Le pneu c'est la mort - les voitures automatiques Google aussi
Le pneu c'est la mort - les voitures automatiques Google aussi
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Chaque innovation fait peur. Au début des pneus, lorsque les voitures avaient des bandages pleins et durs, beaucoup disaient "le pneu c'est la mort". Pas étonnant que pour les véhicules automatiques, pourtant prévisibles depuis longtemps et maintenant certainement plus fiables que les humains (y compris pour s'arrêter au passage d'un enfant ou au geste d'un flic ou pour éviter les nids de poule), apparaissent en premier les réactions de ceux qui n'ont pas (encore) pris suffisamment le temps d'y réfléchir (je rappelle que les programmeurs officiels des grandes boîtes, autrefois incapables de faire ou d'imaginer ou de croire possibles les optimisations avec paramètres nombreux et très variables, en sont maintenant devenus capables, même chez Microsoft et autres Google).
L'innovation en soi ne garantit rien, il faut peser à chaque fois ; il est inévitable que la plupart des innovations ne réussissent pas, mais les voitures auto de Google me semblent faire partie des innovations réellement profitables.
Versailles, Thu 14 May 2015 16:22:45 +0200
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Google satisfait de l’évolution technologique de ses voitures autonomes
Les Google Car victimes d’accidents mineurs à cause des humains
Google satisfait de l’évolution technologique de ses voitures autonomes
Dans le rapport, du mois de mai 2015 sur l’exploitation de ses voitures autonomes, Google fait un bilan complet sur les évènements majeurs et les changements importants intervenus le long de la progression de cette technologie initiée en 2009.
Les Google Self-Driving Car fonctionnent sous deux modes. Un premier mode dit autonome dans lequel la voiture est entièrement contrôlée par les logiciels embarqués. Ce mode affiche au compteur 1 million de miles, soit près de 1,7 million de km à son actif. Et le second mode, qui est le mode manuel dans lequel un conducteur humain est assisté par ordinateur, mais tient les rênes de la conduite. Ce mode, de moindre intérêt pour la firme, affiche quand même environ 800 000 miles au compteur, soit 1,3 million de km. Google rapporte que les voitures parcourent en moyenne 10000 miles, soit environ 16 000 km en mode autonome toutes les semaines, sur les voies publiques.
On se souvient qu’en milieu du mois dernier, la firme affichait 11 à l’indice du nombre d’accidents dans lesquels ses voitures étaient impliquées depuis 6 ans, en signifiant qu’elles n’avaient jamais été sur le banc des coupables dans chacun des cas. Ce nombre s’est incrémenté de 1 en fin mai, et un autre accident vient d’être comptabiliser ce mois de juin. Mais il ne s’agit toujours que d’accidents mineurs. Dans le rapport qu’il publie, Google fournit le contexte de chacun de ces accidents, qui ne sont que des collisions dans lesquelles les Google Car seraient plutôt les victimes.
L’une des nouveautés apportées, au prototype présenté à la fin de l’année passée, c’est que le Google Car sait désormais reconnaître les ambulances et les véhicules prioritaires afin de leur céder le passage.
Aujourd’hui avec plusieurs voitures en circulation dont 23 SUV de marque Lexus RX450h et 9 prototypes, en Californie, aux États-Unis, la firme doit maintenant étudier d’autres volets stratégiques, liés à l’utilisation grand public telle que la formule à appliquer par les maisons d’assurance pour cette nouvelle catégorie de voitures. Alors que d’autres qualifient de révolutionnaire, le nouveau segment de marché qu’apportera Google aux firmes d’assurance automobile, certaines voix se soulèvent déjà pour dénoncer que ce sera plutôt le déclin des assurances automobiles, avec une technologie qui vise à réduire au minimum les risques liés aux dangers d’utilisation d’une voiture. Et une analyse plus profonde révèlera certainement que ce ne sera pas seulement le monde des assureurs qui sera touché, mais tout le quotidien actuel de l’humain qui sera révolutionné ou chamboulé quand les Google Cars seront vulgarisés.
Source : Rapport sur les Google Car du mois de mai 2015
Et vous ?
:fleche: Êtes-vous prêts à vous déplacer dans l’une de ces voitures autonomes ?