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    Par défaut La transition énergétique accélère grâce aux innovations technologiques, selon le rapport du WEMO
    La transition énergétique accélère grâce aux innovations technologiques, selon la 22e édition du rapport annuel de Capgemini sur l’Observatoire Mondial des Marchés de l’Énergie (WEMO)

    Malgré la réduction des émissions de CO2 liée à la crise de la COVID-19, l’atteinte des objectifs fixés pour faire face au changement climatique représente un défi sur le long terme. La production énergétique à partir de sources renouvelables et les technologies de stockage progressent rapidement. Cependant, en raison de la part croissante de ces énergies dans le mix énergétique et de la fermeture des sources de production programmable, la stabilité du réseau devient une préoccupation pour la sécurité d’approvisionnement. Les pressions exercées sur les grands groupes pétroliers et gaziers les incitent à diversifier leurs activités et à s’engager en faveur de la neutralité carbone.

    Capgemini a publié la 22e édition de son rapport annuel sur l’Observatoire Mondial des Marchés de l’Énergie (WEMO), en partenariat avec De Pardieu Brocas Maffei, Vaasa ETT et Enerdata.

    Cette édition annuelle du WEMO analyse deux périodes contrastées : 2019 a vu la poursuite des tendances antérieures en ce qui concerne la transition énergétique, les progrès accomplis en matière d’énergies renouvelables et de batteries électriques, les difficultés à respecter la trajectoire des accords de Paris sur le changement climatique ; en 2020, les profondes répercussions de la COVID-19 bouleversent l’ensemble du secteur de l’énergie et font émerger une « nouvelle normalité ».

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    Voici les principaux enseignements de l’édition 2020 de l’Observatoire Mondial des Marchés de l’Énergie :

    1. La baisse significative de l’activité économique due à la COVID-19 conduit à la plus importante réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, les objectifs à long terme liés au changement climatique restent très ambitieux.

    En raison du ralentissement de la croissance économique mondiale en 2019, la croissance du PIB pour les pays du G20 affiche une baisse de 0,8 point par rapport à l’année précédente. La croissance de la demande énergétique ralentit et s’accompagne d’une hausse de la consommation de seulement 0,7%, contre 2,2% en 2018. Alors que les émissions mondiales continuent d’augmenter de 0,6% en 2019 (et atteignent leur niveau le plus élevé jamais enregistré), celles du secteur énergétique en particulier reculent de 0,4% grâce à une association de facteurs, et notamment une baisse de la consommation de charbon (souvent remplacé par le gaz), la croissance des énergies renouvelables et les améliorations en matière d’efficacité énergétique. La baisse significative de la consommation due à la COVID-19 conduit à la plus importante réduction des émissions de GES depuis la Seconde Guerre mondiale. En effet, les émissions devraient diminuer de 7% à 8% en 2020, selon les estimations, du fait des restrictions de déplacements et d’un net ralentissement industriel.

    Malgré ces résultats apparemment positifs enregistrés en 2020, selon Colette Lewiner, conseillère Énergie auprès de la Direction générale de Capgemini, ces réductions sont temporaires : « Cette baisse des émissions en 2020 est liée à la période de confinement et aux restrictions qui subsistent en matière de mobilité. Les émissions augmenteront probablement à nouveau lorsque le monde se remettra de la pandémie. À titre d’exemple, il faudrait prendre une mesure de restriction similaire, chaque année pendant les 10 prochaines années, pour être sur la bonne voie en matière d’environnement, ce qui est bien entendu irréalisable et non souhaitable. Il est nécessaire d’instaurer de profonds changements pour atteindre les objectifs en matière de changement climatique. »



    2. La production énergétique à partir de sources renouvelables et les technologies de stockage par batteries évoluent rapidement

    Les énergies renouvelables représentent plus de la moitié des investissements mondiaux dans la production d’électricité ; cette tendance est plus marquée dans les pays développés que dans les pays émergents, lesquels continuent à construire des centrales qui fonctionnent au charbon et au gaz afin de répondre à l’accroissement rapide de la demande en électricité. Grâce à l’expansion du marché des énergies renouvelables et aux progrès technologiques, les coûts diminuent encore de plus de 10 % (énergie éolienne et solaire) en 2019 et ne cessent de baisser mois après mois. L’éolien offshore semble désormais prometteur, alors que l’acceptation des installations terrestres reste problématique.

    Les coûts des batteries des véhicules électriques et de stockage stationnaire baissent à nouveau de 19 % en 2019 (pour les batteries Li-ion), et 115 projets de méga-usines sont annoncés, dont 88 en Chine. Les acteurs asiatiques (Chine, Japon et Corée du Sud) dominent ce marché.

    Parallèlement, l’Europe a décidé de très importants investissements dans le développement de l’hydrogène vert comme source de décarbonation de l’industrie et de stockage de l’électricité afin de retrouver une souveraineté qu’elle a perdue dans le secteur des batteries et des panneaux solaires. En juillet 2020, la commission de l’Union européenne décide d’investir entre 180 et 470 milliards d’euros d’ici 2050 pour atteindre une part de 12 à 14 % en 2050 pour l’hydrogène vert1 dans le mix énergétique européen. Les plans de relance de l’Allemagne et la France alloueront respectivement 9 milliards d’euros et 7 milliards d’euros au développement de l’hydrogène.


    3. La part croissante des énergies renouvelables dans le mix énergétique, associée à la fermeture des sources de production programmable, entraîne des risques quant à la stabilité du réseau électrique

    Face à la part croissante des sources renouvelables intermittentes (énergie éolienne et solaire), l’équilibrage du réseau est plus difficile et la sécurité de l’approvisionnement pourrait être compromise. Cette situation est illustrée à la fois en Europe et aux États-Unis cette année :

    -En avril 2020, pendant le confinement, les baisses de la consommation électrique enregistrées en Europe, associées à un temps ensoleillé et venteux, ont entraîné des parts élevées (jusqu’à 60 à 70 %) d’électricité renouvelable sur le réseau. L’Allemagne et le Royaume-Uni ont subi des quasi black-out, ce qui démontre que les réseaux et la réglementation ne sont pas adaptés pour faire face à la forte proportion d’énergies renouvelables prévue pour la fin de la décennie.

    -À la mi-août 2020, lors d’une vague de chaleur, la Californie subit des pannes localisées dans des zones où l’alimentation électrique dépend à 33 % d’énergies renouvelables, principalement de l’énergie solaire. Cette situation constitue un défi lors des chaudes soirées estivales, lorsque l’électricité issue de la production solaire chute à zéro, mais que les besoins en climatisation demeurent. Ce problème s’intensifiera si la Californie atteint ses objectifs de 60% d’électricité renouvelable d’ici 2030, et supprime progressivement la production programmable issue des centrales à combustibles fossiles et nucléaires.

    Philippe Vié, à la tête du secteur de l’Énergie et des Utilities chez Capgemini, ajoute : « Bon nombre de ressources et d’outils numériques sont arrivés à maturité et disponibles pour améliorer la prévisibilité, la fiabilité, la stabilité du réseau et, finalement, la sécurité de l’approvisionnement, et accélérer la transition énergétique. »

    La stabilité du réseau requiert des actifs de production programmable, des technologies de stockage ou une flexibilité de la consommation exploitable. Le rapport WEMO identifie plusieurs moyens de perfectionner l’équilibrage du réseau lorsqu’il existe une part importante de sources renouvelables, notamment grâce à l’amélioration des prévisions de production, aux options de stockage non émettrices de carbone, surtout, aux batteries à court terme et à l’hydrogène à moyen terme. Exploiter la digitalisation, l’intelligence artificielle et l’automatisation afin de permettre une précision accrue des prévisions de la demande ainsi que la maîtrise de la demande ; et déployer le réseau intelligent à grande échelle sont également des stratégies qui visent à améliorer la gestion d’un mix énergétique distribué. L’évolution de la réglementation devrait prévoir des tarifs de consommation dynamiques s’adaptant à l’offre et des tarifs de réseaux favorisant les investissements dans les logiciels et l’Intelligence Artificielle.


    4. Les plans de relance post-COVID-19 parviendront-ils à accélérer l’avènement d’une économie verte ?

    Un tiers du fonds de relance européen de 750 milliards d’euros2 sera affecté aux projets de développement durable et de transition énergétique. En outre, les plans des États membres contiennent des proportions semblables pour les projets environnementaux. Selon le WEMO, ces progrès sont très encourageants. Cependant, l’exécution de ces plans sera déterminante. Le rapport recommande de renforcer la conditionnalité écologique pour l’attribution des fonds et de suivre leur utilisation.


    Pour atteindre les objectifs liés au changement climatique et garantir la sécurité de l’approvisionnement énergétique, le rapport WEMO émet les recommandations suivantes:

    • Maîtriser les émissions de GES : fixer un prix significatif pour le carbone et/ou imposer des taxes sur le carbone, et notamment sur les produits importés, mieux contrôler les émissions de GES dont le méthane

    • Encourager la construction de moyens de production énergétique sans carbone (des énergies renouvelables, mais également des centrales nucléaires sûres) afin de produire de l’électricité « verte »

    • Favoriser l’électrification (notamment pour le transport routier et aérien ) permettant une décarbonisation systémique de l’économie

    • Garantir la sécurité de la gestion du réseau avec une part plus importante de sources renouvelables intermittentes grâce à la modernisation des réseaux par le biais du renforcement de la digitalisation (et au changement du calcul des tarifs pour rémunérer les investissements numériques), à la tarification dynamique pour intensifier la réaction du côté de la demande et à la modification de « l’ordre d’appel des moyens de production » pour permettre la l’écrêtement des énergies renouvelables, si nécessaire

    • Développer l’hydrogène vert

    • Veiller à ce que la proportion écologique des plans de relance devienne réalité


    L’Observatoire Mondial des Marchés de l’Énergie est une publication annuelle de Capgemini qui couvre les principaux indicateurs des marchés de l’électricité et du gaz en Amérique du Nord, en Europe, en Asie (y compris en Chine et en Inde) et en Australie. Cette édition évoque pour la première fois cette année les stratégies des grands groupes pétroliers et gaziers, vers les renouvelables et la neutralité carbone. Cette 22e édition, principalement élaborée à partir de l’analyse de données publiques conjuguée à l’expertise de Capgemini dans le secteur énergétique, fait référence aux données de l’année 2019 et du premier semestre de l’année 2020 (impacts de la première vague de la pandémie). L’étude des indicateurs spécifiques, à savoir la régulation et le comportement des clients, est menée respectivement par les équipes de recherche des cabinets De Pardieu Brocas Maffei, VaasaETT et Enerdata.

    Source : Capgemini

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  2. #2
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    Par défaut Halte au greenwashing
    Citation Envoyé par Sandra Coret Voir le message
    Alors que les émissions mondiales continuent d’augmenter de 0,6% en 2019 (et atteignent leur niveau le plus élevé jamais enregistré) [...] La baisse significative de la consommation due à la COVID-19 conduit à la plus importante réduction des émissions de GES depuis la Seconde Guerre mondiale. En effet, les émissions devraient diminuer de 7% à 8% en 2020, selon les estimations, du fait des restrictions de déplacements et d’un net ralentissement industriel.
    Cette phrase devrait pourtant mettre les auteurs du rapport sur la solution au problème. Cela fait des dizaines d'années qu'on fait des innovations technologiques, pourtant les émissions de gaz à effet de serre n'arrêtent pas de croître. Par contre, comme l'indique l'article, la baisse du PIB fonctionne bien. On ne sait pas découpler les émissions de gaz à effet de serre de la croissance du PIB. Tant qu'on recherchera la croissance économique on ne baissera pas nos émissions de gaz à effet de serre. Pour atteindre l'objectif de l'accord de Paris, à savoir diviser par trois nos émissions de gaz à effet de serre, nous devons fournir le même effort supplémentaire, accomplit par celui demandé par la COVID-19, en plus tous les ans.

    Citation Envoyé par Sandra Coret Voir le message
    Les énergies renouvelables représentent plus de la moitié des investissements mondiaux dans la production d’électricité ; cette tendance est plus marquée dans les pays développés que dans les pays émergents, lesquels continuent à construire des centrales qui fonctionnent au charbon et au gaz afin de répondre à l’accroissement rapide de la demande en électricité. Grâce à l’expansion du marché des énergies renouvelables et aux progrès technologiques, les coûts diminuent encore de plus de 10 % (énergie éolienne et solaire) en 2019 et ne cessent de baisser mois après mois. L’éolien offshore semble désormais prometteur, alors que l’acceptation des installations terrestres reste problématique.
    Les coûts de l'énergie éolienne et solaire baissent, car les panneaux solaires et les éoliennes profitent d'une économie mondialisée dopée au pétrole et au charbon. Si les pays émergents continuent à construire des centrales qui fonctionnent au charbon, c'est pour justement construire plus rapidement des éoliennes et du solaire bon marché. Le jour où nous devrons fabriquer des éoliennes et des panneaux solaires sans énergies fossiles, leur coût explosera.

    Citation Envoyé par Sandra Coret Voir le message
    Parallèlement, l’Europe a décidé de très importants investissements dans le développement de l’hydrogène vert comme source de décarbonation de l’industrie et de stockage de l’électricité afin de retrouver une souveraineté qu’elle a perdue dans le secteur des batteries et des panneaux solaires.
    Sauf que l’hydrogène décarbonné vert devra (car ce n'est pas le cas aujourd'hui) être produit avec des panneaux solaires et des éoliennes fabriqués en Asie. Où est la souveraineté dans cette histoire ? Aujourd'hui la majorité de l'hydrogène produit produit avec du gaz, ce qui provoque plus d'émissions de gaz à effet de serre que le secteur aérien.

    Citation Envoyé par Sandra Coret Voir le message
    -En avril 2020, pendant le confinement, les baisses de la consommation électrique enregistrées en Europe, associées à un temps ensoleillé et venteux, ont entraîné des parts élevées (jusqu’à 60 à 70 %) d’électricité renouvelable sur le réseau. L’Allemagne et le Royaume-Uni ont subi des quasi black-out, ce qui démontre que les réseaux et la réglementation ne sont pas adaptés pour faire face à la forte proportion d’énergies renouvelables prévue pour la fin de la décennie.
    Ce qui démontre surtout qu'on compare des choux et des carottes. Des énergies intermittentes comme l'éolien et le solaire ne pourront jamais remplacer des énergies disponibles à la demande comme le nucléaire, le gaz ou le charbon. La France ayant déjà une électricité décarbonnée, remplacer du nucléaire par de l'éolien ne fait rien pour le climat.

    Citation Envoyé par Sandra Coret Voir le message
    [*]Encourager la construction de moyens de production énergétique sans carbone (des énergies renouvelables, mais également des centrales nucléaires sûres) afin de produire de l’électricité « verte »
    Plus de 80 % de la production d'énergie mondiale est issue des énergies fossiles. Nous n'arriverons jamais à remplacer ces 80 % par du solaire, de l'éolien et du nucléaire. L'admettre est déjà un premier pas vers la solution.

    Citation Envoyé par Sandra Coret Voir le message
    [*]Favoriser l’électrification (notamment pour le transport routier et aérien ) permettant une décarbonisation systémique de l’économie
    Tout dépend comment est produite l'électricité, puisque 64 % de l'électricité mondiale est encore issue des énergies fossiles. De plus construire des batteries produit aussi des gaz à effet de serrre, surtout si elles sont fabriquées en Chine ou en Pologne, on déplace juste le problème. Enfin je doute fort qu'on ait assez de ressources (comme le lithium ou autre) pour alimenter un parc de 1,2 milliard de voitures dans le monde. Surtout que dans un monde qui doit être en croissance comme le notre, ce parc doit absolument grossir, encore et encore.

    Citation Envoyé par Sandra Coret Voir le message
    [*]Développer l’hydrogène vert
    Pour produire assez d'hydrogène décarbonée pour remplacer tous le carburant utilisé en France, il faudrait doubler la production électrique française et multiplier par quinze le nombre d'éoliennes. L’hydrogène vert c'est juste du greenwashing, pas une solution à la crise climatique.

  3. #3
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    bravo FatAgnus pour cette intervention. Complète, précise, argumentée. Je n'en avais pas la force aujourd'hui, et je n'aurais pas si bien fait.

  4. #4
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    Citation Envoyé par FatAgnus Voir le message
    Les coûts de l'énergie éolienne et solaire baissent, car les panneaux solaires et les éoliennes profitent d'une économie mondialisée dopée au pétrole et au charbon. Si les pays émergents continuent à construire des centrales qui fonctionnent au charbon, c'est pour justement construire plus rapidement des éoliennes et du solaire bon marché. Le jour où nous devrons fabriquer des éoliennes et des panneaux solaires sans énergies fossiles, leur coût explosera.
    Ton raisonnement n'a aucun sens, c'est théoriquement possible de les fabriquer avec des énergies vertes, c'est dans cette direction que beaucoup essayent d'aller, à juste titre, exemple : Cette centrale solaire chinoise est aussi puissante que deux réacteurs nucléaires.



    Citation Envoyé par FatAgnus Voir le message
    Sauf que l’hydrogène décarbonné vert devra (car ce n'est pas le cas aujourd'hui) être produit avec des panneaux solaires et des éoliennes fabriqués en Asie. Où est la souveraineté dans cette histoire ? Aujourd'hui la majorité de l'hydrogène produit produit avec du gaz, ce qui provoque plus d'émissions de gaz à effet de serre que le secteur aérien.
    Toujours de la mauvaise foi, de même que l'utilisation massive des batteries dans les véhicules électrique est en train de révolutionner leur production, avec des projets de batteries faites avec des matériaux communs et plus de 10 fois plus puissante, la généralisation de l’utilisation de l’hydrogène génère de nouvelle recherches pour la produire d'une autre façon plus efficacement, il y a déjà des recherches très encourageantes sur ce sujet.



    Citation Envoyé par FatAgnus Voir le message
    Ce qui démontre surtout qu'on compare des choux et des carottes. Des énergies intermittentes comme l'éolien et le solaire ne pourront jamais remplacer des énergies disponibles à la demande comme le nucléaire, le gaz ou le charbon.
    Bien sur que oui, et c’est déjà en place à plusieurs endroits, par exemple Australie avec solaire + méga batterie ou certaines îles avec éolien + stockage hydrologique, et en projet dans de très nombreux pays, exemple : 100% RENEWABLE ENERGY in Costa Rica. Un rapport montre clairement que si l'humanité s'en donnait la peine c'est parfaitement possible techniquement parlant, et même économiquement, de cesser les émissions à effet de serre.



    Citation Envoyé par FatAgnus Voir le message
    La France ayant déjà une électricité décarbonnée, remplacer du nucléaire par de l'éolien ne fait rien pour le climat.
    La France avec son énorme surface terrestre et sa colossale surface maritime plus un énorme potentiel hydraulique n'aurait aucun mal à produire une énergie verte en combinant éolien, solaire, stockage hydraulique, et en option avec un peu de nucléaire.



    Citation Envoyé par FatAgnus Voir le message
    Plus de 80 % de la production d'énergie mondiale est issue des énergies fossiles. Nous n'arriverons jamais à remplacer ces 80 % par du solaire, de l'éolien et du nucléaire.
    Si et de nombreuses études le prouvent clairement.







    Why green energy finally makes economic sense
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  5. #5
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Ton raisonnement n'a aucun sens, c'est théoriquement possible de les fabriquer avec des énergies vertes, c'est dans cette direction que beaucoup essayent d'aller, à juste titre, exemple : Cette centrale solaire chinoise est aussi puissante que deux réacteurs nucléaires.
    C'est prétendre qu'une énergie est « verte » qui n'a pas de sens. Une énergie n'a pas de couleur, une énergie n'est ni jaune, ni rose, ni violette, ni bleue... L'énergie « propre » n'existe pas non plus, puisque utiliser de l'énergie c'est notre capacité à modifier notre environnement. Toute énergie a des avantages et des inconvénients. Si on regarde uniquement les émissions carbones, il n'est pas certain qu'une centrale solaire avec stockage émette moins de gaz à effet de serre qu'une centrale nucléaire, bien au contraire. Et comment produire tous ces panneaux solaires et ces batteries de stockage sans les énergies fossiles ? Et les déchets engendrés par toutes ces installations ? D'ici une trentaine d'années, des millions de panneaux solaires arriveront en fin de vie. En 2050, la Chine se retrouvera avec plus de 13,5 millions de tonnes de déchets issus des vieux panneaux, prédit l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). En ce qui concerne la Chine, en 2019 la production d'électricité était encore 69,9 % issues des énergies fossiles, dont 66,4 % rien qu'avec le charbon, donc nous sommes très très loin d'une électricité totalement décarbonée !

