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ZTE : la Chine et les USA sont proches de trouver un accord
Washington : les composants et logiciels de ZTE interdits à la vente pendant sept ans,
une décision décriée par la firme chinoise
Depuis ce lundi 16 avril, le département du Commerce américain a interdit aux entreprises américaines de vendre des composants et logiciels provenant de la firme chinoise ZTE, et cela pour une durée de sept ans. Selon les autorités américaines, ZTE a enfreint les termes des sanctions économiques imposées à l'Iran. En effet, les États-Unis reprochent à ZTE d’avoir vendu des équipements et composants électroniques provenant des États-Unis tout en sachant qu'il y avait un embargo américain sur les ventes de marchandises à ce dernier. À cause de cela, ZTE risque de ne plus pouvoir utiliser le système d’exploitation Android du géant américain Google dans ses smartphones. Le groupe soutient également qu’il protégerait ses intérêts par tous les moyens légaux.
ZTE ne s'est pas fait prier pour faire entendre son mécontentement. Ce vendredi, la firme chinoise a déclaré que cette décision du département du Commerce était injuste, et pourrait nuire à sa survie. « Il est inacceptable que le BIS (Bureau of Industry and Security) du département du Commerce insiste pour imposer la sanction la plus sévère à ZTE avant la fin de l’enquête », a déclaré ZTE.
« Ce refus aura non seulement un impact important sur la survie et le développement de ZTE, mais il nuira également à tous ses partenaires, dont un grand nombre de sociétés américaines », a poursuivi la firme pour ce qui est des impacts probables.
Malgré la possibilité pour ZTE de faire appel, les chances pour que ce dernier soit approuvé sont très improbables, car cela est du ressort du BIS qui a lui-même émis l’interdiction.
Il convient de signaler qu'à la clôture de la bourse ce lundi, la valorisation boursière de ZTE s’élevait à environ 19 milliards de dollars (15,39 milliards d’euros). Par ailleurs, le groupe a vu son titre suspendu depuis ce mardi. Au lendemain de cette annonce, le groupe a annoncé la publication de ses résultats trimestriels, auparavant prévue le jeudi 19 avril, précisant avoir besoin de plus de temps pour véritablement évaluer l’impact des sanctions qui le frappent aux États-Unis.
Toutefois, il est important de souligner que ZTE a écoulé 46,4 millions de smartphones l’an dernier, d'où son rang de septième fabricant employant Android, selon la firme d’études IHS Markit.
Source : Reuters
Et vous ?
:fleche: Qu'en pensez-vous ?
:fleche: Ces sanctions ne sont-elles pas sévères ?
:fleche: Ces sanctions pourront-elles influencer le marché des smartphones aux États-Unis ?
Voir aussi
:fleche: La FCC veut limiter davantage l'usage des technologies Huawei et ZTE en Amérique
:fleche: USA : un projet de loi cherche à bannir les services des intermédiaires qui utilisent le matériel de Huawei et ZTE
:fleche: Huawei et ZTE continuent d'être la cible des agences de renseignement américaines
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Le fabricant chinois de smartphones ZTE est obligé de fermer ses portes
Le fabricant chinois de smartphones ZTE se voit obligé de fermer ses portes
suite à la sanction imposée par le gouvernement américain
ZTE est un équipementier chinois spécialisé dans le domaine des télécommunications coté à la Bourse de Hong Kong et de Shenzhen, et installé dans plusieurs pays du monde dont les États-Unis d’Amérique. Il est le deuxième fabricant de smartphones en Chine et le numéro quatre aux États-Unis. Mais il est aujourd'hui contraint de fermer ses portes suite aux sanctions sévères imposées par le gouvernement américain. Dans une annonce faite mercredi aux négociateurs du marché boursier à Hong Kong, ZTE a écrit que « les principales activités d'exploitation de l'entreprise ont cessé ».
Les entreprises américaines ont l’interdiction pendant sept ans de vendre du matériel et des logiciels au constructeur de smartphones et d'équipements de télécommunications chinois ZTE. Et puisque la société dépend fortement des composants fabriqués aux États-Unis, en particulier les puces Qualcomm et la pile de logiciels Android de Google, elle n'a eu d'autre choix que de cesser ses activités.
