Le portage par l'INRIA du Pascal/CDC sur l'Iris 80 a mis ce langage à la disposition des centres de calcul universitaires à la fin des années 1970. À partir de 1980, des universités et des écoles d'ingénieurs s'en sont servis comme support de l'algorithmique et de la programmation structurée. En effet, il était :
plus efficace et plus ouvert qu'Algol 60,
plus ouvert, plus structuré et moins permissif que Fortran,
plus clair, plus structuré et moins permissif que PL/I.
L'arrivée des micro-ordinateurs introduisit une certaine compétition entre Pascal UCSD, Microsoft Pascal, et Turbo Pascal.
L'enseignement de l'informatique en classes préparatoires n'est introduit qu'en 1987, basé sur Pascal (plus précisément Turbo Pascal). Une bibliothèque (« MODULOG »), développée par l'ALESUP37 et l'IREM de Marseille, était également mise à disposition des lycées38,39,40.
Avec la réforme de 1995, l'enseignement de l'informatique en prépa scientifique est séparé en un tronc commun, basé sur un logiciel de calcul formel, et une matière optionnelle en MPSI et MP basée, au choix, sur Pascal ou Caml. Le succès de ce dernier est tel qu'au « stage de Luminy » en 1997, seulement trois participants choisissent le Pascal41. Très minoritaire dans la filière MP, Pascal est officiellement abandonné à partir de la session 2015 des concours, et depuis seul Caml est autorisé aux épreuves de l'option informatique.
Les prépas BCPST ont suivi un chemin similaire : le Pascal est introduit au programme en 1987, puis retiré au début des années 2000, au profit de MATLAB et Scilab. Le Pascal n'est plus proposé aux concours à partir de 200442.
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