Sauf à oublier que les personnes politiques , quelque soit leur rôle , sont des représentants du peuple au service du peuple , l'espace dans lequel ils interviennent ne peut être qu'un espace public...
bon je em répète là, donc j'arrête....
Version imprimable
La dictature, c'est quand le gouvernement surveille le peuple. La démocratie, c'est quand le peuple surveille le gouvernement.
En théorie, peut être. En réalité c'est le peuple qui surveille le gouvernement qui surveille le peuple, et donc le peuple qui surveille le peuple par le biais du gouvernement. Quand aux gouvernants ils se surveillent entre eux.
@jpeg la diplomatie est mise en danger par trop de transparence. J'ai donné par exemple le cas des pays baltes et de la nécessité de leur apporter une protection discrète contre un voisin aussi puissant que vindicatif. Même si les peuples concernés auraient de quoi être fiers de cette aide, il n'en va pas moins que ça devait être fait en toute discrétion. Non contre les peuples mais pour eux et contre un état dangereux.
Non seulement par ce qu'on ne vit pas dans un monde de baisounours-pas-la-guerre, mais parce que ce qui importe, a mon sens, est de savoir quels sont les actes et non les propos ou les pensées des autres. Fussent ils au pouvoir.
Ce que pense quelqu'un lui appartient, et les confidence qu'il en fait lui appartiennent aussi. Je n'aime pas vraiment la société de surveillance, d'autant plus lorsqu'elle se donne le droit d'aller surveiller jusque dans les moindres détails paroles et les pensées d'autrui.
Personne n'a parlé d'aller surveiller les pensées intimes des gouvernants mais leurs paroles qu'ils prononcent (à l'écrit comme à l'oral) en tant que personnes publiques justement.
Lorsqu'un ambassadeur de France s'exprime dans le cadre de ses fonctions, ce n'est pas l'ambassadeur Robert qui s'exprime, c'est le peuple français. Nous avons donc le droit de savoir ce qu'il dit et il est responsable de cette parole et doit donc faire très attention à ce qu'il dit au nom de son pays. Il est donc normal d'exercer un droit de regard dessus.
J'ai vraiment l'impression d'enfoncer une porte ouverte.
Tu noteras également que ce point fait parti des 14 points de Wilson préparant le traité de Versailles. C'est pas pour dire que le traité de Versailles était nécessairement un bon traité mais plutôt que l'idée n'est pas neuve et qu'elle est considérée comme un facteur de paix mondiale important. Bref, il ne s'agit pas d'une idée bisounours comme tu dis mais d'une certaine déontologie.
À lire également : La Hadopi ou la négation des droits du public
ça me fait exactement penser à la parole d'un bisounours, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
il y a un truc qui semble être oublié à chaque fois : c'est qu'une loi à par "emmerder beaucoup de gens" visiblement, est d'abord faite pour contrer les abus de certains.
et d'après les paroles de cette personne, on devrait faire confiance "aux gens" qui sont responsables du vote de ces lois? mouais, ça n'avance à rien, les gens n'ont jamais conscience des problèmes qu'ils peuvent engendrer.
je ne dit pas que l'industrie de la musique n'est pas responsable (pour moi elle l'est à 80%) mais on ne peut pas non plus faire confiance aux gens pour avoir une industrie saine.
Ça ne sert a rien d'en discuter. Ils veulent être payés pour ce qu'ils font mais ne veulent pas payer pour ce que font les autres. Et ils prônent l'humanisme, les droits de l'homme etc... tout en étant à la pointe de l'esclavage capitaliste.
Ils ne parlent que de leur égalité en ne prenant en compte que ce qui les arrange. L'égalité de la récompense mais pas l'égalité de l'effort et du travail fournit. On a qu'a donner la médaille d'or à tous les athlètes des jeux olympiques, et même à ceux qui n'ont pas participé.
Les bourgeois voulaient faire comme les nobles, ne rien foutre de la journée et pomper le fric. Les suivants sur la liste on le même objectif. Y'a qu'a voir le nombre de personnes qui jouent au loto. C'est l'idéal de notre espèce. Le paradis perdu, le téton maternel en abondance.
Qui vit dans le monde des bisounours ? Celui qui veut défendre un modèle adapté au monde réel, ou celui qui défend un modèle basé sur la vente de copies, alors même que la copie est accessible à tous gratuitement et simplement ?
Un abus de quoi ? Un abus de partage ?
