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Microsoft étend son soutien technologique vital pour l'Ukraine tout au long de l'année civile 2023
Microsoft va étendre gratuitement son soutien technologique à l'Ukraine tout au long de l'année civile 2023, en fournissant une aide technologique supplémentaire valant 100 millions de $
Le soutien technologique offert par Microsoft permettra aux agences gouvernementales, aux infrastructures critiques et à d'autres secteurs en Ukraine de continuer à faire fonctionner leur infrastructure numérique et à servir les citoyens grâce au cloud Microsoft.
Brad Smith, Vice-président et président de Microsoft, a annoncé cet engagement à Lisbonne, au Portugal, lors d'une conférence de presse conjointe avec Mykhailo Fedorov, vice-premier ministre et ministre de la Transformation numérique de l'Ukraine.
La défense continue de l'Ukraine dépend en partie d'une alliance numérique critique de pays, d'entreprises et d'organisations à but non lucratif. Depuis le début de la guerre en février, Microsoft et d'autres entreprises technologiques ont fourni une assistance technologique sans précédent au gouvernement et au peuple ukrainiens. En distribuant l'infrastructure numérique dans le cloud public, Microsoft et d'autres ont soutenu les services ukrainiens essentiels par le biais de centres de données à travers l'Europe. Comme l'a souligné le rapport de Microsoft en juin, cela a joué un rôle essentiel dans la protection de la résilience et de la sécurité des données et des services numériques de l'Ukraine, même face aux missiles de croisière russes et autres attaques cinétiques contre le centre de données du gouvernement ukrainien et d'autres actifs physiques.
L'alliance numérique qui soutient l'Ukraine doit rester forte.
Cet engagement porte le soutien total de Microsoft à l'Ukraine à plus de 400 millions de dollars depuis le début de la guerre en février. En plus de permettre aux services technologiques de fonctionner dans le Cloud Microsoft, l'entreprise continue à :
- soutenir le pays avec une protection critique de la cybersécurité ;
- soutenir les organismes à but non lucratif et les organisations humanitaires opérant en Ukraine, en Pologne et ailleurs dans l'Union européenne ;
- fournir des données et un soutien aux organisations internationales qui aident l'Ukraine et s'attaquent aux crimes de guerre contre les civils ;
- soutenir et aider les employés qui contribuent à des organisations à but non lucratif engagées dans des efforts d'aide humanitaire.
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Brad Smith, Vice-président et président de Microsoft, et Mykhailo Fedorov, vice-premier ministre et ministre de la Transformation numérique de l'Ukraine
Source : Microsoft
Et vous ?
:fleche: Qu'en pensez-vous ?
Voir aussi :
:fleche: Microsoft et AWS reçoivent le prix de la paix en Ukraine pour leurs services de cloud computing,
Les deux entreprises auraient contribué à sauver l'infrastructure numérique ukrainienne
:fleche: Microsoft : L'invasion de l'Ukraine par la Russie est « illégale et injustifiée », l'entreprise dit soutenir les efforts humanitaires des Ukrainiens
:fleche: L'Ukraine acceptée au centre de cyberdéfense de l'OTAN, après le refus de l'ICANN de couper la Russie de l'internet mondial
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Amazon, Microsoft et Google empêchent désormais aux entreprises russes d’utiliser leurs services cloud
Amazon, Microsoft et Google empêchent désormais aux entreprises russes d’utiliser leurs services d’informatique en nuage
Deux ans après le début de l’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie
La mesure prend effet dès le 20 mars 2024 : Amazon, Microsoft et Google vont sevrer les entreprises russes de leurs services d’informatique en nuage. Elle s’inscrit en droite ligne avec les sanctions contre la Russie en raison de l’invasion militaire de l’Ukraine. Grosso modo, le débat tourne autour de la question de savoir si les sanctions contre la Russie paralyseront l’industrie technologique russe ou accéléreront son indépendance vis-à-vis des pays occidentaux.
Ces développements sont issus de la société russe Softline, qui a déclaré avoir reçu une notification directe de Microsoft et d'Amazon au sujet de la suspension imminente. Softline a partagé cette information par différents canaux, notamment par une déclaration d'Elena Volotovskaya, vice-présidente de l'entreprise chargée des investissements, sur son canal Telegram. Selon Softline, l'arrêt de ces services signifie qu'à partir de la date spécifiée, les entreprises russes ne pourront plus utiliser ces produits en nuage, ni accéder aux données qui y sont stockées.
