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60 % des employés sont frustrés par les nouveaux logiciels, selon Gartner
60 % des employés sont frustrés par les nouveaux logiciels, plus de la moitié des utilisateurs ont souhaité que la direction réintroduise les anciens systèmes, selon une enquête de Gartner
60 % des travailleurs ont déclaré que les nouveaux logiciels les avaient occasionnellement ou fréquemment frustrés au cours des 24 derniers mois, selon une nouvelle enquête* de Gartner, Inc. En fait, 56 % des utilisateurs ont déclaré que les nouveaux logiciels leur avaient fait souhaiter que la direction rétablisse l'ancien système.
"La démocratisation et la consumérisation de l'informatique ont eu pour conséquence que les employés ont plus de latitude quant aux logiciels qu'ils utilisent et à la manière dont ils les utilisent", explique Craig Roth, vice-président de la recherche chez Gartner. "Les responsables de produits logiciels se concentrent souvent sur l'ajout de nouvelles fonctionnalités pour rester dans la course face à la concurrence, mais cela conduit à des produits trop complexes avec une expérience utilisateur (UX) médiocre."
L'enquête mondiale menée par Gartner auprès de 4 953 utilisateurs de produits et services technologiques entre avril et juin 2021 a révélé trois façons dont les utilisateurs peuvent avoir un impact sur l'adoption des logiciels d'entreprise :
Adoption personnelle
L'enquête a révélé que 81 % des utilisateurs de logiciels ont pris une mesure quelconque - positive ou négative - après une expérience notable avec un logiciel. Par exemple, 40% des utilisateurs ont résisté à l'utilisation d'applications après une expérience négative en utilisant des fonctionnalités minimales, en évitant ou en retardant l'utilisation. En revanche, après une expérience positive avec une application, 41% des utilisateurs ont passé plus de temps à approfondir ses fonctionnalités.
"La profondeur de l'utilisation d'une application peut avoir un impact significatif sur la valeur qu'une organisation tire d'un logiciel. Cette valeur perçue devient importante lorsque le moment du renouvellement ou de la mise à niveau arrive", a déclaré Roth. "La consommation de nouvelles fonctionnalités aide les fournisseurs de technologie à accroître l'adhérence d'un produit, mais lorsque les utilisateurs ignorent les fonctionnalités avancées, les fournisseurs ont moins d'influence pour obtenir des ventes incitatives ou des renouvellements et rester en tête de la concurrence."
Influencer les autres à adopter ou à éviter
L'enquête a également révélé que les utilisateurs partagent fréquemment leurs opinions sur les logiciels avec leurs pairs, avec le service informatique et avec les chefs d'entreprise, soit de manière proactive, soit en réponse à des demandes de commentaires. Ce "bouche à oreille" peut déclencher une réaction en chaîne qui influence l'adoption ou l'évitement d'applications par d'autres.
42 % des répondants à l'enquête ont déclaré s'être plaints à leurs pairs après une expérience logicielle négative, tandis que 38 % ont recommandé une application à leurs pairs après une expérience positive. En outre, 42 % ont partagé des expériences négatives avec le service informatique, et 25 % ont partagé ces expériences avec la direction de l'entreprise.
Les médias sociaux deviennent également un moyen important de partager des opinions sur les logiciels, puisque 10 % des personnes interrogées ont indiqué avoir laissé des commentaires sur les médias sociaux ou les sites d'évaluation après une expérience négative avec une application.
Lorsqu'on a demandé aux utilisateurs quelles mesures les éditeurs de logiciels pourraient prendre pour qu'ils soient plus enclins à recommander leurs produits à leurs pairs, aux responsables informatiques ou aux chefs d'entreprise, la réponse la plus fréquente a été de rendre les produits plus faciles à utiliser (51 % des personnes interrogées). L'ajout de fonctionnalités manquantes n'arrive qu'en troisième position, avec 30 % des réponses.