En effet, depuis des années, des menaces pesaient sur la grande firme chinoise. Elle était soupçonnée d’espionnage pour le compte du gouvernement chinois, et aurait des liens avec le parti communiste au pouvoir. En 2012, un comité de la chambre du renseignement des États-Unis avait ouvert une enquête sur l’implication de ZTE dans une affaire d’espionnage. Les membres du comité avaient exprimé leur préoccupation à ce sujet. Dans une lettre adressée aux entreprises concernées (Huawei et ZTE), ils y avaient souligné leurs craintes quant aux liens que pourraient avoir ces sociétés avec le gouvernement chinois. Suite à cela, le « House of Representatives Intelligence Committee » a recommandé de ne pas autoriser ZTE à participer aux appels d’offres publics et privés, en évoquant des raisons de sécurité nationale et d’espionnage.
En 2013, une loi a été proposée dont le but était de bannir la vente de matériel aux agences américaines par ZTE. Cette loi est prolongée par une autre loi proposée par le Congrès en 2018 afin de bannir tout marché entre le gouvernement américain et les fournisseurs intermédiaires qui utilisent des équipements de ZTE. Et dès lors, les choses ne font que s'aggraver pour le géant équipementier chinois. Les agences de renseignement américaines prescrivent la non-utilisation des smartphones de ZTE. Chris Wray, directeur du FBI s’est exprimé devant la commission permanente du Sénat des États-Unis dédiée à la surveillance de la communauté du renseignement américaine en ces termes : « Nous sommes profondément préoccupés quant aux risques liés à l'insertion dans notre réseau de télécommunications d'une entreprise ou entité détenue par un gouvernement étranger qui ne partage pas nos valeurs ».
Les choses ne vont que de mal en pis pour ZTE, car le mois dernier, les autorités américaines l'ont accusé d'avoir enfreint les termes des sanctions économiques imposées à l'Iran. Les États-Unis reprochent à ZTE d’avoir vendu des équipements et composants électroniques provenant des États-Unis tout en sachant qu'il y avait un embargo américain sur les ventes de marchandises à ce dernier.
Aujourd'hui, l'entreprise se voit finalement obligée de fermer ses portes. Les entreprises américaines ont l’interdiction pendant sept ans de vendre du matériel et des logiciels au constructeur de smartphones et d'équipements de télécommunications chinois ZTE. Cela ne sera pas sans conséquence. Car, ZTE ne pourra plus livrer des équipements réseau à ses clients opérateurs. Surtout en France, l’équipementier est un gros fournisseur en équipements fibre d'accès aux opérateurs de téléphonie. Le plan fibre français pourrait bien connaître de perturbation. Toutefois, les opérateurs français semblent être sereins et ne souffriraient d'aucun problème d’approvisionnement pour l'instant en tout cas.
Source : Annonce de ZTE (en pièce jointe)
Et vous ?
:fleche: Quelle est votre opinion par rapport à cette décision du gouvernement américain ?
:fleche: Quels sont les inconvénients que la cessation d'activité de ZTE pourraient avoir dans le monde des télécommunications ?
Voir aussi
:fleche: Huawei et ZTE continuent d'être la cible des agences de renseignement américaines qui prescrivent la non-utilisation de leurs smartphones
:fleche: Washington : les composants et logiciels de ZTE interdits à la vente pendant sept ans, une décision décriée par la firme chinoise
:fleche: USA : un projet de loi cherche à bannir les services des intermédiaires qui utilisent le matériel de Huawei et ZTE au sein du gouvernement fédéral
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Trump annonce une sortie de crise possible pour le géant équipementier chinois
ZTE : Trump annonce une sortie de crise possible pour le géant équipementier chinois
afin de sauver des milliers d'emplois
ZTE, l'équipementier chinois spécialisé dans le domaine des télécommunications disait dans une annonce récente qu'il se voit obligé de fermer ses portes. Car les entreprises américaines ont l’interdiction pendant sept ans de vendre du matériel et des logiciels au constructeur de smartphones et d'équipements de télécommunications chinois. Telle est la décision du gouvernement américain après un long bras de fer entre la Chine et les États-Unis d’Amérique. Des milliers d'emplois se voient donc menacés en Chine et dans le monde entier.
