Moi je dis la vérité ; je suis astronaute et j'assume pleinement !
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Moi je dis la vérité ; je suis astronaute et j'assume pleinement !
Moi, mon métier, c'est faire ce que je ne sais pas faire, en chiffrant comme si je savais faire, et en margeant comme si c'était déjà fait.
Mais, si je ne fais pas ce que j'aurais dû faire dans le délai, un manager va me dire :
Fais ce que tu ne sais pas faire, mais 2 fois plus vite !
Accessoirement, je vais sur DVP pour aider des gens à faire ce qu'ils ne savent pas faire mais que moi je sais faire...
Du coup, je résume ça en :
Je suis le développeur de Tchernobyl
Bac+5 les enfants !
Personnellement, j'évite d'en parler aux femmes par peur de me faire cataloguer de geek insociable impuissant.
Donc règle numéro 1, première et dernière règle : Parles-en toujours à Cindy seulement après avoir trempé ton biscuit.
Sinon pour le reste de la population, je dit tout simplement que je bosse dans l'informatique. osef.
..en fait, je parle très peu de mon métier (développeur), car ça saoule tout le monde autour de moi. Quand j'en parle c'est souvent dans les grandes lignes :
- "je programme de logiciels"
- "je fais de l'ordinateur"
- "je suis dans l'informatique"
Bref, bizarrement la plupart des gens fuie la discussion, pensant sans doute qu'ils ne vont rien comprendre, que c'est trop technique... Ma femme, qui supporte ma passion depuis près de 17 ans, fait encore l'effort de m'écouter quand je suis content de mon développement. Mais ça fini toujours par :
- "ça va rapporter combien ?"
- "donc tu vas pouvoir être augmenté ou pas ?"
- "C'est bien mon chéri"
Par contre, comme mes proches savent que je suis dans l'informatique, ils font souvent appel à moi pour par exemple :
- "rêgler l'horloge de leur micro-onde"
- "installer le controle parental du gosse"
- "Plutot Android ou Apple ?"
- "C'est quoi le meilleur antivirus"
- "j'ai pû le net à la maison, fair chi..."
- "Où c'est que l'on télécharge des séries déjà ?"
Bon, je me dis qu'au fond, ils savent que je ne suis pas totalement une truffe, et que mon boulot à bien une utilité :)
Tu as de la chance, les ex-miennes n'ont jamais supporté d'avoir quelqu'un qui passe son temps sur les machines :DCode:Ma femme, qui supporte ma passion depuis près de 17 ans
Et ils ont raison
La majeure partie des développeurs ne savent pas ou ne veulent vulgariser leur travail
Question de culture
Pour un non initié au dev, la manière (le code) n'a absolument aucun intérêt
Ce qui l'intéresse, c'est le pourquoi, le but de l'application
En clair, il vaut mieux parler du contexte du job, de l'usage de l'application, etc. et là, les gens s'intéressent même si dans les faits, ces aspects sont gérés par la MOA et non par les dev mais est-ce réellement importants ?
+1
"Tu est client chez tel assureur responsable? Ben quand tu reçois ton avis d'échéance qui te dit combien tu dois payer, c'est des programmes à moi qui ont fait le calcul."
Ça, ca parle aux gens. Si je commence à leur parler du projet qu'il a fallu faire, des études préliminaires, de l'architecture technique, des outils de test automatique, ou du langage employé, tout de suite je vais les perdre.
De toute façon, comme la probabilité (sur Paris en tout cas) de tomber sur un informaticien dans une soirée qui écoute ce que tu dis, t'as beau vulgariser, empaqueter, embellir ce que tu veux y a toujours un geek informaticien qu'a compris ton métier mais qu'a pas compris ton manège pour sauter dessus :
" TubossesdansquelleSSII ? Teschezquelclient ? Tessurquelletechno ? Quelleversion ?"
Je ne sais pas comment tu fais, car la question arrive assez rapidement.
En effet, quand elles sont intéressées par un gars, beaucoup de filles passent par un "protocole" (:aie:) qui utilise 3 questions :
À la question 2, je vois de façons de procéder :Code:
1
2
3 1: "Comment tu t'appelles ?" 2: "Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?" 3: Déterminer s'il a une copine sans le demander directement
1. mentir
2. éviter le sujet et passer directement à la question suivante (ex. "c'est exactement le genre de question que me poserait mon ex, toujours intéressée par l'argent, c'est d'ailleurs pour ça qu'on a rompu...")
