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Actualités Discussion :

Google aurait licencié des employés travaillant sur son assistant vocal

  1. #61
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    Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
    Si, c'est toujours possible de véhiculer cette image là ; la seule différence, c'est que celui qui perd la partie de baby foot est licencié.

    Si tu la gagnes contre la mauvaise personne, tu es aussi licencié.


  2. #62
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    Par défaut Google pourrait réduire le nombre d’ordinateurs portables, de services et d’agrafeuses pour ses employés
    Google pourrait réduire le nombre d’ordinateurs portables, de services et d’agrafeuses pour ses employés
    afin de réaliser des économies pluriannuelles

    Depuis que la crise Covid-19 est terminée, les entreprises qui bénéficiaient d’une croissance exceptionnelle de leurs activités pendant la pandémie connaissent maintenant une baisse de performance. À côté de cela, l’instabilité politique mondiale due à la guerre dans une partie du globe fait que ces entreprises doivent désormais composer avec un contexte économique mondial difficile. En janvier dernier, Google a annoncé qu’il supprimerait environ 12 000 emplois afin de réduire ses dépenses. La situation économique n’étant guère reluisante depuis cette annonce, l’entreprise vient d’annoncer des mesures peu communes comme la réduction d’ordinateurs portables, d’agrafeuses et de certains services pour ses employés afin de réaliser des économies sur plusieurs années.

    À la fin du mois dernier, Ruth Porat, qui est à la fois directrice financière d’Alphabet et de sa filiale Google depuis 2015, a adressé un courrier électronique interne aux Googlers afin de leur faire part des détails concernant les décisions prises en amont par les dirigeants de l’entreprise pour réduire les dépenses du géant de la recherche. Dans cette note interne, qui est parvenue à la connaissance de certaines personnes, Porat explique que l’un des objectifs de Google cette année est de « réaliser des économies durables grâce à une vitesse et une efficacité améliorées ». « Ce travail est particulièrement vital en raison de notre croissance récente, de l’environnement économique difficile et de nos incroyables opportunités d’investissement pour faire avancer la technologie, en particulier dans l’IA ». « Nous nous concentrons sur la distribution encore plus efficace de nos charges de travail de calcul, en tirant le meilleur parti de nos serveurs et de nos centres de données », a-t-elle écrit. « Nous avons déjà fait des progrès dans ces efforts et nous continuerons à améliorer l’efficacité. Ce travail s’additionne étant donné que l’infrastructure est l’un de nos principaux domaines d’investissement ». Il faut souligner qu’en plus du contexte économique difficile auquel l’entreprise fait face, le retard qu’elle accuse dans le domaine de l’intelligence artificielle lui fait perdre de l’argent chaque jour avec Bing, le moteur de recherche de Microsoft qui a commencé à ravir une petite portion des parts de marché du moteur de recherche de Google depuis qu’il a été couplé à ChatGpt.

    Dans le courrier, Porat dépeint la situation actuelle de l’entreprise en expliquant que « Nous sommes déjà passés par là. En 2008, nos dépenses augmentaient plus vite que nos revenus. Nous avons amélioré l’utilisation des machines, réduit nos investissements immobiliers, resserré notre ceinture sur les budgets T&E, les cafés, les microcuisines et l’utilisation des téléphones portables, et supprimé la subvention pour les véhicules hybrides. Depuis lors, nous avons continué à nous rééquilibrer en fonction des données sur la façon dont les programmes et les services sont utilisés ». Pour ce qui concerne la situation actuelle de l’entreprise, la cheffe des finances de Google explique que « les décisions les plus difficiles qu’ils ont eu à prendre en tant qu’entreprise furent de réduire les effectifs, et cela est encore en cours dans certains pays ». « Nous continuons à redéployer des équipes vers des tâches plus prioritaires, à maintenir un rythme d’embauche plus lent », a-t-elle souligné. « La plupart des autres changements et économies importants ne seront pas visibles pour la plupart des Googlers, mais ils feront une différence notable sur nos coûts », précise la financière.

