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Le vice-Premier ministre ukrainien exhorte Apple à réduire ses livraisons de produits et services en Russie
Le vice-Premier ministre ukrainien exhorte Apple à réduire ses livraisons de produits et services en Russie, Apple Pay est désormais indisponible dans le pays après les sanctions imposées par les Etats-Unis
Le vice-Premier ministre ukrainien a demandé vendredi au grand patron d'Apple, Tim Cook, de réduire la fourniture de ses produits et de bloquer l'accès à l'App Store en Russie.
Mykhailo Fedorov, qui est également le ministre ukrainien de la transformation numérique, a tweeté une copie de la lettre envoyée à Cook demandant au fabricant de l'iPhone de "cesser de fournir des services et des produits Apple à la Fédération de Russie, notamment en bloquant l'accès à l'App Store."
Le président russe Vladimir Poutine a entamé jeudi une invasion de l'Ukraine sur trois fronts, par le nord, l'est et le sud, dans une attaque qui menace de bouleverser l'ordre européen de l'après-guerre froide.
"En 2022, la technologie moderne est peut-être la meilleure réponse aux chars, aux lance-roquettes multiples (hrad) et aux missiles", a déclaré M. Fedorov.
"Je suis profondément préoccupé par la situation en Ukraine. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour nos équipes [...] et nous soutiendrons les efforts humanitaires locaux", avait tweeté Cook jeudi.
M. Fedorov a également exprimé son soutien aux sanctions américaines contre la Russie.
Jeudi, le président américain Joe Biden a annoncé des sanctions radicales à l'encontre de la Russie, coupant les principales banques russes et restreignant l'accès aux exportations mondiales de biens allant de l'électronique commerciale et des ordinateurs aux semi-conducteurs et aux pièces d'avion.
Apple Pay indisponible en Russie après les sanctions imposées par les États-Unis et l'UE
Les services de paiement, tels qu'Apple Pay et Google Pay, ne sont plus disponibles pour les clients de certaines banques russes frappées par des sanctions.
Alors que la crise en Ukraine se poursuit vendredi, les sanctions imposées par les États-Unis et l'Union européenne continuent de geler les actifs détenus à l'étranger par les banques russes.
En conséquence, les clients ne pourront plus utiliser les cartes émises par les banques russes frappées par les sanctions avec les systèmes de paiement basés aux États-Unis, tels que Google ou Apple Pay.
Parmi les banques touchées par les sanctions figurent VTB Group, Sovcombank, Novikombank, Promsvyazbank et Otkritie, selon la Banque centrale de Russie.
En outre, les clients russes ne pourront pas utiliser leurs cartes de crédit à l'étranger. Ils ne pourront pas non plus effectuer de paiements en ligne à des entreprises enregistrées dans des pays ayant imposé des sanctions.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie a provoqué un événement de type "cygne noir" sur le marché boursier, ainsi qu'une liquidation d'Apple, d'autres grandes valeurs technologiques et du bitcoin.
En outre, si le gouvernement des États-Unis interdit toute vente de matériel ou de logiciel à la Russie, cela aura un impact sur toute entreprise qui fait des affaires dans ce pays. Par exemple, Apple ne serait pas en mesure de vendre l'iPhone, de fournir des mises à jour du système d'exploitation ou de continuer à gérer l'App Store.
Et vous ?
:fleche: Qu'en pensez-vous ?
:fleche: L'indisponibilité d'Apple Pay en Russie aura-t-elle un impact significatif sur la poursuite de offensives ?
:fleche: Quelles seront à votre avis les conséquences économiques de ces différentes sanctions imposées à la Russie ?
