De l'inutilité de la chose
ÉÀÇÈ voilà le shift+altgr des touches libellées de leurs équivalents en minuscule, le reste du clavier me donnant les autres symboles recherchés. Bref, un faux problème dans tous les cas. Les caractères "manquants" ne le sont donc pas.
Et si l'on ne veut pas toucher à l'AZERTY, il n'y a donc rien à faire sinon un peu de pédagogie envers les utilisateurs de clavier français. Enfin, un peu de pédagogie dans les administrations pour l'adoption des logiciels libres comme ils sont censés s'y intéresser (ok, c'est pas une sinécure :roll: ).
S'ils sont plus audacieux, le clavier Bépo (quoi, il existe déjà ;) ) répond au problème. Encore une fois, rien à faire (sauf quelques stickers pour ceux qui tapent en regardant leur clavier). Au moins le rapport le mentionne déjà.
Reste à normaliser. Ce qui n'est pas fait, certes, mais en avons nous besoin ? Je pense que des cours de français seraient plus utiles à ceux qui écrivent (je me place dedans) que des normalisations de clavier qui ne changerons pas les choses (dixit le ministère).
Enfermer la disposition du clavier dans une norme ne fera que limiter l'évolution de ces derniers et cela ne me convient pas. De toutes façons, si l'on regarde bien, tous les claviers standards ont la même répartition des touches et nous savons (linuxiens surtout) que la réponse de ces touches à nos frappes dépend du «layout» choisi.
Le vrai effet positif de cette annonce est qu'elle me fait revisiter les symboles «cachés» en dehors des combinaisons dont j'ai pris l'habitude pour une meilleure écriture de notre belle langue.