Salut,
C'est compliqué de répondre sans plus de précisions.
L'ensemble des possibilités qu'offrent un microcontrôleur dépend du microcontrôleur. Il y en a énormément et n'embarquent pas tous les mêmes périphériques. Sur un Arduino UNO par exemple, le microcontrôleur ATMEGA328P n'embarque pas de convertisseur numérique/analogique (DAC), il n'y a pas de direct mémory accès (DMA) ni de gestion des nombres à virgules flottantes (FPU) etc... les possibilités sont moindre mais l'investissement aussi.
Ça dépend donc de ce que cette école souhaite faire découvrir à ses élèves mais aussi quel niveau de professionnalisme elle souhaite atteindre ?
Ce que je veux dire c'est que si le but est de former des personnes pour qu'ils sachent concevoir des systèmes embarqués (électronique+informatique) industrialisables/commercialisables alors il faut se tourner vers autres choses. Arduino répond à des besoins qui ne sont pas du tout professionnels :
- Idéal pour un amateur voulant réaliser un système embarqué mais qui ne souhaite pas du tout devenir ni informaticien et encore moins un électronicien. Cette personne a un projet et ce qu'elle veut avant tout, c'est que ça fonctionne. Cette personne se fou de comment le microcontrôleur fonctionne à l'intérieur, ce n'est absolument pas ce qui l'intéresse.
- Idéal pour valider un concept avant une industrialisation/commercialisation. Cette personne réalise un prototype à l'aide de shields (cartes électroniques toute faites) et de bibliothèques informatiques (prêtent à l'emploi) car c'est efficace à court terme ensuite une fois le projet validé, les recherches de financement commencent. Enfin, lorsque les fonds sont trouvés, le prototype est industrialisé par des professionnels donc un bureau d'études qui se chargera souvent d'obtenir la certification "CE" Conformité Européenne (avec les tests de compatibilités électromagnétiques et d'autres normes obligatoires pour tout produit mise à la vente)
- Idéal pour démarrer en douceur dans les systèmes embarqués mais il faut lâcher Arduino rapidement pour ne pas resté enfermer dans son écosystème matériel et logiciel.
Jusque où souhaite aller cette école ?