Voir aussi :
:fleche: Le gouvernement ukrainien demande aux hackers de l'aider à se défendre contre la Russie, après que des cyberattaques ont touché les principaux sites Web du pays
:fleche: Le président russe Vladimir Poutine peut faire beaucoup plus de dégâts en Ukraine, et l'administration Biden pourrait priver le pays d'une vaste gamme de produits de basse et haute technologie
:fleche: Les sites web du gouvernement ukrainien ne sont pas accessibles, alors que l'Ukraine est bombardée de cyberattaques, dans le cadre de l'invasion russe
:fleche: Le collectif de pirates informatiques Anonymous déclare une "cyberguerre" contre la Russie, et désactive le site d'information de l'État
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Google empêche RT et d'autres chaînes russes de gagner des revenus publicitaires
Google a interdit samedi à l'organe de presse étatique russe RT et à d'autres chaînes de recevoir de l'argent pour les publicités diffusées sur leurs sites Web, leurs applications et leurs vidéos YouTube
Invoquant des "circonstances extraordinaires", l'unité YouTube de Google a déclaré qu'elle "suspendait la capacité d'un certain nombre de chaînes à monétiser sur YouTube". Il s'agit notamment de plusieurs chaînes russes visées par des sanctions récentes, telles que celles de l'Union européenne. Une mesure similaire à celle prise par Facebook après l'invasion de l'Ukraine.
Le placement des publicités est largement contrôlé par YouTube.
Google a ajouté par la suite qu'il empêchait également les médias financés par l'État russe d'utiliser sa technologie publicitaire pour générer des revenus sur leurs propres sites Web et applications.
En outre, les médias russes ne pourront pas acheter d'annonces par le biais des outils Google ou placer des annonces sur les services Google tels que la recherche et Gmail, a déclaré le porte-parole Michael Aciman.
"Nous surveillons activement les nouveaux développements et prendrons d'autres mesures si nécessaire", a déclaré M. Aciman.
Mercredi, l'Union européenne a dévoilé des sanctions visant des personnes telles que Margarita Simonyan, qu'elle a qualifiée de rédactrice en chef de RT et de "figure centrale" de la propagande russe.
Les vidéos des médias concernés apparaîtront également moins souvent dans les recommandations, a déclaré Farshad Shadloo, porte-parole de YouTube. Il a ajouté que RT et plusieurs autres chaînes ne seraient plus accessibles en Ukraine après une demande du gouvernement ukrainien.
Samedi, le ministre ukrainien de la Transformation numérique, Mykhailo Fedorov, a déclaré sur Twitter avoir contacté YouTube "pour bloquer les chaînes russes propagandistes - telles que Russia 24, TASS, RIA Novosti."
RT et Simonyan n'ont pas répondu aux demandes de commentaires. YouTube a refusé d'identifier les autres chaînes dont l'accès est restreint.
Depuis des années, les législateurs et certains utilisateurs demandent à Google de prendre davantage de mesures à l'égard des chaînes liées au gouvernement russe, estimant qu'elles diffusent des informations erronées et ne devraient pas en tirer profit.
La Russie a reçu entre 7 et 32 millions de dollars au cours des deux années précédant décembre 2018 grâce aux publicités diffusées sur 26 chaînes YouTube qu'elle soutenait, avait alors déclaré le chercheur numérique Omelas.
YouTube a précédemment déclaré qu'il ne traitait pas les chaînes de médias financées par l'État qui respectent ses règles différemment des autres lorsqu'il s'agit de partager les revenus publicitaires.
Vendredi, Meta Platforms Inc, propriétaire de Facebook, a interdit aux médias d'État russes de diffuser des publicités ou de générer des revenus publicitaires sur ses services.
Source : Facebook
Et vous ?
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Voir aussi :
:fleche: Les États-Unis ont restreint jeudi les exportations vers la Russie d'un large éventail de produits fabriqués à partir de technologies américaines, suite à l'invasion de l'Ukraine
:fleche: Le vice-Premier ministre ukrainien exhorte Apple à réduire ses livraisons de produits et services en Russie, Apple Pay est désormais indisponible dans le pays après les sanctions imposées par les USA
:fleche: L'Ukraine fournirait 90 % du néon utilisé dans la fabrication des semiconducteurs aux États-Unis, et l'invasion russe pourrait entraver les problèmes de l'industrie américaine des puces
:fleche: La Russie affirme que les sanctions américaines pourraient entraîner un crash de l'ISS,
« Si vous bloquez la coopération avec nous, qui sauvera l'ISS d'une désorbitation non guidée ? »
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AMD et Intel auraient suspendu leurs livraisons de processeurs à usage industriel à la Russie
AMD et Intel auraient suspendu leurs livraisons de processeurs à usage industriel à la Russie
TSMC pourrait leur emboîter les pas dans les prochaines heures
L'industrie technologique russe continue de subir les conséquences négatives de la décision du Kremlin d'envahir l'Ukraine. De nombreux rapports indiquent qu'Intel et AMD ont suspendu leurs ventes de puces à la Russie. TSMC, qui fabrique des puces conçues par des entreprises russes, prévoirait également de participer aux sanctions. Ces actions s'inscriraient dans le cadre de nouvelles établies par l'OFAC et la BRI du département américain du Commerce sur la vente de technologies à la Russie. Les rapports notent toutefois que l'interdiction ne devrait pas s'appliquer à l'électronique grand public.
