Nous avons tellement besoin de leurs services, que ça ne sera plus gratuit,
Bien fini le rêve d'une société mondiale, libre, sans impôts et sans taxes stupides dans l'esprit de la fin des années 60.
Bon je n'ai pas besoin de Facebook, de twitter, de Apple ni de Windows, mis à part google, mais je suis pas tout seul, et il y a des tas de gens pauvres dans le monde entier pour qui internet est une ouverture sur le monde.
Que ce soient des Français qui lancent le truc m'étonne assez peu, c'est la dualité d'origine du Gaulois intelligent généreux, partageur, mais individualiste et le Romain envahisseur criminel venu que pour mettre des taxes à tout va pour enrichir le césar, cad l'état, et nos Franchouillards en admiration devant tout dictateur petit ou grand au point d'en faire des héros.
Donc chaque recherche sera payante, chaque tchat, chaque partage de photos ou de vidéos aussi, snif!
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Les États-Unis abandonnent une demande clé dans les négociations sur la taxation des GAFA
Les États-Unis abandonnent une demande clé dans les négociations sur la taxation dans le secteur du numérique,
levant un obstacle qui avait empêché un accord sur une taxe mondiale des GAFA
Les États-Unis ont abandonné une demande clé dans les négociations sur la taxation numérique des entreprises technologiques telles que Google et Facebook Inc. d'Alphabet Inc., levant un obstacle qui avait augmenté les tensions commerciales transatlantiques et empêché un accord international.
La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a déclaré à ses homologues lors d'une réunion virtuelle des responsables des finances du Groupe des 20 que les États-Unis n'appelaient plus à une soi-disant règle de refuge qui permettrait aux entreprises américaines de ne pas payer une telle taxe à l'étranger, selon un Porte-parole du Trésor.
Yellen a déclaré que les États-Unis s'engageraient désormais fermement dans des négociations à la fois sur cette question et sur un impôt minimum mondial, a déclaré la porte-parole.
Les pourparlers entre environ 140 pays sur la manière de réviser les règles fiscales ont échoué l'année dernière lorsque l'administration de Donald Trump a exigé qu'il y ait un régime de sphère de sécurité. La plupart des autres pays ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas accepter une telle option sur le paiement des impôts.
« Aujourd'hui, nous avons vu un fort vent favorable pour une imposition équitable des grandes entreprises numériques », a déclaré le ministre allemand des Finances Olaf Scholz. « Ma collègue américaine Janet Yellen a déclaré aujourd'hui aux ministres des Finances du G20 que les États-Unis se joindraient. »
Marche à suivre
Il reste encore du chemin à parcourir pour parvenir à un accord mondial sur la taxe numérique. Au-delà de la question de la sphère de sécurité, les États-Unis et l'Europe sont depuis longtemps en désaccord sur la portée de toute nouvelle règle. Il existe également des questions en suspens concernant le montant des bénéfices à réaffecter à différentes juridictions et la manière d'assurer et de faire respecter la certitude fiscale.
« Le diable est dans les détails et passer d'un accord sur des lignes directrices à un accord détaillé avec beaucoup de petits et grands problèmes à définir ne sera pas une promenade de santé », a déclaré le ministre italien des Finances, Daniele Franco, lors de la conférence de presse du G20.
Il y a des sommes importantes en jeu. L'Organisation de coopération et de développement économiques, qui anime les discussions, estime que les réformes fiscales minimales et numériques combinées augmenteraient les recettes fiscales de 60 à 100 milliards de dollars, soit 4 % de l'impôt mondial sur les sociétés.
Les désaccords sur la fiscalité numérique se sont transformés en un différend commercial transatlantique en 2019 et 2020 alors que les négociations traînaient.
Les responsables européens se sont félicités de l'abandon par les États-Unis de la sphère de sécurité, Scholz la décrivant comme un « pas de géant » pour atteindre l'objectif de l'OCDE de conclure les pourparlers cet été.
« Obtenir un accord d'ici l'été est à portée de main, surtout depuis que les États-Unis ont confirmé qu'ils avaient renoncé au principe de la sphère de sécurité », a déclaré le ministre français des Finances, Bruno Le Maire.
Des négociations qui ont échoué à l'OCDE
L'OCDE veut avoir un accord international sur la façon de taxer les géants de la technologie d'ici l'été, après avoir échoué à conclure un accord en 2020. Les discussions entre près de 140 pays ont officiellement échoué le 12 octobre dernier. Le calendrier initial tablait sur un accord pour fin 2020, mais il a été malmené par la pandémie de coronavirus et les hésitations des États-Unis. Les pays ont convenu de poursuivre leurs efforts en vue de parvenir à un accord d’ici la mi-2021.
