L’autonomie technologique favoriserait la croissance des entreprises, selon 82 % des DSI français
L’autonomie technologique favoriserait la croissance des entreprises
Selon 82 % des DSI français, vive la consumérisation de l’IT dans le monde pro ?
Blue Coat Systems, spécialiste des technologies de business assurance, a réalisé une étude mondiale sur la relation des employés avec les technologies d’entreprises. Et sa conclusion est claire : il existe un lien positif entre « l’autonomie technologique » des employés et la croissance de leur entreprise.
« Il apparait que lorsque ces derniers sont libres d’utiliser la technologie de leur choix pour accomplir une mission, cette autonomie fait croitre leurs bénéfices, l’efficacité et le chiffre d’affaire », explique un porte-parole de l’éditeur.
Selon lui, 84 % des responsables informatiques dans le monde s'accorderaient sur le fait que la responsabilisation des employés stimule leur efficacité professionnelle. Un résultat sensiblement identique en France (82 %).
Les DSI des entreprises aux plus fortes croissances estiment également que proposer un choix en matière de solutions peut permettre d'augmenter les bénéfices de plus de 35 %.
Reste à savoir si cette autonomie et ce choix doivent aller jusqu’au self-service intégral, rendu possible notamment par le SaaS et symptomatique de la consumérisation de l'IT (« j’utilise Google Docs ou Dropbox à la maison, pourquoi ne pas l’utiliser au bureau ou à l’agence »). L’excès d’autonomie dans le monde professionnel est en effets souvent plus vécu comme un casse-tête par les DSI (confidentialité, intégration des solutions, etc.) que comme une source de croissance.
Dans ce domaine comme ailleurs, tout ne serait-il pas histoire de dosage ?
Les résultats complets de l’étude de Blue Coat Systems, menée auprès de plus de 1 900 entreprises, sont synthétisés dans l’infographie ci-dessous.
Et vous ?
:fleche: Pensez-vous que l’autonomie technologique favorise fortement la croissance des entreprises ? Et/ou qu'il faut la modérer ?
Le problème, pas récent, de l'outil non adapté
Ne parlons pas des développeurs mais juste des utilisateurs. Je me souviens d'une époque où j'étais sensé réorganiser quelque peu leur informatique, une boîte qui fabriquait du béton et l'envoyait sur ses bétonnières avait eu la géniale idée d'acheter le tableur Lotus 123 (donc ça remonte à un bout de temps) en anglais ! Ils avaient eu des prix, parait-il. Résultat tout le monde ramait et ne se servait de ce tableur que pour des opérations basiques. Je leur avait montré le tableur de Borland, compatible Lotus, qui était mieux fichu et... en français. Les utilisateurs étaient d'accord mais n'avaient rien à dire, c'était la hiérarchie qui décidait. Je doute que la productivité d'une telle boîte soit optimale...