Limitation du nombre de périphériques Arduino Uno ?

Bonjour tous le monde,

j'ai ces derniers temps mis le nez dans divers tuto sur Arduino et je me pose une question (enfin plus qu'une mais celle la me turlupine sérieusement).
En admettant que j'achète une UNO suis-je limité avec mes périphériques d'entrée?
Je m'explique si je veux brancher un clavier 5x5 plus divers capteurs fin de course ou inductif et quelques codeurs, comment les raccorder sur ma uno y'a que 13 entrées et pareil en sortie si par exemple je souhaite mettre 2 afficheurs 4 digit.
Quelqu'un aurait-il la gentillesse de m'expliquer.
Merci beaucoup

Il existe des extensions pour les IO et certains composants fonctionnent sur un bus (I2C ou SPI) donc on peut avoir plusieurs composants accrochés sur les meme pins.

Sinon vous prenez une MEGA et il y a plus de pins ;)

Bonjour, une Mega ne suffira pas ! je vais approfondir les IO et les bus

je reviens vers vous si je galère

merci en tout cas pour la réponse
bonne journée

il faudrait être précis sur la liste de ce que vous voulez brancher, ce sera la base du cahier des charges.

Pour compléter la réponse de Jay M, l'utilisation d'un PCF8574 est courante pour augmenter les IO

Bonjour,

Si la plupart des capteurs sont distants, ils communiqueront certainement (ne serait-ce que pour des questions de fiabilité) via un protocole de liaison qui souvent ne mobilise que peu d'entrées/sorties du microcontrôleur (les équipements pilotés sont adressés sur un même bus).

Salutations

Citation:

---

Envoyé par cvs

Bonjour tous le monde,
comment les raccorder sur ma uno y'a que 13 entrées.

---

Voila une affirmation très répandue, y compris sur le site Arduino, qui est fausse.

Je parle pour le microcontrôleur ATMega328p qui équipe les cartes Uno, Nano, pro-mini.

Avec ce microcontrôleur toutes les entrées "dites analogiques" sont en réalité des Entrées/Sorties numériques tout ce qu'il y a de classiques.
La seule particularité de ces E/S est d'avoir une seconde fonction "mesure analogique".

Au démarrage du micro, ces entrées sont en mode numérique par défaut.
Ce n'est que l'appel à la fonction analogRead qui les fait passer en mode "mesure analogiques.

Ce microcontroleur a donc 19 E/S numériques.

Un digitalWrite(A0, HIGH est parfaitement équivalent à un digitalWrite(14, HIGH).
Un digitalWrite(A6, HIGH) est parfaitement équivalent à un digitalWrite(19, HIGH).
Si vous avez des doutes, lisez les fichiers de l'IDE arduino, ou faîtes l'essais.

Si la récupération de 6 E/S numériques ne suffit pas, je déconseille, le trop souvent conseillé, PCF8574 qui est une antiquité.
L'univers qui tourne autour d'Arduino aime bien remonter au Moyen-Age des composants : PCF8574, DHT11, DS1307, etc.

Je conseille un MCP 23017.
Le PCF 8574 est un "pseudo bidirectionnel".
Ce qui veut dire que dans le sens Micro vers capteur, il fonctionne très simplement, mais que dans le sens capteur vers micro, c'est une usine à gaz.

Le MCP23017 est 16 bits, c'est mieux que les 8 bits du PCF8574, et surtout, il est réellement bidirectionnel : on trouve un ordre équivalent à pinMode(X,Y) qui permet de le configurer soit en entrée, soit en sortie.
Le MCP23017 se commande en I2C.
La MCP23S17 se commande en SPI.

Dernier point : je déconseille la carte UNO.

• Elle est énorme, elle coûte cher : les cm2 de circuit imprimé vides ont un coût.
• Elle ne peut pas utiliser les deux entrées purement analogiques qui sont disponibles sur le microcontrôleur (A6 et A7).
• Son implantation est pourrie pour faire des mesures analogiques : la broche Aref de bord de cartes est placée au pire endroit, elle devrait être immédiatement à côté des entrées A0 à A5 afin d'être au plus près de la pin Aref du microcontrôleur. Atmel a même prévu une pin de Gnd à coté de la pin Aref parce que ce point est sensible et que le découplage doit être parfait. Avec la carte Uno c'est complètement raté.
  Conséquence : la mesure analogique est anormalement bruitée, ce n'est pas une fatalité, c'est une erreur d'implantation.
• Pour moi, sa connectique Dupont, absolument pas fiable, la rend impropre pour des réalisations définitives -> déconnections aléatoires assurées.

La carte Nano qui a un fonctionnement identique à la UNO (même microcontrôleur, même fonctions) est de bien meilleure facture et est vendue à un prix nettement inférieur.
Dans la Nano, du fait que le boîtier du micro est 32 pins au lieu de 28 pour la UNO, les deux entrées exclusivement analogiques A6 et A7 sont disponibles.

Seul défaut de la carte nano : le circuit d'alimentation par l'USB qui a une diode Schottky de protection en série : la carte est alimentée en 5 V ± 5% USB (norme de l'USB), mais le Vcc est réellement, du fait de la présence de la diode Schottky, entre 4,6 V et 4,4 V selon le courant qui traverse la diode.
La valeur réelle de Vcc est imprévisible, en numérique cela ne pose pas de difficultés, en mesures analogiques, c'est pas bon du tout.
Avec la nano pour faire des mesures analogiques, il est préférable de l'alimenter par Vin, le 5V étant alors créé par le régulateur de la carte.
Ou directement en 5 V externe.

Salut à tous :D

Citation:

---

Envoyé par Bernard_68

Son implantation est pourrie pour faire des mesures analogiques : la broche Aref de bord de cartes est placée au pire endroit, elle devrait être immédiatement à côté des entrées A0 à A5 afin d'être au plus près de la pin Aref du microcontrôleur. Atmel a même prévu une pin de Gnd à coté de la pin Aref parce que ce point est sensible et que le découplage doit être parfait. Avec la carte Uno c'est complètement raté.
Conséquence : la mesure analogique est anormalement bruitée, ce n'est pas une fatalité, c'est une erreur d'implantation.

---

Je suis tout à fait d'accord et quand on regarde le routage, c'est pas top d'un point de vu CEM.

Pour avoir routé beaucoup de PCB je sais qu'on est souvent dans le compromis mais là ils ont pris en sandwich le ARef entre une horloge et un bus de données et en terme de diaphonie (couplage) capacitif on ne pouvait pas faire pire. Dit autrement pour ceux qui ne sont pas du métier, on va retrouver des copies atténuées et non désirées des signaux SCK, SDA et un peu de MOSI sur le signal Aref.

Aref va être entaché par les signaux rapides à côté car ces derniers emprunteront la capacité parasite qu'ils ont créé en mettant les pistes en parallèle. Pour rappel un condensateur n'est rien d'autre que 2 armatures métalliques espacées et en parallèles, les pistes en parallèle forment l'armature d'un condensateur.

Il faut veiller à ce que l'I2C ne soit pas activer lors de l'utilisation de Aref. On peut s'en sortir mais c'est vrai que niveau routage c'est pas top.

Pièce jointe 626050