Reconnaissant que les négociations ont été ralenties à la fois par la pandémie de COVID-19 et par des différences politiques, les membres du Cadre inclusif ont déclaré que les blueprints de l’approche à deux piliers diffusés ce 12 octobre 2020 reflètent une convergence de vues sur les caractéristiques essentielles, les grands principes et les principaux paramètres d’un futur accord. Ils ont recensé les aspects politiques et techniques sur lesquels des différences de vue doivent toujours être surmontées, et évoqué les prochaines étapes du processus multilatéral.
Les participants ont approuvé pour consultation publique un nouveau Blueprint pour le Pilier Un du projet, qui établirait de nouvelles règles déterminant le lieu où l’impôt devrait être payé (règles du lien, ou « nexus ») et modifierait radicalement la façon de répartir les droits d’imposition entre les pays. L’objectif est de faire en sorte que les entreprises multinationales (EMN) à forte intensité numérique et en relation étroite avec les consommateurs paient leurs impôts là où elles exercent des activités soutenues et significatives, même sans présence physique, qui est le critère qui prévaut selon les règles fiscales actuelles.
Les participants ont également approuvé pour consultation publique un nouveau Blueprint pour le Pilier Deux du projet, qui mettrait en place un nouvel impôt minimum mondial qui aiderait tous les pays à traiter les problématiques non résolues en matière d’érosion de la base d'imposition et de transfert de bénéfices par les EMN.
Selon l'OCDE, l’absence de solution fondée sur un consensus pourrait entraîner une multiplication des taxes sur les services numériques et une augmentation de la fréquence des différends commerciaux et fiscaux préjudiciables à la sécurité juridique en matière fiscale et à l’investissement. Dans le scénario le plus défavorable – une guerre commerciale mondiale déclenchée par l'adoption de taxes unilatérales sur les services numériques – l’incapacité à négocier un accord pourrait amputer le PIB mondial de plus de 1 % par an.
Malgré l'absence de consensus au niveau de l'OCDE, certains pays européens ont mis en place leurs propres taxes numériques, notamment l'Espagne, l'Italie et la France. Ce dernier a été le premier pays à exiger le paiement des géants du numérique, tandis que les autres nations ont suspendu les taxes en attendant l'issue des négociations de l'OCDE.
Si les négociations de l'OCDE échouent à nouveau, la Commission européenne, le bras exécutif de l'UE, devrait annoncer une taxe numérique à l'échelle de l'UE. Ce prélèvement devrait être approuvé à l'unanimité par les 27 pays de l'UE, ce qui s'est avéré difficile dans le passé.
Les différences sur la façon de taxer ces entreprises avaient été à l'origine d'un différend transatlantique sous la présidence de Donald Trump, qui menaçait d'imposer des tarifs aux constructeurs automobiles allemands à différentes occasions.
Mais peu après la prise de fonction de Joe Biden, le ministre allemand des Finances a fait l'éloge de son nouvel homologue américain, déclarant que « l'approche pragmatique » des relations américano-européennes semblait revenir, ajoutant qu'il y avait « de bonnes chances pour un nouveau partenariat transatlantique ».
« Nous devons nous mettre d’accord en été ». « Il est fort probable que nous obtenions le succès pour lequel nous travaillons si dur », a déclaré Scholz. « Et la nouvelle administration m'a donné l'impression qu'elle comprenait la nécessité d'un accord dans ce domaine et qu'elle travaillerait sur des solutions avec nous tous, ce qui, je pense, est un grand succès. Et tout le monde sait que le calendrier est très strict, nous devons nous mettre d'accord en été ».
À la même période, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a également salué le soutien de l’administration du président Joe Biden sur la proposition de taxe mondiale. S'exprimant lors d'un panel sur l'Agenda de Davos, il a déclaré qu'il pensait qu'un accord multilatéral pourrait entrer en vigueur dès ce printemps.
« Je pense que le fait que la nouvelle secrétaire au Trésor Janet Yellen vient d'expliquer qu'elle était ouverte à l'idée de réfléchir à une nouvelle fiscalité internationale avec les deux piliers est une très bonne nouvelle : tout d'abord, pour la fiscalité numérique et, bien sûr, aussi pour une imposition minimale sur l’impôt sur les sociétés ». « Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Il est possible de trouver un accord sur ce nouveau système de taxation internationale d'ici la fin de ce printemps 2021. Et je peux vous dire que nous ferons tout notre possible pour ouvrir la voie à un accord », a déclaré Le Maire.
