Les limites du Web sémantique

Bonjour a tous,
Je suis Vietnamien. Dans mon cours de Web sémantique, je dois présenter un sujet comme ci-dessus.

Je dois le présenter lundi prochain. Pourriez vous me donner des idées sur ce sujet. Voici, ce sont les contenus que je vais présenter. Ajoutez vos idées, SVP!
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Introduction
Le web sémantique est un domaine de recherche très prometteur qui pourrait être l'évolution du web que
l'on connait pour l'instant. Certains l'appellent même déjà Web 3.0 !
Mais est-ce que ce "rêve" deviendra réalité ? Bien qu'une grande majorité y croie, il persiste une minorité
qui reste sceptique quant au fait que cela verra le jour. Nous allons essayer de voir quelles sont les limites,
les barrières, qui empêcheraient le web sémantique de se développer.

Types de web sémantique
Avant toute chose, on distinguera trois perspectives du web sémantique.
(a) La première vision se veut avoir un web ordonné tel une bibliothèque. Eectivement, de nos jours,
il est impossible de parcourir le web sans l'aide des moteurs de recherche (tel que Google, Bing). Et
même avec ces outils, nous n'atteignons qu'une inme partie de toute l'immensité que contient le web
(sans mentionner le fait que ces moteurs peuvent être biaisés).
L'idée est donc de donner un moyen aux utilisateurs de parcourir la totalité d'un web qui serait
ordonné.
(b) La deuxième voudrait une base de connaissance globale. Cette base de connaissance serait une infra-
structure pour l'aquisition, la représentation et l'utilisation de la connaissance au travers de divers
contexte.
(c) L'idée de la dernière est une infrastructure pour un partage coordonné de données et connaissances.
Celle-ci se concentrera sur des données ou connaissances spéciques à certains domaines.
Voici une image représentant ces trois perspectives. L'axe What ? donne à quel point les informations
stockées sont spéciques à un domaine (ou au contraire, pas du tout spécique et sont donc universelles).
L'autre axe Who ? donne celui qui s'occupe principalement de chercher. Dans notre cas, soit l'homme qui
a une grande interaction avec les résultats soit la machine.


Figure 1: 3 perspectives du web sémantique (vision (a) = Taming the web, (b) = Knowledge Navigator, (c) = Federated Knowledge
Base).
Nous allons maintenant passer en revue pour chacune de ces visions, quelles sont les dicultés que l'on
rencontrera à amener ce genre de système.
(a) Ceci était la vision dans les début du web sémantique. Le web a aujourd'hui beaucoup évolué et
les algorithmes d'indexation de sites web sont de plus en plus performants et répondent de plus en

plus à cette vision. Bien sûr, les moteurs de recherches seront toujours libres de retirer des sites de
leurs indexs à leur convenance mais majoritairement on aura indexé le web. Mais comme mentionné
précédemment, ils n'indexent qu'une petite partie du web.
C'est pour cela que cette vision n'est plus le but principal des chercheurs actuellement.
(b) Bien que les machines d'aujourd'hui s'échangent beaucoup de données, l'idée d'échange d'informations
lisible par la machine et l'humain n'est pas aussi simple. Par exemple, introduire les concepts de
bonheur et beauté à l'ordinateur ne sont choses aisées. De plus des concepts peuvent être liés à un
certain domaine sans être applicable à d'autres, les distinguer est aussi un problème.
(c) Pour que celle-ci soit faisable, il faudra implicitement poser quel type d'informations et sous quel
forme ces données seront échangées.
Représentation de la connaissance formelle
On ne peut seulement s'intéresser à des approches basées sur la connaissance si elles ne peuvent pas être
disposées dans un format utile. Apprendre l'HTML étant assez simple et direct, apprendre un langage de
représentation de connaissance l'est moins. Par exemple, les relations classe-instance, classe-mère, classe-
lle,.. tiennent plus du domaine de l'ingénieur.
Une solution à ce problème est une bonne interface utilisateur.
Un autre problème survient avec les connaissances tacites et évolutives. Quand on travaille avec les repré-
sentations formelles de connaissance, on doit savoir ce qu'on veut exprimer. Or en connaissance de cause
et en étant conscient des informations tacites, on serait plus à même d'arriver à exprimer ce que l'on veut.
Les informations évolutives sont des informations de mêmes concepts mais qui ont évoluées et sont donc
sensiblement diérentes. Prenons l'exemple d'un micro-onde des années 1970, celui-ci aura un mécanisme
et une utilisation diérente des micro-ondes d'aujourd'hui. Il faut donc aussi faire attention à cela.
Dernière subtilité, quand on exprime une information on n'énumère pas tous les détails mais seulement
ceux pertinents et ceux non-cités sont implicites par une question de bon sens. La représentation de
connaissance est donc elle aussi dépendante du contexte dans lequelle elle se situe. Par exemple, un même
objet tel qu'une chaise peut être appelée diéremment selon le contexte.

Problème pragmatique
Le web sémantique amène des problèmes pragmatiques. Nous allons passer en revue ceux-ci sous deux
diérents angles.
Premièrement, voyons le web sémantique comme une métadonnée. Pour l'utiliser il faudra d'abord choisir
un modèle de métadonnée que tout une communauté respectera et sera considéré comme standard. Il y a
aussi la question de coût, est-ce que les gens (catalogueurs et autre) seront prêt à payer pour se conformer
aux diérentes métadonnée présente ?
On peut aussi juger l'ecacité de la stratégie du web sémantique contre des compétiteurs tels que Yahoo
qui se e aux compétences des humains pour cataloguer ou encore Google qui le font par des processus
automatiques.
Le web sémantique est plus proche de l'approche de Yahoo. Dans le cas où les besoins de l'utilisateurs sont
connus et que les informations sont bien décrites, cette solution est très ecace mais dans des situations
nouvelles, la solution de Google est plus robuste.

Conclusion
Nous avons discuté vu trois perspectives du web sémantique. La première, celle voulant dompter le web
telle une bibliothèque est de l'ordre des moteurs de recherches et a la possibilité d'être accompli.

La deuxième vision par contre, celle qui veut avoir une base de connaissance globale n'a pas l'air d'être
faisable pour des raisons théoriques et pragmatiques.
Et finalement la dernière, si on reste dans un domaine fermé et plus spécique comme dans le cas d'une
infrastructure de données et connaissances partagées, est faisable. C'est sûrement d'ailleurs dans cette
direction que se dirige le web sémantique de nos jours.