Quelle méthodes d'analyse des risques utilisez-vous ?
Quand le cadre de cet article : Normes de sécurité : les méthodes d'analyse des risques je réalise un sondage sur les méthodes d'analyse des risques utilisées par les membres du Club Developpez.com
Ainsi, vous pouvez me fournir les informations suivantes :
- nom de la méthode utilisée
- date de dernière utilisation
- taille de la structure (entreprise privé, organisme public...) auditée
- nombre de personnes impliquées dans la mise en oeuvre de la méthode
- résultats de la méthode ? succès ou échec, leçons retenues...
- mise en oeuvre en interne ou par une société de service ?
Méthode d'analyse de risque. Cas 1
Hello, j'aime beaucoup ce thème. J'ai en tête trois sujets récents, mais comme je n'aurais pas le temps ce soir, voici le premier :
1. Contexte : Déménagement de locaux des services informatiques, déménagement à distance des serveurs de BDD, avec TMA partielle, changement de version des BDD, changement de technologie de stockage, entre autres
nom de la méthode utilisée : aucune, interne et empirique, basée sur l'expérience et l'implication des principaux acteurs, avec "scrutation" par des externes (MOA, Direction) . Autrement dit, sans formalisation a priori, plutôt du style "brain storming" : identification des risques, information, mesures des retombées et coûts possibles par les scrutateurs et informaticiens, identification et mesure du coût des solutions de repli ; délégation très forte aux responsables opérationnels pour les actions à mener. Comité de suivi général (ie pas dédié spécifiquement aux risques mais aussi à l'organisation et au déroulement du projet) hebdo, avec droit d'alerte ou de mobilisation théoriquement immédiat.
- date de dernière utilisation : 2003 -2004 (préparation 8 mois, opération mise en oeuvre du projet en trois jours), suivi 1 mois
- taille de la structure auditée : 1000 personnes, dans un contexte de fusion (disparité des habitudes de travail et des référentiels de compétences, éloignement des deux équipes informatiques). Groupe de filiales d'un grand groupe bancaire. A noter que outre la compexité technique du projet, il y avait un très fort aspect "politique" : ce projet de rapprochement/mutation informatique était l'un des premiers "grands" projet à être mis en oeuvre ; sa réussite ou son échec semblait déterminant pour donner le "LA" de la fusion.
- nombre de personnes impliquées dans la mise en oeuvre de la méthode : difficile à dire, en l'absence de structures dédiées spécifiquement à "la méthode", l'analyse des risques faisant intégralement partie de la conduite de projet. Sur les aspects analyses du risque, on peut toutefois considérer qu'ont été impliquées : le comité de projet (10 personnes), une majoritaire partie des équipes d'exploitation, systèmes, réseaux, et DBA, (20 personnes au moins sur l'ensemble), et enfin, de façon plus informative, l'équipe de Direction-décisionnaire-en-cas-de-gros-pépin (6 personnes), les autres directeurs susceptibles d'être impactés en cas de plantage, les autres des équipes informatiques cités plus ceux du développement..
- résultats de la méthode ? succès ou échec, leçons retenues...
Pas vu, pas pris..... Le déménagement des serveurs de A et B vers C correspondait aussi à un déménagement du personnel de D et B vers E. Donc pot d'accueil. Pour s'assurer que chacun avait bien trouvé sa plante verte en cadeau. La réussite du projet de migration a été aussi citée : "Et sur le plan informatique, vous ne vous êtes rendu compte d'absolument rien? ...Silence....Normal, ils ont bien travaillé!".
Un bel hommage en somme...
- mise en oeuvre en interne ou par une société de service ?Interne donc.