Les États-Unis ont commencé à restreindre jeudi dernier les exportations vers la Russie d'un large éventail de produits technologiques locaux, mais aussi de biens fabriqués à l'étranger à partir de technologies américaines en réponse à son invasion de l'Ukraine. Ainsi, ce week-end, Intel et AMD auraient informé verbalement les fabricants russes que les deux sociétés respectent l'interdiction de fournir des processeurs à la Russie. Cette interdiction sur la technologie et les exportations doit prendre effet le 3 mars, bien que certains rapports suggèrent qu'Intel et AMD ont déjà interrompu leurs livraisons. La nouvelle est venue en premier des médias russes.
Ces derniers ont indiqué que les suspensions ont été confirmées par l'Association des développeurs et des fabricants d'électronique russes (ARPE). En outre, les entreprises informatiques chinoises auraient été informées également par Intel que les ventes à la Russie étaient interdites. Intel a fourni le commentaire suivant à Tom's Hardware : « Intel se conforme à toutes les réglementations et sanctions applicables en matière d'exportation dans les pays où elle opère, y compris les nouvelles sanctions émises par l'OFAC [Office of Foreign Assets Control] et les réglementations émises par le BIS [Bureau of Industry and Security] ».
Toutefois, si cette information est exacte, il est important de noter que l'interdiction des livraisons de puces d'Intel et d'AMD à la Russie ne concerne pas les "appareils électroniques grand public", notamment les ordinateurs personnels, les téléphones mobiles, les appareils photo numériques, etc. Cela signifie que les ventes de la plupart des puces destinées aux consommateurs, comme les puces Ryzen d'AMD et Core d'Intel, ne seront probablement pas affectées. Au lieu de cela, les nouvelles restrictions visent principalement les puces à usage militaire ou les puces à double usage qui pourraient être utilisées à des fins civiles et militaires.
Elles devraient également s'appliquer aux entités gouvernementales ou aux personnes expressément sanctionnées par Washington. Cela comprend le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre, les vice-premiers ministres, les ministres fédéraux, les députés de la Douma et les membres du Conseil de la Fédération, les rédacteurs en chef et les rédacteurs en chef adjoints des médias d'État. Il est important de noter que ces restrictions américaines s'apparentent aux sanctions imposées à Huawei en 2019 au plus fort de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, mais elles s'appliquent aujourd'hui à un pays entier - une première.
Pour l'instant, l'ampleur des ventes interrompues n'est pas encore connue. Elles pourraient nuire considérablement à l'économie russe à long terme, car les entreprises ne pourront pas mettre à niveau, remplacer ou développer l'utilisation des serveurs pour le cloud computing et le stockage des données. Il en va de même pour l'utilisation de "superordinateurs" pour le traitement lourd des données. Des exceptions pourraient être faites si les entreprises demandent et obtiennent des licences spéciales d'exportation, mais ce processus pourrait durer plusieurs mois. La Russie semble s'y être préparée, mais l'on ignore si elle a pris en compte tous les scénarios possibles.
Elle se prépare depuis des années à faire face à d'éventuelles sanctions, notamment à la suite des sanctions internationales de 2014 après l'annexion de la Crimée, en promouvant sa propre production de semiconducteurs et en stockant des puces en prévision d'un tel événement. Cependant, les puces russes conçues par des sociétés telles que Baikal et MCST sont en fait fabriquées par la société taïwanaise TSMC, qui aurait accepté de suspendre ses ventes au pays pour se conformer aux nouvelles restrictions à l'exportation. Cela signifie que l'approvisionnement de la Russie en puces conçues localement pourrait également être interrompu.
