La solution serait peut-être de remettre la littérature à jour.
Je suis tomber sur une vidéo. Et le type expliquait qu'il ne fabriquait pas des accesseurs que si c'était absolument nécessaire. Et n'utilisait jamais la directive Private. Est-ce différent de l'enseigenement que vous avez reçu? Ayant débuté la programmation-object sur Pascal, j'ai toujours trouvé bizarre cette fabrication systématique d'accesseurs. Je crois que cette pratique pénalise la performance des programmes en C++
https://www.youtube.com/watch?v=_xLg...?v=_xLgr6Ng4qQ
La gestion étroite de la mémoire avec le tas et la pile est-elle encore justifable pour des applications ?
Carbon va-t-il remplacer le C++ ? Le projet Carbon explore une direction future possible pour le C++
Carbon va-t-il remplacer le C++ ? Le projet Carbon explore une direction future possible pour le C++ étant donné les difficultés à l’améliorer
Et mise sur l’interopérabilité comme base de travail
Le langage Carbon est encore expérimental. La feuille de route indique la période 2025-2026 pour la sortie de la version 0.2 qui marquera le terme de l’expérience. La version 1.0 est attendue après 2026. L’effort est porté par des ingénieurs logiciels de Google qui ont cessé de participer à la normalisation du C++, ont démissionné de leur rôle officiel au sein du comité. Motif : un vote (au sein du comité de normalisation) sur la question de la rupture de la compatibilité ABI en faveur de la performance ne leur a pas donné raison. C’est de cette mésentente que naît le projet Carbon annoncé comme successeur du C++.
Les développeurs de Carbon expliquent que certes, le C++ est le langage dominant pour les logiciels à performances critiques, mais son héritage et sa dette technique signifient que son amélioration incrémentale est une tâche très ardue.
Carbon est un nouveau langage qui vise à égaler les performances de C++ et à maintenir une interopérabilité bidirectionnelle transparente, ainsi qu'une courbe d'apprentissage douce pour les développeurs C++.
L'équipe promet en sus un certain niveau de traduction de source à source pour le code C++. Le projet présente des parallèles avec TypeScript pour les développeurs JavaScript, ou Kotlin pour les développeurs Java, bien que la comparaison ne soit pas exacte. Carbon est conçu pour être interopérable avec le code C++ et pour faciliter la migration. La chaîne d'outils Carbon prendra en charge la compilation du code C++.
Pourquoi le C++ est-il difficile à améliorer ? Parce que le langage lui-même a commencé comme une bifurcation du C. Selon l'équipe Carbon, les concepteurs du C++ ont ajouté plutôt que remplacé des fonctionnalités du langage au fil du temps, créant ainsi des interactions complexes entre les fonctionnalités. La préservation de la compatibilité binaire est un autre problème hérité. En outre, le comité C++ et le processus d'évolution sont orientés vers la normalisation plutôt que la conception, sont lents et ne parviennent pas toujours à prendre des décisions.
Carbon s'efforce de contourner ces problèmes en adoptant une nouvelle approche fondée sur les principes de l'open source. « Nous tenterons même de combler une énorme lacune dans l'écosystème C++ avec un gestionnaire de paquets intégré », peut-on lire dans les documents.
Le langage Carbon sera familier aux développeurs C++ et C, mais il y a aussi de nombreuses différences. Les fonctions sont déclarées avec le mot clé "fn" et les variables avec "var". Il existe également des tuples fortement typés. L'inférence de type est supportée par le mot clé "auto". Les pointeurs sont pris en charge, mais pas l'arithmétique des pointeurs ; les seules opérations sur les pointeurs sont l'adressage et le déréférencement. Les classes supportent l'héritage simple, mais pas l'héritage multiple.
La sécurité de la mémoire est une considération importante, mais n'est pas l'objectif initial. « La différence entre l'approche de Rust et celle de Carbon est que Rust commence par la sécurité et que Carbon commence par la migration », peut-on lire dans la documentation. L'approche consiste à simplifier le langage afin de créer de l'espace pour les fonctionnalités de sécurité, puis à refaire l'ingénierie des fondations pour modéliser et appliquer la sécurité.
Les développements autour du langage Carbon interviennent dans où Rust se démarque des autres langages présentés depuis des années comme des alternatives au C et au C++. En effet, le noyau Linux s’ouvre de plus en plus au langage de programmation système de Mozilla.