Mais dans l'après-midi du dimanche 13 mai 2018, Donald Trump a causé la confusion après un tweet sur son compte pour indiquer qu'il aimerait que le fabricant chinois de smartphones ZTE « soit de retour dans les affaires, le plus tôt possible ». Ceci en dépit du fait que le département du Commerce des États-Unis a interdit les exportations vers l'entreprise pendant sept ans, ce qui, selon ZTE, l'a empêché de poursuivre ses principales activités d'exploitation. Car la société dépend fortement des composants fabriqués aux États-Unis, en particulier les puces Qualcomm et la pile de logiciels Android de Google.
À travers ce tweet, Trump dit maintenant qu'il travaille avec le président chinois Xi pour rétablir les activités de l'entreprise. Sans surprise, la disparité entre ce que dit Trump dans son tweet de ce week-end et les récentes sanctions américaines vis-à-vis de ZTE a suscité beaucoup de questions. Compte tenu de sa position de « l'Amérique d'abord », sa proclamation qu'il y a eu « trop d'emplois perdus en Chine » a incité de nombreux utilisateurs de Twitter à se demander ce qui se passe. Trump a essentiellement signalé une inversion de la position américaine actuelle vis-à-vis de ZTE, sans aucune indication préalable que la vision serait en train de changer.
Malgré les inquiétudes américaines concernant l'espionnage chinois, ZTE a le potentiel d'être un acteur majeur en Amérique grâce à ses produits bon marché. Bien qu'il y ait un potentiel pour que les États-Unis bénéficient financièrement du succès de ZTE, cette annonce soudaine de Trump rend confus même si rien ne se précise encore pour la fin de la crise. L'impact des sanctions a été rapide et sévère : fermeture des chaînes de montage de ZTE et perte de centaines de milliers d'emplois dans l'entreprise chinoise.
Si cela devait arriver, cela ne serait pas non plus une bonne chose pour les entreprises américaines, étant donné que ZTE a des revenus de près de 17 milliards de dollars et une production d'environ 50 millions de smartphones par an et qu'il est aussi un des plus gros clients pour les entreprises américaines. ZTE a également été retiré des bases militaires américaines par crainte que sa technologie soit utilisée par les Chinois pour espionner des puissances étrangères. ZTE traverse certainement la période la plus difficile de son existence.
Source : Tweet de Donald Trump
Et vous ?
:fleche: Aimeriez-vous voir ZTE revenir dans le monde des télécommunications malgré les lourds soupçons d'espionnage ?
:fleche: Quelles sont vos suggestions pour une sortie paisible de cette crise ?
Voir aussi
:fleche: Le fabricant chinois de smartphones ZTE se voit obligé de fermer ses portes suite à la sanction prise par le gouvernement américain
:fleche: USA : un projet de loi cherche à bannir les services des intermédiaires qui utilisent le matériel de Huawei et ZTE au sein du gouvernement fédéral
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ZTE : la Chine et les USA sont proches de trouver un accord
ZTE : la Chine et les USA sont proches de trouver un accord
pour permettre aux entreprises américaines de traiter à nouveau avec l'équipementier chinois
À cause des soupçons d’espionnage qui pesaient sur ZTE, entre autres raisons, le gouvernement américain a pris des sanctions sévères à l’encontre de l'équipementier chinois. Les entreprises américaines ont reçu l'interdiction formelle de traiter avec le géant chinois des smartphones. Les composants fabriqués aux États-Unis, en particulier les puces Qualcomm et la pile de logiciels Android de Google sont en grande partie les matières premières utilisées par ZTE pour ses activités. La société chinoise n'avait donc pas eu d'autre choix que d'annoncer la cessation de ses activités. Des milliers d'emplois en Chine et à travers le monde sont donc menacés, car la société emploie près de 85 000 personnes.
Contre toute attente, Donald Trump a annoncé dans un tweet le dimanche 13 mai 2018 qu'une sortie de crise serait possible pour le géant équipementier chinois. « Le président Xi de Chine et moi-même travaillons ensemble pour donner à la grande compagnie de téléphone chinoise, ZTE, un moyen de se remettre rapidement au travail, car trop d'emplois sont perdus en Chine. Le Département du Commerce a été déjà chargé de l'affaire », a-t-il déclaré. Dans un autre tweet du même jour, il dit que « la Chine et les États-Unis collaborent bien dans le domaine du commerce, mais les négociations passées ont été si unilatérales et en faveur de la Chine pendant tant d'années qu'il leur est difficile de conclure un accord qui profite aux deux pays ».