Toutefois, des sources proches du dossier ont indiqué qu'à l'heure actuelle, le fondeur de puces n'a pas officiellement fait savoir aux autorités russes qu'il allait bloquer la production de processeurs russes. Si l'interdiction prend effet, il reste à voir quelles autres voies la Russie pourrait emprunter pour se procurer des puces. Selon des analystes du secteur des semiconducteurs, passer par la Chine semble être la voie la plus évidente, d'autant que les deux pays semblent avoir une alliance stratégique étroite. Mais nonobstant ces voies détournées et en tirant parti des manœuvres de réexportation, les prix de ces composants pourraient augmenter de 30 %.
Par ailleurs, des questions subsistent aussi sur la distinction entre l'utilisation par les consommateurs et l'utilisation industrielle des appareils, y compris les ordinateurs préassemblés, et sur la manière dont les entreprises américaines vont s'y retrouver dans les sanctions. NVIDIA - l'un des plus importants fournisseurs de GPU pour les services, l'IA et l'utilisation industrielle - n'a pour l'instant pas commenté les nouvelles règles du BIS. En attendant, des appels similaires ont été lancés à Microsoft pour qu'il interdise l'exportation de logiciels vers la Russie, mais l'entreprise n'a encore fait aucun commentaire à ce jour.
Enfin, d'autres sources estiment que si des sociétés comme Intel et AMD suspendent leurs ventes immédiatement, cela n'aura pas un impact dévastateur immédiat sur l'industrie. Selon la Semiconductor Industry Association, le gouvernement russe représente moins de 0,1 % des achats mondiaux de puces, tandis que le marché russe au sens large représente environ 50,3 milliards de dollars sur un marché mondial des semiconducteurs de 4 470 milliards de dollars.
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Voir aussi
:fleche: Les États-Unis ont restreint jeudi les exportations vers la Russie d'un large éventail de produits fabriqués à partir de technologies américaines, suite à l'invasion de l'Ukraine
:fleche: L'Ukraine fournirait 90 % du néon utilisé dans la fabrication des semiconducteurs aux États-Unis, et l'invasion russe pourrait entraver les problèmes de l'industrie américaine des puces
:fleche: Les sites web du gouvernement ukrainien ne sont pas accessibles, alors que l'Ukraine est bombardée de cyberattaques dans le cadre de l'invasion russe
:fleche: Le président russe Vladimir Poutine peut faire beaucoup plus de dégâts en Ukraine et l'administration Biden pourrait priver le pays d'une vaste gamme de produits de basse et haute technologie
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Google a désactivé les données de trafic Maps en Ukraine pour protéger les citoyens
Google a désactivé les données de trafic Maps en Ukraine pour protéger les citoyens,
les données de Google Maps pourraient être dangereuses pendant l'invasion
Google d'Alphabet Inc a confirmé dimanche qu'il avait temporairement désactivé pour l'Ukraine certains outils Google Maps qui fournissent des informations en direct sur les conditions de circulation et la fréquentation de différents endroits. La société a déclaré qu'elle avait pris des mesures pour désactiver à l'échelle mondiale la couche de trafic Google Maps et les informations en direct sur la fréquentation des lieux comme les magasins et les restaurants en Ukraine pour la sécurité des communautés locales du pays, après avoir consulté des sources telles que les autorités régionales.
L'Ukraine fait face à des attaques des forces russes qui ont envahi le pays jeudi. Alors que les missiles tombaient sur les villes ukrainiennes, près de 400 000 civils, principalement des femmes et des enfants, ont fui vers les pays voisins.
Google a temporairement désactivé les fonctionnalités de trafic en direct proposées par Google Maps en Ukraine pour protéger la sécurité des utilisateurs alors que le pays est envahi par la Russie voisine.
Les fonctionnalités utilisent des données de localisation anonymes collectées à partir de smartphones Android pour indiquer où il y a des retards de circulation sur les routes et quels commerces et magasins sont bondés. Les experts disent que ces données pourraient apporter un aperçu de la progression de l'invasion. Un expert du renseignement open source (OSINT) a déclaré avoir vu des signes de l'invasion russe tôt jeudi dernier après avoir repéré des « embouteillages » inhabituels à la frontière ukrainienne sur Google Maps.