    Mais dans un souci de franchise envers les employés de l’entreprise, Porat a expliqué dans son message « qu’il existe également des domaines dans lesquels des économies seront réalisées et qui auront un impact sur certains services que les Googlers utilisent au travail et au-delà ».
    Nous plaçons la barre très haut en matière d’avantages à la pointe de l’industrie, d’avantages et d’équipements de bureau, et nous continuerons à le faire à l’avenir. Cependant, certains programmes doivent évoluer en fonction du fonctionnement actuel de Google. En plus de contribuer à réduire les coûts, ces changements réduiront le gaspillage alimentaire et seront meilleurs pour l’environnement ». Ainsi, « nous adaptons nos services de bureau à la nouvelle semaine de travail hybride. Les cafés, les microcuisines et les autres installations seront adaptés pour mieux correspondre à comment et quand ils sont utilisés. Les décisions seront basées sur des données. Par exemple, lorsqu’un café connaît un volume d’utilisation nettement inférieur certains jours, nous le fermerons ces jours-là et nous nous concentrerons davantage sur les options populaires qui se trouvent à proximité. De même, nous consoliderons les microcuisines dans les bâtiments où nous voyons plus de déchets que de valeur. Nous modifierons également certains cours de fitness et horaires de navette en fonction de leur utilisation ». En plus de cela, la cheffe des finances ajoute ceci : « nous avons également évalué l’équipement que nous fournissons aux Googlers. Les appareils d’aujourd’hui ont une durée de vie beaucoup plus longue et des performances et une fiabilité supérieures. Nous avons donc apporté des modifications à ce qui est disponible et à la fréquence de remplacement, tout en veillant à ce que les gens disposent de ce dont ils ont besoin pour remplir leur rôle. Parce que l’équipement est une dépense importante pour une entreprise de notre taille, nous pourrons économiser de manière significative ici ».


    Dans d’autres documents qui sont également parvenus à la connaissance de certains médias, Google aurait déclaré qu’il réduisait les cours de fitness, les agrafeuses, le ruban adhésif et la fréquence de remplacement des ordinateurs portables pour les employés. Les employés de Google qui n’occupent pas de poste d’ingénieur, mais qui ont besoin d’un nouvel ordinateur portable recevront un Chromebook par défaut. À noter que les Chromebooks sont des ordinateurs portables fabriqués par Google et utilisent un système d’exploitation basé sur Google appelé Chrome OS. Auparavant, c’étaient les MacBook d’Apple qui étaient offerts aux employés de l’entreprise. Selon le document qui a fuité, en plus de vouloir faire des économies, une des raisons également avancées pour le choix des Chromebooks pour les Googlers est que cela offrirait « la meilleure opportunité sur tous les appareils gérés d’empêcher les compromis externes ». Selon les informations contenues dans le document, un employé ne pourrait plus dépenser pour les téléphones portables s’il en existe un en interne. Et les employés auront besoin de l’approbation du directeur ou du supérieur hiérarchique s’ils ont besoin d’un accessoire qui coûte plus de 1 000 $ et n’est pas disponible en interne. Dans une section intitulée « Desktops and Workstations », la société aurait déclaré que CloudTop, le poste de travail virtuel interne de l’entreprise, sera « le bureau par défaut » pour les Googlers.

    Nous précisons qu’il n’y a pas que Google qui connaît ses difficultés. Meta Platforms inc., l’entreprise mère de Facebook, Instagram et SnapChat, a annoncé qu’elle supprimerait environ 10 000 emplois au cours des prochains mois, dans le cadre d’une soi-disant « année d’efficacité », après avoir licencié environ 11 000 employés l’automne dernier. Amazon.com inc. a également déclaré le mois dernier qu’il supprimerait 9 000 emplois supplémentaires dans des domaines tels que la publicité et le cloud computing après avoir annoncé précédemment son intention de supprimer 18 000 postes.

    Source : CNBC, WSJ, YouTube

    Et vous ?

    Quels commentaires faites-vous de cette situation ?

    Selon vous, réduire le nombre d’ordinateurs portables, de services et d’agrafeuses pour les employés pourra-t-il véritablement faire faire des économies à Google ?

    En dehors de la croissance économique mondiale, pensez-vous qu’il pourrait exister d’autres raisons pour expliquer les difficultés financières actuelles de Google et ces récentes décisions ?

    Voir aussi

    Google annonce la suppression de 12 000 emplois, soit plus de 6 % de ses effectifs et imite d’autres entreprises technologiques, dans le cadre de la gestion du ralentissement macroéconomique

    Meta va procéder au licenciement de 10 000 travailleurs supplémentaires après avoir réduit ses effectifs d’environ 11 000 collaborateurs en novembre

    Amazon prévoit de licencier jusqu’à 10 000 collaborateurs cette semaine, soit l’une des plus importantes réductions du personnel de son histoire

    Amazon embauche plus de 427 000 personnes en 10 mois pour soutenir ses activités qui sont en forte croissance depuis que la pandémie de la COVID-19 a commencé à sévir dans le monde
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  3. #63
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    des économies d'agrafeuses ?

