La distribution à grande echelle des programmes libres amène cependant le problème des
passagers clandestins, c'est-à-dire ceux qui ne veulent rien contribuer. Il ne faut pas confondre le passager clandestin avec l'utilisateur qui ne peut pas contribuer, mais le ferait s'il pouvait. Ce sont deux choses différentes.
Si l'utilisateur incapable de contribuer est pris en charge statistiquement dans les grands projets (il y aura toujour assez d'utilisateurs capables pour qu'il puisse exister sans préjudice), ce n'est pas le cas du passager clandestin, surtout que la mentalité de celui-ci est contagieuse: en effect, si Alice profite sans contribuer (bien qu'elle en a les moyens), pourquoi Bob serait obligé de contribuer?