Je ne sais pas trop, je sais que j'étais déprimée d'avoir énormément de mal, mais ce que j'aimais c'était l'aspect créativité et le fait que l'on résout une problématique assez complexe, cela peut être gratifiant
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Effectivement, dans les cursus de maths et de physique par exemple, on a beaucoup de cours d'informatique. Ca me parait un peu casse-gueule d'envoyer dans une formation express java des personnes qui n'ont pas eu ne serait-ce les bases d'algorithmique impérative.
Concrètement, si tu veux savoir si tu peux ou non acquérir l'état d'esprit pour le développement (tu peux ne jamais l'avoir et faire un très bon analyste fonctionnel), essaye les cours sur le html et le javascript de base (jquery c'est assez facile). Il faut apprendre un langage impératif comme le C avant de se lancer dans l'objet. Pas être expert, mais les bases de l'algo.
Pour débuter la POO, le livre de Bersini est nickel (tout n'est pas utile) : http://www.eyrolles.com/Informatique...-9782212135787
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Oui le html je trouvais ça assez simple comparé au langage Java et du JavaScript j'en ai fait un peu lors du projet par contre j'ai fait toute la partie JUnit du projet
Détrompe-toi. Quand quelqu'un est incompétent, il évolue hiérachiquement.
PS : amuse-toi et oublie tout de suite ce message. Parce que je participe sciemment aux embranchements tentaculaires emberlificotés de ce sujet.
Un peu étrange tout de même ce principe, mais si tu es consultant BI c'est que t'as évolué non?
Oubli aussi le message que je viens de poster ce n'est pas du tout le ton que je voulais employer
Je veux dire celui où je fais part de mon agacement
Je vais vous dire un truc qui va vous surprendre vous allez me prendre pour une folle, mais en réalité je ne suis pas si jeune que ça j'ai 27 ans et non pas 24 et j'ai eu mon diplôme d'ingénieur en 2013. Et j'ai fait un troisième cycle en 2014/2015 parce que je ne trouvais pas d'emploi
Tu as fait quelle école si ce n'est pas indiscret ? Tu as une idée de l'insertion professionnelle des autres diplômés de la même école ?
Evolué je sais pas.
Consultant : c'est uniquement que je suis presta, donc sur la sellette en permanence. C'est un bien joli mot pour désigner une situation précaire. Si mon client ne veut plus de moi, je suis plus là... Quand j'étais en SSII, toujours en conflit parce qu'une mission ne m'intéressait pas, mon salaire stagnait, je n'avais pas les formations que je voulais, on voulait m'envoyer à perpètte...
Aujourd'hui je suis freelance. C'est quitte ou double. C'est encore plus précaire parce que si ma mission se termine je facture plus... A contrario je facture plus pour me faire un matelas de sécurité. Si je réussis à maintenir une employabilité permanente, c'est donc banco pour moi.
Business Intelligence : c'est pas une évolution, j'ai juste changé de branche de travail. je suis passé de l'embarqué au Java (j'en avais déjà fait, et à l'époque en 2006 ça recrutait à tour de bras) et on m'a envoyé en mission, avec une formation, sur de la BI. J'ai voulu revenir sur du java, mais la mission s'est transformée de nouveau eu BI. Du coup je reste dans la BI. J'avoue que ça me plait, mais ce n'est pas une "évolution" en tant que telle. j'ai par contre la chance de bosser dans une branche de l'informatique qui me plait beaucoup plus (la gestion de données).
Je l'avais dit, je n'étais pas dans une grande école mais dans une petite école de chimie je ne sais pas si je peux la dévoiler sur le site mais elle est accessible via les E3A si ça peut te donner une idée, et concernant l'insertion je pense que je dois être un cas rare parce que tous ceux qui n'ont pas trouvé du taf dans mon école, ont fait une reconversion en développement souvent qu'ils ont tous réussi et sont à présent chez Sopra principalement.
Quand j'étais en prépa, j'avais passé les CCP à l'époque des concours d'entrée aux grandes écoles que je n'avais pas eu de justesse (j'avais raté une épreuve par accident ce qui m'avait pénalisé), mais j'avais eu les E3A. Du coup comme dans les E3A il n'y avait qu'une seule école qui m'intéressait, j'ai choisi cette école et une chose était sûre, je ne voulais pas faire 5/2. Après j'ai eu ce qu'on peut appeler de la malchance car pour ma dernière année en école d'ingénieur, je voulais faire un master recherche en chimie organique et bio-organique, mais je voulais celui de Chimie Paris Tech (l'une des meilleures écoles de chimie, je pense la 2ème après l'ESPCI), mais comme je n'étais pas dans les 5 premiers dans ma promo, mon école m'a dit de choisir une autre spécialisation, mais à cette époque j'étais bornée et je voulais faire cette spécialité alors j'ai choisi de faire un master recherche qui proposait cette spécialité dans une université pas très réputée (Paris Descartes) en guise de dernière année, sans me soucier des risques qu'il pouvait y avoir comme ne pas trouver de thèse par exemple. C'est ce qui s'est passé, j'ai validé cette année et par la suite mon diplôme d'ingénieur mais après je suis restée coincée car pas de thèses donc pas d'emploi, et c'est après quasiment un an, que j'ai décidé de faire un troisième cycle pour améliorer mon employabilité mais surtout pour travailler dans le secteur pharmaceutique, ce qui était mon ambition de départ.
Mais au final je me retrouve à nouveau dans la même situation, je suis peut-être destinée à rester l'éternelle jeune diplômée
Je débite parce que je peux plus supporter ce que je subis depuis trois ans, je ne pense pas que je pourrais tenir encore un an supplémentaire comme ça à me lamenter sur mon sort, ma vie m'est devenue insupportable, je ne pense pas pouvoir tenir plus longtemps, ni psychologiquement, ni physiquement d'ailleurs , je ne vous souhaite pas de ressentir ce que je ressens tous les jours dès que je me lève, ni d'être à ma place d'ailleurs
J'en ai à présent des crises d'angoisses qui reviennent de manière récurrente
Avant de penser à la suite professionnellement, il faut absolument que tu prennes soin de toi d'abord. Dans un tel état de tension, il est difficile de réussir quoi que ce soit, a fortiori dans un domaine aussi complexe ! Je suis passée par là aussi et à ce moment-là, mes ressources intellectuelles étaient nettement diminuées !
(comment ça, c'est toujours le cas ? :whistle2:)
Tu es partie en vacances ? Tu as fait une pause ? Je veux dire : partir de chez soi, ailleurs. Balades, randonnées.
Pour l'aspect scolaire, je ne comprends pas comment l'absence d'une thèse peut empêcher d'avoir un emploi. A priori c'est uniquement au niveau doctorat que c'est nécessaire il me semble (mais je peux me tromper). De même vu les gros problèmes de chômage qui existe, j'ai du mal à croire qu'un 3é cycle puisse aider à trouver un emploi, ou alors avec une armée mexicaine.
A Lyon il y a un nombre important d'entreprises internationales dans le domaine pharmaceutique.
Pour l'aspect professionnel, peut-être qu'il faut que tu te jettes à l'eau. La vie en ssii peut être assez dure, mais c'est aussi un milieu où tu peux faire tes preuves sans qu'on regarde indéfiniment ton diplôme. Il faut saisir les opportunités.
Il faut mettre en avant ta double-compétence, maintenant que tu as fait une formation en java.
En tout cas ne pas tourner en rond.
Non je ne suis jamais partie quelque part pendant ces années, je suis restée chez moi à postuler et en continuant à espérer que moi aussi je pourrais rejoindre le monde de la vie active. Je n'ai rien fait de mal pour subir ça, je pense pas mériter ce destin
Ce message est symptomatique de ce que l'on ressent à lire tes précédents messages. Alors écoutes MyCatCanCode, el_slapper et les autres qui t'ont parfois cernée très rapidement dans la discussion: indépendamment de tes soucis d'intégration au marché du travail (et des excellents conseils sur la valorisation de ta double compétence chimie/marketing), tu as besoin d'aide. A te lire, tu es complètement épuisée psychologiquement. Actuellement, tu ne fais que ressasser des choses négatives sur ce forum, à un niveau qui ressemble plus à de la détresse qu'un simple souci passager. Je vais être un peu abrupt car nous ne nous connaissons pas, mais à un(e) ami(e) qui rencontrerait de tels problèmes, je lui conseillerais de réfléchir fortement à l'option "aller voir un médecin/psy". Non seulement il n'y a aucune honte à aller les consulter, mais de plus le fait que ce soient des personnes neutres (ni famille, ni ami) permet d'aider à prendre du recul. Enfin, c'est leur métier.
Bon courage dans cette passe difficile.
Même topo pour moi. Diplômé en 2013 également, une année où, merci l'austérité et les politiques successives anti-recherche depuis 25 ans, il n'y avait plus le moindre financement pour une thèse en dehors de l'école doctorale (ultra sélective et à la sélection toujours très "politique"). Pendant 18 mois, j'étais dans le même état qu'elle voire pire. Par chance la formation java/J2EE a fonctionné pour moi.
La seule chose que je peux conseiller c'est de s'accrocher, sortir, donner des cours de maths et de chimie (c'est la bonne période, les premiers contrôles arrivent, papa/maman vont s'affoler pour mon-chéri-mon-coeur), reprendre les bases patiemment.