    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Toujours de la mauvaise foi, de même que l'utilisation massive des batteries dans les véhicules électrique est en train de révolutionner leur production, avec des projets de batteries faites avec des matériaux communs et plus de 10 fois plus puissante, la généralisation de l’utilisation de l’hydrogène génère de nouvelle recherches pour la produire d'une autre façon plus efficacement, il y a déjà des recherches très encourageantes sur ce sujet.
    Ce n'est pas de la mauvaise foi n'est-elle pas de répondre voiture électrique alors que je parle d’hydrogène ? Cela fait des décennies qu'on parle de la voiture à hydrogène, et les solutions techniques liées à l'utilisation d'un moteur l'hydrogène à grande échelle n'ont toujours pas été trouvées. Et même si ces solutions techniques étaient trouvées, comment produire assez d'hydrogène pour remplacer tout le carburant utilisé ? En France il faudrait doubler la production électrique et multiplier par quinze le parc d'éolien, ce qui est difficilement envisageable dans les trente ans qui nous reste pour diviser nos émissions de gaz à effet de serre par trois ? Vous devriez l'article Sus à l’hydrogène ! écrit par Jean-Marc Jancovici, un spécialise de la décarbonation.

    Pour les voitures électrique même si on trouve des moyens de faire des batteries dix fois plus puissantes, seront-elles déployées assez vite ? De combien devra-t-on augmenter notre production électrique pour alimenter 1,2 milliards de voitures électriques ? Donc nous devons dans le même temps remplacer 64 % de l'électricité mondiale qui est issue des énergies fossiles (en 2018) et dans le même temps augmenter (doubler ou tripler je l'ignore ?) la production électrique mondiale pour faire rouler 1,2 milliards de voitures électriques. Vous avez fait vos calculs ? On est bon alors pour 2030 ?

    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Bien sur que oui, et c’est déjà en place à plusieurs endroits, par exemple Australie avec solaire + méga batterie ou certaines îles avec éolien + stockage hydrologique, et en projet dans de très nombreux pays, exemple : 100% RENEWABLE ENERGY in Costa Rica. Un rapport montre clairement que si l'humanité s'en donnait la peine c'est parfaitement possible techniquement parlant, et même économiquement, de cesser les émissions à effet de serre.
    Déjà prétendre qu'une énergie est 100 % est juste du greenwashing. Car si le vent et le soleil sont renouvelables, les éoliennes, les panneaux solaires et les solutions de stockage ne sont pas renouvelables. Et quand il faudra produire des panneaux solaires et des éoliennes, sans les énergies fossiles, juste avec d'autres panneaux solaires et des éoliennes, on en reparlera.... S'il existe bien des centrales solaires et d'éoliennes, dans les chiffres les énergies fossiles représentaient de 83,8 % de la production d'énergie mondiale contre 3,3 % pour l'éolien et le solaire en 2019 . Donc ce n'est pas demain la veille qu'on va remplacer ces 83,8 % des énergies fossiles par du solaire et de l'éolien, car il y a des limitations physiques. Par exemple, le volume de 1 000 m3 de vent qui souffle à 80 km2 et qui passe dans les pales d'une éolienne produit l'énergie fournie par la combustion de 3 millilitres de pétrole. Est-ce que c'est plus simple d'avoir 3 millilitres d'une énergie qu'on peut utiliser quand on veut ou d'avoir 1 000 m3 d'énergie extrêmement diffuse qui arrive quand elle en envie ?

    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    La France avec son énorme surface terrestre et sa colossale surface maritime plus un énorme potentiel hydraulique n'aurait aucun mal à produire une énergie verte en combinant éolien, solaire, stockage hydraulique, et en option avec un peu de nucléaire.
    Le potentiel de l'hydraulique est déjà saturé en France. Comme dit plus haut l'énergie « verte » n'existe pas, sauf dans la bouche des gens qui font du greenwashing. L'éolien et le solaire en France sont une connerie monumentale que seul un homme politique peut faire, puisque notre production électrique est déjà décarbonée. Donc mettre des milliards d'euros dans les éoliennes en France ne fait rien pour le climat, alors qu'on pourrait utiliser cet argent dans des choses bien plus utiles, comme la rénovation des bâtiments ou la subvention de pompes à chaleurs pour remplacer les chaudières au fuel, qui aurait un vrai impact sur nos émissions de gaz à effet de serre.

    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Si et de nombreuses études le prouvent clairement.
    Des études faites par des économistes, mais pas des études faites par des ingénieurs. Comme l'écrit Philippe Bihouix au sujet des panneaux solaires : « Certes un quadrilatère de quelques dizaines ou centaines de kilomètres de côté pourrait fournir toute l'électricité mondiale [attention toute l'électricité, pas toute l'énergie mondiale]. Cependant les calculs de coin de table ne veulent rien dire. Pour produire les 22 000 TWh de la consommation électrique mondiale (en 2011), il faudrait installer l'équivalent de cinq cent années de production actuelle de panneaux solaires ! Sans oublier qu'au bout de quarante ans ou plus il faudrait tout recommencer, étant donnée la durée de vie des panneaux photovoltaïques. Et qui passerait le balai à chaque tempête de sable sur les dizaines de milliers de kilomètres carrés de panneaux ? ».


