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Facebook annonce de nouveaux outils pour lutter contre la désinformation sur son réseau social
Facebook annonce de nouveaux outils pour lutter contre la désinformation sur son réseau social
Les utilisateurs pourront désormais signaler les fakes news
Avec la recrudescence des critiques auxquelles elle est confrontée et qui sont relatives aux fausses informations diffusées sur son réseau social, la société Facebook a annoncé que de nouveaux outils qui permettront de lutter efficacement contre les fakes news sont en train d'être testés. Elle affirme que le déploiement de ce nouveau dispositif sur sa plateforme se fera dans les prochains jours.
Selon Facebook, l'intégration de ces outils sur son réseau social offrira aux utilisateurs la possibilité de dénoncer directement les messages contenant de fausses informations. Il soutient que ces derniers seront faciles à identifier, car un avertissement apparaîtra sur les messages concernés en précisant que le contenu est contesté.
D'après les informations fournies par Reuters, Facebook va travailler en étroite collaboration avec plusieurs organes de presse qui sont spécialisés dans la vérification d'informations. Parmi ces derniers, il y a l'agence Associated Press, l'éditeur en ligne Sopes et ABC News. Ces spécialistes de l'information vont ainsi s'assurer de la véracité des informations diffusées sur les fils d'actualités des utilisateurs.
Il convient de rappeler qu'à l'aube des élections présidentielles américaines remportées par Donald Trump, le réseau social Facebook a été au centre d’une affaire liée au traitement des sujets les plus populaires appelés « trending topics ». Il était soupçonné de manque de neutralité dans le traitement des actualités politiques américaines, après qu'un ancien employé de Facebook a rapporté que la société a souvent supprimé de façon délibérée des sujets qui concernent les conservateurs. D'autres anciens employés de Facebook ont également reconnu avoir reçu des ordres afin d'injecter des sujets sélectionnés dans le module « trending topics », même si ces sujets n’étaient pas très populaires.
Source : Facebook - Reuters
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:fleche: Facebook est soupçonné de manque de neutralité dans le traitement des informations politiques aux États-Unis
:fleche:Trending topics : Facebook réfute les soupçons de manque de neutralité politique, mais annonce des changements pour plus d'impartialité
L’Allemagne souhaite imposer des amendes allant jusqu’à 500 000 euros à Facebook
L'Allemagne veut faire payer jusqu'à 500 000 euros à Facebook et aux autres réseaux,
si les fausses actualités ne sont pas supprimées dans les 24 heures après leur diffusion
S’il est une chose qu’on aura retenue des élections présidentielles américaines 2016, c’est qu’elles ont été nourries par divers scandales. D’abord, les États-Unis ont ouvertement pointé du doigt la Russie pour avoir piraté les données du parti national des démocrates afin d’influencer le vote des électeurs en faveur de Donald Trump. Pendant que la phase à proprement parler des votes avait débuté, le scandale de la messagerie privée installée par Gillary Clinton a refait surface, ce qui aurait fait pencher la balance en faveur de Donald Trump au détriment de son concurrent Hillary Clinton. Enfin, au soir de la défaite d’Hillary Clinton, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer le fait que les géants de la toile tels que Google, Twitter et Facebook auraient participé à l’élection de Donald Trump en ayant favorisé la désinformation pour avoir permis la diffusion d’articles trompeurs par des sites engagés politiquement.
Depuis, ces différentes entreprises se sont engagées dans une nouvelle politique afin de lutter plus efficacement contre les sites qui servent à propager des informations mensongères. Facebook pour sa part a annoncé l’intégration prochaine de nouveaux outils pour lutter contre les fausses informations sur sa plateforme. Ces outils permettront dès leur sortie de dénoncer directement les messages contenant de fausses informations, ce qui aura pour effet de marquer ces informations comme sujettes à contestation.
Mais avant la sortie de ces outils, Facebook annonce déjà qu’il bannira de son réseau publicitaire Audience Network les sites qui rapportent de fausses actualités. En principe, toutes ces actions devaient pouvoir faire comprendre que le problème est pris très au sérieux par le réseau social.
Toutefois, à en croire les nouvelles résolutions du gouvernement allemand, le réseau social ainsi que les autres plateformes sociales ne feraient pas assez pour lutter contre ces informations très préjudiciables pour les entités qui en sont affectées. Aussi, le gouvernement allemand est en train d’éditer un projet de loi qui imposera des amendes allant jusqu’à 500 000 euros à Facebook et aux autres plateformes lorsque ces sites permettront la diffusion de fausses actualités ou des informations racistes sur leur plateforme. Thomas Oppermann, le chef parlementaire allemand du parti social-démocrate, donne plus de détails dans une interview accordée au magazine hebdomadaire Der Spiegel et explique que « si après les contrôles pertinents Facebook ne supprime pas immédiatement, dans les 24 heures, le message préjudiciable alors [il] devra subir des sanctions sévères allant jusqu’à 500 000 € ».
Hans-Georg Maassen, le chef du renseignement domestique en Allemagne, déclare pour sa part que « Facebook gagne énormément d’argent avec de fausses actualités ». Il ajoute qu’une « entreprise qui gagne des milliards à partir d’Internet a également une responsabilité sociale ».
En plus d’imposer des amendes en cas de non-réactivité après la diffusion de fausses informations, le projet de loi devrait également obliger Facebook et les autres plateformes à fournir les identités des auteurs des messages offensants.
Relativement à toutes ces mesures, il est bon rappeler qu’en plus des États-Unis qui ont accusé la Russie d’avoir influencé ses élections, l’Allemagne également appréhende le fait que la Russie pourrait essayer d’influencer les prochaines élections générales qui auront lieu en 2017, avec Angela Merkel en course pour un quatrième mandat. Toutes les mesures sont donc bonnes pour combattre les fausses informations. Et pour Oppermann, ce projet de loi une fois votée obligera Facebook et les autres plateformes sociales à mettre en place une véritable « unité de protection légale » au profit des personnes affectées par les fausses informations. Selon lui, cela obligera ces entreprises à répondre plus rapidement aux plaintes contre la diffamation et les fausses informations.
Ce projet de loi sera présenté après la pause des fêtes de fin d’année 2016.
Source : Financial Times
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:fleche: Quand Facebook bloque le lien menant à l'extension « détecteur de foutaises », aveu d'impuissance ou erreur manifeste fasse aux fausses actualités ?
:fleche: Facebook dévoile ses plans pour lutter contre les fausses actualités, l'entreprise assure de prendre le problème au sérieux
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