Heureusement pour ces deux pays et pour l’équipementier chinois, un accord a été trouvé. Washington annonce qu'il va lever sa sanction interdisant aux entreprises américaines, pendant sept ans, de collaborer avec ZTE Corp. En retour, Beijing annonce des réductions de tarif sur les importations de véhicules. Cet accord qui s'annonce être un partenariat gagnant-gagnant entre la Chine et les États-Unis d’Amérique pourrait aussi inclure la suppression des droits de douane sur les produits agricoles américains importés et l'achat de plus de produits agricoles américains. Cependant, certains représentants du gouvernement américain n'ont pas caché leur impression d'être contre le fait que ZTE soit utilisé comme moyen de pression dans le conflit commercial entre les deux pays.
De plus, d'autres ne semblent pas favorables à un accord entre la Chine et les États-Unis d’Amérique, car selon eux, les soupçons d'espionnage pèsent toujours. Le sénateur républicain Marco Rubio n'a pas caché son mécontentement et « promet que le Congrès dirigé par les autres républicains s'opposera à tout accord avec la compagnie ». Dans un tweet, il déclare que même si l'on apporte quelques changements dans le conseil d'administration de ZTE, cela ne l'empêcherait pas d'espionner les États-Unis et que cette affaire est beaucoup plus importante pour être ainsi finie. « Nous allons commencer à travailler au Congrès pour imposer notre veto », a-t-il ajouté.
Source : Reuters
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cet accord entre la Chine et les USA ?
:fleche: Cela va t-il vraiment mettre fin à la crise ?
:fleche: Sinon, quelles seront les conséquences dans le domaine des télécommunications ?
Voir aussi
:fleche: Le fabricant chinois de smartphones ZTE se voit obligé de fermer ses portes suite à la sanction prise par le gouvernement américain
:fleche: ZTE : Trump annonce une sortie de crise possible pour le géant équipementier chinois afin de sauver des milliers d'emplois
:fleche: Huawei et ZTE continuent d'être la cible des agences de renseignement américaines qui prescrivent la non-utilisation de leurs smartphones
:fleche: Washington : les composants et logiciels de ZTE interdits à la vente pendant sept ans, une décision décriée par la firme chinoise
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USA : ZTE peut de nouveau ouvrir ses portes après avoir accepté de payer 1,3 milliard de dollars d'amende
USA : ZTE peut de nouveau ouvrir ses portes après avoir accepté de payer 1,3 milliard de dollars d'amende,
de remanier sa direction ainsi que son conseil
Depuis des années, des menaces pesaient sur le chinois ZTE. L'entreprise était soupçonnée d’espionnage pour le compte du gouvernement chinois, et aurait des liens avec le parti communiste au pouvoir. En 2012, un comité de la chambre du renseignement des États-Unis avait ouvert une enquête sur l’implication de ZTE dans une affaire d’espionnage. Les membres du comité avaient exprimé leur préoccupation à ce sujet. Dans une lettre adressée aux entreprises concernées (Huawei et ZTE), ils y avaient souligné leurs craintes quant aux liens que pourraient avoir ces sociétés avec le gouvernement chinois. Suite à cela, le « House of Representatives Intelligence Committee » a recommandé de ne pas autoriser ZTE à participer aux appels d’offres publics et privés, en évoquant des raisons de sécurité nationale et d’espionnage.
En 2013, une loi a été proposée dont le but était de bannir la vente de matériel aux agences américaines par ZTE. Cette loi est prolongée par une autre loi proposée par le Congrès en 2018 afin de bannir tout marché entre le gouvernement américain et les fournisseurs intermédiaires qui utilisent des équipements de ZTE. Chris Wray, directeur du FBI s’est exprimé devant la commission permanente du Sénat des États-Unis dédiée à la surveillance de la communauté du renseignement américaine en ces termes : « Nous sommes profondément préoccupés quant aux risques liés à l'insertion dans notre réseau de télécommunications d'une entreprise ou entité détenue par un gouvernement étranger qui ne partage pas nos valeurs ».