Après 31 ans, un deuxième langage fait son entrée pour le développement du noyau Linux : c’est le Rust. La prise en charge de Rust pour le développement du noyau Linux est vue comme une « une étape importante vers la capacité d'écrire les pilotes dans un langage plus sûr. » Rust de Mozilla Research est le type de langage de programmation auquel ceux qui écrivent du code pour des systèmes d’entrée/sortie de base (BIOS), des chargeurs d’amorce, des systèmes d’exploitation, etc. portent un intérêt. D’avis d’observateurs avertis, c’est le futur de la programmation système en lieu et place de langages comme le C ou le C++.
Source : Semaphore
Et vous ?
:fleche: Êtes-vous en accord avec l’argumentaire (le langage C++ est difficile à faire évoluer) qui a mené au lancement du projet Carbon ?
:fleche: Êtes-vous développeur C++ ? Quelle plus-value reconnaissez-vous à ce projet ? Sinon qu’en attendez-vous ?
:fleche: Le projet Carbon vient-il avec une plus-value véritable en comparaison à un langage comme le Rust considéré le futur pour ce qui est du développement d’applications système ?
Voir aussi :
:fleche: L'équipe Microsoft Security Response Center recommande l'utilisation de Rust comme approche proactive pour un code plus sécurisé
:fleche: Quel langage pourrait remplacer C ? Après avoir comparé Go, Rust et D, le choix d'Andrei Alexandrescu se porte sur D
:fleche: C2Rust : un outil qui permet de faire la traduction et la refactorisation de votre code écrit en langage C vers le langage Rust
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Les innovations de C++26 : comment les dernières améliorations vont transformer le développement en C++
Les innovations de C++26 : comment les dernières améliorations vont transformer le développement en C++,
dans un contexte où plusieurs entités recommandent de remplacer C++ par des alternatives
Le langage de programmation C++ continue d'évoluer avec l'introduction de nouvelles fonctionnalités et améliorations. La version C++26, bien que toujours en cours de développement, apporte déjà plusieurs nouveautés : spécifier une raison pour la suppression d'une fonction, variables de remplacement sans nom, déclaration d'une liaison structurée en tant que condition. Mais certains encouragent plutôt le passage à Rust ou Carbon, pourquoi ?
Spécifier une raison pour la suppression d'une fonction
Depuis le C++11, il est possible de déclarer une fonction comme supprimée, afin que le compilateur empêche son utilisation. Cela peut être utilisé pour empêcher l'utilisation de fonctions membres spéciales d'une classe, mais aussi pour supprimer toute autre fonction.
Introduits en C++11, = default et = delete ont rejoint = 0 en tant que spécification alternative possible pour le corps d'une fonction, au lieu d'un corps d'instructions ordinaire entouré d'accolades. La motivation initiale de la déclaration de fonction supprimée via = delete est de remplacer (et d'annuler) la pratique courante de l'ère C++98/03 consistant à déclarer les fonctions membres spéciales comme privées et à ne pas les définir afin de désactiver leur génération automatique. Cependant, l'ajout de = delete a acquis un pouvoir encore plus grand, car il peut être utilisé pour n'importe quelle fonction, et pas seulement pour les membres spéciaux.
Aujourd'hui, dix ans après l'introduction des fonctions supprimées, nous pouvons conclure en toute confiance que = delete est devenu l'une des fonctionnalités clés de C++11 qui a grandement amélioré l'expérience des utilisateurs en cas d'erreurs dans l'utilisation des fonctions de la bibliothèque et a été une réussite de la révolution du « C++ moderne ».
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les fonctions supprimées ont été préféré aux fonctions traditionnelles privées mais non définies, notamment une meilleure sémantique (friend et les autres membres sont toujours inaccessibles, ce qui transforme une erreur de l'éditeur de liens en une erreur à la compilation), de meilleurs diagnostics (au lieu d'erreurs cryptiques « fonction inaccessible », l'utilisateur sait directement que la fonction est supprimée) et une plus grande puissance (pas seulement pour les SMF).
Au lieu d'une erreur déjà plus conviviale mais toujours un peu énigmatique « calling deleted function », les éditeurs veulent permettre directement aux auteurs de bibliothèques de présenter un message supplémentaire facultatif qui devrait être inclus dans le message d'erreur, de sorte que l'utilisateur connaisse le raisonnement exact de la raison pour laquelle la fonction est supprimée, et dans certains cas, vers quel remplacement l'utilisateur devrait se diriger à la place.
