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Les discours haineux n'ont jamais été aussi nombreux sur Twitter, malgré les grandes déclarations d'Elon Musk
Les discours haineux n'ont jamais été aussi nombreux sur Twitter, malgré les grandes déclarations d'Elon Musk selon un nouveau rapport du Center for Countering Digital Hate
Le PDG de Tesla et chef de Twitter pourrait bien avoir un réveil brutal en ce qui concerne l'impression de discours haineux. Et ce, grâce à une nouvelle étude menée par le Center for Countering Digital Hate.
M. Musk a déclaré que les discours haineux avaient diminué d'un tiers la semaine dernière, mais cette étude indique qu'ils ont augmenté au cours de la période où il a acquis l'entreprise.
En moyenne, environ 1 300 tweets ont fait état d'insultes contre les personnes de couleur qui apparaissent continuellement et quotidiennement sur l'application, juste avant qu'Elon Musk n'en prenne le contrôle.
Ce chiffre est ensuite passé à 3 880 après son acquisition de la plateforme. Le chiffre est passé à 4650 lorsque Musk a fait ses déclarations sur le fait que la haine était si faible sur l'application.
Les insultes à l'encontre de 62 % de la population transgenre ont donc augmenté depuis que Twitter a un nouveau dirigeant, ce qui représente environ 5100 tweets par jour, confirme l'étude. Ces données ont été mises en avant par Brandwatch, qui est considéré comme un outil de premier plan pour déterminer les analyses sur les médias sociaux. Elles comprennent également des tweets provenant de différents endroits du globe et sont rédigées en anglais.
Dans un tweet effectué à la mi-novembre par Musk, il était indiqué que tous les tweets à caractère haineux seraient débusqués sur la plateforme et limités au point d'être démonétisés. De cette façon, les utilisateurs ne tomberaient pas trop souvent sur ces messages, à moins qu'ils ne les recherchent vraiment.
Mais dans les cas où le nombre de vues était au plus bas, les chercheurs de cette étude ont constaté que l'engagement pour les messages liés à des discours haineux est si élevé depuis que Musk a commencé à prendre le contrôle de l'entreprise.
Les gens s'engagent beaucoup plus sur ces messages, les likes, les réponses et les retweets liés aux insultes étant très élevés, surtout dans les semaines qui ont précédé le lancement de Twitter 2.0. Et s'il fallait le mettre en chiffres, les discours de haine ont augmenté de 50 %.
Le rapport contredit fondamentalement ce que Musk a déclaré. Musk n'a donc certainement pas apprécié la nouvelle et a qualifié le rapport de totalement faux.
De la même manière, il s'est engagé à mettre en place des statistiques quotidiennes pour la publication de données et dit qu'il maintient toutes les impressions qui se présentent concernant les discours de haine.
Depuis que Musk a décidé de prendre la direction de Twitter, de nombreux changements sont intervenus. Les décisions ont été erratiques et la modération a disparu. Des sondages ont été réalisés qui laissent entrevoir la prochaine action du chef de Twitter.
Son idée de créer un conseil de modération sur Twitter est également passée à la trappe. Et avec le retour de Trump sur l'application, on ne peut que se demander ce qui pourrait bien se passer ensuite.
Source : Center for Countering Digital Hate
Et vous ?
:fleche: Trouvez-vous ce rapport pertinent ?
:fleche: Avez-vous noté plus de messages haineux sur Twitter depuis la prise de contrôle d'Elon Musk ?
Voir aussi :
:fleche: Le nombre de messages sur Twitter contenant des insultes racistes a explosé depuis qu'Elon Musk a racheté l'influente plateforme, d'après une nouvelle étude
:fleche: Twitter supprime moins de discours haineux et prend beaucoup de temps pour les révisions, selon un nouveau rapport de l'UE
:fleche: Une cadre supérieure de Twitter a obtenu une injonction du tribunal pour empêcher Elon Musk de la licencier, la VP pour les politiques publiques refuse la culture de travail "extrêmement hardcore"
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La Chine accusée d'inonder les médias sociaux de spam pour évincer les actualités sur des manifestations
La Chine accusée d'inonder les médias sociaux de spam pour évincer les actualités sur des manifestations.
un réseau de spambots détourne également des hashtags dans une tentative à grande échelle d'empêcher la couverture médiatique
Une tentative d'inonder les plateformes de médias sociaux de spam afin de noyer la couverture des manifestations de confinement en Chine a probablement été soutenue par le gouvernement chinois, selon une analyse d'une société américaine de cybersécurité. Twitter peine à réagir. Pour Alex Stamos, directeur de l'Observatoire Internet de Stanford, l'activité chinoise indique le « premier échec majeur » pour arrêter l'ingérence du gouvernement sur la plateforme détenue par Elon Musk.
Les premières semaines de Twitter sous la propriété de Musk ont été tout simplement tumultueuses. Elles ont commencé par le licenciement des dirigeants sans ménagement, puis par la moitié de la main-d'œuvre mondiale de Twitter. Il a réorganisé Twitter Blue pour donner automatiquement aux abonnés payants une coche de vérification bleue, ce qui a rapidement conduit à une usurpation d'identité généralisée sur le réseau social.
Pour rendre Twitter rentable, Elon Musk a décidé dans un premier temps d'alléger sa masse salariale. Aucun département n'a été épargné. Durant le processus, début novembre, Bloomberg News a rapporté que Twitter a considérablement réduit son personnel de modération de contenu approuvé pour accéder à un tableau de bord qui enregistre le contenu automatisé et signalé par l'utilisateur qui nécessite un examen humain avant que le contenu ne soit restreint. Habituellement, des centaines d'employés utiliseraient le tableau de bord, examinant le contenu pour appliquer manuellement les actions dictées par la politique de Twitter, telles que l'interdiction ou la restriction de comptes. Pourtant, fin octobre, deux initiés de l'équipe de sécurité de Twitter ont déclaré à Bloomberg que le nombre total avait été réduit à environ 15 employés.