En mi-avril 2018, le département du Commerce américain a interdit aux entreprises américaines de vendre des composants et logiciels provenant de la firme chinoise ZTE, et cela pour une durée de sept ans. Selon les autorités américaines, ZTE a enfreint les termes des sanctions économiques imposées à l'Iran. En effet, les États-Unis reprochent à ZTE d’avoir vendu des équipements et composants électroniques provenant des États-Unis tout en sachant qu'il y avait un embargo américain sur les ventes de marchandises à ce dernier.
Etant donné que la société dépend fortement des composants fabriqués aux États-Unis, en particulier les puces Qualcomm et la pile de logiciels Android de Google, la décision a contraint ZTE à cesser ses activités.
L’entreprise a déclaré que cette décision du département du Commerce était injuste, et pourrait nuire à sa survie : « Il est inacceptable que le BIS (Bureau of Industry and Security) du département du Commerce insiste pour imposer la sanction la plus sévère à ZTE avant la fin de l’enquête ».
« Ce refus aura non seulement un impact important sur la survie et le développement de ZTE, mais il nuira également à tous ses partenaires, dont un grand nombre de sociétés américaines », a poursuivi la firme pour ce qui est des impacts probables.
Il faut souligner que ZTE a écoulé 46,4 millions de smartphones l’an dernier, d'où son rang de septième fabricant de téléphones dans l’écosystème Android, selon la firme d’études IHS Markit.
Après avoir annoncé son désir de voir ZTE « revenir sur le marché », c’est dans un message publié via Twitter que le président des Etats-Unis Donald Trump a annoncé qu’un accord a été trouvé afin de permettre à l’équipementier télécom et fabricant de smartphones chinois d’opérer à nouveau aux États-Unis. Ils vont cependant devoir s’approvisionner en composant uniquement auprès d’entreprises américaines, notamment Qualcomm.
Après s’être plaint du fait que l'administration Obama ait permis à l'entreprise de « s'épanouir sans contrôles de sécurité », le président affirme avoir cette fois-ci des « garanties de sécurité de haut niveau », tout en ayant obtenu un changement de direction et du conseil d’administration :
« Le sénateur Schumer et l'administration Obama ont laissé prospérer la compagnie de téléphone ZTE sans contrôles de sécurité. Je l'ai fermé, puis je l'ai laissé rouvrir avec des garanties de sécurité de haut niveau, j'ai obtenu qu’ils changent de direction et de conseil, qu’ils se fournissent en pièces aux États-Unis et qu’ils payent une amende de 1,3 milliard de dollars. Les Démocrates ne font rien, si ce n’est se plaindre et faire obstruction. Ils n'ont fait que de mauvaises affaires (Iran) et leurs soi-disant Trade Deals sont la risée du monde ! »
Si ZTE considère cette nouvelle entente comme une bouée de sauvetage, il faut reconnaître que les conditions qui l’accompagnent sont un prix très fort à payer.
Source : Twitter Donald Trump
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de cette sanction ?
Voir aussi :
:fleche: La FCC veut limiter davantage l'usage des technologies Huawei et ZTE en Amérique
:fleche: USA : un projet de loi cherche à bannir les services des intermédiaires qui utilisent le matériel de Huawei et ZTE
:fleche: Huawei et ZTE continuent d'être la cible des agences de renseignement américaines
:fleche: Altaba (ex-Yahoo) condamnée à payer une amende de 35 millions de dollars par la SEC, qui l'accuse d'avoir caché un piratage qui a eu lieu en 2014
:fleche: Facebook pourrait être condamné à une amende de plusieurs milliards de dollars, dans le cadre du procès sur son système de reconnaissance faciale
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Le gouvernement américain trouve un nouvel accord avec ZTE
Le gouvernement américain devrait lever les sanctions contre ZTE
La société va payer à nouveau une amende d'un milliard de $
Le mois dernier, le département du Commerce américain a interdit aux entreprises américaines de vendre leurs technologies à ZTE pendant une durée de sept ans, une sanction sévère qui a littéralement paralysé l’équipementier chinois qui dépend lourdement de composants issus de sociétés américaines pour ses smartphones.
