licence informatique et niveau en math nécessaire

Bonjour,

Je voudrais avoir des renseignements de gens ayant fait ou ayant connaissance de la licence d'informatique.
Après quelques documentations sur le programme j'ai vu qu'il y avait des math. Algébre et proba notamment, mais à quel niveau ?

Je me demande si malgrè les math il est possible de s'en sortir. Pour une personne sortant de ES ayant environ 9 de moyenne.

Edit: Apparemment le programme serait celui-ci ci https://www.ujf-grenoble.fr/system/f...formatique.pdf
Edit2 Le bon programme https://www.ujf-grenoble.fr/system/f...formatique.pdf

En vous remerciant d'avance de vos réponses.

9/20 en maths en ES ? J'espère que cela veut dire que tu ne travaillais pas dans cette matière ! Dans ce cas, tu peux suivre cette formation sans problème... à condition de te mettre à travailler en maths :mrgreen:

Ce n'est pas pour moi, je suis déjà en école d'informatique mais non en fac.
Le problème c'est justement que cette personne à des difficultés en math. Si l'on échoue un module de math n'y a-t-il pas moyen de compenser ailleurs ?
Sinon il n'y a pas d'autres formations publiques d'informatique mais où les math ne sont pas présentes ?

Bonjour,

Personnellement (n'en déplaise à CodeurPlusPlus), j'étais en ES avec de très mauvaises notes en maths (tous les établissements n'ont pas le même niveau, tous les élèves non plus...). J'étais honnêtement loin du 9/20.

J'ai fait un DUT informatique à l'UPMF (IUT2 Grenoble), j'étais aussi assez limite (aux alentours de 0) en maths, mais plutôt ok dans les autres matières (bon en info technique, com, droit, gestion... un peu moins en trucs théorique ou assembleur), et j'ai eu mon DUT en redoublant un seul semestre (uniquement à cause des maths) ! J'ai ensuite fait un DUETI (DUT international, niveau bac+3) à Edimbourg en Ecosse (partenariat avec l'IUT pour les inscriptions, bourses de la région et études financées par le SAAS, sorte de CROUS écossais en un peu mieux). J'ai arrêté en fin de 3eme année avec un niveau licence et n'ai jamais eu de problème à trouver des emplois. Par contre vu que j'ai pas apprécié mes experiences, je suis revenu à Edimbourg faire un master, et j'ai maintenant créé mon entreprise ici.

L'avantage de mon parcours est que je n'ai pas eu à faire de maths sur mes trois dernières années. A Edimbourg Napier on choisi les matières qu'on veut, comme ça tu peux définir quel métier tu veux faire précisément, sans te taper moitié de math alors que tu vas devenir dev web ou appli mobile...

Moi je suis d'accord avec CodeurPlusPlus.

@sylflo : Ton programme parle de "Algèbre, géométrie et calcul infinitésimal élémentaire", "Mécanique du point matériel", "Introduction à l'algèbre linéaire", "Statistiques et calcul de probabilités", autant de sujets de maths (et de physique pour un) qui m'inquiètent dans ton cas.

Ce sont les mêmes sujets que j'ai abordés en prépa (sauf pour les stats/probas faits plus tard), avec peut-être plus de vélocité et d'approfondissement, mais quand même. On est à la fac et les cours sont d'un bon niveau. Tout ça c'est chaud.

Même si tu pars d'un bac ES, tu peux le surmonter. Je sais par exemple que les prépas de commerce faut eux aussi de l'algèbre linéaire par exemple. Mais c'est clair que ces bacheliers ES sont balèzes et n'ont pas peur des maths, surtout qu'ils sont en concurrence avec les bacs S. Dans ton cas, on est plus inquiet, vu la note de maths que tu nous annonces.

@Théocrite : les niveaux de maths attendus en fac et en DUT sont différents.

@Théocrite : ah mais il y de notoriété publique qu'on peut être et rester nul(le) en maths et trouver tout de même sa place dans le monde de l'informatique. Ce n'est pas nouveau. Je disais juste que si on choisit d'intégrer une école / fac avec un enseignement des maths obligatoire et relativement consistant, il est déconseillé de rester le branleur qu'on était au lycée. Mais on peut toujours choisir la voie de la facilité comme tu l'as fait, l'important étant de parvenir à faire son trou d'une manière ou d'une autre, dans ce monde cruel.