Les violations de politique examinées manuellement sont généralement les violations les plus médiatisées, y compris celles qui pourraient entraîner des dommages réels, ont déclaré les employés de Twitter à Bloomberg.
Yoel Roth, responsable de la sécurité sur Twitter, a réagi à l'article de Bloomberg dans un tweet : « C'est exactement ce que nous (ou n'importe quelle entreprise) devrions faire au milieu d'une transition d'entreprise pour réduire les opportunités de risque d'initié. Nous appliquons toujours nos règles à grande échelle ».
Après avoir conclu son acquisition de Twitter, Musk a déclaré qu'il prévoyait de former un « conseil de modération de contenu », sans divulguer de détails tels que qui en ferait partie ou ce qu'il ferait. Le PDG de Tesla a ajouté qu'il ne prendrait aucune « décision majeure sur le contenu » ni ne rétablirait les comptes précédemment interdits avant que le conseil ne commence ses travaux.
Bien entendu, cette promesse a évolué : dans un tweet blâmant apparemment les militants pour les problèmes publicitaires de Twitter, Musk a affirmé qu'il n'avait promis de former le conseil qu'à la condition que les militants promettent de cesser de pousser les annonceurs à boycotter sa plateforme.
« Une large coalition de groupes d'activistes politiques/sociaux a accepté de ne pas essayer de tuer Twitter en nous privant de revenus publicitaires si j'acceptais cette condition », a tweeté Musk. « Ils ont rompu l'accord ».
Certains militants qui ont assisté à la réunion ont tweeté pour confirmer qu'ils n'avaient jamais conclu un tel accord avec Musk, notamment la co-PDG de Free Press, Jessica Gonzalez, qui a aidé à diriger une coalition #StopToxicTwitter faisant pression sur les 20 principaux annonceurs de Twitter pour qu'ils boycottent la plateforme.
« Je ne sais pas de qui Musk parle ici, mais je l'ai rencontré il y a quelques semaines avec des leaders des droits civiques, et je codirige également la coalition #StopToxicTwitter qui appelle les annonceurs à suspendre les publicités jusqu'à ce qu'il redresse le navire », a tweeté Gonzalez. « Je n'ai jamais conclu un tel accord ».
Le président de la NAACP, Derrick Johnson, a soutenu Gonzalez dans son propre tweet niant que les militants aient conclu un accord avec Musk.
« Nous ne ferions jamais un tel accord », a tweeté Johnson. « La démocratie vient toujours en premier. Les décisions prises sur Twitter sont dangereuses et il est de notre devoir, comme depuis notre création, de dénoncer les menaces qui pèsent sur notre démocratie. Les discours de haine et les complots violents ne peuvent pas avoir de refuge. »
Quoi qu'il en soit, après la réduction du personnel assigné à la modération, Twitter semble faire face à un défi majeur.
Une campagne de spambots pour empêcher la couverture médiatique des manifestations anti-confinement en Chine
Recorded Future a découvert que des réseaux de comptes de bots coordonnés ciblaient des plateformes de médias sociaux non chinoises pour évincer les messages authentiques sur les manifestations avec du contenu de spam et en détournant des hashtags de noms de villes chinoises. L'entreprise a déclaré que le gouvernement chinois était le plus susceptible d'être derrière cette stratégie.
Charity Wright, analyste senior chez Recorded Future, a déclaré : « Ces réseaux de spambots sont résilients, bien dotés en ressources et agiles. La vitesse à laquelle ils publient du contenu et créent de nouveaux comptes nous indique qu'ils disposent d'outils d'automatisation pour inonder l'espace d'information. Très peu d'opérations d'influence sont capables de ce niveau d'activité ». « Nous pensons qu'il est probable qu'il s'agissait d'une opération à grande échelle soit parrainée par le gouvernement chinois, soit sous-traitée par l'État à un substitut comme une ferme de trolls bien dotée en ressources », a-t-elle ajouté.
L'analyse fait suite à des preuves la semaine dernière que Twitter était bombardé de messages importuns, dont beaucoup étaient des publicités pour des escortes, dans le but de masquer les actualités des manifestations anti-confinement en Chine. Alex Stamos, directeur de l'Observatoire Internet de Stanford, a déclaré que l'activité chinoise indiquait le « premier échec majeur » pour arrêter l'ingérence du gouvernement sur la plateforme détenue par Elon Musk.
Recorded Future a découvert que des réseaux de milliers de comptes et de publications ciblaient un public parlant le mandarin en sautant sur les hashtags utilisés pour signaler la couverture des manifestations. Les comptes de bots distribuent ensuite de grands volumes de publications sous ces hashtags en chinois – par exemple les lieux de manifestations comme Pékin, Shanghai, Guangzhou, Shenzhen et Wuhan – en utilisant des contenus tels que des publicités pour des escortes, des services de rencontres, de la pornographie et de courts clips vidéo faisant la publicité de divers services.
Dans certains cas, les messages consistent en des chaînes aléatoires de mots anglais avec des codes de suivi joints, potentiellement pour évaluer la quantité de messages utilisés.
Recorded Future a déclaré que les comptes automatisés portaient la marque de campagnes de désinformation coordonnées. Les signes révélateurs incluent l'utilisation de comptes nouvellement créés avec un nombre d'abonnés nul ou faible ; comptes créés par blocs de centaines ou de milliers ; utiliser des structures de nom de compte similaires telles que le nom féminin + les numéros ; contenu textuel identique ; et partager des photos ou des vidéos de jeunes femmes asiatiques.
« À première vue, il semble que cette campagne vise à noyer la discussion sur les manifestations anti-confinement en Chine », a déclaré Wright. Elle a déclaré qu'il y avait des preuves que les réseaux de robots avaient détourné les hashtags des noms de villes lors de campagnes précédentes, notamment en septembre et fin octobre.
L'analyse de Recorded Future de la campagne de perturbation multiplateforme a révélé une propagation limitée de contenu de bot vexatoire sur Facebook et Instagram, alors qu'il n'y avait rien de notable sur TikTok, propriété chinoise, qui a diffusé des images des manifestations.
Wright a déclaré que les autorités chinoises et les plateformes nationales de médias sociaux étaient en mesure de réprimer rapidement les contenus qu'elles jugeaient répréhensibles. Cependant, cela n'est pas possible pour les plateformes étrangères, ce qui fait des comptes de robots une option potentielle pour réprimer la couverture des manifestations.
« Une option consiste à contrôler le récit en inondant la plateforme avec le récit qu'ils préfèrent », a déclaré Wright. « Dans ce cas, les spambots n'ont raconté aucune histoire particulière ni poussé un récit parrainé par l'État. Au lieu de cela, ils ont simplement submergé les flux de médias sociaux avec du contenu de spam. »
Source : Recorded Future
Et vous ?
:fleche: Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
:fleche: Premier grand défi d'Elon Musk en matière de modération ?
:fleche: Comment s'en sort-il selon vous ?
:fleche: Êtes-vous plus portés vers la solution algorithmique, humaine, ou plus un mix des deux (dans quelles proportions) ? Twitter gagnerait-il à embaucher plus de personnes pour la modération ou plutôt à sous-traiter une partie (voire toute) de cette activité ?
Voir aussi :
:fleche: Twitter licencie 4*400 à 5*500 contractuels sans les avertir au préalable, ni prévenir les équipes internes, d'après Platformer
:fleche: Elon Musk propose de transformer Twitter en banque pour éviter la faillite. Musk vise à augmenter le nombre d'utilisateurs de Twitter d'un milliard, puis à lier les comptes aux cartes de débit
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L'abonnement à Twitter Blue pourrait coûter plus cher aux utilisateurs sur iOS lorsque le service sera relancé
Twitter pourrait facturer l'abonnement à Twitter Blue à 11 dollars sur iOS afin de compenser les frais de l'App Store
mais les critiques trouvent ce prix complètement déraisonnable
L'abonnement à Twitter Blue pourrait coûter plus cher aux utilisateurs sur iOS lorsque le service sera relancé. Il pourrait coûter 11 dollars lorsqu'il est acheté par le biais de l'application iOS, ou 7 dollars par mois si l'utilisateur s'abonne via le site Web de Twitter. Cette disparité de prix devrait permettre à Twitter de compenser les frais de l'App Store. Les deux entreprises sont vivement critiquées par les utilisateurs. Apple est une nouvelle fois critiqué sur les 30 % de commission qu'il prélève sur chaque achat in-app et Elon Musk est accusé d'utiliser cette politique de l'App Store comme un prétexte pour soutirer de l'argent aux utilisateurs de Twitter.
Elon Musk, propriétaire de Twitter, s'est récemment lancé dans une tirade contre Apple, accusant la firme de Cupertino de détester "la liberté d'expression". Musk a en outre critiqué ouvertement Apple sur d'autres sujets sensibles, notamment les politiques de l'App Store et les frais que l'entreprise facture. Apple facture 30 % de frais aux développeurs pour la première année d'abonnement, mais ce pourcentage tombe à 15 % à partir de la deuxième année. Les utilisateurs de Twitter sur iPhone pourraient pâtir de la rébellion de Musk contre les politiques de l'AppStore, notamment en ce qui concerne l'abonnement à Twitter Blue.
Lorsque Twitter a lancé son nouveau plan d'abonnement le 9 novembre, l'entreprise a facturé les utilisateurs 7,99 dollars par mois. Twitter Blue n'était alors disponible que sur iOS (sans possibilité de s'abonner sur d'autres plateformes comme Android ou le Web). Cependant, son lancement a rapidement été interrompu après que de nombreux utilisateurs ont profité de l'une de ses caractéristiques de marque - l'accès à la coche bleue tant convoitée de Twitter - pour se faire passer pour une grande variété d'entreprises et de célébrités. Musk a annoncé que Twitter Blue sera relancé très prochainement ; le service pourrait être relancé ce vendredi.
Cette semaine, un rapport de The Information a allégué que Twitter Blue pourrait être relancé à deux prix différents, en fonction de l'endroit où vous vous abonnez. La société aurait prévu de facturer 11 dollars par mois pour un abonnement à Twitter Blue sur l'iPhone, afin de tenir compte de la part de 30 % qu'Apple prélève sur les achats in-app. Sur le Web, le prix de Twitter Blue serait de 7 dollars par mois. Mais cette potentielle nouvelle tarification fait grincer des dents. En fait, si Twitter devait compenser les frais de l'App Store, il devrait facturer 10,38 dollars, ce qui signifie que le nouveau tarif de 11 dollars semble être un chiffre arrondi.
Le prix plus élevé de l'abonnement sur l'iPhone permettra à Twitter de verser à Apple sa commission de 30 % du produit des achats in-app sans que cela affecte de manière significative les résultats du réseau social. De plus, la différence de prix incitera probablement la plupart des clients à s'abonner sur le Web, ce qui permettra à Twitter d'éviter les frais d'achat in-app. D'autres sociétés, comme Spotify, ont par le passé pratiqué des prix plus élevés sur l'iPhone que sur le Web, mais cela entraîne souvent une certaine confusion chez les consommateurs qui ne comprennent pas pourquoi les prix sont différents d'un appareil à l'autre.