    [IRONIE]
    Moi je leur conseillerais de demander à leurs salariés de prendre leur précaution pour ne pas avoir à se soulager au boulot et économiser de l'eau, du pq, du service de nettoyage.
    [/IRONIE]
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  4. #64
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    heureusement que je suis pas chez eux, je suis le 1er à piquer des stylos, un roulot de PQ ou une ramette de papier pour chez moi
    Les temps sont dur et y'a pas de petite économie, chacun survie comme il peu.

    J'en suis pas encore a voler du jambon ou du fromage au supermarché mais ca risque d'arriver si ca continue


    Signé: Un ingénieur en France payé une misère par une ESN, qui fait ce qu'il peu pour survivre.

  5. #65
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    Par défaut Google et Amazon peinent à licencier en Europe en raison de la législation du travail
    Google et Amazon peinent à licencier en Europe en raison de la législation du travail,
    la législation du travail rend difficile le licenciement du personnel en France et en Allemagne

    Les géants mondiaux de la technologie, Google et Amazon, peinent à réduire leurs effectifs en Europe. Aux États-Unis, les entreprises peuvent annoncer des suppressions d'emplois massives et se débarrasser de centaines, voire de milliers de travailleurs en l'espace de quelques mois. Les principaux obstacles à la mise en œuvre de licenciements massifs en Europe sont une législation du travail plus stricte et de longues négociations avec les comités d'entreprise, qui représentent les salariés.

    En France et en Allemagne, où la législation du travail est l'une des plus strictes de l'Union européenne, Google négocie avec les comités d'entreprise le nombre et le type de salariés qui seront inclus dans un plan de départs collectifs volontaires. Google emploie environ 1 600 personnes à Paris. Au Royaume-Uni, où les protections sont moins strictes, la réduction des effectifs pourrait s'avérer plus facile : environ 500 des 8 000 employés de Google devraient partir.

    Nom : GooAma.jpg
Affichages : 17538
Taille : 13,9 Ko

    Avec la crise de l'inflation et des taux d'intérêt au plus haut, plusieurs entreprises américaines ont commencé à licencier un grand nombre d'employés pour protéger leurs activités de la chute. Plus de 70 000 employés ont été licenciés par les géants de la technologie au cours des 12 derniers mois avec, environ 18 000 pour Amazon.

    Amazon a également décidé de se séparer de plus de 18 000 de ses employés. Au début de l'année 2023, Andy Jassy, le PDG de cette entreprise, a révélé le plan et a indiqué aux employés que des coupes importantes seraient observées dans la section des ressources humaines, puis dans les magasins. Initialement, on s'attendait à ce que l'entreprise ne licencie qu'une dizaine de milliers de travailleurs, mais la dernière annonce laisse entendre que le chiffre sera d'approximativement 18 000.

    En début d’année, Google a annoncé la suppression de 12 000 emplois, soit plus de 6 % de ses effectifs et imite d'autres entreprises technologiques. « Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui », écrit Pichai, CEO de Google.

    « Nous paierons les employés pendant toute la période de notification (minimum 60 jours). Nous offrirons également une indemnité de départ commençant par 16 semaines de salaire, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire passée chez Google et nous accélérerons la mise à disposition d'au moins 4 mois de couverture santé. Nous verserons les primes au titre de l’année 2022. Nous offrirons 6 mois de soins de santé, des services de placement et une aide à l'immigration aux personnes concernées », avait indiqué le CEO de Google au sujet du traitement des employés aux États-Unis.

    En Europe, les licenciements massifs dans les entreprises technologiques sont bloqués en raison des protections du travail qui font qu'il est pratiquement impossible de licencier des personnes dans certains pays sans avoir consulté au préalable les groupes d'intérêt des employés. Des milliers de travailleurs du secteur technologique sont donc restés dans l'incertitude, ne sachant pas s'ils seront concernés par des négociations qui peuvent durer indéfiniment.

    En France, Alphabet Inc., la société mère de Google, est actuellement en pourparlers pour réduire les effectifs par des départs volontaires, en offrant des indemnités de départ qu'elle espère suffisamment généreuses pour inciter les travailleurs à partir, ont déclaré des personnes au fait du dossier, qui auraient demandé à ne pas être identifiées parce que l'information n'est pas publique. Amazon a tenté d'inciter certains cadres supérieurs à démissionner en leur faisant miroiter jusqu'à un an de salaire et a accordé des congés aux employés qui quittent l'entreprise pour que leurs actions soient acquises et versées sous forme de primes, a déclaré une personne au fait de la situation.

