillance intervient dans un contexte de réductions budgétaires et de suppressions de postes au sein de diverses agences fédérales, y compris l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA). Des critiques, notamment des experts en éthique et des groupes de surveillance, considèrent ces actions comme un abus de pouvoir visant à réprimer les opinions dissidentes.
Ainsi, Kathleen Clark, experte en éthique gouvernementale à l'université Washington de St. Louis, a déclaré que l'utilisation par le DOGE de Signal, axée sur la protection de la vie privée, s'ajoute aux préoccupations croissantes concernant les pratiques en matière de sécurité des données après que de hauts responsables de l'administration Trump ont été critiqués le mois dernier pour avoir inclus par erreur un journaliste dans une discussion de groupe sur la planification à haut niveau d'opérations militaires au Yémen.
« S'ils utilisent Signal et ne sauvegardent pas chaque message dans des fichiers fédéraux, ils agissent de manière illégale », a-t-elle déclaré.
Les entretiens avec près de 20 personnes ayant connaissance des opérations de la DOGE et l'examen de centaines de pages de documents judiciaires issus de procès contestant l'accès de la DOGE aux données ont mis en évidence l'utilisation peu orthodoxe de l'IA et d'autres technologies dans les opérations du gouvernement fédéral.
À l'Agence de protection de l'environnement, par exemple, des responsables de l'EPA ont été informés par des personnes nommées par Trump que l'équipe de Musk mettait en œuvre l'IA pour surveiller les travailleurs, notamment en recherchant dans les communications un langage considéré comme hostile à Trump ou à Musk, ont déclaré les deux personnes.
L'EPA, qui applique des lois telles que la loi sur la pureté de l'air et œuvre à la protection de l'environnement, a fait l'objet d'un examen minutieux de la part de l'administration Trump. Depuis janvier, elle a mis près de 600 employés en congé et a déclaré qu'elle supprimerait 65 % de son budget, ce qui pourrait nécessiter d'autres réductions de personnel.
Des fonctionnaires nommés par Trump qui avaient pris des postes à l'EPA ont dit à des responsables que le DOGE utilisait l'IA pour surveiller les applications et les logiciels de communication, y compris Microsoft Teams, qui est largement utilisé pour les appels virtuels et les chats, ont déclaré les deux sources familières avec ces commentaires. « On nous a dit qu'ils recherchaient un langage anti-Trump ou anti-Musk », a déclaré une troisième source familière avec l'EPA.
Les fonctionnaires de Trump ont dit que le DOGE chercherait des personnes dont le travail ne correspondait pas à la mission de l'administration, ont déclaré les deux premières sources. « Faites attention à ce que vous dites, à ce que vous tapez et à ce que vous faites », a déclaré un responsable, selon l'une des sources.
L'EPA a reconnu dans un communiqué qu'elle « étudiait l'IA pour mieux optimiser les fonctions de l'agence et l'efficacité administrative », mais a précisé qu'elle n'utilisait pas l'IA « car elle prend des décisions en matière de personnel en concertation avec le ministère de l'environnement et de l'aménagement du territoire ». Elle n'a pas dit directement si elle utilisait l'IA pour surveiller les travailleurs. Musk a décrit la DOGE comme une initiative technologique visant à rendre le gouvernement fédéral américain plus efficace en ciblant les gaspillages, les fraudes et les abus. Il a déclaré que l'objectif était de réduire les dépenses de 1 000 milliards de dollars, soit 15 % du budget annuel des États-Unis.
Le DOGE d'Elon Musk remplace les employés fédéraux licenciés par un chatbot d'IA et automatise les tâches
L'année dernière, avant l'élection de Trump, Musk a suggéré que l'IA pourrait être utilisée pour remplacer les employés du gouvernement, selon une personne ayant une connaissance directe de ses commentaires. « Le concept était qu'en prenant les données du gouvernement, ils pourraient construire le système d'IA le plus dynamique qui soit », a déclaré la personne, ajoutant que l'IA pourrait alors « faire le travail ».