Apple ne voit pas d'inconvénient à ce que les entreprises fassent payer leurs abonnements plus cher dans les applications que sur le Web. Le PDG de Tesla n'a jamais été un fan des frais de l'App Store d'Apple. Le mois dernier, il les a décrits comme une "taxe secrète" prélevée par le fabricant de l'iPhone. Mais ce n'est pas la première fois que Musk critique la commission de l'App Store. L'année dernière, il s'est rangé du côté d'Epic Games lorsque la société de jeux vidéo a intenté un procès contre Apple sur les politiques de l'App Store. À l'époque, Musk a déclaré que ces frais étaient "une taxe mondiale de facto sur l'Internet".
Cependant, à l'instar de nombreuses entreprises mécontentes comme Epic, Twitter devra se plier aux règles de l'App Store s'il devait proposer des abonnements via iOS. En outre, les changements de prix de Twitter Blue interviennent après que Musk a déclaré la semaine dernière qu'Apple avait menacé de retirer Twitter de l'App Store. Musk est revenu sur cette déclaration après une réunion avec Tim Cook, le PDG d'Apple, à l'Apple Park (le siège social d'Apple). Après la rencontre, Musk a déclaré qu'ils avaient eu une "bonne conversation" et qu'il y avait eu un "malentendu" concernant le retrait potentiel de Twitter de l'App Store.
Beaucoup accusent toutefois les deux PDG d'avoir conclu une entente afin que chacun y trouve son compte, ce qui expliquerait la nouvelle tarification. Ni Twitter ni Apple n'ont réagi aux allégations. Mais il faut également noter qu'Apple, qui avait arrêté les publicités sur Twitter, a récemment repris les publicités sur la plateforme de médias sociaux. Apple est un gros dépensier sur Twitter. Zoe Schiffer, journaliste de The Platformer, a noté que le fabricant de l'iPhone achète des publicités pour une valeur de près de 100 millions de dollars par an. C'est également l'une des raisons pour lesquelles Twitter et Apple sont accusés de collusion.
L'on ignore si les deux dirigeants ont parlé du projet de Twitter de proposer l'abonnement Twitter Blue en dehors de l'App Store et de la manière dont le réseau social mettrait en œuvre son idée. Enfin, le rapport en question ne mentionne pas non plus ce que l'entreprise pourrait facturer pour Twitter Blue sur Android, où Google prend également jusqu'à 30 % de commission sur les achats in-app.
L'abonnement à Twitter Blue via un téléphone Android pourrait également coûter 11 dollars par mois. Toutefois, Musk est imprévisible et est connu pour ses déclarations très souvent sujettes à polémique. Les gestes soudains et controversés de Musk ont nui aux revenus publicitaires de Twitter, du moins à court terme.
Et vous ?
:fleche: Quel est votre avis sur le sujet ?
:fleche: Que pensez-vous du prix potentiel de l'abonnement à Twitter Blue sur iOS ?
:fleche: Que pensez-vous des accusations de collusion entre Twitter et Apple ?
:fleche: Selon vous, les fonctionnalités proposées par Twitter Blue valent-elles 11 dollars par mois ?
:fleche: Pensez-vous également que ce prix est complètement déraisonnable ?
:fleche: Selon vous, Apple exerce-t-il une trop grande hégémonie sur l'écosystème iOS ?
:fleche: Si oui, pensez-vous que cet état chose nuit aux développeurs ou à l'innovation ?
Voir aussi
:fleche: L'ancien responsable de la confiance et de la sécurité chez Twitter fait la lumière sur le parcours chaotique d'Elon Musk. Selon lui, le système de modération de contenu de Twitter est très fragile
:fleche: Elon Musk prévoit de faire passer la limite de caractères de Twitter de 280 à 1000 caractères dans un contexte de toujours apporter de nouveaux changements sur l'application
:fleche: Twitter 2.0 : «aucune de nos politiques n'a changé». La société d'Elon Musk promet transparence et sécurité, mais les critiques craignent que ce message soit simplement destiné à calmer les annonceurs
:fleche: Les discours haineux n'ont jamais été aussi nombreux sur Twitter, malgré les grandes déclarations d'Elon Musk, selon un nouveau rapport du Center for Countering Digital Hate
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Twitter fait l'objet d'une action en justice qui affirme que la société a ciblé les femmes pour les licencier
Twitter fait l'objet d'une action en justice qui affirme que la société a ciblé les femmes pour les licencier
elle a licencié 63 % des femmes occupant des postes d'ingénieurs, contre 48 % des hommes
Twitter d'Elon Musk fait l'objet d'une nouvelle action en justice qui allègue que la société de médias sociaux a fait preuve de discrimination envers les femmes lors des licenciements massifs qui ont eu lieu en novembre. Plus précisément, la plainte accuse Twitter d'avoir "ciblé et licencié" un nombre disproportionné de femmes ; l'entreprise a licencié 57 % de ses employés féminins, contre 47 % des hommes. La plainte fait également remarquer que la disparité entre les sexes était plus marquée pour les postes d'ingénieurs, où 63 % des femmes ont perdu leur emploi, contre 48 % des hommes. Twitter aurait ainsi violé les lois fédérales et californiennes sur l'emploi.
Deux femmes licenciées par Twitter le mois dernier ont déposé mercredi un recours collectif contre l'entreprise pour discrimination sexuelle sur le lieu de travail. Cette nouvelle plainte vient s'ajouter à une longue liste d'actions en justice contre Twitter depuis qu'Elon Musk a pris les rênes la société de médias sociaux et a licencié plus de la moitié du personnel. Twitter a licencié environ 3 700 employés début novembre dans le cadre d'une mesure de réduction des coûts décidée par le nouveau PDG, et des centaines d'autres ont ensuite démissionné. L'ambiance au sein de Twitter a été très mouvementée depuis la conclusion du rachat fin octobre.