Vous vous basez sur l'hypothèse que le financement de la création et la rémunération des artistes doit forcément être effectué par le paiement de la vente unitaire de copies (hypothèse totalement irréaliste et inadaptée au monde réel, qui en plus entrave la diffusion de la culture).
Puisque vous aimez bien les liens, un autre billet intéressant : Le contrat d’édition, ce fossile vivant….
Et bien sûr, si vous ne l'avez pas encore lu, le livre : Confessions d'un voleur.
C'est faux et tu le sais très bien.
Relis les différents fils à ce sujet dans ce section. Ceux qui déclarent une telle chose sont à côté de la plaque. Ce que nous disons c'est que le financement ne peut plus venir de la copie car l'acte de copie ne coute rien. C'est très différent de ce que tu veux nous faire dire. Mais tu mens. Nous ne disons pas ça. Nous présentons un fait technique simple et clair. Nous montrons une vérité scientifique. Dans l'univers numérique, la copie ne coute rien. Cette vérité toute simple a des répercutions énormes en particulier dans le champ du droit d'auteur.
Protéger la vision actuelle du droit d'auteur c'est être un réactionnaire, pas au sens politique, mais au sens scientifique.
En continuant à considérer comme légitime ce droit d'auteur dépassé, vous faites preuve du même obscurantisme que les moines copistes qui voulaient emprisonner les imprimeurs il y a quelques siècles.
Bref, votre pensée appartient au passé. Vous êtes des dinosaures.
et vous, vous vous basez sur le fait que la culture devrait être un bien commun qui doit être délivré au plus grand nombre sans réparti valide, c'est vous qui êtes à coté de la plaque, n'importe qu'elle production, quelle qu'elle soit ne devrait pas avoir un pan entier de droit exclusif pour pouvoir subsister, tout ce que vous faites c'est de vous réfugier derrière une "liberté" qui fait qu'un travail d'esprit devrait être disponible sans contrepartie (parce que la rémunération volontaire, ne me faites pas rire, n'est qu'une grosse utopie, bah oui, vous le dites vous même, pourquoi payer quelque chose qu'on peut avoir gratuitement, et ensuite la licence globale, non merci, j'ai pas envie de payer pour de la "culture" française que je trouve à chier), alors que chez moi c'est un travail comme un autre.
et comme d'habitude rien à proposer pour garantir une rémunération pour cet acte soit disant garanti par la liberté.
la vente de copie à peut être ses défauts, mais moi ça me garanti que je ne paie que ce que je veux consommer, et non je n'ai pas une âme charitable et non la culture n'a pas à être bradée.
Oui, c'est d'ailleurs quasiment la raison d'être de la culture.
C'est-à-dire ?
Où est-ce que j'ai dit que cela devait être sans contrepartie ? Je dis simplement que le financement doit être décorrélé de la vente unitaire de copies.
D'ailleurs, quand tu regardes une émission TV, tu es d'accord que les animateurs doivent être payés (ils ne travaillent pas gratuitement). Pourtant, tu ne paies pas l'accès à l'émission quand tu la regardes. C'est ça l'abus dont tu parlais ? Regarder une émission gratuitement lorsque les personnes doivent être payés ? Tu as raison, il faut faire cesser cette injustice immédiatement, c'est inadmissible, les bisounours qui veulent regarder une émission sans payer l'accès, quels voleurs !
Même Jacques Attali, qui n'est pas ce qu'on peut appeler un gauchiste, défend l'accès à la culture :
http://www.pcinpact.com/actu/news/54...pi-gratuit.htmCitation:
Envoyé par Attali
Parmi ses défauts (ou ses qualités, ça dépend si on défend l'accès à la culture ou le monopole de distribution), c'est la vente de quelque chose de gratuit et accessible à tous, donc invendable. C'est déjà très bloquant pour baser un modèle économique dessus.
bah je vais rien avoir à ajouter si la raison d'être de la culture est d'être étalée sur la place public. [ironie]je sens que je vais de plus en plus aimer les prochaines années, et c'est vraiment pas développeur que j'aurai du faire ...[/ironie]
Non, c'est vrai, et tu le sais très bien. :roll:
Si, il le peut.
On s'en fout que l'acte de copie ne coûte rien. C'est le travail du créateur qui compte. Si tu veux parler de la part de la copie dans le prix final, ont peut en discuter, mais prétendre que parce qu'un élément dans la longue chaîne de création a un coût nul alors tout est gratuit est une absurdité scientifique.
C'est ce discours qui manque totalement de réalisme.
Elle n'a que la répercussion qu'on veut bien lui donner.