Mais bon, c'est principalement en France qu'on a l'image du "geek insociable impuissant".
Dans d'autres pays, c'est complètement différent.
La meilleure solution pour parler de son métier, c'est d'utiliser des mots simples :
"Pour ma part, je suis Scrum Master, j'anime les Daily Meeting durant lesquels l'équipe s'organise autour des actions de la User Story et je fais part au Product Owner de l'état d'avancement du Sprint."
L'avantage c'est qu'il y aura même des informaticiens qui ne comprendront pas ce que vous faîtes. :lol:
Sans être aussi détaillé que @Barsy, si vous avez la chance d'être dans un domaine dont on comprend le nom mais qu'on ne préfère pas approfondir par manque d'intérêt : "je travaille à XXX pour de l'informatique RH".
Donc, si XXX représente La Poste, Orange, Médecin, etc, vous êtes hors concours pour les questions en…quiquinantes.
Et pour ceux qui comprennent, ils te répondent : "Scrum Master, ça rime avec branl***" ? :aie:
J'ai déjà vu des "Scrum Masters" à l'oeuvre, ça se résume à : "bon, t'as fait quoi ? Ça a donné quoi ? Tu pensais faire quoi ? Ok, aujourd'hui tu fais ça...".
J'en ai même vu un venir à une conférence et aborder sa présentation comme un Daily Scrum Meeting : rien préparer, rien structurer, on posera des questions dans la salle et ça va passer... Et ben non, ça passe pas !
Et contrairement à la croyance populaire, le métier de "Scrum Master" n'est pas nouveau. Jean de La Fontaine en parlait déjà dans sa fable "Le Coche et La Mouche".
:aie:
C'est trop direct
Même les femmes vénales ont un égaux et en général, elles préfèrent voir des preuves d'argent plutôt que l'entendre dire
En clair, si la nana est intéressée par le fric, elle aura déjà vu les signes extérieurs de richesse (vêtements de marque, montre de luxe, voiture de luxe, etc.) avant même de t'adresser la parole et là, elle te posera la question sur ton job plus pour alimenter la conversation car elle en aura rien à faire de la réponse (et de toi aussi par ailleurs...)
Heu, la question de départ c'est "Comment parle t-on de son métier en général", pas pour serrer de la meuf :)
Pour serrer de la meuf, tu ne dis surtout pas que t'es dans l'informatique. La plupart des femmes que je connais, qui ont eu un informaticien dans leur vie, les ont quitter au bout de 5 ans en moyenne car elles en avaient marre de les voir toujours derrière une machine, à bosser sur tel ou tel projet, même le week-end. Si en plus t'es un gamer, oublie ta vie sentimentale.
C'est marrant, le Dilbert du jour :
http://dilbert.com/dyn/str_strip/000...6657.strip.gif
8O8O8O Elle me pique vraiment les yeux celle-là !!!!Citation:
Envoyé par Saverok
Merci par avance de corriger : "Même les femmes vénales ont un égo"
Sinon, concernant le sujet, quand la question m'est posée, je réponds que je travaille dans l'informatique pour telle ou telle entreprise, souvent un grand groupe assez connu. Du coup, la personne en face ne cherche pas à en savoir plus et passe généralement à un autre sujet.
perso j'ai plusieurs stades qui dépendent de mon interlocuteur ^^
à la fameuse question "que fais-tu dans la vie ?", je commence par "je travaille dans l'informatique, je suis développeur"
en général ça met un premier filtre, les plus curieux enchaînent par "c'est à dire ?" "je suis programmeur réseau, dans le jeu-vidéo"
et si vraiment la curiosité est toujours présenté "ça consiste en quoi ton job ?" "ben on fait des jeux, on essaye de faire en sorte que les joueurs jouent à plusieurs, par internet surtout, je m'arrange pour que ça marche"
et pour la famille, qui sait ce que je fais, et qui demande de temps en temps "alors en ce moment tu fais quoi de précis ?" c'est "tu comprendrais pas.."
pourquoi mentir ? :mouarf: