Citation:
L'image de bon employé étant un employé qui travaille beaucoup nous viens des anglo-saxons. Cette mentalité a été largement adoptée en France car, même si beaucoup défendent encore les 35 heures, les heures prestées dans les entreprises par les employés sont tout autres.
Justement, dans ce que j'ai lu sur le sujet c'est plutôt le contraire. Dans les pays anglo-saxons, quelqu'un qui fait plus d'heures que ce qu'on lui demande est quelqu'un de suspect. Pour eux si tu fais des heures en plus, c'est parce que t'arrives pas à faire ce qu'on te demande dans le temps imparti, donc que tu t'organises mal.
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Chaque chose en son temps, dit la sagesse populaire. Du coup, c’est toute l’organisation de la journée de travail à la française qui s’en ressent. Américains, Britanniques, Allemands et Néerlandais font le même constat: les Français arrivent relativement tard au bureau – 9 heures en général, voire 9 h 30 à Paris. «En Allemagne, les managers sont à leur poste dès 7 h 30 ou 8 heures», remarque une jeune Bavaroise. Décalée, la journée de travail se prolonge plus tard le soir. «A Paris, il est rare de quitter son bureau avant 19 ou 20 heures, alors qu’à Stockholm les cadres partent vers 17 ou 18 heures. Ainsi peuvent-ils aller chercher leurs enfants à la crèche ou faire du sport. En revanche, en France, c’est un peu à qui partira le dernier. Surtout, personne ne veut être le premier à plier bagage. La plupart se disent: on ne sait jamais, si mon supérieur hiérarchique passe, mieux vaut qu’il me voie!» ironise Marie Baillot-Sommar. A l’unisson avec Marc Raynaud: «Au Canada, personne ne trouve choquant qu’un manager rentre chez lui à 17 heures. En France, ça ne se fait pas, encore moins si le chef est encore là.»