Je ne veux plus et pas donner des cours, j'ai passé toute l'année 2013-2014 à donner des cours particuliers pour être payé au plus 15€ de l'heure parce que je m'étais emmerdée à faire un master recherche en dernière année d'école qui ne débouchait sur rien, oui je regrettais mon choix de départ de thèse. Non, moi je n'ai plus l'âge, ni l'envie de faire des jobs étudiants, tout ce que je veux c'est d'avoir la destinée qui m'était due
Je me rappelle d'ailleurs ces mauvais souvenirs, où je me déplaçais chez les familles et où je me sentais humiliée par ma situation
Re,
Ecoute Anyli, si ça te fait du bien de décharger toutes tes peines ici, n'hésite pas, apparemment il y a une dizaine de personnes qui t'écoutent. Maintenant si c'est pour soliloquer vaut mieux le faire sur un cahier. Peu de tes posts les plus récents se terminent par une question ou par une résolution.
Les conseils qui reviennent c'est :
- Prendre du temps pour toi, à nouveau, et ce même si ça fait 2 ou 3 ans que tu cherches du boulot. Mettre ta recherche d'emploi de côté et va chez des amis ou famille pour ressourcer un peu. Fixe-toi d'autres objectisfs
- Voir un médecin ou un psy pour ton épuisement
- Retravailler ta confiance. Te donner une autre tâche, te féliciter pour chaque échelon gravi au lieu de voir (le mec qui veut faire le marathon il se dit pas : merde, je suis épuisé au bout de 30 minutes, j'y arriverai pas ; il se dit je suis épuisé au bout de 30 minutes, pas grave, au contraire c'est très bien, allez, je m'offre un hamburger, et la semaine prochaine je monte à 40)
- Te poser la question de pourquoi tu veux faire du dev : est-ce vraiment une vocation ou alimentaire ?
Le romantisme de la destinée ? Je l'ai vécue. Il faut y passer outre.
Le fatalisme ? Je l'ai vécu, et je le vis toujours d'ailleurs.
Se reconvertir dans l'informatique, c'est du réalisme et du pragmatisme même si encore une fois le dev n'est pas forcément la voie reine, ni le seul métier de l'informatique loin de là. En France depuis pas mal d'années, quand on a un diplôme scientifique, soit on finit dans l'informatique, soit on finit dans l'enseignement.
Et bien je ne veux pas finir dans l'enseignement, tout simplement
Ce thread, me fais réagir, car j'ai ma femme dans la même situation. Grosso modo, elle a un bac+5 controle de gestion et se retrouve à enchainer les cdd pour faire de la compta basique et sans interet. Elle a clairement l'impression de s'etre fait enfumer par la société en général qui lui a vendu du rêve lorsqu'elle était étudiante, la réalité d'aujourd'hui c'est que les diplômes ne suffisent plus, et le mérite tu peux te le mettre où je pense.
Du coup ba comem toi et beaucoup d'autres, sentiment d'echec, sentiment d'inutilité, perte de motivation depression et tout ce qui va avec.
Du coup on a eu pas mal de discussion, et on a cherché comment se sortir de tout ça. Aujourd'hui le projet qui nous semble le plus réalisable serait de monter une ferme bio pour pouvoir sortir de ce système qui n'a plus rien à nous promettre.
Tout ça pour dire, il y a de bonne chance que tu finisses par arriver à un endroit totalement différent de ce que tu pensais, et ça ne sera pas forcément une mauvaise. Tu vas devoir te revolter contre cette situation, et changer pour parvenir à trouver ta voie.
ça pourra être persévérer dans l'info, cela finira par te plaire éventuellement ( ça demande quelques temps de pratique et une certaine maitrrise pour apprecier).
Voir bifurquer complètement.
Je ne disais exactement la même chose pour l'informatique y a 2 ans avant de m'apercevoir de l'omniprésence des projets informatiques dans tous les secteurs et particulièrement dans le secteur pharmaceutique. Mais l'enseignement je sais que jamais de la vie, j'accepterai
médecin ou psychologue. (Sinon on croit qu'il s'agit de la psychanalyse, qui n'a rien à faire dans les sciences, encore moins dans le monde du travail).
:plusser:
Ce n'est pas agressif ce qu'il dit, au contraire c'est plein d'espoir et d'encouragements. Surtout s'il connait cela par sa femme.
Oui mais ça ne sert à rien de ressasser le passé, ou se mettre la méga pression pour un chemin qui s'est révélé être temporairement une impasse, comme ton emploi dans la pharmacologie, en tout cas du point de vue de l'emploi.
Il vaut mieux aller de l'avant, et auparavant pour cela faire une coupure pour te ressourcer.
edit:
Et après peut-être que tu seras AMOA spécialisé en pharmacologie, chez un éditeur informatique, comme une collègue que j'ai croisé.
