- Avoir l'esprit ouvert ne veut pas dire accepter forcément toutes les propositions sans moufter.
- Baisser le chômage se fait avec des commandes entre autres et pas avec le Code du Travail.
- Avoir l'esprit ouvert ne veut pas dire accepter forcément toutes les propositions sans moufter.
- Baisser le chômage se fait avec des commandes entre autres et pas avec le Code du Travail.
.
Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière.
Michel Audiard
Tu connais l'histoire de la marmotte et de l'aluminium au pays des Biosounours où on trouve la fée clochette et Peter Pan ?
Je te demande en ton âme et conscience si tu penses vraiment que ces mesures destructives de libertés sociales seront créatrices de 9 millions d'emplois ( nombre de pauvres en France ) ?
Si oui, voir ma question ci-dessus, si non merci d'éditer pour expliquer la logique qui mène du code du travail au carnet de commandes.
Repeat after me
Le monsieur lutte pour la défense des libertés individuelles et collectives
Repeat after me...
Il est là le problème c'est que cela n'a rien de nouveau et ce qui a été observé c'est une diminution du niveau de vie avec plus de stress, pour les plus petits cela veut dire essayé de cumuler plusieurs boulots, pour notre niveau cela veut dire être mobile sur toute la France voir Europe, après dans notre secteur il y a le cas à part de ceux qui sont dans les villes sur-financé comme Paris, qui n'ont pas vraiment besoin de bouger et ont un large panel d'entreprise/client dans leur secteur. ça me dégoute de voir que l'on va encore tous payer pour le "Grand Paris" mais que les régions mise à part qq unes touristiques, ne décolle pas.
Tu sais si on fait des contrats de 3h par jour et payé bien sûr 3h, se sera le plein emploi mais est-ce que tu gagnera de quoi vivre ? On exclu de fait les gens qui se font 900.000Euros avec un rapport :/
Si tu veux voir ce type de système regarde les U.S., c'est ceux vers quoi on tend, tu finira à 90ans à emballer les courses des autres parce que ta complémentaire santé te surtaxe ta vieillesse et ta complémentaire retraite se sera barré avec ton pognon lors d'une crise.
En tant que développeur, tu te dois d'avoir une vision d'ensemble du système, et prévoir le maximum de choses qui pourraient arriver.
Ouais mais le projet de Macron c'est de faire disparaitre des progrès sociaux.
C'est dommage...
Enfin c'est les recommandations de l'UE.
Ce qui a été demandé aux Grecs finira par être demandé aux Italiens, aux Espagnols, aux Portugais, aux Français.
En tout cas c'est Juncker qui doit être content, si on prend cette news de début 2015 :
Selon Juncker, les réformes en France ne sont "pas suffisantes"
Bruxelles réclame notamment des changements institutionnels visant à réduire les dépenses publiques.
Là on va l'avoir le prolongement encore plus substantiel...M. Juncker a déclaré : "Pour l'instant, ces efforts ne sont pas suffisants." "Je voudrais que la loi Macron trouve un prolongement encore plus substantiel", a-t-il ajouté, en référence à un texte défendu par le ministre de l'Économie Emmanuel Macron, qui prévoit des mesures de dérégulation aussi bien sur le marché du travail que sur celui des services.
Keith Flint 1969 - 2019
En même temps, croire que le fait de pouvoir licencier plus facilement va faire baisser le chômage, c'est un peu croire aux marmottes magiques : les employeurs n'auront strictement AUCUN intérêt à recruter s'ils n'en ont pas besoin, et pour ça, faut des commandes. Et c'est pas en virant des gens que ça risque d'arriver. Par contre ça va permettre de verser plus de dividendes, vu que la variable d'ajustement (nous, salariés) va être encore plus variable.
les dépenses publiques sont effectivement énormes....mais on ne réduits que celle qu'il ne faufdrait pas toucher ( education, infrastructure, sécurité sociales...) par contre il serait immoral de réduire le train de vie de l'état, la prime de chauffage des sénateurs(c'est vrai quoi les vieux c'est frileux)
Macron et le travail, c'est une apparence de pragmatisme économique qui cache deux croyances naïves - à moins que ce ne soit deux mensonges cyniques :
1/ Le rapport de force employeur/salarié est équilibré dans l'entreprise (ou peut le devenir sans qu'on touche à rien)
Les dispositions de la loi El Khomri et de la future loi Travail 2 présument que les salariés ont un pouvoir de négociation suffisant pour faire face à leurs patrons de manière isolée dans chaque entreprise. Or, la France a un taux de syndicalisation parmi les plus bas d'Europe. Dans le secteur du numérique, cela frise le ridicule. Avec le taux de chômage qu'on connait, les entreprises y compris les plus prospères ont depuis longtemps toutes les cartes en main pour organiser un chantage à l'emploi et obtenir des économies sous forme de reculs pour le salarié en termes de temps de travail, de rémunération, d'acquis sociaux. Ce qu'il faut, ce n'est pas faciliter et légitimer ce chantage, c'est justement donner des solutions aux salariés pour rééquilibrer le rapport de force.