Le recours collectif de mercredi a été déposé par Carolina Bernal Strifling, basée à Miami, qui a travaillé chez Twitter pendant sept ans, et Willow Wren Turkal, basée en Californie, une ingénieure qui a rejoint Twitter en 2021 après quatre ans chez Facebook et LinkedIn. Elles poursuivent Twitter "en leur nom propre et au nom d'autres employées de Twitter à travers tout le pays qui ont été renvoyées ou renvoyées de manière constructive de leur emploi au cours des semaines chaotiques depuis que le multimilliardaire Elon Musk a acheté l'entreprise". Twitter est déjà visé par un recours collectif pour avoir licencié des employés sans un préavis légal.
« Les femmes de Twitter n'ont jamais eu une chance décente d'être traitées équitablement une fois qu'Elon Musk a décidé de racheter la société. Au lieu de cela, elles avaient des cibles dans le dos et, indépendamment de leur talent et de leurs contributions, elles risquaient davantage de perdre leur emploi que les hommes », affirme Shannon Liss-Riordan, l'avocate qui représente les deux femmes, dans un communiqué de presse. Dans leur plainte, les deux femmes allèguent que, dans l'ensemble, Twitter a licencié le 4 novembre 2022 57 % des femmes qu'il employait, alors que 47 % des employés de sexe masculin ont été licenciés.
La plainte cite des calculs fournis par Mark Killingsworth, professeur d'économie à l'université Rutgers. Selon la plainte, cette disparité "ne peut pas être expliquée sur la base d'une justification selon laquelle Musk avait l'intention de conserver plus d'employés dans des rôles liés à l'ingénierie". Killingsworth estime que Musk a licencié 63 % des employés féminins dans des rôles liés à l'ingénierie, contre 48 % des employés masculins dans des rôles liés à l'ingénierie. Les propres tweets de Musk sont cités dans la plainte comme preuve du sexisme présumé chez Twitter. Dans l'un des tweets qui ont été cités, Musk a écrit : "Testosterone rocks ngl".
La plainte renvoie également à des articles de PC Mag et Futurism qui traitent de l'impact de la misogynie présumée de Musk sur les femmes qui travaillent pour lui. La plainte allègue que Musk a violé les protections du Titre VII interdisant la discrimination fondée sur le sexe. Dans un premier temps, les deux plaignantes ont demandé un procès avec jury. Deuxièmement, elles demandent "le paiement d'arriérés de salaire, d'acomptes, d'avantages, de primes et d'équité, ainsi que des dommages et intérêts pour détresse émotionnelle, des dommages et intérêts punitifs, des intérêts et toute autre réparation appropriée".
Elles souhaitent également que le tribunal oblige Twitter à réintégrer les employées qui souhaitent reprendre le travail. Outre le fait qu'il aurait licencié plus de femmes que d'hommes, la plainte allègue que Musk a exercé une discrimination à l'égard des employées d'autres manières. Musk aurait demandé aux employés d'accepter de travailler au bureau 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ou de quitter volontairement leur emploi. D'après les plaignantes, en faisant cette demande aux employés, Musk n'a pas pris en compte les autres occupations des femmes en dehors des heures et jours de travail. Ce qui serait contraire à la loi.
« Musk devait certainement savoir que ces changements de politique et ces attentes auraient un impact disproportionné sur les femmes, qui s'occupent plus souvent d'enfants et d'autres membres de la famille et qui ne sont donc pas en mesure de se conformer à de telles demandes », affirment les deux plaignantes. Mercredi, des employés handicapés et des employés prenant un congé familial ou médical frappés par des licenciements ont également déposé un recours collectif. La plainte allègue que Twitter a violé les lois fédérales "Americans With Disabilities Act" et "Family and Medical Leave Act". Ils sont également représentés par Liss-Riordan.
Les plaignants principaux de cette plainte sont Dmitry Borodaenko, basé en Californie, qui a rejoint Twitter en 2021 après quatre ans chez Facebook, et Abhijit Mehta, ingénieur chez Twitter depuis 2017 qui, selon leur profil LinkedIn, était l'ingénieur principal fondateur de Twitter Blue. Ils intentent une action en justice "au nom des employés qui ont pris ou prévoient de prendre prochainement un congé familial ou médical, ainsi que des employés handicapés qui peuvent effectuer leur travail avec ou sans aménagement raisonnable, mais qui n'ont pas été autorisés à poursuivre leur travail, par le biais d'un licenciement ou d'une démission forcée.
Borodaenko souffrirait d'un handicap qui l'expose à un risque accru de complications de santé s'il contracte la Covid-19. La plainte indique qu'on lui a assuré, lorsqu'il a été embauché en 2021, qu'"il aurait toujours la possibilité de travailler à distance". Toutefois, après que Musk a demandé à tous les employés de retourner au bureau, Borodaenko a envoyé un e-mail à son responsable, expliquant : « au cas où je ne l'aurais pas mentionné auparavant, en tant que survivant d'un cancer, je suis exposé à un risque supplémentaire dû au Covid, donc je ne travaillerai définitivement pas depuis [le] bureau jusqu'à ce que la pandémie soit terminée ».
Peu après l'envoi de cet e-mail, les ressources humaines de Twitter auraient notifié à Borodaenko qu'il était licencié, sans autre explication que : « votre comportement récent a violé la politique de Twitter ». Dans le cas de Mehta, après que sa femme est tombée enceinte, il avait déjà obtenu un congé familial approuvé par la direction de Twitter, qui devait commencer le 28 décembre prochain jusqu'en mai prochain. Au lieu de cela, Mehta a été licencié. « Il a été très surpris d'apprendre cela, car il était très performant dans l'entreprise, avait récemment reçu une promotion et travaillait sur un projet important pour Twitter », indique la plainte.
La plainte estime également que Twitter a licencié "environ 60 % des employés qui étaient en congé" au moment des licenciements du 4 novembre. Dans cette affaire, les employés ont également demandé un procès devant un jury. Les plaignants demandent au tribunal d'accorder des dommages-intérêts et d'exiger que la société de médias sociaux réintègre les employés handicapés qui souhaitent retrouver leur emploi avec des aménagements raisonnables et les employés qui ont pris ou prévoient de prendre un congé familial ou médical et qui souhaitent retrouver leur emploi.