Après cette condamnation, il semblerait que l’administration américaine a décidé de raviver l’entreprise chinoise. En effet, Le Secrétaire américain au commerce Wilbur Ross a annoncé que le gouvernement américain a trouvé un accord avec ZTE : la société chinoise devra payer une amende d’un milliard de dollars, accompagnée du dépôt dans un compte spécial bloqué de 400 millions de dollars pour pouvoir à nouveau se procurer des composants auprès de fournisseurs américains.
Le contentieux de ZTE avec le gouvernement américain remonte à l’ère Obama, l’entreprise chinoise a été accusée formellement par les États-Unis de vendre des équipements à la Corée du Nord et l’Iran malgré les interdictions imposées par Washington. ZTE a promis dès lors de payer la bagatelle somme de 890 millions de dollars et punir les responsables des violations de la loi.
Seulement au début de cette année, l’administration américaine s’est rendu compte que ces promesses n’ont pas été tenues, une situation qui a poussé le Département du commerce américain à empêcher la société chinoise de s’alimenter auprès de fournisseurs américains. Le gouvernement américain a conclu que ZTE a trompé les régulateurs américains après avoir réglé l’affaire l’année dernière.
« ZTE a dupé le Département de commerce. Au lieu de réprimander le personnel de ZTE et les responsables du management, ZTE les a récompensés. Ce comportement flagrant ne peut pas être ignoré, » avait dit Ross.
Donald Trump, dont le gouvernement est en plein pourparlers avec le gouvernement chinois, s’est emparé de l’affaire. Le président américain a publié un tweet informant qu’il cherche avec son homologue chinois une façon pour faire revenir ZTE dans le business rapidement du fait que beaucoup d’emplois ont été perdus en Chine après que l’entreprise a été sanctionnée.
Désormais, ZTE devra renouveler d’ici 30 jours sa direction et son conseil d’administration. Et une équipe de surveillance du respect des lois américaines sera présente au sein de ZTE pour surveiller l'entreprise. « Nous allons littéralement intégrer une équipe de conformité choisie par nous dans l’entreprise pour assurer la surveillance à l’avenir. »
ZTE dépend lourdement de composants chinois, notamment son business de smartphones qui ne peut opérer sans les puces mobiles de Qualcomm et le système d'exploitation Android développé par Google. Pour cette raison, l’entreprise a tenté tant bien que mal à trouver une parade pour annuler les sanctions.
Malgré le support du président Trump, cet accord pourrait être rejeté par le Congrès américain où un groupe bipartisan de sénateurs prône la nécessité de ne pas lever les sanctions. Il reste à savoir si avec les nouvelles conditions, ils vont changer d’avis ou bien ils vont rejeter la proposition de l’administration Trump.
Source : Le Figaro
Et vous ?
:fleche: Pensez-vous que l'administration a bien fait de lever les sanctions contre ZTE ?
Voir aussi :
:fleche: USA : Trump annonce de nouveaux tarifs sur l'importation de produits technologiques chinois et des restrictions aux investissements de la Chine
:fleche: ZTE : la Chine et les USA sont proches de trouver un accord pour permettre aux entreprises US de traiter à nouveau avec l'équipementier chinois
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Les sanctions américaines contre ZTE pourraient à nouveau entrer en vigueur après un vote du Sénat
Les sanctions américaines contre ZTE pourraient à nouveau entrer en vigueur après un vote du Sénat,
malgré les efforts de Donald Trump
Depuis des années, des menaces pesaient sur le chinois ZTE. L'entreprise était soupçonnée d’espionnage pour le compte du gouvernement chinois, et aurait des liens avec le parti communiste au pouvoir. En 2012, un comité de la chambre du renseignement des États-Unis avait ouvert une enquête sur l’implication de ZTE dans une affaire d’espionnage. Les membres du comité avaient exprimé leur préoccupation à ce sujet. Dans une lettre adressée aux entreprises concernées (Huawei et ZTE), ils y avaient souligné leurs craintes quant aux liens que pourraient avoir ces sociétés avec le gouvernement chinois. Suite à cela, le « House of Representatives Intelligence Committee » a recommandé de ne pas autoriser ZTE à participer aux appels d’offres publics et privés, en évoquant des raisons de sécurité nationale et d’espionnage.