L'inversion de la hiérarchie des normes est présentée comme étant *neutre*, a priori pas plus favorable aux entreprises qu'aux salariés, par le fameux effet magique du "dialogue social" qui fait que tout le monde repartirait systématiquement heureux de la table de négociation. Or dans la réalité, le rapport de force en faveur de l'entreprise qui existe dans l'écrasante majorité des boîtes fait qu'il s'agit d'une vaste mascarade, bien plus perverse à mon avis qu'un gouvernement de droite qui annoncerait directement du "sang et des larmes" aux travailleurs, car c'est clairement ce qui nous attend.
A minima, on ne fait pas passer la charrue avant les boeufs. On met en place des leviers pour accroitre progressivement le pouvoir des associations de salariés *avant* de passer des lois qui ouvrent les vannes de la confrontation directe entre patrons et employés. Faire l'inverse est criminel. C'est le libéralisme des rapports sociaux de l'Allemagne et des pays nordiques sans la force des organisations syndicales de l'Allemagne et des pays nordiques, autrement dit appliquer seulement la moitié d'une recette qu'il est déjà discutable de vouloir copier sur des pays aux traditions et à la structure économique différentes.
2/ La fluidité du marché du travail fait le bonheur des gens
Macron s'appuie sur des théories (*) selon lesquelles les créations et destructions d'emplois sont inhérentes au fonctionnement de l'économie et qu'il est néfaste de vouloir les ralentir. Les dispositions légales relatives à la protection de l'emploi freineraient les licenciements mais aussi les embauches, d'où un effet pervers sur le taux de chômage selon certains. Macron veut fluidifier le marché du travail en faisant du coût du licenciement une charge prévisible pour faciliter au global le mouvement des emplois "peu productifs" et peu compétitifs (industrie) vers des emplois plus productifs (tertiaire, nouvelles technologies, etc.) via la formation.
Or, cette théorie ne s'intéresse absolument pas aux effets humains d'une fluidification imposée à tous et ne cherche jamais à savoir qui en seraient les gagnants et les perdants. Un salarié peut, de manière subie, enchaîner 8 jobs en 1 mois, rien dans cette vision de l'économie ni dans le discours du nouveau président ne vient dire que c'est anormal.
Le problème, c'est aussi que nous ne sommes pas tous égaux devant la perte d'emploi. Demander à un ex salarié d'Arcelor Florange de se former et de prier bien fort pour retrouver un boulot dans son bassin sinistré relève du foutage de gueule. Macron peut se vanter d'aller "discuter" avec les Whirlpool autant qu'il veut, il ne leur propose absolument rien, nada puisque toute sa politique est tournée vers ceux qui sont en capacité géographique et financière de rebondir de job en job.
Il y a un sentiment d'injustice bien légitime chez les perdants de ce système qui voient leurs vies gâchées par l'appât du gain d'autres. C'est ce qu'a parfaitement compris le FN qui a engrangé un nombre de voix phénoménal avec son virage social, mais que Macron fait semblant de ne pas voir en continuant de croire que les locomotives bienveillantes de l'économie recueilleront magiquement ces naufragés au passage du train.
Poser en modèle une accélération des créations/destructions d'emploi, c'est aussi passer sous silence :
- Les problèmes de santé publique encourus. Se faire virer n'est pas et ne sera jamais psychologiquement neutre pour un individu. Rester dans l'entreprise mais subir la pression constante d'une menace de licenciement, déjà prévue par l'employeur puisque désormais une dépense calculable et provisionnable, non plus. On va vers plus de stress au travail donc plus d'impact néfaste sur la santé des Français alors que les politiques devraient oeuvrer dans le sens contraire.
- La société qui continue pendant ce temps à jouer à fond dans la logique inverse : accès au logement, à l'emprunt et à la propriété, vie familiale exigent une stabilité de l'emploi mise à mal par l'éphémérisation du travail.