Source : Shannon Liss-Riordan, une avocate des plaignants
Et vous ?
:fleche: Quel est votre avis sur le sujet ?
:fleche: Que pensez-vous des allégations de discrimination sexuelle visant Twitter ?
:fleche: Pensez-vous que Musk a délibérément réduit le nombre de femmes travaillant chez Twitter ?
:fleche: Selon vous, Musk est-il misogyne ? Que pensez-vous des allégations de discrimination envers les employés handicapés ?
Voir aussi
:fleche: Twitter fait l'objet d'un recours collectif pour des licenciements massifs d'employés sans un préavis de 60 jours comme l'exige la loi, les plaignants réclament le paiement des salaires dus
:fleche: L'équipe d'IA éthique de Twitter fait partie du personnel qui a été licencié. Elle était chargée d'analyser les algorithmes de Twitter pour réduire les cas de partialité, préjudice et abus
:fleche: Twitter pourrait facturer l'abonnement à Twitter Blue à 11 dollars sur iOS afin de compenser les frais de l'App Store, mais les critiques trouvent ce prix complètement déraisonnable
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Twitter a créé des listes noires «secrètes» pour limiter la visibilité de certains tweets de droite
Twitter Files : Twitter a créé des listes noires « secrètes » pour limiter la visibilité de certains tweets ainsi que certains comptes de droite,
selon une journaliste
Twitter a créé des listes noires « secrètes » pour limiter la visibilité de certains tweets ainsi que certains comptes de droite, a affirmé la journaliste Bari Weiss, citant une enquête basée sur des documents internes de l'entreprise. Weiss, une ancienne rédactrice d'opinion du New York Times qui dirige maintenant The Free Press, a déclaré vendredi que la direction précédente de la plate-forme de médias sociaux avait limité la portée de comptes particuliers en se basant sur une « liste noire des tendances », une « liste noire de recherche » ainsi qu'une étiquette « Ne pas amplifier ».
Les «*Twitter Files*» sont un ensemble d’extraits de correspondances internes à Twitter, publiés sur le réseau social par les journalistes, dont Weiss et Matt Taibbi. Le nom Twitter Files («*dossiers Twitter*») a été créé par Elon Musk lui-même. Taibbi ne précise pas comment il a obtenu ces documents, mais il fait peu de doutes qu’ils lui ont été transmis par Musk, qui avait promis de rendre publiques les discussions internes à Twitter sur un certain nombre de sujets.
Le premier volet des Twitter Files portait sur la manière dont le réseau social a bloqué la diffusion d’un article du tabloïd conservateur New York Post en octobre*2020, en pleine campagne électorale américaine, consacré à des documents présentés comme issus d’un ordinateur portable appartenant à Hunter Biden, le fils de Joe Biden. Le New York Post avait à l’époque publié des extraits d’e-mails suggérant que Hunter Biden avait bénéficié des connexions politiques de son père pour faire des affaires en Ukraine. Des photos à caractère sexuel ou montrant Hunter Biden consommant de la drogue avaient aussi été diffusées en ligne et présentées comme issues du même ordinateur.
A l’époque, Jack Dorsey, le fondateur de Twitter, avait rapidement désavoué la communication du réseau social sur le sujet : «Notre communication autour de nos actions sur l’article du @nypost n’était pas géniale. Et bloquer le partage d’URL via tweet ou DM sans contexte expliquant pourquoi nous bloquons : inacceptable», avait-il écrit, relayant des explications publiées via un des comptes officiels de l’oiseau bleu. «Les images contenues dans les articles comportent des informations personnelles et privées – comme des adresses électroniques et des numéros de téléphone – qui enfreignent nos règles», s’étaient justifiées les équipes.
Le deuxième volet souligne, potentiellement, des pratiques plus controversées.
Weiss a publié des captures d'écran d'outils Twitter internes que les modérateurs pourraient utiliser pour limiter la portée des publications et des comptes. Dans le cas du jeune militant conservateur Charlie Kirk de Turning Point USA (une source fréquente de désinformation sur Covid et les élections) il y avait marqué sur son compte « ne pas amplifier ».
Bongino, un animateur de talk-show de droite, a été placé sur une « liste noire de recherche », d'après les documents consultés par Weiss. Un professeur de Stanford qui faisait la promotion d'un programme « d'immunité collective » au début de Covid a également été placé sur une « liste noire des tendances » par les modérateurs de Twitter.
Weiss semble le plus préoccupé par les suspensions répétées du compte, Libs of Tik Tok, que Twitter a sanctionné pour avoir violé indirectement (mais pas explicitement) la politique de «*conduite haineuse*» de Twitter. Le compte est tristement célèbre pour avoir mis en lumière les membres de la communauté LGBTQ, qui finissent par être brigués et harcelés par des trolls en ligne.
La journaliste conservatrice décrit également ces pratiques de modération de contenu (et le débat interne autour d'elles) comme étant néfastes et « secrètes ». Mais le fil Twitter manque de contexte vital. Plus important encore, il ne traite pas de la politique de Twitter, annoncée en 2018, selon laquelle il commencerait à limiter le contenu qu'il estimait « détourner l'attention de la conversation ».
Weiss n'explique pas non plus en quoi les précédentes décisions de modération de contenu de Twitter sont en contradiction avec la politique actuelle que Musk lui-même a annoncée pour l'entreprise sous sa direction, insistant sur le fait que Twitter garantirait la « liberté d'expression » mais pas la « liberté d'accès » tout en s'engageant à « atténuer » le contenu offensant. Pour mémoire, Musk est allé jusqu'à suspendre de nouveau Kanye West pour avoir publié du contenu haineux.