La mesure est de nature à renforcer les départs des professionnels de l’IT russe de leur pays
L’exode est la résultante des sanctions occidentales en représailles contre l’opération militaire russe en Ukraine. L'évaluation de la situation par l'Association suggérait déjà au mois de mars 2022 qu'une deuxième vague de 100 000 professionnels des technologies de l’information était sur le départ.
Le tableau faisait suite à des plaintes desdits professionnels de leur impossibilité de sortir du pays en raison des sanctions à leur encontre au travers des réseaux Visa et Mastercard :
« Ici Alex au nom de la communauté informatique russe (plus de 40 000 personnes). Veuillez lire notre message.
L'arrêt des transactions Visa et Mastercard à l'étranger va bloquer des milliers de spécialistes en informatique au sein du régime. Ces personnes tentent actuellement de fuir le pays.
Au cours des deux derniers jours, nous avons reçu plus de 300 CV, ce qui nous a permis de mettre ces personnes en contact avec plus de 30 organisations d'Europe, des États-Unis, du Canada, d'Inde, de Turquie, des Émirats arabes unis et d'autres pays afin de les aider à se relocaliser de toute urgence. La plupart des personnes à la recherche d'une relocalisation sont des Ukrainiens de nationalité qui vivent en Russie.
Beaucoup de ces personnes comptent sur les maigres économies qu'elles ont encore sur leurs cartes bancaires, car beaucoup ont été licenciées au cours de la semaine dernière. Il est pratiquement impossible d'obtenir de l'argent liquide en ce moment, même à Moscou.
Ces personnes ne seront pas en mesure d'acheter des billets pour sortir. Ceux qui ont déjà pris l'avion ne pourront pas se financer, car beaucoup dépendent encore de sources de revenus russes et essaient de travailler à distance tout en cherchant un autre emploi.
Moi et d'autres administrateurs de communautés vous supplions pratiquement, de la part de toutes nos communautés informatiques, de reconsidérer cette décision, ou de nous donner plus de temps. »
Le gouvernement russe travaille néanmoins à s’affranchir des technologies dominées par les Américains. Son Internet souverain en est un exemple
L’une des idées derrière l’Internet souverain russe est de permettre à Moscou de se doter d’un poste de commandement unique à partir duquel les autorités peuvent gérer les flux d’informations dans le cyberespace russe (alias Runet) ; cela inclut la surveillance, la limitation ou le blocage de ces flux sur toute ou partie de l’étendue du cyberespace russe. Ce dernier s’appuie donc sur son propre système de noms de domaine pour lui permettre de continuer à fonctionner, ce, même s'il était coupé du web mondial. L'objectif, selon les autorités russes, est de « garantir un Internet stable, sûr et transparent. »
D’un point de vue technique, le Runet est architecturé autour de dispositifs spéciaux qui intègrent un logiciel de surveillance des milliers de points d’échange entre la Russie et le Web au sens large. Ces derniers sont chargés d’alimenter le centre névralgique d’analyse en temps réel des volumes et les types de trafic installé au sein du Roskomnadzor – le régulateur russe en matière de télécommunications.
D’après les retours des autorités russes, le premier test en 2019 s’est passé avec succès. « Il s'est avéré qu'en général, tant les autorités que les opérateurs de télécommunications sont prêts à répondre efficacement aux risques et menaces éventuels et à assurer le fonctionnement de l'Internet et du réseau unifié de télécommunications en Russie », a déclaré Alexei Sokolov – directeur adjoint du ministère du Développement numérique, des communications et des médias lors de la conférence dédiée.
En tout, quatre opérateurs de télécoms ont participé à l’opération au cours de laquelle 18 scénarios d’attaque ont fait l’objet de tests. Les résultats des tests seront présentés au président russe l'année prochaine. Une version finale du Runet est attendue en 2021.
Source : TASS
Et vous ?
:fleche: Les sanctions contre la Russie vont-elles paralyser définitivement son industrie technologique ou au contraire entraîner l’accélération de son indépendance vis-à-vis de l’Occident ?
Voir aussi :
:fleche: Le Royaume-Uni pratique des cyberattaques qui pourraient couper l'électricité à Moscou pour réprimer la Russie sans recourir à une attaque nucléaire
:fleche: Les cyberattaques de représailles sont le seul moyen pour arrêter le cyberespionnage de la Chine selon un ancien directeur du FBI
:fleche: Cyberguerre : les États-Unis préparent leur arsenal pour riposter aux attaques, 6200 personnes seront recrutées pour répliquer
:fleche: La France annonce la création d'un cyber-commandement soutenu par 3 200 combattants numériques et 4 400 réservistes de cyberdéfense d'ici 2019