Tout finit par devenir du passé. Ce n'est pas un argument. Et tout est nouveau un jour ou l'autre, y compris le pire. L'argument de "c'est nouveau c'est tout beau, c'est ancien ça vaut rien" est irréaliste, propagandiste et dénote une fuite en avant aveugle.
Les dinosaures ont régné sur terre pendant 200 millions d'années. Encore 199 millions d'années et on reparlera de la supériorité de l'aptitude humaine d'un point de vu scientifique et darwiniste.
C'est la raison d'être du commerce. Ça n'en fait pas un paradis du gratuit pour autant.
Impossible.
La licence globale fait payer pour les autres, ce qui va à l'encontre du respect de la liberté d'autrui.
Et qu'on ne me parle pas de la sécu. Il y'a déjà des abus avec la sécu, alors pour la "culture"...
On va créer un magasin référent ? Un carte culturelle ? Un rationnement pour éviter que certains consomment trop ?
Et comment on va répartir les revenus ?
Au téléchargement ?
Si tout devient gratuit (jeux vidéos, films, musique, livres, documentaires, reportages...) il va falloir un sacré impôt pour payer tout ça.
Avec la ruée de téléchargements qu'il va y avoir ça va diviser d'autant les revenus de chaque produit et rendre totalement impossible les productions lourdes comme les jeux vidéos ou les films.
Et on va espionner le web pour comptabiliser les téléchargements ? On va restreindre aux sites officiels pour faciliter le décompte ?
Il n'y a aucune injustice. Ils sont payés par la pub.
Deuxième moyen de paiement ?
Il serra contourné dans l'heure, le rendant lui aussi inefficace.
Je n'écoute plus Attali. Ce "génie" de la france raconte tellement de conneries que ça pique les yeux.
http://www.slate.fr/story/31379/pati...e-temps-attali :
Tous les homme naissent et demeurent égaux en droit, pauvres ou riches.Citation:
l'impatience doit devenir le droit des pauvres et uniquement le leur.
Il fait dans cet article l'apologie du consumérisme capitaliste en prétendant s'y opposer...
Bref, il n'y a aucune légitimité à la gratuité de la culture. Ni dans la réalité d'un mode alternatif de rémunération, ni dans la justification d'un soit disant droit de se cultiver qui n'est qu'un masque pour consommer du gras sans modération.
Ce n'est ni une loi ni un système quelconque qui résoudra ce problème, mais bel et bien la patience et la modération, chez les riches comme chez les pauvres. C'est un changement de culture radical qu'il faut opérer, le reste ne mènera qu'à la ruine des uns ou des autres en premier lieu, puis des restants en second lieu.
Et il est impossible que le modèle soit la vente unitaire de copies (ça ne fonctionne pas, car ce qui est vendu est maintenant gratuit, la copie).
La redevance TV va à l'encontre du respect de la liberté d'autrui ?
Qu'est ce que tu appelles "consommer trop" ? Pourquoi serait-ce mal de "consommer trop" ? Pourquoi faudrait-il "rationner", vu que "trop de consommation" n'aurait que des effets positifs ?
Au volume d'échange, par exemple, oui.
Là tu touches un point essentiel de ce qu'a modifié Internet : vu que tout le monde est producteur et consommateur, les monopoles de distribution ne peuvent plus capter l'audience qu'ils avaient dans le passé. Ce phénomène est flagrant pour la presse, "concurrencés" par la multiplication des sources d'information.
Il y a des méthodes statistiques, un truc genre "médiamétrie" permettrait de répondre au besoin, avec un panel d'utilisateurs volontaires, on peut atteindre des résultats très précis.
Mais cette remarque est intéressante, car c'est exactement ce que proposent les lois voulant interdire le partage et la copie : comment surveiller que les gens n'effectuent pas de copies si on ne surveille pas chacun de leurs faits et gestes numériques ?
Et la redevance TV (sur France 2 par exemple).
À l'échelle de l'humanité, ce n'est que depuis très récemment qu'(une toute petite partie de) la culture n'est pas "gratuite".
Il faut faire des lois permettant de créer un "cadre psychologique" (© Albanel), afin d'obliger la population à ne "consommer" de la culture qu'au travers de monopoles de distribution "officiels", qui exploitent les artistes ?
Ce qui est vendu est le droit de consultation du produit qui lui est loin d'être gratuit.
C'est limité, n'entrave pas les initiatives autres et ne concerne que ceux qui ont une télé. Tandis que la licence globale concerne tout le monde, consommateur et tous les producteurs.