Source : secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen
Comme Amazon et Apple, Google annonce la répercussion de la taxe GAFA sur les clients français
Comme Amazon et Apple, Google annonce la répercussion de la taxe GAFA sur ses clients français
une augmentation de 2 % du prix de ses publicités pour compenser le manque à gagner
L'un après l'autre, les géants américains de la technologie sont en train de transférer le paiement de la taxe GAFA aux entreprises ou particuliers qui se servent de leurs plateformes pour mener leurs activités. Après Amazon et Apple, c'est Google qui vient d'annoncer la répercussion de la taxe sur ses clients français.
Dans l'attente d'une solution au niveau international, la France a en effet décidé d'avancer avec sa taxe GAFA votée en 2019. Rappelons-le, celle-ci vise les entreprises technologiques qui font, sur leurs activités numériques, un chiffre d’affaires de 750 millions d’euros dans le monde et de plus de 25 millions d’euros en France. Ces dernières sont imposées à hauteur de 3 % du chiffre d’affaires réalisé en France sur la publicité ciblée en ligne, la vente de données à des fins publicitaires et la mise en relation des internautes par les plateformes.
En octobre 2019, quelques mois après l’adoption définitive de la taxe sur les services numériques, Amazon a répliqué en la répercutant sur les petites et moyennes entreprises françaises qui utilisent sa plateforme de vente en ligne pour écouler leurs produits. Le géant du commerce en ligne estime en effet ne pas être en mesure d'absorber une nouvelle taxe assise sur son chiffre d'affaires. Il n'avait donc pas d'autre choix que d’ajuster les taux des commissions de ventes sur Amazon.fr pour faire face à ce coût supplémentaire.
Un an plus tard, Apple a apporté une réponse similaire à la taxe GAFA : ce sont les développeurs qui devront en supporter la charge. Les prix des applications de l'App Store ne vont pas changer, mais les gains perçus par les développeurs en France seront ajustés pour tenir compte du prélèvement à hauteur de 3 % que le gouvernement a mis en place.
Aujourd'hui, Google leur emboite le pas, en décidant à son tour de taxer ses clients en France. Dans un courrier qui leur a été envoyé mercredi 3 mars, le géant américain annonce que les prix de ses publicités augmenteront de 2 % à partir du 1er mai pour compenser le manque à gagner à la suite de l'application de la taxe GAFA.
Ce message également envoyé à ses clients en Espagne suscite le mécontentement des annonceurs français qui se disent surpris. « Nous sommes très surpris de cette décision et nous la regrettons », affirme Jean-Luc Chetrit, directeur général de l’Union des marques, l’association des annonceurs français. Il estime en effet que Google est une plateforme dominante, qui a fait de larges bénéfices en 2020, environ 33 milliards d’euros. Avec une telle santé financière, Google ne devrait pas répercuter sur ses clients « une taxe votée au nom de l’équité », s'insurge Jean-Luc Chetrit. Ajoutant que « sur le principe, ce report est discutable, mais il l’est encore davantage maintenant, vu le contexte de crise économique. »
Google a tardé à apporter sa réponse parce que l'entreprise était favorable à une solution au niveau international. Mais vu la lenteur des négociations au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la France qui avait suspendu sa taxe a décidé de reprendre les prélèvements. Le gouvernement a les yeux fixés sur les centaines de millions d'euros que cette taxe peut rapporter chaque année. Cela a sans doute contraint Google à réagir. Cette riposte des plateformes numériques ne montre-t-elle pas que ce sont les entreprises et consommateurs français qui vont en fin de compte supporter la taxe GAFA ?
Et vous ?
:fleche: Que pensez-vous de la réaction des géants technologiques à la taxe GAFA ?
:fleche: Êtes-vous toujours favorable à cette taxe si elle devait indirectement être supportée par les Français ?
Voir aussi :
:fleche: Amazon France répercute la « taxe Gafa » sur ses tarifs aux entreprises françaises, comme il l'avait annoncé il y a quelques mois
:fleche: Taxe GAFA : Apple indique aux développeurs iOS en France qu'ils vont devoir payer la taxe de 3 % en plus de la taxe sur la valeur ajoutée existante de 20 % et de la commission d'Apple de 30 %
:fleche: Taxe GAFA : la France indique qu'elle va reprendre les prélèvements dès décembre 2020, suite à l'échec des négociations de la première réécriture majeure des règles fiscales internationales à l'OCDE
Cela s'appelle l'économie classique
Il n'y a pas à être choqué: ça c'est toujours passé ainsi en "économie classique". Effectivement, une taxe ou une accise, comme pour les alcools, le tabac, le Diesel, etc. est TOUJOURS payé par le consommateur final.
Ça servira de leçon à ceux qui se réjouissaient de la taxe GAFA j'espère...
nous irons acheter sur Amazon Allemagne !
juste pour éclairer les Français.