En 2013, une loi a été proposée dont le but était de bannir la vente de matériel aux agences américaines par ZTE. Cette loi est prolongée par une autre loi proposée par le Congrès en 2018 afin de bannir tout marché entre le gouvernement américain et les fournisseurs intermédiaires qui utilisent des équipements de ZTE. Chris Wray, directeur du FBI s’est exprimé devant la commission permanente du Sénat des États-Unis dédiée à la surveillance de la communauté du renseignement américaine en ces termes : « Nous sommes profondément préoccupés quant aux risques liés à l'insertion dans notre réseau de télécommunications d'une entreprise ou entité détenue par un gouvernement étranger qui ne partage pas nos valeurs ».
En mi-avril 2018, le département du Commerce américain a interdit aux entreprises américaines de vendre des composants et logiciels provenant de la firme chinoise ZTE, et cela pour une durée de sept ans. Selon les autorités américaines, ZTE a enfreint les termes des sanctions économiques imposées à l'Iran. En effet, les États-Unis reprochent à ZTE d’avoir vendu des équipements et composants électroniques provenant des États-Unis tout en sachant qu'il y avait un embargo américain sur les ventes de marchandises à ce dernier.
Etant donné que la société dépend fortement des composants fabriqués aux États-Unis, en particulier les puces Qualcomm et la pile de logiciels Android de Google, la décision a contraint ZTE à cesser ses activités.
Après des négociations épineuses avec la Chine, Washington avait annoncé le 7 juin un accord en vertu duquel ZTE, en contrepartie d'une levée des sanctions, devait s'acquitter notamment d'une amende d'un milliard de dollars.
Mais le Sénat américain a rejeté lundi cet accord conclu avec l'administration de Donald Trump, en adoptant par 85 voix contre 10 la National Defense Authorization Act (NDAA) incluant un amendement visant ZTE. La disposition ZTE du Sénat obligerait Trump à certifier que les télécoms chinoises n'ont pas violé la loi américaine pendant une année complète et coopèrent avec les enquêteurs américains avant toute levée de sanctions civiles. Cela empêcherait également le gouvernement américain d'acheter ou de subventionner des équipements de ZTE et de Huawei, un autre équipementier chinois souvent cité par le gouvernement américain comme représentant un risque pour la sécurité.
« Nous nous réjouissons que les deux parties aient exprimé clairement que la protection des emplois américains et la sécurité nationale doivent être prioritaires à l'heure de conclure des accords avec des pays comme la Chine, qui a toujours montré peu d'estime pour l'un ou l'autre. Il est essentiel que nos collègues à la Chambre conservent cette disposition bipartisane dans le projet de loi à l'approche d'une conférence », a déclaré un élu républicain, Marco Rubio.
Maintenant qu'il a été voté par le Sénat, le texte doit toutefois être harmonisé avec celui déjà adopté par la Chambre des représentants, qui n'incluait pas un tel amendement. Il devra enfin être signé par le président républicain pour entrer en vigueur.
Mais tout n’est pas encore perdu pour ZTE. Comme le note Politico, malgré le passage en force du Sénat lundi, le bannissement de ZTE pourrait encore être retiré du projet de loi ou modifié pendant le processus de conférence entre le Sénat et la Chambre, qui n'a pas reculé aussi agressivement dans sa propre version du projet de loi. Politico rappelle tout de même que les législateurs de la Chambre ont inclus une disposition qui empêcherait ZTE et Huawei de conclure des contrats avec le gouvernement américain.
La Maison Blanche n'a pas dit si Trump opposerait son veto à la législation dans le cas où elle viendrait renverser les termes de l’accord obtenu avec ZTE. Pour annuler le veto de Trump, le Congrès aurait besoin des deux tiers des majorités dans les deux chambres.
« J'espère que nos collègues républicains feront savoir au président qu'ils vont rester fermes sur ce point », a déclaré le sénateur Chris Van Hollen (D-Md.), « Ils ne doivent pas permettre à ZTE de se libérer de la façon dont l'administration les a libérés », a-t-il déclaré.