- Le déni de justice sociale que cela implique. Une des marottes des économistes Macron-compatibles, toujours dans l'idée de faciliter les destructions d'emploi (et donc aussi les créations selon eux), c'est de supprimer le critère économique de la vérification de la légalité d'un licenciement et d'appliquer une taxe au licenciement quel qu'il soit. En gros, ne plus chercher à distinguer les patrons voyous, ceux qui licencient de manière abusive, et mettre toutes les destructions d'emploi dans le même sac banalisé.
La loi El Khomri allait déjà dans ce sens : assouplissement de la notion de difficulté économique pour pouvoir licencier, suppression de l'interdiction de licencier juste avant un rachat d'entreprise, etc. Position aux effets dangereux sur la confiance dans le pays, qui engendre une dévalorisation du travail, un sentiment d'injustice et d'impunité des "puissants" qui peuvent considérer les gens comme de la marchandise jetable. Ce sentiment nourrit implacablement le vote FN.
Là aussi, la tendance est à considérer de plus en plus de manière naïve les employeurs comme des acteurs vertueux par défaut, alors même que les employés, les justiciables, les bénéficiaires d'allocations chômage font dans le même temps l'objet de plus en plus de contrôles et de suspicion.
(*) Regarder du côté des économistes Pierre Cahuc et Marc Ferracci
C'est vrai le plein emploi n'a jamais été présent en france. en 68 il y avait de (mémoire) 300000 chômeurs en France , une situation décriée comme inadmissible aujourd’hui il y en a combien? (en additionnant toutes les magouilles de falsification du chiffrage : stages, pseudo-formation, etc... ) les mesure emploi on connait : les TUC (pas les gâteaux apéro)le jeune diplômé en solde qu'on mettait en formation entreprise, et autre contrat de travail premier emploi.(je ne cherche même pas à retrouver la liste ça fait monter ma tension) toutes ces mesure n'ont servi en fait qu'à une seule chose : tirer l'ensemble des salaires vers le bas
il n'y a qu'une branche professionnel qui s'en tire en France: les politiques : lorsqu'il parlent d'emploi, ils parlent surtout du maintien du leur
La fluidité du travail est une bestiole compliquée. Certains la cherchent(j'ai bien aimé mes années SSII), d'autres la fuient(tous ceux qui viennent ici râler contre les SSII). Certains secteurs d'activité en profitent(ceux dont l'activité est saisonnière), d'autres en souffrent(ceux qui craignent la fuite des cerveaux, notamment, j'ai vu un éditeur de logiciel perdre 25% de ses effectifs en 6 mois, c'est violent).
Mais le fin mot de l'histoire, à mon sens, c'est que ça peut marcher beaucoup mieux dans des pays ou l'immobilier est bon marché. Ce que LuckyLuke34 oublie de préciser, mais qu'il est indispensable de rappeler pour que sa prose prenne tout son sens, c'est que nous vivons dans un pays ou l'immobilier est hors de prix. C'est, et de loin, la première barrière à la mobilité géographique. J'en ai chié, malgré mon bon salaire, pour trouver un appart' à peu près convenable à Montpellier - en venant de Paris.
Fatalement, pour le smicard de Florange, trouver quelque chose dans un bled ou il y a un emploi de disponible, c'est mission impossible. Et je ne parle même pas des obstacles psychologiques, juste des obstacles logistiques. J'ai fait plusieurs aller-retours à Montpellier, à mes frais, j'y ai passé deux semaines, visité un nombre important d'apparts, dont la plupart sont partis avant que je n'ai le temps de dire ouf, et celui que j'ai eu, c'est parce-que je l'ai visité le samedi, et que le dossier est arrivé à l'agence le lundi matin à l'ouverture. Le déménagement m'a couté presque 10 000€ tout compris - bon, d'accord, on s'est fait plaisir sur certains points, comme le frigo ou le canapé-lit, mais quand même, même en étant prudent, il faut sortir plusieurs milliers d'euros, les bonnes fiches de paye, bref, un tas de truc que notre smicard de Florange ne peut pas se permettre. Même en étant chiche.
Donc ça ne peut pas marcher, parce-que la logistique immobilière ne s'y prête pas. Là ou il y a de l'emploi, se loger est une gageure. Donc, les gens qui sont là ou l'emploi disparait sont coincés comme des serfs rattachés à leur terre.
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
En fait, il ne fait qu'officialiser des pratiques / abus qui existaient déjà. Par exemple, l'enchainement des CDD peut se faire au-dela de 3 fois avec des "combines". Et même sans magouiller, vu que le rapport de force est plutôt en faveur des entreprises, les gens ne se plaignent pas. Et on voit où ça nous mène, précarisation du travail, instabilité, stress, etc...