    En France et en Allemagne, où la législation du travail est l'une des plus strictes de l'UE, Google est pour le moment en négociation avec des comités d'entreprise - des groupes spécifiques à l'entreprise dont les représentants élus des salariés négocient avec la direction sur les questions de main-d'œuvre, selon une personne au fait du dossier. La loi oblige les entreprises à négocier avec ces comités avant de procéder à des licenciements. Il s'agit d'un processus parfois long qui comprend la collecte d'informations, des négociations et la possibilité d'un recours. En raison de ces exigences, les succursales de Google en Allemagne et en France seront parmi les dernières à être affectées par les réductions, si tant est qu'elles le soient.

    Google a reconnu l'existence des négociations et a ajouté qu'il ne prévoyait pas de licenciements en Roumanie, en Grèce ou en Autriche. « Nous avons travaillé avec soin et individuellement dans chaque pays où des réductions ont lieu afin de respecter pleinement les exigences légales locales, qui varient selon les sites, sont complexes et prennent du temps », a déclaré un porte-parole de Google.

    À Paris, où Google emploie environ 1 600 personnes, un comité d'entreprise est en pourparlers avec la société pour déterminer le nombre et le type d'employés qui seront inclus dans un plan de départ collectif volontaire. Des personnes au fait du processus affirment qu'il faudra encore attendre plusieurs semaines avant qu'une solution soit trouvée et que, dans l'intervalle, les choses continueront à se dérouler comme d'habitude. Selon un employé qui a requis l'anonymat, la direction a clairement indiqué que personne ne serait forcé de partir.

    En revanche, au Royaume-Uni, où les protections du travail ne sont pas aussi strictes, on estime que 500 des 8 000 employés de Google devront partir, selon Matthew Waley, représentant de Unite the Union, soit un taux de licenciement de 6 % conforme à l'objectif global de l'entreprise. Les discussions avec le comité d'entreprise aboutiront à des indemnités de départ confidentielles, mais le nombre de départs n'est pas négociable. « Ils essaient de faire le minimum légal », a déclaré Waley, en faisant référence au processus de négociation en cours. Il en va de même à Dublin, où les syndicats affirment que Google prévoit de licencier 240 employés, et à Zurich, où les syndicats affirment que le nombre de licenciements concerne plus de 200 personnes.

    Les employés ont récemment créé un comité d'entreprise Google transnational pour les pays de l'UE, dont le Royaume-Uni et la Suisse. Ce comité devrait être opérationnel dans six mois environ et sera une voix collective puissante lors des futures consultations. Selon Waley, il s'agit là d'un « grand changement », car l'entreprise devra informer les employés beaucoup plus tôt des réorganisations. Ce comité d'entreprise européen sera composé de représentants qui sont des employés de Google et dont le mandat sera de quatre ans. Les membres du comité assureront la liaison avec la direction de Google et auront leur siège à Dublin, comme le montrent les documents.

    Si les différences de traitement n'ont pas créé de frictions entre les employés de Google répartis dans le monde entier, « les gens se sont rendu compte que les choses se passent différemment aux États-Unis, en France et en Allemagne », explique Parul Koul, président exécutif du syndicat des travailleurs d'Alphabet et ingénieur en logiciel chez Google à New York.

    « C'est une source d'inspiration pour les Américains de voir que les choses sont différentes dans d'autres pays - c'est un modèle de ce pour quoi les gens peuvent se battre », ont-ils ajouté. Les suppressions d'emplois ne touchent pas seulement les travailleurs du secteur technologique.

    Les réductions dans l'industrie technologique ont été particulièrement sévères

    Les entreprises technologiques comme Google, Amazon, Meta et Twitter ont été contraintes de prendre des décisions similaires en raison de l'impact économique de la pandémie. L'industrie technologique, qui était autrefois une source fiable d'emplois, a été durement touchée par la crise, et les entreprises doivent maintenant trouver un équilibre entre les mesures de réduction des coûts et la nécessité de rester compétitives.