Une fonction peut être supprimée comme suit (exemple tiré du document de proposition) :
Code:
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
| class NonCopyable
{
public:
// ...
NonCopyable() = default;
// les membres de la copie
NonCopyable(const NonCopyable&) = delete;
NonCopyable& operator=(const NonCopyable&) = delete;
}; |
En C++26, vous pouvez spécifier la raison pour laquelle cette fonction est supprimée :
Code:
1 2 3 4 5 6
| class NonCopyable {
public:
NonCopyable() = default;
NonCopyable(const NonCopyable&) = delete("Cette classe gère des ressources uniques, la copie n'est pas supportée; utilisez le déplacement à la place.");
NonCopyable& operator=(const NonCopyable&) = delete("Cette classe gère des ressources uniques, la copie n'est pas supportée; utilisez le déplacement à la place.");
}; |
Variables de remplacement sans nom
Il existe des cas où une variable doit être déclarée sans que son nom soit utilisé, comme dans les liaisons de structure ou les verrous (lock_guard). C++26 introduit la possibilité d’utiliser un seul trait de soulignement (_) pour définir une variable sans nom.
Par exemple, dans l'exemple suivant, unused est une variable qui n'est pas utilisée :
Code:
[[maybe_unused]] auto [data, unused] = get_data();
En C++26, la variable unused peut être nommée _ (simple trait de soulignement) :
Code:
auto [data, _] = get_data();
Lorsque l'identificateur de soulignement unique est utilisé pour la déclaration d'une variable, d'une variable membre de classe non statique, d'une capture lambda ou d'une liaison de structure, l'attribut [[maybe_unused]] est implicitement ajouté, il n'est donc pas nécessaire de l'utiliser explicitement.
Une déclaration portant le nom _ est dite indépendante du nom si elle déclare :
- une variable avec une durée de stockage automatique
- une liaison de structure, mais pas dans un espace de noms
- une variable introduite par une capture init
- un membre de données non statique
Le compilateur n'émet pas d'avertissement quant à l'utilisation ou non d'une déclaration indépendante du nom. De plus, plusieurs déclarations indépendantes du nom peuvent être utilisées dans la même portée (qui n'est pas une portée d'espace de noms) :
Code:
1 2 3 4 5 6 7
| int main()
{
int _;
_ = 0; // OK
std::string _; // OK, parce que _ est une déclaration indépendante du nom
_ = "0"; // Erreur : référence ambiguë au caractère générique « _ », qui est défini plusieurs fois.
} |
En revanche, ce qui suit n'est pas possible :
Code:
1 2 3 4 5 6
| int main()
{
int _;
_ = 0; // OK
static std::string _; // Erreur : les variables statiques ne sont pas indépendantes du nom
} |
L'opération suivante n'est pas non plus possible, car les déclarations se trouvent dans un espace de noms :
Code:
1 2 3 4 5 6
| namespace n
{
int f() {return 42;}
auto _ = f(); // OK
auto _ = f(); // Erreur : redéfinition de _
} |
Déclaration d'une liaison structurée en tant que condition
Une liaison de structure définit un ensemble de variables liées à des sous-objets ou à des éléments de leur initialisateur.
Code:
auto [position, length] = get_next_token(text, offset);
Une liaison de structure peut apparaître dans une déclaration for-range, comme dans l'exemple suivant :
Code:
1 2 3 4
| for (auto [position, length] : tokenize(text, offset))
{
std::println("pos {}, len {}", position, length);
} |
En revanche, les variables peuvent apparaître dans la condition d'une instruction if, while ou for :
Code:
1 2 3 4
| if (auto it = std::find_if(begin(arr), end(arr), is_even); it != std::end(arr))
{
std::println("{} est le premier nombre pair", *it);
} |
Cependant, les liaisons de structure ne peuvent pas être déclarées dans la condition d'une instruction if, while ou for. Cela change en C++26, ce qui rend la chose possible :
Code:
1 2 3 4
| if(auto [position, length] = get_next_token(text, offset); position >= 0)
{
std::println("pos {}, len {}", position, length);
} |
Un cas intéressant et très utile est présenté dans le document de proposition (P0963). Considérons l'exemple C++26 suivant pour l'utilisation de std::to_chars :
Code:
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
| if (auto result = std::to_chars(p, last, 42))
{
auto [ptr, _] = result;
// ok pour continuer
}
else
{
auto [ptr, ec] = result;
// gestion des erreurs
} |
Lorsque la fonction réussit, seul le membre ptr de std::to_chars_result nous intéresse, car il contient un pointeur sur le pointeur de fin de ligne des caractères écrits. Si la fonction échoue, nous devons également examiner le membre ec (du type std::errc) qui représente un code d'erreur.