J'appelle consommer trop le fait que si tout devient gratuit la consommation va grimper en flèche, ce qui va diviser d'autant les revenus de chaque producteur donc soit réduire la production, soit augmenter l'impôt et artificiellement les revenus de la culture.
La précision des statistiques ont les vois à chaque élection...
Seuls les plus gros producteur seront visibles, les plus petits passeront au travers des mailles du filet et n'auront aucun revenu.
Et c'est pourquoi la proposition de la gratuité est aussi illégale que l'hadopi.
Tu veux parler des troubadours du moyen âge ?
La production annuelle se comptait sur les doigts de la main.
Simplification abusive de la situation des grands groupes. Ils investissent a perte sur de nombreux artistes et, que je sache, ça n'a jamais empêché certains de devenir multi-millionnaires. On a vu pire comme exploitation.
J'ai du mal à suivre la logique. Si la consommation grimpe en flèche, ça divise les revenus PAR COPIE (si le financement est décorrélé de la vente unitaire de copies), mais ça ne diminue pas les revenus. Au contraire, ça a plutôt un effet positif sur l'économie, puisque la "culture" est partagée par plus de monde.
Ce qui divise les revenus de chaque producteur, c'est le fait qu'il y ait plus de producteurs. Ce que tu prônes, c'est de limiter ceux qui peuvent produire et ceux qui peuvent distribuer à un petit monopole pour s'assurer qu'ils pourront gagner beaucoup d'argent. Au détriment des autres, et du public. Bref, un monopole illégitime, quoi.
Et actuellement, combien d'artistes ont des revenus avec ce qu'ils font ? Il n'y a que l'élite des "plus visibles" (rendus visibles par les médias de masse), les autres n'ont rien pour vivre.
Bon, expliquons en détail.
Nous avons 9 films.
3 sont rentables, 6 ne le sont pas.
Sur les 6, 3 ne le sont pas parce que les gens n'ont pas assez d'argent, les 3 autres parce qu'ils n’intéressent personne.
Si tout devient gratuit les 3 en question deviendront "rentables" et auront les revenus en conséquence.
Donc plus de consommation = division des revenus entre les producteur.
Ici, 3 + 3 donc division des revenus par 2.
Il faudra donc ponctionner le double du chiffre d'affaire annule mondial actuel pour assurer les même revenus.
Sans compter que les films qui n’intéressent personne seront vu quand même, juste pour voir, pour essayer.
Comme tu le dis si bien toi même plus haut il y'a de plus en plus de producteurs grâce à internet, ce qui aggrave le phénomène que je présente plus haut.
De plus, aujourd'hui ce sont les majors qui décident du financement des films car ce sont elles qui ont les moyens financiers. Avec la licence globale presque personne n'aura les moyens suffisants pour assumer un échec.
Qui va financer les milliers d'échecs ? Qui va décider de financer tous les projets qui sont refusés par les majors aujourd'hui ?
Tiens j'ai besoin de 10 millions pour faire un film. Il va falloir convaincre un fonctionnaire d'état au ministère de la culture qui gère la licence globale. Bonjour le copinage et la main mise de l'état sur la production culturelle, les passes droits, les pots de vin...
Bref tout ça réduira drastiquement la production des secteur coûteux que sont ceux de l'audiovisuel (films, séries télé) et jeux vidéos et la mettra sous tutelle gouvernementale.
La musique et la littérature, passe encore. On peut très bien écrire un livre avec peu de moyens et le diffuser sur le net.
Je ne prône qu'un seul monopole : celui de l'auteur sur son oeuvre, envers et contre les majors, les consommateurs et la culture d'état.
L'auteur est le propriétaire de son oeuvre, point. C'est ça et seulement ça qui est légitime.
Il y'en a plein. Les plus visibles sont ceux qui gagnent le plus. Mais il y'en a bien d'autres.
Quand a ceux qui ne gagnent pas assez, ils devraient arrêter le syndrome du moine copiste ou du fabriquant de fer a cheval.
C'est pourtant ce que montrent plusieurs études.
Bien sûr que si, indirectement. Le partage et la diffusion de la culture entraînent des achats. Par exemple, personne n'ira voir en concert un chanteur dont il n'a jamais entendu parler. Et pour en entendre parler, il faut que la culture soit partagée. Plus précisément, le fait qu'elle soit partagée augmente la probabilité de toucher un large public, et ce qui entraînent des effets bénéfiques, y compris économiquement.