Le DOGE d'Elon Musk s'est récemment attaqué à la General Services Administration (GSA), l'agence qui gère les biens immobiliers fédéraux et supervise la plupart des contrats gouvernementaux. De nombreux employés ont été licenciés et d'autres ont démissionné. Selon les rapports, le DOGE a licencié pratiquement tout le personnel du centre technologique de la GSA connu sous le nom de 18F. Le centre 18F était déjà connu pour être « extrêmement efficace ».
Le DOGE d'Elon Musk a un plan pour combler le vide causé par le licenciement de dizaines de milliers d'experts et de fonctionnaires d'un seul coup : un chatbot. Un rapport de Wired indique que le DOGE a commencé à déployer un chatbot appelé GSAI au sein de la GSA.
GSAI est destiné à prendre en charge des tâches « générales ». Selon les initiés, le chatbot GSAI est conçu de manière à pouvoir être utilisé en toute sécurité par le gouvernement. Et un mémo interne informe les employés de la GSA que « les options sont infinies ». Il propose ensuite une liste de tâches : « vous pouvez rédiger des courriels, créer des points de discussion, résumer des textes, écrire du code ». Mais les employés l'ayant testé restent sceptiques.
L’avenir sous l’œil de l’algorithme
Ce que révèle l’affaire DOGE n’est pas seulement une potentielle illégalité. Elle illustre une dynamique plus large : celle d’une fascination dangereuse pour la technologie comme solution à tous les maux de l’État. Mais une technologie sans garde-fous, sans contrôle humain rigoureux, sans transparence, devient un outil d’oppression.
Si ces pratiques venaient à se généraliser, elles pourraient redéfinir la notion même de service public aux États-Unis. Un fonctionnaire ne serait plus jugé sur ses résultats, mais sur son profil algorithmique. Et la démocratie, fondée sur la liberté d’expression et la séparation des pouvoirs, céderait la place à une gouvernance automatisée, guidée non par des lois, mais par des lignes de code.
De plus, la controverse sur l'accès du DOGE aux dossiers gouvernementaux continue de s'amplifier et elle s'est même aggravée par les inquiétudes relatives à son personnel. En février dernier, des experts en sécurité ont signalé qu'Edward Coristine, un employé du DOGE licencié pour des fuites de données, a eu accès à des systèmes sensibles du gouvernement américain, en dépit de ses liens présumés avec "The Com", un réseau de cybercriminels. Son historique en ligne a soulevé de sérieuses questions sur la manière dont un individu lié au piratage informatique a pu obtenir un tel rôle, mettant en évidence des risques plus larges pour la cybersécurité du gouvernement à l'ère du DOGE d'Elon Musk.
Et vous ?
:fleche: L’État a-t-il le droit d’utiliser des outils d’intelligence artificielle pour surveiller ses propres employés, même au nom de l’efficacité ?
:fleche: La surveillance par IA, même ciblée, peut-elle être justifiée si elle permet de détecter des fuites ou des comportements nuisibles ?
:fleche: L’implication d’Elon Musk dans les affaires de l’État via DOGE représente-t-elle un conflit d’intérêts ?
:fleche: Doit-on s’inquiéter du fait qu’un acteur privé contrôle les outils d’analyse utilisés par le gouvernement ?
:fleche: Peut-on encore distinguer les frontières entre pouvoir technologique et pouvoir politique ?
Et vous ?
:fleche: Un juge ordonne à Elon Musk et au DOGE de supprimer les données personnelles extraites de la Sécurité sociale, l'ordonnance bloque également l'accès illimité du DOGE aux dossiers de la Sécurité sociale
:fleche: Un employé du DOGE devenu conseiller au DOJ s'est vanté par le passé d'avoir piraté et distribué des logiciels piratés, ce qui accentue les inquiétudes concernant l'intégrité du personnel du DOGE
Le DOGE aurait réduit les effectifs des organismes de surveillance chargés d'enquêter sur les Tesla
Le DOGE d'Elon Musk aurait réduit les effectifs des organismes de surveillance chargés d'enquêter sur les Teslas autonomes
une décision que les critiques considèrent comme un conflit d'intérêts
Tesla est dans la tourmente avec une chute brutale de 55 % de ses actions par rapport à leur sommet de mi-décembre. Dans le même temps, les logiciels Autopilot et Full Self-Driving de Tesla font l'objet d'une enquête fédérale de la part de la NHTSA en raison de défaillances techniques qui ont conduit à des accidents graves, parfois mortels. Mais un rapport souligne que le DOGE d'Elon Musk s'en est pris au personnel chargé d'examiner la sécurité des véhicules autonomes comme ceux que Tesla veut construits. Environ 4 % du personnel de la NHTSA auraient été licenciés, une décision que les critiques considèrent comme un conflit d'intérêts.
La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) est une agence fédérale américaine chargée d'assurer la sécurité des véhicules à moteur, de fixer des normes en matière de carburant et d'appliquer les réglementations relatives au système de transport du pays. La NHTSA est également chargée de réglementer le type de voiture que le milliardaire Elon Musk et sa société Tesla tentent de construire : des voitures électriques entièrement autonomes.
En janvier 2025, la NHTSA a ouvert une enquête sur des millions de véhicules Tesla à la suite d'autres rapports d'accidents impliquant les fonctions de téléguidage et d'autoguidage des voitures. Cette nouvelle enquête fait suite à plusieurs autres, dont une ouverte en octobre 2024 sur le système Full Self-Driving (FSD) de Tesla, une enquête de 2022 sur plus d'une douzaine d'accidents qui auraient été causés par la fonction Autopilot de de Tesla, et d'autres.
En février 2025, des fonctionnaires travaillant pour le département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk, ont débarqué à la NHTSA. Pour rappel, le DOGE a été créé par le président américain Donald Trump pour réduire la taille et les dépenses du gouvernement fédéral des États-Unis.
Le DOGE a rapidement supprimé 4 % du personnel de l'organisme de surveillance fédéral. Selon un rapport du Financial Times, les licenciements, décidés par courrier électronique le jour de la Saint-Valentin, ont touché environ 4 % des 800 employés de l'agence et incluaient des employés qui s'étaient vu promettre des promotions ainsi que des travailleurs nouvellement embauchés. Le rapport est basé sur les témoignages de personnes au fait de l'affaire.
Selon les sources, le personnel travaillant sur la sécurité de l'automatisation des véhicules a été touché de manière disproportionnée, car la division n'a été créée qu'en 2023 et comprenait donc de nombreux nouveaux employés encore en période d'essai. Le courriel citait les mauvaises performances comme raison des licenciements. Toutefois, un haut responsable encore en poste à la NHTSA a rejeté l'idée qu'il s'agissait là de la raison des licenciements.
Des critiques affirment que la situation met en lumière des conflits d'intérêts
Un ancien responsable de la NHTSA qui ne fait pas partie des employés licenciés a déclaré que la décision du DOGE présente un « conflit d'intérêts évident en permettant à une personne ayant des intérêts commerciaux d'influencer [...] les nominations et la politique de l'agence qui les réglemente ». Cette critique fait suite à des accusations selon lesquelles Elon Musk pourrait avoir bénéficié personnellement de coupes budgétaires dans d'autres agences.
Le DOGE d'Elon Musk est intervenu à la Federal Aviation Administration (FAA) et à la Federal Communications Commission (FCC). Selon les critiques, les décisions d'Elon Musk au sein de ces agences pourraient avoir aidé son entreprise SpaceX à faire face à des problèmes de paperasserie et de réglementation.
Le mois dernier, les régulateurs de la NHTSA ont émis un rappel massif des Cybertruck Tesla, citant un problème avec les panneaux extérieurs qui courent le long des côtés gauche et droit du pare-brise et qui pourraient se détacher pendant la conduite et créer un risque routier dangereux. Selon les rapports, le rappel concerne environ 46 096 Cybertruck, y compris tous les modèles des années 2024 et 2025, fabriqués au cours des deux dernières années.
Les critiques affirment qu'Elon Musk est mal placé pour diriger le DOGE. Dans un message publié en février sur X (ex-Twitter), l'ancien secrétaire au travail Robert Reich, qui a servi dans l'administration Clinton, a écrit : « la NHTSA est la dernière agence fédérale à être touchée par les licenciements du DOGE. C'est cette même agence qui a enquêté sur les accidents impliquant les voitures autonomes de Tesla. Il n'a jamais été question d'efficacité ».
Le sénateur démocrate Chris Murphy, du Connecticut, est également de cet avis. « Votre rappel matinal : tout ceci n'est qu'une escroquerie corrompue. Elon Musk licencie 50 % des personnes chargées de réglementer les voitures autonomes qu'il fabrique et vend. Ceux qui restent serviront selon le bon vouloir de celui qu'ils sont censés réguler. Ce n'est pas une blague », a écrit Chris Murphy. Cette situation pourrait nuire à Tesla, qui déjà dans la tourmente.
Donald Trump, cependant, n'a de cesse que d'encenser Elon Musk. Lors d'une réunion du conseil des ministres, Donald Trump a déclaré à Elon Musk : « vos collaborateurs sont fantastiques. En fait, nous espérons qu'ils resteront sur le long terme. Nous aimerions en garder autant que possible », ajoutant : « ils sont formidables, intelligents, vifs, n'est-ce pas ? Ils trouvent des choses auxquelles personne n'aurait pensé. Ils sont très doués en informatique ».
Même des responsables de Tesla critiquent la décision du DOGE d'Elon Musk
La perte de ces talents aurait nui au moral du personnel. Même des cadres de Tesla pensent que c'était une mauvaise idée. « Laisser le DOGE licencier les membres de la division autonome est une pure folie. Nous devrions faire pression pour ajouter des personnes à la NHTSA. Ils doivent développer un cadre national pour les véhicules autonomes, sinon Tesla n'a aucune chance d'être à la hauteur avec le FSD ou les robotaxis », a déclaré un cadre de Tesla.
L'organisme de surveillance a proposé à la fin de l'année dernière un cadre national pour tester et superviser la sécurité et les capacités des véhicules autonomes, comme ceux que Tesla veut fabriquer et vendre, et même exploiter comme des flottes de robotaxis sans chauffeur à la manière de Waymo.
Elon Musk mise beaucoup sur les voitures et les taxis sans conducteur : en octobre 2024, il a dévoilé le prototype d'un Cybercab et a promis qu'il serait sur les routes d'ici 2027. Aujourd'hui, l'homme le plus riche du monde, qui supervise l'unité DOGE de la Maison Blanche chargée de faire des économies dans l'ensemble du gouvernement fédéral, a la haute main sur l'agence qui peut accorder l'autorisation à ses robotaxis de circuler sur les routes.
« Musk a attaqué la Federal Aviation Administration et la Federal Communications Commission au profit de SpaceX. Pourquoi épargnerait-il la NHTSA ? », a déclaré un ancien haut responsable de la NHTSA. Des responsables actuels et anciens de l'agence ont exprimé des craintes quant aux plans d'Elon Musk et à la manière dont il exercerait son influence pour garantir un lancement rapide du Cybercab et du FSD non supervisé sur les routes américaines.
« Le gouvernement pourrait accélérer le processus de demande et l'affaiblir d'une manière ou d'une autre afin que le dossier de sécurité soit moins onéreux à remplir », selon l'une personnes interrogées par le journal. L'avenir des rapports sur les accidents est un autre sujet de préoccupation pour les membres de l'agence, à la suite d'informations selon lesquelles l'administration Trump pourrait chercher à assouplir ou à éliminer les règles de divulgation.
Après une série d'incidents, la NHTSA a introduit en 2021 un ordre général permanent qui oblige les constructeurs automobiles à signaler dans les 24 heures tout accident grave impliquant des véhicules équipés de systèmes avancés d'aide à la conduite ou de conduite automatisée. Cet ordre pourrait disparaître.
Le logiciel « Full Self-Driving » vendu par Tesla n'a pas fait ses preuves
Dan O'Dowd, fondateur de Green Hills Software, a mis en place le Dawn Project pour suivre Tesla. Jusqu'à présent, le projet de Dan O'Dowd a utilisé les données de la NHTSA pour répertorier jusqu'à 46 décès et 1 932 blessures impliquant des véhicules contrôlés par lo logiciel Full Self-Driving de Tesla. Le projet a publié une page de publicité dans le New York Times et a diffusé un spot publicitaire pendant le Superbowl pour mettre en avant ses conclusions.
« La voiture est terrible, elle essaiera de vous tuer. Nous avons rédigé plusieurs rapports à l'intention de la NHTSA pour le démontrer. Nous avons proposé notre aide. Ils veulent le reproduire et nous leur montrons comment faire. Et rien ne se passe, rien du tout. Pas d'enquête, pas d'amélioration, pas de résolution du problème », a-t-il déclaré. Selon les critiques, le Full Self-Driving n'a rien à avoir avec ce que son nom indique : conduite entièrement autonome.
Selon Dan O'Dowd, l'un des principaux problèmes de la conception de la Full Self-Drivingest qu'il s'agit du seul système de conduite autonome en production qui n'utilise pas de capteurs de détection et de télémétrie par ondes lumineuses (LiDAR) pour balayer la route et construire une carte en 3D de la scène.
Elon Musk n'est pas favorable au LiDAR, préférant s'appuyer sur des caméras moins coûteuses, qui peuvent être trompées de manière amusante, pour contrôler ses véhicules. Dan O'Dowd affirme qu'il ne s'attend pas à un futur examen, car la baisse des effectifs de la NHTSA pourrait la rendre moins compétente. « Elon a fait beaucoup de choses très intéressantes avec des technologies que l'on croyait impossibles », a déclaré un ancien cadre de la NHTSA.
« Ce qui me préoccupe, c'est que Tesla n'est pas connu pour adopter une approche lente et méthodique, ils vont vite et cassent des choses et les gens sont en danger à cause de cela. Il y a eu des décès qui auraient pu être évités, c'est donc une préoccupation immédiate pour nous ».
Conclusion
Le DOGE est très controversé. Quelles que soient les activités du DOGE au sein de la NHTSA et ailleurs, elles sont désormais examinées à la loupe par le Government Accounting Office (GAO) de l'Oncle Sam. Un audit de l'équipe a débuté en mars et se concentre sur le respect par le DOGE des règles de protection des données et de la vie privée, en particulier sur « l'utilisation abusive potentielle ou réelle des systèmes ou des données de l'agence ».
L'enquête du GAO porte apparemment sur les activités du DOGE au sein des départements du Travail, de l'Éducation, de la Sécurité intérieure et de la Santé et des services sociaux, ainsi qu'au Trésor et à l'administration de la sécurité sociale. Le travail du DOGE au sein de ces agences est fortement critiqué.
Par exemple, le site Web de la Sécurité sociale est tombé en panne à plusieurs reprises après l'intervention du DOGE d'Elon Musk. Selon certains experts, le DOGE apporte des changements qui dégradent la qualité du service. Le DOGE d'Elon Musk prévoit un hackathon pour créer une « méga API » pour faciliter l'accès aux données de l'IRS aux fournisseurs de services cloud, mais ce projet suscite de profondes préoccupations en matière de sécurité.
Sur les huit enquêtes en cours sur les véhicules Tesla, cinq concernent les affirmations d'Elon Musk sur les capacités du système d'aide à la conduite Autopilot et du logiciel Full Self-Driving. Il s'agit de promesses clés de la proposition de valeur de Tesla, et le sujet de milliers de plaintes de consommateurs. La NHTSA a reçu en moyenne 20 plaintes par mois sur le Full Self-Driving depuis son lancement, selon une analyse de plus de 10 000 plaintes.
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Voir aussi
:fleche: Le DOGE d'Elon Musk veut réécrire le code COBOL qui gère la sécurité sociale américaine en quelque mois. Cette base de code compte plus de 60 millions de lignes de COBOL, ce qui met sa stabilité en péril
:fleche: Les chiffres de Starlink pourraient faire s'effondrer la valorisation de SpaceX. Malgré le succès apparent, le réseau Internet d'Elon Musk fait face à des problèmes de capacité et d'accessibilité financière
:fleche: Le site Web de la Sécurité sociale tombe en panne alors que les perturbations liées au DOGE d'Elon Musk se poursuivent au sein de l'agence, le DOGE apporte des changements qui dégradent la qualité du service