Ce code peut être simplifié avec des liaisons de structure, en C++26, comme suit :
Code:
1 2 3 4 5 6 7 8
| if (auto [ptr, ec] = std::to_chars(p, last, 42))
{
// ok pour continuer
}
else
{
// gestion des erreurs
} |
Le projet Carbon, un successeur expérimental du C++, explore une direction future possible pour le C++ étant donné les difficultés à l'améliorer
En février 2020, un vote crucial a eu lieu au sein du comité de normalisation du C++ sur la rupture de la compatibilité ABI en faveur de la performance. L’initiative principalement poussée par les employés de Google a échoué. Résultat : de nombreux Googlers ont cessé de participer à la normalisation du C++, ont démissionné de leur rôle officiel au sein du comité, et le développement de clang a considérablement ralenti. C’est de cette rupture que naît le projet Carbon annoncé comme successeur du C++. L’objectif : explorer une direction future possible pour le C++ étant donné les difficultés à l’améliorer. Le projet Carbon mise sur l’interopérabilité avec le C++ comme base de travail.
Les développeurs de Carbon expliquent que certes, le C++ est le langage dominant pour les logiciels à performances critiques, mais son héritage et sa dette technique signifient que son amélioration incrémentale est une tâche très ardue. Carbon est un nouveau langage qui vise à égaler les performances de C++ et à maintenir une interopérabilité bidirectionnelle transparente, ainsi qu'une courbe d'apprentissage douce pour les développeurs C++.
L'équipe promet en sus un certain niveau de traduction de source à source pour le code C++. Le projet présente des parallèles avec TypeScript pour les développeurs JavaScript, ou Kotlin pour les développeurs Java, bien que la comparaison ne soit pas exacte. Carbon est conçu pour être interopérable avec le code C++ et pour faciliter la migration. La chaîne d'outils Carbon prendra en charge la compilation du code C++.
Pourquoi le C++ est-il difficile à améliorer ? Parce que le langage lui-même a commencé comme une bifurcation du C. Selon l'équipe Carbon, les concepteurs du C++ ont ajouté plutôt que remplacé des fonctionnalités du langage au fil du temps, créant ainsi des interactions complexes entre les fonctionnalités. La préservation de la compatibilité binaire est un autre problème hérité. En outre, le comité C++ et le processus d'évolution sont orientés vers la normalisation plutôt que la conception, sont lents et ne parviennent pas toujours à prendre des décisions.
Carbon s'efforce de contourner ces problèmes en adoptant une nouvelle approche fondée sur les principes de l'open source. « Nous tenterons même de combler une énorme lacune dans l'écosystème C++ avec un gestionnaire de paquets intégré », peut-on lire dans les documents.
La Maison Blanche invite les développeurs à abandonner le C et le C++ pour passer à des langages comme le Rust
Faut-il arrêter d’initier de nouveaux projets en C ou C++ et passer à Rust ? La question divise dans la communauté des développeurs dont certains recommandent le langage Rust plutôt que le C ou le C++. Les raisons : la parité du Rust en termes de vitesse d’exécution en comparaison avec le C ; la sécurisation et la fiabilité du Rust en comparaison avec C ou C++. La comparaison entre Rust et C++ vient de prendre un coup de neuf avec un rapport de la Maison Blanche sur la sécurisation de la mémoire qui invite les développeurs à abandonner C ou C++ pour passer à des langages comme le Rust jugés supérieurs pour sécuriser les espaces mémoire des logiciels. C’est une sortie qui fait suite à la prise de position du créateur du langage C++ selon laquelle : « la sécurisation des logiciels par le Rust n’est pas supérieure à celle offerte par le C++. »
Sources : OpenSTD (1, 2, 3), Carbon
Et vous ?