De manière significative, Weiss ne met en évidence que les décisions de modération controversées concernant les personnalités de droite. Cela répète un schéma idéologique introduit par Taibbi (qui a souligné les réactions de Twitter uniquement à la campagne Biden, même s'il a reconnu, au passage, que la Maison Blanche de Trump a également fait des demandes de retrait de contenu controversé qui ont été honorées par les cadres supérieurs de Twitter).
La configuration (un PDG conservateur qui fait fuiter des documents vers des journalistes de droite) donne l'impression que le projet #TwitterFiles ne cherche pas tant à aller au fond des graves inconduites, mais plutôt à enflammer les passions de ceux de droite qui se croient être victimes de biais de la part des grandes entreprises technologiques.
Même le fondateur de Twitter, Jack Dorsey, a fait valoir que le public serait mieux servi par une approche plus transparente qui élimine les intermédiaires. « Si l'objectif est la transparence pour instaurer la confiance, pourquoi ne pas tout publier sans filtre et laisser les gens juger par eux-mêmes ? », a-t-il demandé à Musk sur Twitter.
Les propos de la journaliste
Ci-dessous les propos qu'elle a tenu sur son fil de discussion Twitter :
Une nouvelle enquête #TwitterFiles révèle que des équipes d'employés de Twitter créent des listes noires, empêchent les tweets défavorisés d'être tendance et limitent activement la visibilité de comptes entiers ou même de sujets tendances, le tout en secret, sans en informer les utilisateurs.
Twitter avait autrefois pour mission de « donner à chacun le pouvoir de créer et de partager des idées et des informations instantanément, sans barrières ». En cours de route, des barrières ont néanmoins été érigées. Prenez, par exemple, le Dr Jay Bhattacharya de Stanford (@DrJBhattacharya) qui a fait valoir que les confinement de Covid nuiraient aux enfants. Twitter l'a secrètement placé sur une « liste noire des tendances », ce qui a empêché ses tweets de figurer sur les tendances.
Ou considérez le populaire animateur de talk-show de droite, Dan Bongino (@dbongino), qui à un moment donné a été frappé par une « liste noire de recherche ».
Twitter a défini le compte de l'activiste conservateur Charlie Kirk (@charliekirk11) sur "Ne pas amplifier".
Twitter a nié qu'il fait de telles choses. En 2018, Vijaya Gadde (alors responsable de la politique juridique et de la confiance) et Kayvon Beykpour (responsable du produit) de Twitter ont déclaré*: « Nous n'avons pas recours au shadow banning ». Ils ont ajouté: « Et nous n'avons certainement pas recours au shadow banning en fonction dr des points de vue politiques ou une idéologie ».
Ce que beaucoup de gens appellent « shadow banning », les dirigeants et les employés de Twitter l'appellent le « filtrage de la visibilité » ou « VF ». Plusieurs sources de haut niveau ont confirmé sa signification. « Considérez le filtrage de la visibilité comme un moyen pour nous de supprimer ce que les gens voient à différents niveaux. C'est un outil très puissant », nous a dit un employé senior de Twitter. « VF » fait référence au contrôle de Twitter sur la visibilité des utilisateurs. Twitter a utilisé VF pour bloquer les recherches d'utilisateurs individuels ; pour limiter la portée de la découvrabilité d'un tweet particulier*; pour empêcher les publications de certains utilisateurs d'apparaître sur la page « tendance »*; et de l'inclusion dans les recherches de hashtag. Tout ceci à l'insu de l'utilisateur.
« Nous contrôlons pas mal la visibilité. Et nous contrôlons un peu l'amplification de votre contenu. Et les gens normaux ne savent pas ce que nous faisons », nous a dit un ingénieur de Twitter. Confirmation de deux autres employés de Twitter.
Le groupe qui a décidé de limiter la portée de certains utilisateurs était l'équipe de réponse stratégique - l'équipe d'escalade globale, ou SRT-GET. Elle traitait souvent jusqu'à 200 « cas » par jour. Mais il existait un niveau au-delà de la gestion officielle, au-delà des modérateurs de base suivant la politique de l'entreprise sur papier. Il s'agit de la «*Politique d'intégrité du site, Prise en charge de l'escalade des politiques*», connue sous le nom de «*SIP-PES*». Ce groupe secret comprenait le responsable juridique, politique et confiance (Vijaya Gadde), le responsable mondial de la confiance et de la sécurité (Yoel Roth), les PDG ultérieurs Jack Dorsey et Parag Agrawal, et d'autres.
C'est là que les décisions les plus importantes et les plus politiquement sensibles ont été prises. « Pensez à un compte d'abonnés élevé, controversé », nous a dit un autre employé de Twitter. Pour eux, « il n'y aurait pas de trace ou quoi que ce soit."
L'un des comptes qui a atteint ce niveau d'examen était @libsoftiktok, un compte qui figurait sur la « liste noire des tendances » et a été désigné comme « Ne pas agir sur l'utilisateur sans consulter SIP-PES ».
Le compte (que Chaya Raichik a lancé en novembre 2020 et compte désormais plus de 1,4 million d'abonnés) a fait l'objet de six suspensions rien qu'en 2022, explique Raichik. À chaque fois, Raichik a été bloqué pendant une semaine. Twitter a informé à plusieurs reprises Raichik qu'elle avait été suspendue pour avoir enfreint la politique de Twitter contre les « conduites haineuses ».
Mais dans une note interne SIP-PES d'octobre 2022, après sa septième suspension, le comité a reconnu que « LTT n'a pas directement adopté un comportement contraire à la politique sur les conduites haineuses ». Voir ici*:
Le comité a justifié ses suspensions en interne en affirmant que ses messages encourageaient le harcèlement en ligne des « hôpitaux et des prestataires de soins médicaux » en insinuant « que les soins de santé affirmant le genre équivalaient à la maltraitance ou au grooming des enfants ». Comparez cela à ce qui s'est passé lorsque Raichik elle-même a été doxxée le 21 novembre 2022. Une photo de sa maison avec son adresse a été publiée dans un tweet qui a recueilli plus de 10 000 likes.