@Néroli comme je l'ai dit précédemment

Citation:

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Ce n'est pas pour moi, je suis déjà en école d'informatique mais non en fac.

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Ce qui m'étonne, c'est que j'ai remarqué que les fac vont un peu ce qu'elles veulent, au niveau de l'enseignement des math dans cette licence.
Par exemple j'ai un ami à l'université de Bordeaux et il a bien moins de math pour la même section.

Par contre une question entre IUT et fac le plus "scolaire" des deux c'est l'IUT où je suis en erreur ?

Citation:

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Envoyé par sylflo

Ce qui m'étonne, c'est que j'ai remarqué que les fac vont un peu ce qu'elles veulent, au niveau de l'enseignement des math dans cette licence.
Par exemple j'ai un ami à l'université de Bordeaux et il a bien moins de math pour la même section.

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Les facs ont en effet des libertés quand à leur interpretation du programme. En tant qu'établissement publique, et pour avoir un diplôme reconnu, elles suivent des règles de base, et construisent un programme personnalisé à partir de ça.

Citation:

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Envoyé par sylflo

Par contre une question entre IUT et fac le plus "scolaire" des deux c'est la fac où je suis en erreur ?

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Les deux dépendent de l'université (dans le cas des établissements cités respectivement UJF et UPMF), mais sont sensé préparer à différents futurs. Initialement, le DUT était uniquement technique, prévu pour les études courtes (deux ans), mais en pratique maintenant les gens font un DUETI ou une licence pro ou rejoigne une école d'ingénieur après.
La fac est sensé être plus théorique, et donc d'après les "puristes" qui nous prennent pour des nuls, pour les gens plus intelligent. Il faut à mon avis prendre en compte les objectifs personnels : la théorie informatique pure peut être intéressant spécialement pour travailler sure les couches "basses", proche de la machine, alors que les études courtes ou même les longues que j'ai suivi sont faite pour travailler sur du haut niveau.

Citation:

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La fac est sensé être plus théorique, et donc d'après les "puristes" qui nous prennent pour des nuls, pour les gens plus intelligent. Il faut à mon avis prendre en compte les objectifs personnels : la théorie informatique pure peut être intéressant spécialement pour travailler sure les couches "basses", proche de la machine, alors que les études courtes ou même les longues que j'ai suivi sont faite pour travailler sur du haut niveau.

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En parlant de couches "basses". Je vois mal cette personne travailler dans ce domaine de l'informatique. Probablement plus du web ou du moins sur des langages de haut niveau.

@Théocrite : je ne te prends pas pour un nul ; j'ai juste dit que tu avais choisi la facilité, en cherchant à éviter ce qui te paraissait difficile (les maths).

Autre sujet : Il me semble que tu fais un contresens quand tu dis qu'en informatique la théorie c'est plutôt pour ceux qui écrivent du code bas niveau. D'un côté il y a (au moins) un peu de théorie à connaître dans toutes les parties de l'informatique... et d'un autre côté, il me semble que c'est au contraire pour les trucs de plus haut niveau qu'il y a le plus besoin de théorie. L'informatique théorique est très éloignée du matériel, contrairement à la programmation bas niveau (par définition). Et les algorithmes les plus abstraits (abstraits au sens éloignés du bas niveau) font appel à des notions des plus théoriques / mathématiques, etc. Même la POO qui peut représenter une "abstraction" par-rapport au procédural est, également, légèrement plus proches des maths que celle-ci (en tout cas il y a des théories utilisant le formalisme et même le jargon des maths pour décrire ce qui serait une POO "pure" et indépendante du langage)... je ne parle même pas de la programmation fonctionnelle, encore plus abstraite, et qui a, elle, carrément la réputation de n'être vraiment accessible qu'à ceux qui ont des affinités avec les maths... (même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce point)

