Peut être, mais à défaut d'être cohérent, c'est au moins divertissant...
D'abord, il y a EELV...
Il y a quelques jours Cécile Duflot avait fait savoir, par voie de presse, qu'elle ne voulait pas de Valls comme premier ministre. Peine perdue, c'est Valls qui a été nommé. Cécile a donc dit "viens Pascal, on s'en va", et les deux ministres écologistes on fait leurs cartons.
Ce matin, Cécile Duflot faisait savoir, par voie de presse et de Pascal Canfin, qu'elle avait refusé le poste de "numéro 2 du gouvernement", quelque chose comme l'Intérieur, ou Bercy, on frémit rien que d'y penser... Donc, voila, c'est elle qui est partie, pas Hollande qui l'a congédiée.
Mais dans le même temps, Emmanuelle Cosse, la remplaçante de Cécile Duflot à la tête d'EELV, annonce qu'elle jugerait sur pièce les projets du gouvernement avant de décider d'un soutien. Donc la question de la participation des écologistes au gouvernement n'est pas tranchée, et les médias parlent de Placé, ou de Pompili. Bien sûr, on pourrait craindre le pire d'un "gouvernement de combat" dirigé par Valls, et avec des Verts, déjà habituellement incontrôlables, qu'on a supplié de revenir, mais bon, comme ce seera le problème de Valls, il est possible que Hollande accepte...
Ensuite, il y a toutes les petites musiques de ceux qui aimeraient bien entrer dans ce gouvernement resserré et de combat. Rebsamen explique ce matin qu'il est prêt depuis 2012 pour le poste laissé libre par Valls. Un membre du PS dont j'ai oublié le nom disait ce matin que la déclaration de Hollande hier était "enthousiasmante" (faut oser, quand même...). Il semble y avoir pas mal de monde qui attend un coup de fil.
Et puis, on commence à entendre parler de la difficulté que va avoir Hollande, qui n'aime pas trop les fortes têtes, à travailler avec Valls...
Bref, j'attends avec une certaine impatience l'annonce du gouvernement. Demain matin, dit on...
Francois