:fleche: Quelle est votre fonctionnalité préférée parmi celles introduites dans C++26 et pourquoi ?
:fleche: Comment pensez-vous que la possibilité de spécifier une raison pour la suppression d’une fonction pourrait améliorer le développement en C++ ?
:fleche: Avez-vous déjà rencontré des situations où les variables de remplacement sans nom seraient particulièrement utiles ? Pouvez-vous partager un exemple ?
:fleche: Pensez-vous que ces nouvelles fonctionnalités de C++26 vont simplifier ou compliquer le processus de développement ? Pourquoi ?
:fleche: Quels autres aspects du langage C++ aimeriez-vous voir améliorés dans les futures versions ?
:fleche: Comment ces nouveautés de C++26 se comparent-elles aux améliorations récentes d’autres langages de programmation que vous utilisez ?
:fleche: Voyez-vous des défis potentiels à l’adoption de ces nouvelles fonctionnalités dans des projets existants ? Si oui, lesquels ?
:fleche: Comment ces améliorations pourraient-elles influencer votre approche de la programmation en C++ ?
:fleche: Que pensez-vous des projets comme Carbon ou des propositions comme celle de la Maison Blanche visant à se délester du C++ ?
Voir aussi :
:fleche: Google affirme qu'il est non seulement possible, mais aussi relativement facile de remplacer C++ par Rust dans les firmwares. L'entreprise explique en quoi ce changement est avantageux
:fleche: « Les équipes Rust chez Google sont deux fois plus productives que celles qui se servent de C++ », d'après un responsable de l'entreprise qui lance le débat de la productivité entre Rust et C++
Ce n'est que mon opinion...
Bjarne Stroustup, le créateur original de C++, a dénoncé lui-même la dérive qu'a prit le comité qui dirigent les évolutions de C++.
Ils leurs reproche d'ajouter des micro-fonctionnalités, qui ne sont utilent qu'à 0,01% des projets ou des développeurs, et qui pourrait être déjà fait avec l'existant. En fait, le C++ est maintenant piloté par un comité de gens certes très compétants, mais qui font de la masturbation intellectuel pour pondre des concepts qui sont très éloignés de ce dont ont besoin les développeurs dans le monde réel.
C'est malheureux, car voilà un langage qui avaient du succès, qui répondait à un besoin, mais qui va crouler sous sont propre poids.
BàV et Peace & Love.
Ce n'est que mon opinion...
:coucou:
Citation:
Envoyé par
Brunoo
Pour remplacer le C++ n'y a-t-il pas déjà le langage D ? C'est en tout cas son ambition affichée.
D aurait pu être ce "nouveau C++", mais il n'a pas décollé, parce qu'au moment où il est sorti:
- il n'était pas rétrocompatible avec le C
- C++ n'était pas encore devenu le monstre qu'il est aujourd'hui, et a prit naturellement la relève.
- Grâce à sa compatibilité avec le C, il avait déjà tout un éco-système, et une communauté autours de lui.
Citation:
Quitte a repenser le C++, ce serait judicieux d'éviter de créer un langage a la syntaxe moche.
Car, selon moi, ce qui a fait le succès des langages comme Java et C# c'est aussi la lisibilité de leurs syntaxes.
La syntaxe, c'est une affaire de goût, d'habitude, mais surtout de lisibilité. Je dis souvent qu'on lit plus souvent son code qu'on ne l'écrit. Java, possédait (et possède toujours) des atouts, mais:
- Il est très verbeux, rendant le code "surchargé" et difficile à lire.
- Il tourne via une "machine virtuelle", qui même si elle possèce un JIT maintenant, ce n'était pas le cas à ses débuts.
- Et à cause du fait qu'il tourne en s'appuyant sur une "machine virtuelle", il ne pouvait et ne peut pas être comparé au C/C++ qui peuvent compiler du code natif, pour plusieurs architecture. Il y a toujours un compilateur 'C' pour chaque architecture, de la plus petite à la plus grande.
- Puis Python est arrivé est s'est fortement implenté. On dit qu'il est lent (parce que lui aussi tourne sur une machine virtuelle), mais il sait très facilemment utiliser du code 'C', ce qui fait que tout traitent "lourd" est souvent exécuté à la vitesse du 'C'.