    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Je le réécris, car vous n'avez pas compris que si le prix de l'éolien et du solaire baissent, c'est que la fabrication profitent de la mondialisation et des énergies fossiles. Le pétrole pour extraire les minerais, le charbon pour faire la sidérurgie, le pétrole pour transporter les éoliennes fabriquées en Chine en France, et la gaz pour faire le béton dans lequel on va planter le mat de l'éolienne. Le jour où nous devrons fabriquer des éoliennes ou des panneaux solaires en France, sans énergie fossile avec juste d'autres énergies renouvelables, avec les minerais que nous n'avons pas (acier, aluminium...). Je doute fortement que le prix restera toujours aussi attractif.

  6. #6
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    Citation Envoyé par FatAgnus Voir le message
    Nous n'arriverons jamais à remplacer ces 80 % par du solaire, de l'éolien et du nucléaire.
    Ça dépend si des scientifiques réussissent à maitriser la fusion nucléaire ou pas. Apparemment il y a plusieurs projets dans le monde actuellement.
    Fusion nucléaire : le réacteur Sparc du MIT devrait bientôt fonctionner
    La fusion nucléaire contrôlée, c'est le rêve des physiciens. La promesse d'une énergie propre et illimitée. Et de nombreuses équipes travaillent aujourd'hui à développer des réacteurs à fusion nucléaire capables de produire ainsi de l'électricité. Un consortium vient tout juste de publier des résultats qui montrent que leur projet devrait pouvoir aboutir.
    Le Royaume-Uni met en route son réacteur à fusion nucléaire
    Le réacteur à fusion nucléaire du Royaume-Uni, connu sous le nom de Mega Amp Spherical Tokamak (Mast) Upgrade, a été mis sous tension le 29 octobre après sept ans de travaux. Cet équipement à 61 millions d'euros servira de prototype pour les réacteurs à fusion du futur. Contrairement aux tokamaks habituels comme Iter, le réacteur East n'a pas la forme d'un tore (donut) mais celle d'une pomme évidée. Les chercheurs estiment que cette configuration confère une plus grande stabilité au plasma mais elle est moins bien étudiée que celle des tokamaks traditionnels.
    Si un jour les centrales à fusion deviennent une réalité, on pourra produire de l'hydrogène en masse.

    Citation Envoyé par Sandra Coret Voir le message
    1. La baisse significative de l’activité économique due à la COVID-19 conduit à la plus importante réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis la Seconde Guerre mondiale.
    Peut-être que l'économie va être stoppé pendant encore longtemps. On pourrait se faire confiner pendant des années.
    L'économie mondiale se portait déjà extrêmement mal depuis des années, le SARS-CoV-2 sera peut-être la goute d'eau qui provoquera une crise économique majeure (c'est bon pour l'environnement).
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  7. #7
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    Citation Envoyé par FatAgnus Voir le message
    Cette phrase devrait pourtant mettre les auteurs du rapport sur la solution au problème. Cela fait des dizaines d'années qu'on fait des innovations technologiques, pourtant les émissions de gaz à effet de serre n'arrêtent pas de croître. Par contre, comme l'indique l'article, la baisse du PIB fonctionne bien. On ne sait pas découpler les émissions de gaz à effet de serre de la croissance du PIB. Tant qu'on recherchera la croissance économique on ne baissera pas nos émissions de gaz à effet de serre. Pour atteindre l'objectif de l'accord de Paris, à savoir diviser par trois nos émissions de gaz à effet de serre, nous devons fournir le même effort supplémentaire, accomplit par celui demandé par la COVID-19, en plus tous les ans.
    On ne va se raconter des histoires, on ne divisera jamais par trois nos émissions de gaz carbonique. La France a réduit ses émissions d'un modeste 17% en 30 en réduisant sa production industriel de 25% et en délocalisant en Chine et en Pologne. Ainsi qu'en mettant en circulation des véhicules plus économes, compensé par le fait que les gens doivent rouler plus.
    Tout ces efforts sont donc limités en plus de ne rien changer en réalité à "l'empreinte carbone" des français, si tant est que cela ait un sens. Et si tant est que cet accord, non contractuel, ait un sens.

    Ajoutons que dans 15 ans, le solaire et l'éolien cumulés représenteront un modeste 6% de la production énergique mondiale soit légèrement plus que le nucléaire pour chacun d'entre eux.

