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Bonjour,
j'ai un tableau de valeurs ou figurent un valeur positive et toutes les autres valeurs sont négative, je cherche la valeur zéro dans ce tableau, je ne vous demande pas de résoudre mon exercice mais juste m'orienter pour démarer car je suis coincé et je n'arrive pas à avancer a cause de cela. je vous remercie.
Salut!
Si une valeur est positive et toutes les autres sont négatives, alors, il n'y a pas de valeur nulle.
Jean-Marc Blanc
salut,
je vous donne le tableau de valeurs, je pense que pour passer d'une valeur négative puis positive ensuite négative la courbe passe forcément par zéro.
je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas de zéro! merci de votre aide.
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Salut!
Il y a une information essentielle que tu avais oublié de nous donner, à savoir que tes valeurs sont les valeurs échantillonnée d'une fonction supposée continue d'une variable mesurée à intervalles réguliers. Si c'est le cas, interpole ta fonction, par exemple par un spline, et tu pourras facilement trouver les zéros. A part ça, j'attire ton attention sur le fait qu'il y a deux zéros et non un seul.
Jean-Marc Blanc
Splines (ou Bezier) : Moyens parfaitement numérique qui est OK si on a rien sur la nature des points!Citation:
interpole ta fonction, par exemple par un spline
Si par contres les points répondent à la mesure d'un phénomène que l'on peut modéliser (comme par exemple une raie de résonance d'un RLC) alors il est préférable d'ajuster le modèle sur les données. Les 2 zéros, le max, la largeur de raie en seront d'autant plus pertinentes.
A partir du moment où le PO ne donne pas plus d'information sur la nature de ses échantillons, la réponse de Jean Marc est une bonne solution.
Bonjour à tous.
Cette discussion est intéressante car elle met en évidence un problème récurrent: nombreux sont ceux qui ignorent la différence entre une fonction continue et une fonction échantillonnée. Leibnitz a écrit: "Natura non facit saltus" (la nature ne fait pas de sauts). A part dans des cas très spécifiques, comme la physique quantique, c'est très souvent vrai: les tensions, courants, pressions, températures sont des fonctions continues du temps, mais la plupart des appareils de mesure dont nous disposons pour les enregistrer nous fournissent des suites de valeurs discrètes, donc des suites valeurs numériques qui constituent un tableau.
En d'autres termes, la grandeur étudiée est une fonction f(t), alors que les mesures sont mises sous la forme d'une suite de valeurs F1, F2, F3, ... correspondant aux instants t1, t2, t3, ...
Le problème de Naomé consiste à chercher les zéros de la fonction f(t) alors qu'on ne la connait pas entre t1 et t2, entre t2 et t3, ... ; en toute rigueur, ce problème est insoluble parce qu'il nous manque une partie essentielle de l'information. On doit donc se contenter de chercher une solution "plausible". Pour cela, on construit une fonction "artificielle" g(t) qui prend les valeurs F1, F2, F3, ... aux instants t1, t2, t3, ... ; c'est ce qu'on appelle l'interpolation. On peut ensuite trouver les zéros de g(t) et non de f(t).
Il me semble que, dans tous les cours de traitement de signaux, ou plus généralement les cours portant sur des fonctions du temps, on devrait insister beaucoup plus sur le fait que la réalité, c'est f(t) et que ce qu'on connait par des mesures, ça n'est que F1, F2, F3, ...
Jean-Marc Blanc
Tension pas nécessairement continu. Aux bornes d'une capacité évidemment oui puisque E=1/2 CV^2 mais aux bornes d'un LR pas nécessairement. De même si on à une capacité chargée et à t=0 on la ferme sur une résistance alors il y a une discontinuité de courant (cette dernière ne peut exister sur une self car E=1/2LI^2).Citation:
tensions, Intensité... sont des fonctions continues du temps
Une autre fonction importante pouvant être discontinue: l'accélération en mécanique classique. Il existe aussi des phénomènes "quasi discontinus" qui passé un certain seuil deviennent instables et s'amplifient et se propagent très rapidement comme le retournement de l'aimantation au niveau du champ coercitif.
D'autres phénomènes présentent des discontinuités comme la susceptibilité au passage de TC, la résistance d'un supraconducteur au passage de Tc,..
En conclusion, la mécanique quantique n'est pas la seule à proposer des discontinuités et la discontinuité [en tout cas apparente c.a.d pas regardée à un niveau trop 'fin'] est souvent rencontrée en physique.
Salut!
Dans un modèle simplifié, oui. Mais, dans la réalité, un conducteur a toujours une inductance "parasite", même si le plus souvent on peut la négliger. Idem pour la capacité "parasite" entre deux conducteurs.Citation:
Tension pas nécessairement continu.
Jan-Marc Blanc
Of course! Mais il n'est pas alors question de limitations physique mais plutôt de limitations technologiques qui donnent des effets de bords (parfois dramatiques!) et qui empêchent de décorréler complètement les problèmes. Mais là on devrait débattre de ceci au cas par cas car les situations sont aussi nombreuse qu'il y a de réalisations.