    HP a annoncé qu'elle allait licencier entre 4 000 et 6 000 personnes dans le cadre d'une campagne de réduction des coûts visant à ajouter 1,4 milliard de dollars à ses résultats dans les années à venir. L’entreprise qui compte actuellement environ 61 000 salariés, soit quelque 10 000 de plus qu’il y a un an, a révélé ce plan en même temps que ses résultats pour le quatrième trimestre 2022, qui ont enregistré un chiffre d'affaires de 14,8 milliards de dollars, soit une baisse de 11 % en glissement annuel (et de 8 % en monnaie constante), et un bénéfice d'exploitation de 1,3 milliard de dollars.

    Pour l'ensemble de l'année, le chiffre d'affaires a baissé d'un pour cent à 63 milliards de dollars et le bénéfice d'exploitation a atteint 6,6 milliards de dollars. « Cette nouvelle stratégie va nous permettre de mieux servir nos clients et de créer de la valeur sur le long terme en réduisant nos coûts et en réinvestissant dans des domaines clés pour l’avenir », a indiqué un porte-parole de HP. Les imprimantes de la société ont généré 3,7 milliards de dollars de ce bénéfice sur un chiffre d'affaires de 18,9 milliards de dollars - une performance plutôt meilleure que les 2,9 milliards de dollars de bénéfice sur un chiffre d'affaires de 44,1 milliards de dollars lié aux PC.

    Le président-directeur général, Enrique Lores, a décrit les résultats comme « une fin d'exercice solide, malgré un macro-environnement volatile et un ralentissement de la demande au second semestre », mais il a ajouté que HP avait besoin d'une stratégie - qu'il a baptisée « Plan de transformation prêt pour l'avenir » - pour réaliser « des économies structurelles importantes grâce à la transformation numérique, à l'optimisation du portefeuille et à l'efficacité opérationnelle ».

    Plus de 170 000 techniciens à temps plein sont employés sur le continent et au Royaume-Uni par Amazon, Alphabet et Meta, les ingénieurs en logiciel gagnant souvent des salaires inférieurs de moitié à ceux de leurs homologues américains.

    Chez Amazon France, qui emploie environ 1 500 personnes à Paris, certains cadres supérieurs ayant entre 5 et 8 ans d'expérience se sont vu offrir jusqu'à un an de salaire pour partir, selon une personne familière de la situation. Cette personne a précisé que les employés qui partaient étaient autorisés à rester en "congé de jardinage" jusqu'en mai, date à laquelle les actions d'Amazon sont acquises et payées sous forme de primes.

    Source : Bloomberg

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Peut-on conclure que les contrats de travail en Europe, particulièrement en France, sont meilleures qu'aux États-Unis ?

    Voir aussi :

    Plus de 70 000 employés ont été licenciés par les géants de la technologie au cours des 12 derniers mois, dont environ 37 000 travailleurs pour Twitter, 18 000 pour Amazon et 11 000 pour Meta

    Licenciements dans le secteur de la technologie : Dell va licencier 6 650 employés en raison de la baisse de la demande de PC, l'entreprise aurait connu une baisse de 37 % des livraisons de PC au 4T22

    Google annonce la suppression de 12 000 emplois, soit plus de 6 % de ses effectifs et imite d'autres entreprises technologiques, dans le cadre de la gestion du ralentissement macroéconomique
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  6. #66
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    Encore heureux que c'est difficile de licencier en France !

    Quelles bandes de dingues !

  7. #67
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    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    Peut-on conclure que les contrats de travail en Europe, particulièrement en France, sont meilleures qu'aux États-Unis ?
    On ne sait pas.
    Il y a plein de gens qui disent que si il était plus facile pour les entreprises de virer des travailleurs, elles embaucheraient plus facilement.
    Il y a même une oxymore qui existe : "flexisécurité".
    Quelle est cette "flexisécurité" à la danoise qui inspire Macron ?

    Si il était plus facile de mettre fin à un CDI, les entreprises n'auraient plus à passer par des ESN.

    ====
    Les grosses entreprises comme Google et Amazon ne devraient plus embaucher de Français, parce qu'elles ne peuvent pas les virer sans motif et les en informer par e-mail.
    Keith Flint 1969 - 2019

  8. #68
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    ça change quoi ? les ESN ont les mêmes conditions de licenciement que les autres.
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  9. #69
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    Citation Envoyé par chrtophe Voir le message
    ça change quoi ?
    Pour l'entreprise cliente c'est moins chiant de prendre des prestataires parce que c'est plus simple à s'en défaire. Il suffit de ne pas renouveler le contrat par exemple.
    Souvent les gens qui bossent pour une ESN démissionnent, donc il n'y a pas à les virer.
    Et sinon il y a moyen de mettre le prestataire sur une autre mission d'un autre client.

