1 pièce(s) jointe(s)
France : le président veut savoir les forces et faiblesses de l'industrie automobile
France : le président veut savoir les forces et faiblesses de l'industrie automobile
pour élaborer un plan de développement des véhicules autonomes
Pour ce qui représente pour le gouvernement français un enjeu de souveraineté majeure, toutes les précautions sont prises et toutes les situations envisagées. Pour construire un cadre permettant la circulation des véhicules autonomes partout en France et ne pas être en marge des autres puissances qui se sont engagées dans la révolution automobile, la France met en place une batterie de stratégies afin de s'assurer que la transition vers ce nouveau type de voiture se fasse efficacement et sans accrocs. A cet effet, il a été confié ce 3 octobre à deux experts automobiles, la mission de produire un rapport pour renseigner le gouvernement sur les forces et faiblesses de l'industrie automobile.
« Dresser un constat des forces et faiblesses de la filière automobile française et élaborer un plan de développement des véhicules autonomes en France », tel est le but de la mission. Patrick Pelata, ancien directeur général de Renault et Xavier Mosquet, spécialiste de l'industrie automobile auront donc pour tâche de proposer sur la base de leurs constats un plan de développement pour l'industrie de l'automobile et des pistes de solutions pour les insuffisances remarquées. Ce rapport est attendu pour février 2019, à l'occasion du centenaire de l'Organisation internationale des constructeurs automobiles (OICA) à Paris.
Rappelons que la France envisage d'autoriser les voitures autonomes dès 2020. Et à cet effet, le Président français a déclaré que les voitures autonomes - avec l'intelligence artificielle - font partie de ses priorités dans le domaine du numérique. Macron a d'ailleurs exprimé son souhait de voir la France s’imposer dans ces domaines. Faire de la France un pays attractif pour le développement de la voiture autonome : c’est l’objectif fixé par Emmanuel Macron concernant la mobilité de demain.
De plus en plus d'intérêts sont portés pour ces nouveaux moyens de transport. La France ne compte pas rester en marge de cette révolution technologique dans le domaine du transport et en 2017 par exemple, le Premier ministre français Edouard Philippe, disait devant le Conseil national de l’industrie que « la France doit être au rendez-vous de cette révolution de la mobilité ». Le 14 mai dernier, la France avait dévoilé sa feuille de route dans le cadre de sa stratégie de développement de voitures autonomes et trois axes ont été alors dégagés : favoriser leur développement, en maîtriser et réguler les effets, et enfin le rendre utile pour tous les citoyens et territoires.
Il est en effet prévu d'autoriser la mise en circulation des véhicules autonomes de niveau 3 (sur une échelle de 5) dès 2020 et ceux de niveau 4 dès 2022 et des services de transports publics autonomes supervisés. Au niveau 3, le conducteur peut déléguer la conduite, mais doit être capable de reprendre le contrôle à tout moment et au niveau 4, le véhicule peut être totalement autonome, mais seulement sur certaines routes. Au niveau 5, qui correspondant aux ambitions commerciales des constructeurs comme PSA ou Renault, le véhicule peut être totalement autonome sur n'importe quelle route.
Les navettes de transport public sont actuellement expérimentées, notamment à la Défense et à Lyon et dès l'année prochaine, des tests sans conducteurs seront menés sur le territoire. Il est aussi prévu que le projet de loi d’orientation des mobilités soit présenté ce mois-ci par la ministre des Transports, Elisabeth Borne. On pourrait ainsi dire que la France fait d'effort pour accompagner le déploiement des véhicules autonomes sur son territoire.
Source : Gouvernement de la République française
Et vous ?
:fleche: Qu'en pensez-vous ?
:fleche: Y aura-t-il bientôt des voitures sans conducteur sur les routes françaises selon vous ? Pourquoi ?
Voir aussi
:fleche: Les voitures autonomes ont du mal à gérer les intempéries comme la neige mais une solution semble avoir été trouvée
:fleche: Le rêve des véhicules sans conducteur est-il en train de mourir ? Fiabilité de la technologie, lois en vigueur, quels sont les obstacles ?
:fleche: La France envisage d'autoriser les voitures autonomes dès 2020, la technologie sera-t-elle suffisamment éprouvée pour franchir ce cap dans deux ans ?
:fleche: Véhicule autonome et IA : Macron pense encore à un duo franco-allemand pour définir les règles à l'échelle européenne et contrer les géants US
:fleche: Les tests de voitures autonomes se multiplient en France, simple course à la technologie ou réponse à un véritable besoin ?