« Je pense que nous avons été les premiers à voir l'invasion », a déclaré la semaine dernière l'expert de l'OSINT, le professeur Jerry Lewis du Middlebury Institute. « Et nous l'avons vu dans une application de trafic ».
Google a déclaré que la décision de désactiver ces fonctionnalités avait été prise pour protéger la sécurité des utilisateurs locaux après consultation des autorités ukrainiennes. Les fonctionnalités ont été désactivées de l'accès mondial, mais Google indique que les informations sur le trafic en direct seront toujours disponibles pour les conducteurs utilisant les fonctionnalités de navigation pas à pas dans la région. Il n'est pas clair si Google a déjà désactivé ces fonctionnalités lors de conflits ou de guerres antérieurs.
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Google Maps affiche les données de trafic dans de nombreux pays européens (à gauche) mais pas en Ukraine (à droite)
Les données de localisation collectées par les services de cartographie offrent souvent ce type d'informations inattendues. Par exemple, lorsque l'application de suivi de la condition physique Strava a publié une carte en 2017 de l'activité des utilisateurs, elle a accidentellement révélé l'emplacement de plusieurs bases militaires américaines, montrant où les soldats avaient fait des tours autour des aérodromes. De même, les fonctionnalités de géolocalisation de Snapchat ont été utilisées pour collecter des images et des vidéos de la ligne de front de la guerre en Irak. Et avec ou sans données de localisation, les informations partagées dans les zones de guerre via les médias sociaux sont devenues un outil vital pour les enquêteurs et journalistes open source.
Habituellement, ces données doivent être combinées avec d'autres sources pour fournir des informations fiables. Dans le cas des embouteillages repérés en dehors de l'Ukraine jeudi dernier, par exemple, les enquêteurs examinaient déjà la zone à l'aide d'images satellites. Les données des smartphones elles-mêmes proviennent probablement de civils arrêtés aux barrages routiers, et non de soldats utilisant des téléphones Android.
« Je pense que les grandes entreprises de données ne veulent souvent pas voir à quel point leurs données peuvent être utiles », a déclaré Lewis, enquêteur OSINT, la semaine dernière. « Je veux dire, c'est cool quand on le fait, non ? C'est peut-être moins cool si les Russes étaient capables de faire quelque chose de similaire à, vous savez, repérer une offensive des Ukrainiens ».
L'OSINT, abréviation d'Open Source Intelligence, ou renseignement de sources ouvertes, désigne une information obtenue après des recherches dans des données publiques. Il peut s'agir de publications sur les réseaux sociaux, de bases de données ouvertes, ou de multiples sources accessibles publiquement sur Internet. Cette technique est régulièrement utilisée pour documenter des faits, notamment lors de conflits.
Le renseignement d'origine sources ouvertes est le recueil et l'analyse d'information obtenue à partir de source d'information publique. Il est principalement utilisé dans le cadre d'activités liées à la sécurité nationale, l'application de la loi et l'intelligence économique dans le secteur privé.
Les sources de l'OSINT peuvent être divisées en six catégories différentes de flux d'informations :
- les médias, journaux imprimés, magazines, radios, chaînes de télévision dans les différents pays ;
- Internet, les publications en ligne, les blogs, les groupes de discussion, les médias citoyens, YouTube et autres réseaux sociaux ;
- les données gouvernementales, rapports, budgets, auditions, annuaires, conférences de presse, sites web officiels et discours. Ces informations proviennent de sources officielles, mais sont bien publiquement accessibles et peuvent être utilisées librement et gratuitement ;
- les publications professionnelles et académiques, provenant de revues académiques, conférences, publications et thèses ;
- les données commerciales, imagerie satellite, évaluations financières et industrielles et bases de données ;
- la littérature grise, rapports techniques, prépublications, brevets, documents de travail, documents commerciaux, travaux non publiés et lettres d'information.
Le renseignement d'origine sources ouvertes est différent de la recherche, car il applique le processus associé au cycle du renseignement dans un but de recherche d'information pour répondre à des tâches spécifiques ou en support à la prise de décision, et non d'acquisition de connaissances.
Et vous ?
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