Pour C#, c'est un peu le "java" de microsoft. La puissance de microsoft est derrière ce langage, mais lui aussi tourne sur une "machine virtuelle", même s'il a maintenant aussi un JIT, il ne peut en rien être comparé (tout comme Java), question vitesse, à C/C++. Il a prit de l'importance et est très utilisé, car il y'a microsoft derrière, est ça "rassure" les entreprises quant à sa pérénité.
Le Go, je ne connais pas, donc j'évite de faire des commentaires sur une technologie qui m'est inconnue.
Citation:
Et je ne parle même pas du fait que l'adoption d'un nouveau langage tien aussi au fait que chaque instruction soit non seulement documentée mais surtout accompagnée d'un exemple pratique et utile (codes snippets), afin de faciliter la mise en pratique.
Il n'y a pas que ça, il faut tout un écosystème autours d'un langage. De la doc, oui, mais aussi des librairies, des éditeurs, bref, toute une floppée d'outils.
Il faut aussi créer tout une communauté, qui perdure et sait acceuillir les développeurs qui se pencheront sur un langage.
Et un petit dernier pour la route Il n'y a pas langage qui soit adapté à toutes les situations. Il ne me viendrait pas à l'idée de faire une grosse application en 'C'. C'est plutôt le C++ qui serait utilisé dans ce cas. Dans le domaine de l'embarqué, le seul langage que tu es certains d'avoir, c'est le 'C'. Dans le domaine banquaire, c'est toujours du COBOL qui est utilisé. Certains ont bien tenté de ré-écrire les vielles application COBOL en java ou en C++, mais tout les essais ont échoués, car c'est très difficile de reconstruire un système qui fonctionne à l'identique.
Et il y a une grosse masse de code 'C' dans la nature, et on ne remplacera pas celui-ci du jour au lendemain.
Actuellement, quelques langages se démarquent des autres:
- Python chez les "data scientist", et les "ingénieurs", car il est trés simple à écrire et à relire, et à tout ce qu'il faut pour les satisfaire question librairires (numPy par exemple) pour s'affranchir sa "relative" lenteur.
- lua, est lui aussi un langage "dynamique" comme Python, et est simple à utiliser. Sa machine virtuelle est aussi plus rapide que celle de Python, car c'est une "register based VM", là ou Python/Javan reposent sur des "stack based VM".
- C# pour ceux qui ne veulent être "rassuré" par le fait que Microsift soit derrière.
- Le 'C' reste indispensable grâce à sa vitesse, son éco-système, et qu'il reste le plus rapide, car très proche de ma machine. Son désavantage, c'est que si on ne fait pas très attention, on peut vite introduire des vulnérabilités. Mais dans l'embarqué, c'est toujours 'LA' référence, et avec la base de code installée, il est encore là pour très longtemps.
- C++, car (tout comme le C), il il peut produire du code natif et est de ce fait très utilisé. Et il a profité de la vague POO à ses début. Il est également très installé.
- COBOL reste utilisé dans le domaine bancaire.
Et puis, il y'a maintenant le petit nouveau (enfin, a quand même 10 ans) Rust qui peut pratiquement égaler C/C++ niveau vitesse, mais qui est nettement plus sécurisé niveau gestion mémoire et évite pas mal d'erreurs qu'on peut faire en C/C++, car le langage (et son compilateur) fournira des erreurs et ne compilera pas un code dangereux.
C'est je pense le seul langage (qui produit du code machine) qui peut/pourra rivaliser avec le C/C++. Je suis en train de me pencher dessus, et pour un vieux développeur 'C' comme moi, sa "syntaxe" me déroute énormément (mais avec le temps, ça viendra), et il faut parfois se battre avec le compilateur pour qu'il accepte de compiler un code, car les différents verrous qu'il possèdent pour être "sécure" sont parfois "lourds" a digérer pour les vieux développeurs 'C', qui savent ce qu'il font. Mais on fait tous des erreurs, et si le langage permet d'en éviter, ça ne peut être d'une bonne chose.
[B]Rust[B] est déroutant, et il faut s'accrocher et persévérer, car oui, les concepts qu'il aborde sont traités différement que d'autres language, mais rend le code plus "sécure".
Mais, je le répête, il n'y a pas de langage meilleurs qu'un autres. Il faut choisir son outils par rapport à ses besoins. On utilise un marteau pour enfoncer un clou, et un tournevis pour viser une vise. L'inverse n'aurait pas de sens.
BàV et Peace & Love.