Auto-achat
Les utilisateurs de logiciels d'entreprise peuvent également agir en tant qu'acheteurs dans certains cas. L'enquête de Gartner a révélé que 34 % des utilisateurs déclarent que leur service informatique leur permet de choisir la plupart des logiciels qu'ils utilisent. Dans certains cas, les utilisateurs peuvent également s'auto-acquérir des logiciels par le biais de cartes de crédit personnelles ou professionnelles, ou les utilisateurs seront facturés en fonction de leur consommation, bien que ces arrangements ne soient pas encore courants.
"Le chiffre d'affaires du SaaS augmentant plus rapidement que celui de l'ensemble du secteur des logiciels, les fournisseurs se retrouvent de plus en plus dans un cycle d'achat continu", a déclaré M. Roth. "Sur ce marché concurrentiel, maintenir l'utilisation d'applications à forte valeur ajoutée en faisant de l'UX une compétence de base est essentiel pour générer des résultats commerciaux positifs."
Source : Gartner
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette enquête de Gartner ? la trouvez-vous pertninente ?
:fleche: Comment sont accueillis les nouveaux logiciels d'entreprise au sein de votre organisation ?
Voir aussi :
:fleche: Les entreprises adoptent le stockage défini par logiciel face à l'augmentation des volumes de données, 9 % d'entre elles constatant une croissance annuelle des données d'un pétaoctet ou plus
:fleche: Le revenu mondial des applications d'entreprise a augmenté de 4,1 % en 2020, et atteindra près de 334 milliards de dollars en 2025, selon IDC
:fleche: Les revenus mondiaux des logiciels d'infrastructure définie par logiciel ont dépassé les 12 milliards de dollars en 2020, soit une augmentation de 5 % par rapport à l'année précédente, selon IDC
Idem pour les développeurs.
Bonjour,
Cette enquête ne m'étonne même pas. Dans un autre registre je m'occupe de TMA sur des projets de gestion de trafic routier.
Chaque client a son logiciel spécifique.
Je constate que les vieux logiciels (tout langage confondu) fonctionnent beaucoup mieux que les refontes qui en sont faite. Pourquoi ? Je pense parce qu'il sont moins lourds:
J'ai une TMA sur un projet censé être neuf, le truc il mets 20 minutes à compiler et 15 à se lancer, y'a une trentaine de dépendance Maven et presque autant niveau Javascript avec une utilisation abusive de npm, autant dire qu'aucune dépendance n'est à jour et que l'on ne va pas risquer de faire une MAJ, tant au niveau Maven que npm, sans savoir les impacts que cela aura sur le code.
A croire qu'aujourd'hui on ne peux pas développer sans framework. Les gars, quand il ont une fonctionnalité à faire, au lieu d'essayer de la faire eux même se dise: "Regardons si il n'y a pas une librairie qui fait déjà le boulot", à la fin on obtient un logiciel qui n'est qu'un assemblage de librairie... Et plus il y a de dépendance, plus il y a des mise à jour à faire (quand il y a un suivi, ce qui est très rare) et plus il y a de risque de bug et/ou de problème de sécurité...
Personnellement j’essaie au plus de coder en Javascript / HTML / CSS coté frontend en essayant de me passer le plus possible de dépendance et autre framework. Et cela fonctionne très bien. Par exemple pour mon petit site perso https://sortiesympa.com (un peu de pub ;)) je n'ai utilisé coté JS que OpenLayers (forcément la se serait idiot de coder ce genre de fonctionnalité à partir de zéro) et Date Picker (car j'avais la flemme de coder un calendrier en JS).
L'avantage ? Je peux facilement garder à jour mes dépendances, car elles sont peu nombreuse, et j'ai donc une page qui me permet de voir si les versions sont à jour (https://sortiesympa.com/app1/statistiques.html)
Bref, le seul framework que j'apprécie reste VanillaJS (https://blog.lesieur.name/vanilla-js-france/) et la méthode KISS ! (Keep It Simple, Stupid ).
Bonne journée !