Je suis Belge et j'achète souvent sur Amazon France car il n'y a pas d'Amazon Belgique.
Si les prix d'Amazon France augmentent, j'irai alors acheter les mêmes produits sur Amazon Allemagne ou Amazon Pays-Bas.
Si je peux le faire, les Français pourront également acheter ailleurs pour autant qu'ils sachent parler allemand ou néerlandais.
Je suis persuadé que cette taxe est nécessaire; mais il faut qu'elle soit faite au niveau européen ou mondial et pas seulement au niveau de la France.
C'était juste pour vous informer.
Donc ça va nous retomber dessus indirectement.
La France est devenue Romaine depuis environ 2000 ans, de pays libre, riche et heureux, on est tombés sur une administration taxeuse, qui ne pense qu'à taxer qui est formée pour ça, et profite encore plus de l'informatique pour en rajouter une couche.
Evidemment ces Gafas ça les a rendus malades quitte à impacter plus de pauvreté et de chômage, ça me fait penser à un impôt médiéval encore utilisé outre mer (on a oublié la Corse je sais pas pourquoi) l'octroi de mer, tout ce qui arrive subit une taxe conséquente surveillée par des douaniers, résultat des entreprises incapables d'exporter, du chômage et de la misère, des élus ravis de la manne pour leurs communes mais rien de constructif.
Certaines de nos entreprises, totalement dépendantes de la pub devront sans doute soit perdre environ 1% et ne plus ajuster un bilan positif, ou perdre des clients et du chiffre d'affaires, une recette ridicule pour Beauvau.
La France n'existait pas il y a 2000 ans.
Citation:
Envoyé par
Christian_B
La France n'existait pas il y a 2000 ans. Résumer ainsi une histoire très complexe, qui d'ailleurs pendant de longues périodes ne concernait pas des États au sens moderne mais des régions aux limites très différentes de celles actuelles : Régions celtiques pré-romaines, Gaule romaine (depuis ≃ 50 ans à 2 siècles av. J-C selon régions j-au Ve siècle), Francs (peuple germanique), féodalité, etc n'est pas très sérieux. Curieuse conception de l'Histoire quand même. La continuité avec l'Empire romain a été fabriquée après coup. Et que signifiait "riche et heureux" il y a 2000 ans selon des critères faisant encore sens aujourd'hui ? Quand l'espérance de vie estimée était de 30 à 40 ans. D'ailleurs il y avait déjà avant une aristocratie guerrière. C'était le bon temps (enfin d'après les B.D.) :?
Mais bien sûr tout cela ne résout pas le problème de l'emprise mondiale des grands trusts, notamment américains.
Ni celui d'un État français qui réussit le tour de force à être à la fois très vertical (régalien) et de plus en plus capitaliste.
Bien sur ça ne s'appelait pas la france, mais des Gaules de petits états mais ayant beaucoup de rapports entre eux et une gestion globale un peu comme les tribus indiennes.
Ma ville Angers (andecavum) capitale des Andecaves ou andécaviens était une ville très riche à la croisée de 4 grands cours d'eau, la mer avec des ports peu éloignés ou débarquaient les Phéniciens , elle était similaire et aussi belle que les villes romaines, c'est pourquoi Jules César après avoir battu notre astérix local Dumnacus y a vécu environ 1 an, le temps de construire un pont sur la Loire le village s'appelle les ponts de cé (de césar).
Angers n'a jamais retrouvé son rang de grande capitale régionale, la centralisation, à ce moment la c'était Lyon, on a eu quelque temps un roitelet mais sans plus.
Pour la durée de vie, bien sur les classes très pauvres c'était 40 ans, mais dans les classes aisées 70 ans comme dans toutes les régions de vignoble (j'invente rien climat ?)c'était banal pour les hommes en écartant les guerres.
La verticalité ne peut apporter que la misère et un pays ingérable, la preuve avec la covid.
Et un ministre des finances qui au réveil cherche quel impôt à inventer, c'est ça la France, le pied à l'accélérateur main la main tirant frénétiquement sur le frein à main.
Comment faire avec ces grands groupes mondiaux ? Chaque région qui aurait une indépendance économique intégrale avec une balance commerciale positive comme la Bretagne pourrait jouer à l'Irlande et en adopter un ou +. et trouver quelques ressources à partager avec les régions impécunieuses sans des taxes qui fâchent forcément.
Mais mettre un cerveau à des dirigeants qui ne pensent que Paris =>île de France=> ploucs à plumer est un fantasme: la preuve Paris non confinée, ça serait le Cotentin pb déjà rêglé.