    Je pense que la fait qu'il est difficile de virer quelqu'un est un des facteurs qui explique pourquoi les entreprises Françaises passent souvent par des prestataires.
    Keith Flint 1969 - 2019

  10. #70
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Pour l'entreprise cliente c'est moins chiant de prendre des prestataires parce que c'est plus simple à s'en défaire. Il suffit de ne pas renouveler le contrat par exemple.
    Souvent les gens qui bossent pour une ESN démissionnent, donc il n'y a pas à les virer.
    Et sinon il y a moyen de mettre le prestataire sur une autre mission d'un autre client.

    Je pense que la fait qu'il est difficile de virer quelqu'un est un des facteurs qui explique pourquoi les entreprises Françaises passent souvent par des prestataires.
    D'expériences je te peux te dire que non.
    Ce n'est pas pour cette raison.

    Les entreprises Françaises passent souvent par des prestataires uniquement parce qu'elles se disent que le travail sera mieux fait, plus sérieux et moins cher et ignorent qu'en réalité, en faisant ça elles font appel à des usines à devs qui bâcle, qui n'ont pour majorité par le niveaux pour faire ce qu'ils font et qu'ils sous paient leur salariés.

    Et aiment se pavaner en société et dire "nous on a fait faire notre logiciel par Capgemini" avec des petits toussement hautain, plutôt que de dire, on est passé par un Freelance, 20 ans d'expériences, qui a une réelle expertise mais que personne ne connait.

    Je ne le dirais jamais assez, mais employer un freelance vs passer par une ESN, c'est comme faire construire son escalier par un artisan vs une usine.
    Le travail d'un freelance sera toujours d'une qualité incomparablement supérieure à ce que va produire une ESN, mais coutera aussi toujours plus cher, forcément.

    Et les boites Françaises font très souvent l'erreur de penser que payer moins cher n'a pas de conséquences et qu'ils sont gagnant ou que faire faire son logiciel par une ESN vont les faire bénéficier d'une aura, ce qui est une erreur de débutant.

    PS : je sais très bien qui me met massivement des dislicks chaque fois que je poste à travers ses divers comptes et son vpn ... cet idiot a fait l'erreur de visiter mon compte avec ses autres profils.
    Tout ça, parce que je lui ai mis dans la tronche les absurdités de son raisonnement de woke, je tiens à te dire : attends toi au retour de bâton.

  11. #71
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    Je rajouterais que passer par une ESN connue peut permettre de s'interfacer plus facilement avec un système ou un logiciel tiers

  12. #72
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    Si les boite française passe par des ESN ce n'est pas pour se débarrasser plus facilement des CDI (puisque in fine c'est tres simple de virer un CDI via la methode d'insuffisance professionnel comme le font les ESN) mais simplement pour deleguer la responsabilité a l'ESN qui prendras en charge les risques du cout de dev au lieu que ca soit le DSI qui porte la responsabilité du projet.

    En effet si le projet merde, ca sera pas le DSI interne qui trinquera mais l'ESN qui en plus devras payer des pénalités

    Bref faciliter le licenciement n'auras aucun bénéfice pour l'emploi en France a part engendrer encore plus d'esclave qui travailleront sans etre paye de peur de perdre leur job.

  13. #73
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    Citation Envoyé par smarties Voir le message
    Je rajouterais que passer par une ESN connue peut permettre de s'interfacer plus facilement avec un système ou un logiciel tiers
    Au nom de ?

  14. #74
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    Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
    Les entreprises Françaises passent souvent par des prestataires
    Le truc bizarre c'est pourquoi l'entreprise n'embauche pas le prestataire alors que ça fait des années et des années qu'il travail pour elle ?

    J'ai un collègue ça doit faire 8 ans qu'il travail pour le même client, l'entreprise est satisfaite de son travail.
    Le client ferait des économies en l'embauchant et l'ingénieur gagnerait plus, j'ai l'impression que ce serait du gagnant-gagnant.
    Keith Flint 1969 - 2019

  15. #75
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    J'ai un collègue ça doit faire 8 ans qu'il travail pour le même client, l'entreprise est satisfaite de son travail.
    Le client ferait des économies en l'embauchant et l'ingénieur gagnerait plus, j'ai l'impression que ce serait du gagnant-gagnant.
    Oui mais il fait probablement un "travail de sous traitant" ce qui le rend inembauchable.

