La construction d'un gratte est également soumis à des obstacles et des imprévus (genre la météo, le retard de livraison du métériel, un ouvrier à remplacer car il s'est casséla gueule en tombant d'un échafaudage, et j'en passe).Pour lui, les jardiniers ne peuvent prévoir dans le moindre détail la forme finale de leur jardin avant de commencer à le labourer, ni même le temps qu'atteindre cette forme prendra.
Il s'agit là bien entendu d'un clin d'oeil aux obstacles et imprévus qui surgissent durant le cycle de vie d'un logiciel et poussent certains à adopter des méthodologies de développement dites agiles.
Les ingénieurs seraient, quant à eux, capables de prédire et concevoir, dans le moindre détail, les délais de réalisation et la forme du moindre recoin d'un futur gratte-ciel, avec un taux élevé de succès dans leurs prédictions.
Coté dev, à quoi sert toute la phase d'analyse si ce n'est de prédire ce que va faire le soft, a quoi sert de faire des diagramme UML si ce n'est pas concevoir en détail, etc. Bref, arguments irrecevables.
C'est vrai on voit beaucoup de batiment voir le jour... Et 20 ans après, on réalise que l'amiante et le cuivre c'est dangereux...De même, Chris Aitchison se demande quelles raisons font qu'autant de projets de jardins échouent alors qu'autant de projets de grattes ciels réussissent.
Cela revient selon lui au fait que la technique de construire un gratte-ciel est, à quelques exceptions près, identique, partout dans le monde alors que chaque jardin est unique par son sol et son environnement, tout comme chaque projet de développement logiciel.
En référence aux bogues et autres imperfections, Chris Aitchison rappel que contrairement à un gratte-ciel, de mauvaises herbes poussent dans un jardin et font qu'il ne sera jamais fini, arrêter de l'émonder risque de l'étouffer.
La construction d'un immeuble dépend également de la qualité du sol et de son environnement. On ne construit pas un building sur un terrain marécageux et on évite (normalement) de le construire à un endroit où il risque de se prendre un tsunami dans la gueule. Pour un jardin, on peux aisément creuse dans le sol et remplir avec une terre plus apdte au jardinage, on peux construire une serre.
Il n'y a peut être pas de mauvaise herbe dans un gratte-ciel mais il y a souvent des défaut de conception (genre la plomberie pas très solide, ou les matériaux pas très résistant,etc). Ah pardon je croyais que l'ingénieur avait tout prévu et pourtant il a suffit qu'un rat s'introduise par une bouche d'aeration pour ensuite bouffer les fils de la clim pour qu'on se retrouve à devoir évacuer le joli batiment tout vitré où la température frolait les 40 degrés !
C'est vrai que le mec qui a délivré le permis de construire de la centrale de fukushima a été inspiré ! C'est un gage de qualité de construire un batiment radioactif si près de la cote alors que le pays est régulièrement victime de tsunamis !Dernier point de comparaison, dans la plupart des pays, les ingénieurs qui construisent des ponts doivent avoir un permis de construire délivré suite à des contrôles de qualité imposés par les gouvernements.
Des mesures qui ne s'appliquent pas aux jardiniers (ni même aux développeurs) alors que leurs rôles sont plus prépondérants dans le succès de leurs projets respectifs.
On a pas besoin d'un permis de construire pour chaque construction, cela dépend entre autre de la surface. Coté dev, un mec qui developpe son petit solf dans son coin pour gérer sa bibliothèque perso ne va regarder du coté des normes. Par contre une entreprise qui fait des logiciel de compta va forcément appliquer les normes en vigueur (sinon, elle ne vendra pas beaucoup). En général quand on développe un gros soft sensé tourner sous Vista ou Seven, on va faire en sorte que le logiciel ne plante pas si on essaie d'écrire un fichier dans program files.
ça me faire rire quand je lis qu'un développeur n'est pas soumis aux normes !
Bref quand on se permet de faire des comparaison sur le beau métier de développeurs, il ne faut pas se contenter de se servir des vieux clichés. Il faut approfondir le sujet un minimum.
Ce qui m'ennerve le plus, c'est que l'auteur est développeur. Alors qu'il se fasse des idées sur le métier d'ingénieur ne me gène pas mais qu'il ne connaisse pas du tout ce qu'implique son propre métier, ça me mets hors de moi !
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