Le sénateur David Perdue (R-Ga.), un allié fréquent de Trump, a tenté sans succès de retirer cette disposition du projet de loi la semaine dernière et veut toujours le cibler à travers le processus de la conférence. Il a déclaré que les États-Unis devaient être compétitifs avec le reste du monde, affirmant que « Cela ne peut pas arriver si nous lions les mains de notre commandant en chef lors de négociations commerciales cruciales ».
Sources : déclaration bipartisane, Politico
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ZTE et les États-Unis parviennent à un accord pour lever l'interdiction
USA: la bataille opposant ZTE et les États-Unis touche à sa fin,
suite à un accord autour d’un dépôt d'entiercement de 400 millions de dollars
Le chemin a été long, mais ZTE pourrait bientôt reprendre ses activités aux États-Unis. En effet, la société chinoise d'équipements et de systèmes de télécommunications avait mis fin à ses activités en avril 2018 à la suite d’une interdiction du Département du Commerce américain aux entreprises américaines de vendre des composants et logiciels provenant de la firme chinoise ZTE, et cela pour une durée de sept ans.
En effet, selon les autorités américaines, ZTE a enfreint les termes des sanctions économiques imposées à l'Iran en lui vendant des équipements et composants électroniques provenant des États-Unis tout en sachant qu'il y avait un embargo américain sur les ventes de marchandises à ce dernier. La société a dû cesser ses activités étant donné qu’elle dépend fortement des composants fabriqués aux États-Unis, en particulier les puces Qualcomm et la pile de logiciels Android de Google.
Tout à commencer en 2012, où un comité de la chambre du renseignement des États-Unis avait ouvert une enquête sur l’implication de ZTE dans une affaire d’espionnage pour le compte du gouvernement chinois, et aurait des liens avec le parti communiste au pouvoir. Il a été fait interdiction, par la suite, à ZTE de participer aux appels d’offres publics et privés américains, pour raison de sécurité nationale. Une loi a été proposée en 2013 et renforcée en 2018 dont le but était de bannir tout marché entre le gouvernement américain et les fournisseurs intermédiaires qui utilisent des équipements de ZTE.
Cependant, il est fort probable que cet épisode, qui a duré des années, soit de l’histoire ancienne. Le Département du Commerce a signé un accord d'entiercement avec ZTE, selon un tweet du Département de Commerce des États-Unis. Une fois que ZTE aura terminé le dépôt d'entièrement de 400 millions de dollars, BIS (Bank for International Settlements) émettra un avis levant l'ordre de refus.
Le gouvernement américain avait, auparavant, condamné ZTE à une amende de 800 millions de dollars et à 300 millions de dollars d'amende avec sursis, tout en intimant l’ordre à la société chinoise de changer complètement son conseil d'administration. Mais, le fabricant de matériel n’a pas exécuté cet ordre. Ce qui a conduit, plus tard, à cet accord d’entiercement que la firme chinoise a finalement accepté la semaine dernière, permettant au ministère du Commerce de procéder à la dernière étape et finalement lever l'interdiction.
Selon le tweet du Département de Commerce, jusqu'à l’émission de l’avis levant l’ordre de refus, il reste pleinement en vigueur. La suspension de l’ordre de refus sera faite pour de 10 ans.
Si cet accord avec la compagnie chinoise aboutit, ce sera la pénalité la plus sévère et le régime de conformité le plus strict que le département n’ait jamais imposé dans un tel cas.
Source : Twitter du Département du Commerce, GSMarena
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de la fin de cette bataille entre les États-Unis et ZTE ?
:fleche: Pensez-vous que cet arrangement mettra définitivement fin à cette histoire ?
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:fleche: Les sanctions américaines contre ZTE pourraient à nouveau entrer en vigueur après un vote du Sénat, malgré les efforts de Donald Trump
:fleche: Le gouvernement américain devrait lever les sanctions contre ZTE, la société va payer à nouveau une amende d'un milliard de $
:fleche: USA : ZTE peut de nouveau ouvrir ses portes après avoir accepté de payer 1,3 Md$ d'amende, de remanier sa direction ainsi que son conseil
:fleche: ZTE : la Chine et les USA sont proches de trouver un accord, pour permettre aux entreprises US de traiter à nouveau avec l'équipementier chinois
:fleche: ZTE : Trump annonce une sortie de crise possible pour le géant équipementier chinois, afin de sauver des milliers d'emplois