    Il y a des années de ça (en 2013-2014 à la louche) je bossais comme sous traitant d'un grand industriel et un de mes collègues était un "rang 2" (sous traitant de sous traitant). Ma boite lui propose de l'embaucher. Ils lui demandent ses prétentions salariales puis lui proposent un salaire 50€ en dessous de ses attentes "Tu ne vas pas chipotter pour 50€, tu as les moyens de t'en passer. D'ailleurs rappelle toi que tu es un rang 2 et que tu fers toujours un travail de rang 2", ce à quoi il a répondu que s'il devait être capable de se passer de ses 50€ ils devraient l'être tout autant. 3 mois plus tard il avait quitté la mission et était passé chez les plus gros concurrents de la mission. 1.5 an plus tard il était embauché par notre client et était notre expert métier chez le client, ce qui a mené à de grandes réunions entre lui et mes managers notamment sur le rôle de chacun.

  16. #76
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    Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
    Au nom de ?
    Quand tu as besoin de t'interfacer avec un logiciel tiers (CAO comme SolidWorks) ou des machines (Stratasys pour de l'impression 3D), tu es souvent ignoré dans tes demandes en tant qu'individu (je l'ai vécu). Je pense que quand tu arrives au nom d'un gros groupe, tu passes de nombreuses portes facilement.

  17. #77
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    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    Oui mais il fait probablement un "travail de sous traitant" ce qui le rend inembauchable.
    Non.
    Normalement les gens qui ont sont type de poste sont embauché dans l'entreprise.
    Le gars a des responsabilités, il est le chef d'une équipe, il est difficilement remplaçable parce qu'avec ses années d'expérience il a des connaissances pointues dans un domaine particulier.
    Si il démissionnait il ne pourrait pas former son remplacent en 3 mois.

    Bon après je ne connais pas tous les détails, mais je trouve ça bizarre quand même.
    Keith Flint 1969 - 2019

  18. #78
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Le truc bizarre c'est pourquoi l'entreprise n'embauche pas le prestataire alors que ça fait des années et des années qu'il travail pour elle ?
    Je dirais une question de budget sur le court terme, faire plus de chose avec une masse salariale plus basse vis à vis de ses actionnaires.
    Le principe est le même pour le cloud AWS qui n'est pas nécessaire si la charge du serveur est stable et peu fluctuante. A la longue du AWS (ou autre) coute très cher sur les flux entrants, sortants, ... toutes les personnes techniques le disent mais la direction ne l'entend pas de la manière.


    Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
    Les entreprises Françaises passent souvent par des prestataires uniquement parce qu'elles se disent que le travail sera mieux fait, plus sérieux et moins cher et ignorent qu'en réalité, en faisant ça elles font appel à des usines à devs qui bâcle, qui n'ont pour majorité par le niveaux pour faire ce qu'ils font et qu'ils sous paient leur salariés.

    Je ne le dirais jamais assez, mais employer un freelance vs passer par une ESN, c'est comme faire construire son escalier par un artisan vs une usine.
    Le travail d'un freelance sera toujours d'une qualité incomparablement supérieure à ce que va produire une ESN, mais coutera aussi toujours plus cher, forcément.
    Un freelance ou une ESN repose sur le même principe : de la prestation externe.
    Après la question était plutot pourquoi les entreprises n'embauchent pas plus en direct en interne et non pas via de la prestation (soit via une SSI/ESN, ou soit en direct avec un freelance)

  19. #79
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Le truc bizarre c'est pourquoi l'entreprise n'embauche pas le prestataire alors que ça fait des années et des années qu'il travail pour elle ?

    J'ai un collègue ça doit faire 8 ans qu'il travail pour le même client, l'entreprise est satisfaite de son travail.
    Le client ferait des économies en l'embauchant et l'ingénieur gagnerait plus, j'ai l'impression que ce serait du gagnant-gagnant.
    Je peux te le dire car c'est mon cas avec certains de nos Freelances : car ça coute moins cher, tout simplement.

    Un salarié pas cher, coute beaucoup plus cher qu'un Freelance cher.
    Parmis les différentes raisons, on peut citer le fait qu'un salarié quand tu le paies admettons 2000 euros (pour les entreprises qui paient au rabais), tu dois sortir 4000 euros + d'autres charges + le fait qu'il est sous contrat donc tu es obligé quoi qu'il arrive de sortir ces 4000 euros tous les mois + à la fin de l'année tu dois payer les diverses charges + les assurances + les temps non travaillés à prévoirs (vacances, arrêt maladie, ...)