J'ai personnellement en maths ce que j'appelle un "petit niveau post-BAC". Je suis très loin d'avoir la culture mathématique de quelqu'un qui aurait fait des études de maths après le bac, ou de quelqu'un qui aurait fait ses deux années de prépa. Cela ne m'empêche pas d'aimer les maths, ni d'avoir de temps en temps besoin d'apprendre des maths de niveau plus élevé, et quand on parle d'informatique j'ai tendance à être plus attiré par les développements (voire par des thèmes de recherche) qui nécessitent un minimum de connaissance en maths et / ou le même genre de logique que celle qui fait les bons en maths. Et d'un autre côté, je déplore que l'école secondaire se serve toujours autant des maths pour faire de la sélection tout comme le fait que les écoles d'informatique recrutent le plus souvent des BAC S. Tous les types de projets n'ont pas de rapport avec les maths, tout le monde a donc sa place ou presque.

En revanche, pour revenir à la question initiale du fil, je ne peux que répéter que cela vaut le coup de se mettre à travailler les mathématiques si on veut suivre une filière universitaire "classique"... 9/20 en ES ce n'est pas la fatalité... c'est le résultat d'un manque de travail et / ou d'un bessage de bras. Ou d'un désamour pour la matière, mais cela peut se corriger et on inverse alors la tendance.

@Sylflo : les IUT sont plus "scolaires" que le cycle LMD au sens où les étudiants sont très encadrés. On les force à travailler. En cycle LMD, l'étudiant qui ne se force pas à bosser, personne ne lui dit rien, et il échoue. Ton ami qui est à l'Université Bordeaux 1 a de la chance d'y être : le programme de maths y est effectivement plus léger qu'ailleurs, mais il est bien fait, et l'enseignement de la programmation est passionnant, poussé et multi-paradigme. Je me souviens avoir suivi là-bas, pendant mon année de DEA, un module optionnel sur l'Image Numérique qui était divisé en un nombre impressionnant de sous-parties toutes plus passionnantes les unes que les autres : d'OpenGL à la modélisation géométrique (aïe, le chapitre sur les NURBS !), en passant par les modèles de couleurs et les algorithmes et structures de données pour la segmentation d'image... certaines de ces "spécialitées" étaient enseignées par des enseignants-chercheurs qui avaient eux-mêmes publié des articles scientifiques très pointus dans leurs domaines respectifs. Si la spécialité IN est toujours enseignée à Bordeaux 1, j'imagine que ça a bien changé mais que c'est toujours génial. En tout cas ce n'est pas pour rien si l'image est devenue ma spécialité (à mon tour) et si je travaille actuellement sur des plug-ins pour des logiciels de montage vidéo. Mon petit bagage en maths m'a permis de maîtriser tout cela...


@Sylflo (bis) : les langages de plus haut niveau sont les langages fonctionnels, et ces langages plaisent traditionnellement à ceux qui aiment les maths ! Si la personne dont tu parles est plus attirée par le web, il existe des formations spécialisées qui lui permettront de faire l'impasse sur les maths. Mais suivre une formation classique avec un peu de maths dedans lui donnera a priori plus de possibilités différentes pour la suite, au cas où... donc on revient à la case départ : il vaudrait mieux casser cette logique de désintérêt pour les maths et se forcer un peu.

Citation:

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n revanche, pour revenir à la question initiale du fil, je ne peux que répéter que cela vaut le coup de se mettre à travailler les mathématiques si on veut suivre une filière universitaire "classique"... 9/20 en ES ce n'est pas la fatalité... c'est le résultat d'un manque de travail et / ou d'un bessage de bras. Ou d'un désamour pour la matière, mais cela peut se corriger et on inverse alors la tendance.

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J'ai vu cette personne suivre des cours particuliers, faire le plus d'effort possible et toujours avoir énormément de difficultés. Ce n'est pas la seule que je connaisse dans ce cas là.

Quand je parle de langage haut niveau j'exclue la programmation fonctionelle. J'ai fait de l'Ocaml et j'ai detesté ce langage que je pourrais qualifier d'horribe :aie:.

Et une question. Après un IUT si l'on souhaite rentrer en L3 la selection se fait bien par dossier ?

Oui, c'est sur dossier.