    Mais ne nous inquiétons pas pour tout cela car le covid n'a eu aucun impact perceptible sur la concentration en CO2 dans le monde, aussi à la fin du siècle nous seront aux alentour de 650ppm.
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    A moins que l'on invente une nouvelle source d'énergie abondante d'ici là, or comme tu le rappelles très bien, l'hydrogène n'est pas une énergie mais un moyen de stockage produit industriellement (avec un rendement de 30% à peine).
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  8. #8
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    On ne va se raconter des histoires, on ne divisera jamais par trois nos émissions de gaz carbonique.)
    C'est certain qu'avec ce genre de raisonnement on y arrivera pas. Je pense qu'il faut tenter limiter nos émissions de gaz à effet, cela passe par de l'information, comme combattre ce genre d'étude greenwashing présenté dans cet article. Un réchauffement de 4° C n'est pas deux fois pire qu'un réchauffement de 2° C, c'est peut-être mille fois pire ou un million de fois pire, on n'en sait rien en fait.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    La France a réduit ses émissions d'un modeste 17 % en 30 en réduisant sa production industriel de 25 % et en délocalisant en Chine et en Pologne.
    D'après Le Haut Conseil pour le Climat la France ne respecte pas l'accord de Paris. Mais les émissions françaises de gaz à effet de serre ont tout de même baissé de -0,9 % en 2019 (en comptant les émissions importées) par rapport à 2018 alors que l’objectif annuel est de -1,5 %. À partir de 2024 l'objectif sera de -3,2 % par an.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Ainsi qu'en mettant en circulation des véhicules plus économes, compensé par le fait que les gens doivent rouler plus.
    Pas vraiment beaucoup plus économe, en 30 ans, la consommation moyenne des voitures a peu baissé. Un Clio 2 à essence, équipée d’un moteur de 1 149 cc, mise sur le marché en 1998, consommait en effet 6,2 litres aux 100 km en cycle mixte. Sa descendante vendue en 2018, et qui pèse presque 100 kg de plus, du fait des équipements supplémentaires, consomme 5,9 litres aux 100. Le problème avec l'efficacité énergétique, plus on arrive à économiser de l'énergie plus on en consomme. C'est pour cette raison que l'efficacité énergétique n'a jamais réussi à baisser nos émissions de gaz à effet de serre.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Tout ces efforts sont donc limités en plus de ne rien changer en réalité à "l'empreinte carbone" des français, si tant est que cela ait un sens. Et si tant est que cet accord, non contractuel, ait un sens.
    Je rappelle à toute fin utile que la crise climatique a le potentiel de provoquer plusieurs milliards de morts. Le GIEC avertit qu'un réchauffement climatique de plus de 3° C provoquerait une instabilité alimentaire partout sur Terre (donc la guerre partout). Au delà de 4° C plus de trois milliards d'êtres humains vivraient dans des zones plus chaudes que le Sarah. Il y aura bien entendu pleins d'autres mauvaises surprises et le GIEC ne pourra jamais tout prévoir. Donc oui baisser nos émissions a un sens.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Ajoutons que dans 15 ans, le solaire et l'éolien cumulés représenteront un modeste 6% de la production énergique mondiale soit légèrement plus que le nucléaire pour chacun d'entre eux.
    C'est pour cette raison que croire que le solaire et l'éolien pourront un jour remplacer les énergies fossiles est juste une fable. La réduction de nos émissions passe par une décroissance économique annuelle mondiale. Décroissance économique qui arrivera de toute façon.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Mais ne nous inquiétons pas pour tout cela car le covid n'a eu aucun impact perceptible sur la concentration en CO2 dans le monde, aussi à la fin du siècle nous seront aux alentour de 650ppm.
    Ce n'est pas ce qu'avance Le Haut Conseil pour le Climat qui écrit qu'en France, la crise de la COVID-19 a entraîné une baisse d’environ 13 % des émissions sur la période janvier-mai 2020, par rapport à la même période en 2019. Les émissions pourraient diminuer de environ 9 % sur l’année 2020 par rapport à 2019.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    A moins que l'on invente une nouvelle source d'énergie abondante d'ici là, or comme tu le rappelles très l'hydrogène n'est pas une énergie mais produite industriellement (avec un rendement de 30% à peine)
    L'énergie ne s'invente pas, nous pouvons juste extraire l'énergie de notre environnement où elle se trouve déjà. Même si nous découvrions une nouvelle source d'énergie, le temps de déploiement de cette nouvelle énergie serait trop long pour que cela ait un impact sur notre objectif de diviser par trois nos émissions en trente ans.

  9. #9
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    Pour commencer & si je puis me permettre, les réponses en un seul bloc sont plus lisibles que des phrases coupées et sorties de leur contexte, qui en deviennent sans queue ni tête pour les deux lecteurs.

    Comme tu le dis si bien, on ne sait pas si le réchauffement par rapport à 1850 sera de 2°c ou de 4°c, ou sera mille fois pire, ou un million de fois ::. On est dans l'incertitude, avec une température moyenne en 1850 estimée au pifomètre (il n'y avait aucune station météo dans l'hémisphère sud à l'époque), tout comme celles de 2100 avec une marge d'erreur encore plus grande.
    Peut-être même aurons-nous un petit 2.5°c comme la tendance centenaire observée depuis 1800, nous verrons bien dans 30 ans.

    Aussi quand on ne sait rien, le principe de précaution suggère de ne pas céder à la panique, d'autant qu'il n'y a pas lieu de paniquer nous dit Michael Shellenberger.

