Je me retrouve bien dans le message de Antoun...
J'ai découvert la programmation juste un peu avant - apparemment j'ai 2 ans de plus que toi - avec un TI99/4A et son BASIC. L'informatique est devenue une passion depuis que j'ai eu écrit 10 PRINT $monnom ; 20 GOTO 10 et que mon nom a défilé à l'écran (de télé à l'époque, waouh mon nom passait sur le petit écran )...
J'ai hésité un instant entre des études psycho/socio et informatique, j'ai choisi informatique.
J'ai parfois regretté que ma passion devienne mon travail, car du coup mon hobby était aussi mon travail. Mais j'avoue que globalement je ne m'en lasse pas.
C'est la notion de création/créativité qui me plait le plus : avoir une idée, et la mener à bien. J'imagine que c'est pareil pour les architectes, mais c'est plus compliqué pour eux. En informatique, on peut parfois avoir une idée aujourd'hui, et demain elle est fonctionnelle.
Au niveau des pièges, c'est vrai que le côté encadrement c'est parfois beaucoup de discussions qui peuvent être stériles, de "politique" pour ménager tous les intervenants, et souvent beaucoup de compromis. Par contre, ça apporte la possibilité d'orienter à son idée les développements, et de ne pas se voir imposer toutes les décisions. Car c'est une horreur pour moi de me voir imposer des choses à développer quand je ne les approuve pas - et pire encore, quand je les trouve réellement stupides...
La maintenance évolutive est une pure horreur. J'ai malheureusement passé une grande partie de mon temps à corriger/maintenir du code déjà fait - et en général, mal fait. Maintenant dès que je peux, je prends le parti de casser et refaire. Malheureusement on n'en a que rarement l'opportunité. Un conseil donc : pour rester motivé, fuyez autant que possible le code existant s'il n'est pas propre ! N'hésitez pas à casser et refaire.
J'ai travaillé dans différentes entreprises, il me semble que là où l'on est le mieux considéré, c'est dans une entreprise qui ne fait pas QUE du développement, mais où il y a un service de développement, et qui ne fait pas la maintenance du matériel. On ne te prend pas alors pour le gars à appeler dès qu'il y a un problème informatique, et on vient te courtiser pour espérer une modification dans un programme ou un nouveau développement. C'est plus agréable !
En parallèle, j'ai ensuite commencé à être développeur indépendant, et non pas pour des clients, mais pour mes propres projets, commercialisés par la suite. Et là, il y a un côté top, c'est la totale liberté.
Je crois qu'il faut veiller à toujours conserver l'intérêt dans ce job, sinon rapidement notre travail sera de piètre qualité, et notre intérêt décroitra davantage encore. C'est comme dans un couple: si l'intérêt pour l'autre diminue, il faut remettre de quoi alimenter la flamme (voyages, sorties à 2...), afin qu'elle ne s'éteigne pas et que l'amour perdure. Et idem en informatique, si je n'ai plus d'intérêt pour ce que je développe, alors je le mets de côté un moment, je me lance dans un projet perso et que j'ai à coeur où je m'éclate pendant quelques jours, afin de rallumer la flamme informatique et de retrouver le goût pour le dév...
Je ne connaissais pas cette définition d'un bon programmeur, mais je retrouve bien là l'esprit qui est nécessaire à l'être, en effet !
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