Et puis il y a aussi un point à ajouter dans ta liste, on est toujours et encore dans la culpabilisation des salariés en leur demandant toujours plus de sacrifices et de flexibilité. Mais la réalité est aussi que les patrons manquent totalement de formation en gestion et marketing dans les TPE/PME.
J'en ai vu des petits patrons se plaindre des charges, des salariés feignants, etc... Et, au final, il y en a beaucoup dans le tas qui était responsables de leur propre panade. Entre les clients en retard de paiement et le boss n'osait pas réclamer les chèques (si si je l'ai vu), le gars qui ne communique pas, le patron qui n'a aucun tableau de bord, etc... Ce n'est pas avec la formation minable faite en CCI que ça va les aider...
Il y a tellement de choses à revoir avant de taper sur les salariés...
.
Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière.
Michel Audiard
L'immobilier est hors de prix et le marché locatif est de plus en plus concentré et difficile d'accès. Dans les métropoles. Là où il y a les formations et l'emploi donc. Les exigences des bailleurs sont de plus en plus démentes et décorrélées de la réalité économique du pays. Même à 30 ans passés, même en CDI on réclame encore une caution solidaire (parfois sans fondement légal car si les revenus sont au dessus du plafond, cela rend la caution caduque, mais avoir un garant - donc un filet de sécurité - rassure mécaniquement la petite vieille flippée à la tête de sa SCI richissime). Et quand ce n'est pas le cas, les assurances loyer impayés sont en train de devenir la norme, ce qui peut rendre même un studio pas trop éloigné des transports inaccessible à un jeune diplômé. Les salaires à l'embauche des bac+5 sont en train de se rapprocher dangereusement du SMIC dans de plus en plus de secteurs. A côté de ça, les charges locatives ou de copropriété ont explosé faute de transparence et de contrôle des syndics. Encore un non-dit.
"If the revolution ain't gon' be televised
Then fuck, I'll probably miss it" - Aesop Rock
Tout ça, plus les aides au logement qui ne sont que des subventions pour le propriétaire(qui augmente le loyer d'autant), le manque flagrant de HLM(ou équivalent privé, je ne suis pas sectaire), et quelques autres trucs font que le logement devient impossible dans ce pays dès qu'on se rapproche d'une source d'emploi. Fatalement, ceux qui n'ont que le RSA se réfugient là ou c'est encore possible, dans les petites villes qui meurent, ou se concentre la pauvreté - et le vote FN. Ce n'est pas un hasard. Voter FN ne va certainement pas sortir ces gens de la merde ou ils sont, mais qu'ils en veulent à la terre entière, je peux le comprendre.
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
la flexibilité ah le bon mot! celui qui donne tout son sens au monde du travail! voir le cadre ultra flexible comparer au feignant de base.
juste un aparté la flexibilité à 10000 € n'est pas comparable à la flexibilité à 40000 et surtout pas à la flexibilité de mauvaise foi du smicard ( ah ces smicard qu'est ce qui son rigide des foi)
Exact, j'ai vu la transition, à l'époque j'étais employé dans la grande distribution (caissier) pour payer mes études et j'avais un contrat comme les autres employés, même taux horaire, prime d'ancienneté, participation, intéressement ... sauf que je bossais pas en semaine mais du vendredi au samedi soir, plus les dimanches ouvert (payé double) et les période de vacance scolaire, à l'époque je gagnais du 55 Francs de l'heure sans compter les primes.
Et j'ai vu les nouveaux arriver avec des contrats nouvellement créé : Les contrats formations payé 20Francs de l'heure autant dire une misère, et je vous garantie qu'en 1 semaine tu était formé, pourtant le contrat était sur toute la durée de la saison, et une fois terminé, il n'y avait pas d'embauche, ils reprenaient un autre contrat Formation.
Ca se fait toujours. Etant dans une région touristique, je vois un paquet de jeunes qui sont embauchés comme "stagiaire" dans les campings, hôtels, clubs, etc... et payés pas chers (c'est moins du SMIC).
Le pire, ce sont des conventions signées avec Pole-Emploi pour "découvrir" le métier mais, en réalité, les boss ne les gardent pas après ou ne proposent pas de contrat en alternance par exemple. Ce qui devrait être une suite logique quand tu testes un jeune, tu devrais avoir un besoin d'apprentis sinon c'est un emploi saisonnier déguisé.
.
Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière.
Michel Audiard
Oui et puis ils ne sont pas accompagné d'un Formateur et sont soumis aux mêmes contraintes de temps/responsabilité/rentabilité... que les autres, c'est juste qu'ils sont moins cher.
