Planet of the humans

Il s'agit d'un documentaire disponible gratuitement sur YouTube, produit par Michael Moore et réalisé par Jeff Gibbs qui fait le procès des énergies renouvelables aux États-Unis.
Les énergies renouvelables ne seraient pas si propre :
De la cause environnementale, Gibbs ne comprend pas grand-chose, en fait. « Partout où j'ai croisé de l'énergie verte, quelque chose clochait. » À Lansing, dans le Michigan, il découvre que la nouvelle Chevy de General Motors fonctionne à l'électricité, mais que dans cette ville, les bornes de recharge sont alimentées par une énergie produite grâce au charbon, ce qui ne semble pas gêner la porte-parole de GM. Au fil de son enquête, il se rend compte des travers de la biomasse dite « sèche » : pour produire de l'énergie, une centrale du Vermont a besoin d'arbres fraîchement coupés (400 000 tonnes de bois par an), ce qui participe à la déforestation et dégage beaucoup de... CO2.

Dans le Michigan toujours, il pointe les effets pervers d'un futur parc d'éoliennes : chacun des mâts, d'une hauteur de 150 mètres, disposera d'un socle en béton de 521 tonnes. Or, la fabrication du béton pollue énormément. Gibbs découvre aussi que la silice, qui compose les cellules des panneaux photovoltaïques, n'est pas constituée de sable, comme on l'entend souvent dire, mais de silice extraite par des machines polluantes puis transformée en silicium avec du… charbon. Caméra à l'épaule, il fait aussi un tour dans le désert de Mojave, en Californie, où les tractopelles arrachent des yuccas vieux de 500 ans pour faire place nette à un parc photovoltaïque.
Les investisseurs se moqueraient de l'écologie et feraient ça pour le profit :
Qu'est-ce qui explique donc cette ferveur verte ? L'appât du gain, selon Gibbs. C'est ce qui justifierait l'intérêt grandissant des milliardaires américains, comme les frères Koch, pour les énergies renouvelables. Quand on leur colle le micro sous le nez, ces écolos d'un nouveau genre esquivent. Al Gore reconnaît du bout des lèvres que vendre sa propre chaîne de télévision au Qatar, l'émirat gazier et pétrolier, est difficile à justifier, et Bill McKibben, l'une des stars américaines de l'écologie, se carapate quand Gibbs lui demande pourquoi il soutient la biomasse qui ravage des forêts entières.

Les financiers et industriels nous mènent « vers le précipice » en changeant « ce qu'il reste de nature en profits verts », explique le réalisateur, et les écologistes en peau de lapin applaudissent.
Source :
La charge de Michael Moore contre les énergies « vertes »

Et vous :
Pensez-vous que certaines énergies renouvelables sont plus néfaste pour l'environnement que les solutions existantes qu'elles essaient de remplacer ?
Pensez-vous que toutes les énergies renouvelables n'ont pour intérêt que d'enrichir un peu plus les riches et d'appauvrir un peu plus la planète ?