Lorsque Raichik a dit à Twitter que son adresse avait été diffusée, elle a déclaré que le support de Twitter avait répondu avec ce message*: « Nous avons examiné le contenu signalé et n'avons pas trouvé qu'il enfreignait les règles de Twitter ». Aucune mesure n'a été prise. Le tweet doxxing est toujours en place.
Dans les messages internes de Slack, les employés de Twitter ont parlé d'utiliser des techniques pour restreindre la visibilité des tweets et des sujets. Voici Yoel Roth, alors responsable mondial de la confiance et de la sécurité chez Twitter, dans un message direct à un collègue début 2021*:
Six jours plus tard, dans un message direct avec un employé de l'équipe de recherche sur la santé, la désinformation, la confidentialité et l'identité, Roth a demandé plus de recherches pour soutenir l'expansion des « interventions de politique de non-retrait comme la désactivation des engagements et la désamplification/filtrage de la visibilité ».
Roth a écrit: « L'hypothèse sous-jacente à une grande partie de ce que nous avons mis en œuvre est que si l'exposition à, par exemple, la désinformation cause directement des dommages, nous devrions utiliser des mesures correctives qui réduisent l'exposition, et limiter la propagation/viralité du contenu est un bon moyen de le faire ». Il a ajouté: « Nous avons convaincu Jack de mettre en œuvre cela pour l'intégrité civique à court terme, mais nous allons devoir présenter des arguments plus solides pour intégrer cela dans notre répertoire de mesures correctives politiques - en particulier pour d'autres domaines politiques ».
Source : Bari Weiss
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Twitter va introduire de nouveaux contrôles pour les placements publicitaires
Twitter va introduire de nouveaux contrôles pour les placements publicitaires, afin de rassurer et d'attirer les annonceurs après le rachat par Elon Musk
Twitter va mettre en place dès la semaine prochaine de nouveaux contrôles permettant aux entreprises d'empêcher leurs publicités d'apparaître au-dessus ou au-dessous des tweets contenant certains mots clés, a indiqué la plateforme de médias sociaux aux annonceurs dans un courriel jeudi.
Ces nouveaux contrôles s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par Twitter pour rassurer et attirer à nouveau les annonceurs qui ont retiré leurs publicités de la plateforme depuis son rachat en octobre par le milliardaire Elon Musk, suite à des rapports de groupes de défense des droits civils indiquant que les discours haineux ont augmenté depuis l'acquisition et après le rétablissement de plusieurs comptes interdits ou suspendus.
Twitter tire près de 90 % de ses revenus de la vente de publicités numériques. M. Musk a récemment attribué une "baisse massive des revenus" aux organisations de défense des droits civils qui ont fait pression sur les marques pour qu'elles interrompent leurs publicités sur Twitter.
Lors d'un appel jeudi avec un groupe de l'industrie de la publicité, un représentant de Twitter a déclaré que la plateforme envisageait d'internaliser ses modérateurs de contenu, dont beaucoup sont sous contrat avec des fournisseurs tiers.
Le représentant de Twitter a déclaré que l'internalisation des modérateurs de contenu permettrait à la plateforme d'investir davantage dans la modération des langues non anglaises, selon la source.
Ces commentaires interviennent après que la nouvelle responsable trust and safety de Twitter, Ella Irwin, a déclaré que la plateforme s'appuierait davantage sur la modération automatisée du contenu. Mme Irwin a également déclaré que les licenciements récents de Twitter, qui ont réduit de 50 % le personnel, n'ont pas nui de manière significative à l'équipe de modération et aux personnes travaillant dans des domaines critiques tels que la sécurité des enfants.
L'e-mail envoyé aux annonceurs jeudi indiquait qu'une version remaniée du service d'abonnement de Twitter, appelée Twitter Blue, commencerait à être déployée vendredi.
L'abonnement permettra aux comptes de recevoir une coche vérifiée. Les comptes de particuliers seront cochés en bleu, tandis que les coches dorées et grises désigneront les comptes d'entreprises et de gouvernements, selon l'e-mail.
Le prix de l'abonnement sera de 7 dollars par mois sur le web et de 11 dollars par mois sur les appareils Apple, précise l'e-mail.
Twitter a également indiqué aux annonceurs qu'il avait retiré les publicités des profils mentionnés dans un article du Washington Post mardi, qui rapportait que des publicités étaient apparues sur les comptes Twitter de nationalistes blancs.
Snap Inc (SNAP.N), propriétaire de l'application de messagerie photo Snapchat, a mis en pause sa publicité sur Twitter pendant qu'elle enquête sur le problème, a déclaré un porte-parole.
Les comptes ne faisaient pas partie des "amnesty reinstatements", a précisé le courriel de Twitter, en référence au tweet de Musk du mois dernier selon lequel Twitter rétablirait les comptes suspendus qui n'ont pas enfreint la loi.
"Nous ne rétablirons pas les mauvais acteurs, les comptes de spam et les utilisateurs qui se sont livrés à des activités criminelles/illégales", indique la note de Twitter aux annonceurs.
Twitter, qui a perdu de nombreux membres de son équipe de communication, n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Source : Twitter
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Voir aussi
:fleche: Twitter Files : Twitter a créé des listes noires « secrètes » pour limiter la visibilité de certains tweets ainsi que certains comptes de droite
:fleche: Twitter publie de nouvelles règles dans lesquelles il a supprimé ses politiques en matière de désinformation
:fleche: Twitter est maintenant une entreprise d'Elon Musk, Qui a licencié plusieurs membres de la direction de Twitter