Devrait y avoir des garanties sur la suite d'un contrat Formation pour éviter l'utilisation du turn-over des contrats Formation, ou à minima une évaluation du temps nécessaire à la formation sur un poste, pour limiter la durée du contrat à la durée évalué de la formation.
Apparemment, l'avant-projet n'était pas un ballon d'essai... Ca se précise :
Le gouvernement joue-t-il cartes sur table dans son projet de réforme du code du travail ? Libération a publié dans son édition de ce mercredi un document qui révèle que le ministère du Travail réfléchit à des positions bien plus radicales que celles présentées mardi aux partenaires sociaux. Daté du 31 mai, ce texte issu de la direction générale du travail (DGT) détaille les «réformes demandées par le cabinet», autrement dit les pistes sur lesquelles les équipes de Muriel Pénicaud demandent à l'administration de plancher.
http://www.liberation.fr/france/2017...istere_1575051
.
Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière.
Michel Audiard
La(es) mesure(s) pouvant jouer sur l'emploi se trouve(nt) au niveau de la compétitivité. Puisque nous sommes tous d'accord en dehors de quelques exceptions de la nullité sur l'embauche de la destruction du code du travail, penchons nous sur la compétitivité.
Allongement de la durée de travail ?
Faux ami. Le salarié en fera moins à l'heure.
Baisser les salaires ?
Ca va être compliqué étant donné le tassement inouï des salaires depuis l'an 2000, un diplômé étant payé presqu'autant qu'un non-diplômé.
Il n'existe qu'une seule variable sur laquelle le gouvernement peut agir : les taxes sur salaires. Et là, je pense qu'il s'agit de la vraie piste à creuser économiquement bien plus qu'un gribouillis de code du travail. Fournir un service 20, 30 ou 40% moins cher permettrait de remplir le carnet de commandes, et donc d'embaucher.
L'allègement en taxes pour équilibrer le budget peut se rattraper aisément en faisant le nettoyage dans les niches fiscales représentant un manque à gagner de 90 milliards/an. Ou encore ne pas faire une énième task force qui va coûter bonbon et servir à quedalle en dehors de placer un "ami". Il existe déjà un cabinet créé en ce sens par le précédent gouvernement pour coordonner l'action de l'Etat mais sous l'égide du Premier Ministre. Et supprimer quelques commissions comme HADOPI.
Je pense que cela irait déjà plus dans le bon sens que de supprimer les 35 heures, précariser les CDD et supprimer le CDI et inversement.
Repeat after me
Le monsieur lutte pour la défense des libertés individuelles et collectives
Repeat after me...
La baisse des charges (et de l'impôt aussi) existe déjà à travers de nombreux dispositifs et on voit bien que les salariés n'en profitent pas, pas plus que les commandes. Ensuite le prix n'est pas un vrai souci, ça dépend de la valeur que tu y mets en face et de ta cible. Et si tu es en phase avec ton marché, tu vends au prix affiché.
Le vrai souci est que nos élites ont un raisonnement comptable alors qu'il faudrait un raisonnement commercial. Les commandes viennent quand le marché est favorable. Tu pourras mettre des charges à 10%, si tu as un marché pourri, saturé ou je ne sais quoi encore, tu n'auras pas de commande et tu ne vendras pas.
Donc la vraie question à se poser est : quels sont les marchés porteurs pour La France et comment les booster ?
Et aussi la formation des patrons de TPE/PME, c'est essentiel et c'est une vraie catastrophe actuellement. Rien que ça, il y en a pas mal qui gagneraient de l'argent avec une bonne gestion et une bonne communication.
Rends toi compte que je connais des patrons qui n'ont aucun indicateur-clé. Par exemple, un copain qui me dit que la pub dans le journal local fonctionne et quand je lui demande le taux de retour, il me répond "ben c'est le journal donc c'est lu donc ça fonctionne obligatoirement". Et ce n'est pas un cas unique...
1000€ de pub au minimum quand même avec un taux de retour ridicule, en gros il brûle 1000€ par mois pour rien. Et après il va se plaindre qu'il ne peut pas embaucher un mi-temps dont il aurait bien besoin ou donner des heures sup' à sa secrétaire.
.
Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière.
Michel Audiard
Vous avez un bloqueur de publicités installé.
Le Club Developpez.com n'affiche que des publicités IT, discrètes et non intrusives.
Afin que nous puissions continuer à vous fournir gratuitement du contenu de qualité, merci de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicités sur Developpez.com.
Partager