Je ne sais pas ce que l'avenir me réservera, en tout cas je sais que je ne pourrais pas vivre continuellement comme ça, c'est impossible. En fait c'était le mot "te le mettre où je pense" que je trouvais inapproprié, peut-être que ce n'était pas agressif, je me fais des films peut-être
Je ne sais pas ce qui a pu arriver à la femme de ce monsieur pour qu'elle soit amenée à faire un travail sous-qualifié à son niveau et j'aurais souhaité qu'elle puisse évoluer vers le poste qui lui correspond. Mais une chose est sûre c'est qu'il n'y a pas pire que de subir des choses qui nous affectent
Je vais être un peu à rebours du sentiment général je pense, mais ma femme à aussi fait une formation, on va dire, pas très porteuse. Elle est psychologue. Je passe sur les blagues du cursus, genre 50 places en M1, plus que 15 en M2, les 35 autres se démerdent avec leur M1 qui ne leur servira à rien... Elle a bien galéré, et va encore galérer un bout de temps à chaque fois qu'elle voudra changer de job à mon avis, mais ce n'est pas le sujet.
Bref, au moment de choisir ses études, on se doit aussi de s'informer sur les débouchés de sa filières. Certes, en 2-3-5 ans cela peut changer un peu, mais dans certains domaines, comme la psychologie, la chimie, la qualité et visiblement donc le contrôle de gestion, c'est pas super folichon. En tout cas, c'est mon avis. C'est un peu comme si là aujourd'hui, je décidais de ma lancer dans la vente de VHS en France... C'est pas porteur.
Ensuite, si, le diplôme fait beaucoup en France, tu peux le voir particulièrement dans notre domaine d'activité, si tu n'as pas au minimum un BTS ou un DUT et idéalement un master ou un diplôme d'ingé dans la filière, tu va sacrément galérer à trouver un job. C'est débile car un diplôme n'est pas toujours gage de compétence et que l'absence de diplôme n'est pas toujours gage d'incompétence, mais c'est ainsi en France.
Pour le mérite, je te rejoins totalement par contre, on est arrivé dans une organisation du travail ou pour monter, il faut juste avoir le cul propre. Que ce soit par réel "mérite" ou en repoussant la merde vers les autres. Le "faire-savoir" est devenu plus important que le "savoir-faire".
Bref, je vais arrêter de suivre ce sujet je pense, car il tourne pas mal en rond, et que tout ce qui pouvait être dit pour l'entraide à été dit. Le soutien psychologique n'est pas le but premier de ce forum, mais si cela marche pour certain, grand bien leur en fasse! ;)
...
Ce livre est bien pour la programmation orientée objet? Parce que j'avais du mal sur tout ce qui est programmation objet, un jour on avait un algo par forcément compliqué mais que était 100% objet, j'ai eu du mal à cause de ça, après on a eu des autres (algos orientés objet), mais bon j'avais un peu de mal
Je sais pas où j'ai pu paraitre agressif, je faisais juste un petit retour d'expérience, et exprimer le fait que t'es loin d’être la seul dans ce cas.
Quand je parlais du mérite que tu peux te mettre ou je le pense, je parlais du fonctionnement de la société en général, c’était pas pour toi. (Même si ça s'applique aussi à toi malheureusement). Le mal que tu nous décrit est connu de la majorité de la population française, globalement ne pas se sentir à sa place, se sentir inutile, pas à l'aise dans tout ça. Mais le problème vient principalement de la société, et la pression sociale que l'on subit qui cause ce genre de sentiment.
Tu n'as donc pas à te sentir coupable de quoi que ce soit, par contre te vas devoir te remettre en question car la société ne le fera pas.
Pour finir, je vois pas trop pourquoi on vient critiquer les gens qui choisissent de faire psycho, ou autre au lieu de l'informatique, il est tout à fait normal que des gens n'aient pas envie de suivre une voie qui leur déplait. si les gens s'interessent à la psycho, la sociologie, ou autre musicologie, il est normale qu'ils puissent suivre ces études là, à la condition que les passerelles existent pour changer d'orientation, et je pense que même si il y a de plus en plus de choses mise en place dans ce domaine, c'est pas encore assez performant.
L'ONISEP est certainement le plus gros marketeux et commercial de France !
A les croire, il y a des débouchés partout ; à lire les descriptifs des métiers, t'as l'impression que même nettoyeur de chiottes - quand bien même j'ai un respect infini pour ces personnes - est le métier le plus valorisant du monde.
Me dire ça le jour de mon jeûne hebdomadaire !
C'est la norme en entreprise. Glutinus nous a partagé quelques témoignages gratinés de certaines de ses missions en SSII. Prendre des bac+5 pour faire le boulot d'un bac+2, c'est la norme. Je suis "cadre" dans mon contrat de travail. Dans la pratique ça sert juste à me faire mettre sur le temps de travail et sur la conversion brut/net.