    Un Freelance, tu lui paie ce qu'il a demandé pour la durée de son travail : point.
    Il n'y a pas de vices cachés, il n'y a pas de couts cachés, il n'y a pas d'autres engagements, et j'en passe.

    Le freelance moyen (en termes de niveau), ça coute environs 10 000 euros par mois, mais sur la durée moyenne d'un contrat freelance, disons 3 mois, ça fait 30 000 euros et c'est tout et derrière, c'est le Freelance qui assume si ce qu'il est sensé faire ne fonctionne pas, ne respecte pas ce qui était prévu, a des failles ou autres, alors que dans le cas d'un salarié, c'est moi, l'entreprise qui doit tout assumer et là aussi financièrement ça fait mal.
    Alors qu'un salarié payé au rabais, disons 2000 euros, comme je te l'indique, coté entreprise, sur 3 mois, 2000 + 2000 + les couts cachés + ... soit autant qu'un Freelance + toutes les contraintes + le fait que derrière c'est à l'entreprise de tout assumer.

    Là si le Freelance ne fais pas l'affaire, je change, c'est aussi simple que ça.
    Le salarié, tu ne peux pas, le salarié tu es obligé de faire très attention à qui tu prends.

    Tu es clairement gagnant en employant un Freelance, mais l'avantage d'un salarié est que tu as une "main d'oeuvre" à disposition toute l'année et sur les projets ce n'est pas non plus négligeable.

  20. #80
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    Citation Envoyé par weed Voir le message
    Après la question était plutot pourquoi les entreprises n'embauchent pas plus en direct en interne et non pas via de la prestation (soit via une SSI/ESN, ou soit en direct avec un freelance)
    Ta question est bizarrement formulée.
    Justement, les entreprises embauches
    plus en direct en interne et non pas via de la prestation
    Si tu parles des entreprises qui ont besoin de développeurs pour leur modèle et font appel à des ESN ou des Freelances, prenons par exemple le cas d'EDF qui fait appel à CapGemini au lieu de prendre des développeurs en interne : pour une raison très simple, c'est que ce type d'entreprise est là pour faire un métier et le faire bien.

    Développer des logiciels, ce n'est pas son métier, et confier la réalisation de leurs outils à des prestataires, est clairement gagnant pour eux pour diverses raisons que je ne vais pas citer sinon j'y suis encore demain.
    Il ne suffit pas d'embaucher des développeurs et d'avoir un pole interne pour qu'une entreprise marche, surtout une boite de la taille d'EDF, il faut une expertise réelle, certifiée et solide et ça demande trop de temps, de processus et j'en passe.

    Maintenant le gros problèmes des grosses boites, pas qu'en France, c'est justement qu'elles ne comprennent pas que des boites comme capgemini, vivent avec le fait d'employer ce qu'il y a de plus mauvais comme devs. afin de pouvoir les payer les moins cher du marcher et faire des marges totalement abusives sur leur dos que capgemini après va facturer comme des experts séniors.

    Et donc plutôt que de faire appel à un vrai développeur Freelance, qui va leur faire à lui seul, en autant de temps, avec une vraie qualité, voir moins cher qu'un capgemini, EDF préferas (sauf cas exceptionnels) ne pas prendre ce risque.
    Et l'autre raison, est que des boites comme capgemini, qui sont copain copains avec des ministres, sont pistonnés sur les grosses entreprises Françaises, qui se voient imposer capgemini et n'ont pas leur mot à dire quant au fait d'employer un vrai Freelance.

    Je le sais, c'est du vécu.
    Du vécu à avoir assister à ce pistonnage en direct il y a quelques années durant une conférence à 8 clot et pour diverses autres raisons.

    Les ESN sont une plai pour notre métier, je le dis et je l'assume.
    Moi mon entreprise à 56 salariés, est un mastodonte sur notre région mais mon entreprise fait vivre les Freelances du coins qui ont toujours une missions si ils n'arrivent pas à en trouver via linkedin ou autres avec nous, nous faisons vivre aussi les boites avec lesquelles nous travaillons en leur faisant de la publicité gratuite et nous faisons vivre les autres entreprises de devs en leur proposant des missions, des partenariats, ...

    Nous, nous ne vampirisons pas le marché et ne tentons pas de manger les autres, nous vivons avec les autres, ce qui est l'inverse même du modèle d'une ESN.
    Et si j'en arrive à parler de mon entreprise, c'est uniquement pour expliquer pourquoi au fond,
    les entreprises n'embauchent pas plus en direct en interne et non pas via de la prestation

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