1 pièce(s) jointe(s)
La France va demander aux constructeurs automobiles de soutenir un programme de financement
La France va demander aux constructeurs automobiles de soutenir un programme de financement
Pour booster la vente de véhicules autonomes écologiques
L’industrie des véhicules autonomes est en pleine croissance et les différents acteurs impliqués dans cette industrie (constructeurs, gouvernements, régulateurs…) mettent tout en œuvre afin de ne pas passer à côté d’une technologie qui pourrait, à l’avenir, représenter un maillon incontournable de la croissance économique, de la sécurité (routière en particulier) et de la transition écologique.
Il y a actuellement une compétition acharnée pour attirer les investissements en R&D et les meilleurs ingénieurs dans le domaine des voitures autonomes et des pays comme les États-Unis, l’Allemagne, le Japon ou le Royaume-Uni ont pris de l’avance dans la course aux voitures autonomes.
Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré dimanche au quotidien Le Parisien que l’administration Macron va demander aux constructeurs automobiles de contribuer au financement d’un programme d’échange élargi qui devrait permettre de retirer de la circulation les voitures plus anciennes et polluantes, tout en encourageant les Français à acheter des voitures plus écologiques (hybrides, électriques ou autonomes).
L’actuel programme de mise à la casse financé par le gouvernement français, qui vise principalement les vieilles voitures diésel, est déjà sursouscrit et Le Maire a déclaré qu’il allait maintenant rencontrer le ministre de l’Environnement, François de Rugy, et des constructeurs automobiles comme Renault et le Groupe PSA, afin de discuter ensemble « des mesures visant à accélérer la transition écologique du parc automobile » français. Il sera notamment question d’inciter les constructeurs automobiles à contribuer davantage pour soutenir cette transition écologique au travers, par exemple, d’une prime de reconversion des vieux véhicules renégocier, comme c’est déjà le cas en Allemagne.
L’élargissement de cette incitation devrait en partie financée par le durcissement de la taxe sur les véhicules polluants, adopté mardi dernier par les autorités françaises, qui devrait augmenter de 40 millions d’euros pour atteindre un total de 610 millions d’euros l’an prochain afin de financer des contributions pour l’achat de voitures plus écologiques et par la même occasion peut-être stimuler les investissements en R&D dans le secteur des voitures autonomes en France.
Il faut rappeler qu’en aout 2017, Emmanuel Macron avait annoncé que l’intelligence artificielle et les voitures autonomes font partie de ses priorités, dans le domaine du numérique. Le Président français a exprimé son souhait de voir son pays s’imposer dans ces domaines en contribuant à la définition de la règlementation et des normes du secteur numérique à l’échelle européenne.
Faisant écho à l’appel du Président de la République, le Premier ministre Édouard Philippe a réaffirmé le caractère prioritaire accordé par l’administration Macron à l’industrie des véhicules autonomes et désigné, en novembre 2017, Anne-Marie Idrac, ancienne secrétaire d’État aux transports et patronne de la RATP, comme haute responsable pour la stratégie nationale de développement des véhicules autonomes. Cette dernière a publié à la mi-mai 2018 un rapport sur le développement des voitures autonomes qui prévoit d’autoriser la mise en circulation des véhicules autonomes de niveau 3 (sur une échelle de 5) dès 2020 et ceux de niveau 4 dès 2022.
Bruno Le Maire a, par ailleurs, souhaité l’adoption de la Loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) avant la fin de l’année 2018, une disposition règlementaire qui prévoit que les expérimentations des véhicules autonomes sur routes ouvertes soient possibles sur tout le territoire français en l’absence de tout conducteur (niveau 5 d’autonomie).
Le gouvernement français semble avoir perçu les doléances des constructeurs automobiles qui d’une manière générale, que ce soit en France ou en Allemagne, estiment que l’accent devrait être mis sur l’encouragement des propriétaires de voitures à échanger leurs anciens modèles classiques, diésel notamment, contre des véhicules plus propres hybrides, électriques ou autonomes afin de redonner un coup de fouet aux ventes et de booster la transition écologique.
Source : Reuters
Et vous ?
:fleche: Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi
:fleche: Pays-Bas : les voitures autonomes devront obtenir un permis de conduire pour rouler sur les routes publiques
:fleche: Voiture autonome : Apple revoit ses plans et signe un partenariat avec Volkswagen pour la construction des versions auto-conduites du T6 Transporter
:fleche: Les Américains font moins confiance aux véhicules autonomes suite aux accidents mortels essuyés par Uber et Tesla, d'après des sondages
:fleche: France : le président veut savoir les forces et faiblesses de l'industrie automobile pour élaborer un plan de développement des véhicules autonomes