    On notera également que le réchauffement climatique et la hausse naturelle et non naturelle du taux de dioxyde carbonique atmosphérique ont surtout contribué à l'augmentation des rendement agricoles depuis 50 ans et à une explosion de la population humaine.
    Certes il y a des sécheresses mais ce n'est pas nouveau bien au contraire. Et si la Provence ou la Californie deviennent trop chaudes à cause de l'urbanisation à outrance, les emmerdeurs iront s'installer ailleurs et les autochtones planteront des arbres. Somme toute, ce que l'homme a toujours fait depuis qu'il a deux pieds et deux bras.

    Admettons que les chiffres de la brochure éditée par ton Haut Conseil (encore un Haut Conseil du Bidule) soient exacts, ils indiquent que ces objectifs de 3%/an sont inatteignables, car 17% en 30 ans font 50% en 1 siècle, si tant est que l'on puisse tenir la tendance. Donc intenables à moins de paupériser le pays de force et éborgner mille fois ou un million de fois plus de gilet jaunes comme le faisait monsieur Ceaucescu, précurseur de l'écologie contemporaine.
    Et ce dans un des pays qui émet le moins de CO2 dans le monde. Où est la vertu la dedans ? je me pose la question.

    De même, ton Haut Conseil dit que les émissions de GES ont baissé de 9%, fort bien mais il ne parle que des émissions humaines, ce qui ne se voit même pas dans les émissions mondiales ou et taux de CO2 qui reste à 0.04%.

    Or c'est là l'important, il n'y aura aucune décroissance mondiale, les PVD vont continuer à se développer et le green business va simplement prendre une petite part du gâteau dans les pays riches car c'est une énergie de riche, qui brasse du vent. On mettra simplement quelques éoliennes en plus et en conséquence beaucoup de centrales thermiques : 4 centrales à charbon réouvertes récemment en France car 40% des réacteurs sont à l'arrêt, comme quoi on peut très bien sortir du nucléaire.

    Tout comme le fait la mondialisation en délocalisant en Chine, et l'innovation technique avec l'internet des gadgets. Si on passe demain à la voitures électrique c'est à dire à un parc à 5% Telsa et Nissan leaf en 2030 en étant optimiste, les émissions de GES seront identiques.
    Et dommage pour la clio consomme autant, alors qu'en prenant une citroën ou une Nissan récente, tu aurais été surpris. Certes ce n'est pas le même prix, peut-être que le gouvernement devrait inciter les français à acheter des voitures économiques neuves.

    Tu en conclus par ce paragraphe étonnant :

    Citation Envoyé par FatAgnus Voir le message
    L'énergie ne s'invente pas, nous pouvons juste extraire l'énergie de notre environnement où elle se trouve déjà. Même si nous découvrions une nouvelle source d'énergie, le temps de déploiement de cette nouvelle énergie serait trop long pour que cela ait un impact sur notre objectif de diviser par trois nos émissions en trente ans.
    Là c'est admettre qu'on ne divisera pas nos émissions par trois. Et ce n'est pas une question de raisonnement mais de réalité des principes physiques et économiques.
    En fait, tu me fais penser au dernier documentaire de Michael Moore réalisant douloureusement (?) que ses doux rêves d'énergies verte et progressiste ne sont pas plus verts qu'un bon baril de pétrole brut.
    La joie de l'âme est dans la planification -- Louis Hubert Liautey

  10. #10
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Là c'est admettre qu'on ne divisera pas nos émissions par trois. Et ce n'est pas une question de raisonnement mais de réalité des principes physiques et économiques.
    Si le niveau de vie des peuples des pays riches s'effondre brutalement, les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine chuteraient peut-être assez.
    Mais effectivement il est impossible d'être si nombreux avec un niveau de vie aussi élevé et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre en parallèle.
    Passer du Diesel à l'électrique ça ne va pas arranger l'état de la planète. Mais il faut bien trouver une alternative au diesel puisque le pétrole se raréfie et il finira par couter cher. (on si dirige probablement vers de la fusion nucléaire et de l'hydrogène)

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    dernier documentaire de Michael Moore
    Le documentaire est réalisé par Jeff Gibbs, mais effectivement ça passe par la société de production de Michael Moore.
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  11. #11
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Si un jour les centrales à fusion deviennent une réalité, on pourra produire de l'hydrogène en masse.
    Faudrait déjà réussir à tenir un plasma d'hydrogène plus de 2 minutes, puis sortir un rendement d'énergie de plus de 1 (énergie produite par rapport à l'énergie utilisée pour chauffer le plasma). C'est pas demain la veille. Je ne suis même pas certain qu'on le verra de notre vivant...

  12. #12
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    Citation Envoyé par DevTroglodyte Voir le message
    Je ne suis même pas certain qu'on le verra de notre vivant...
    On ne sait jamais.
    Il y a plusieurs projet en cours dans le monde actuellement. Peut-être qu'une équipe va y arriver.

    Ce serait chouette :
    Le Royaume-Uni relance la course à la fusion nucléaire avec un nouveau réacteur
    Contrairement à la fission, la fusion atomique ne provoque pas de déchet radioactif, est plus puissante et moins gourmande en matériaux rares. Alors que la fission utilise des matériaux rares comme l’uranium et le plutonium, la fusion nucléaire a besoin d’atomes d’hydrogène, le plus présent dans l’univers.
    (...)
    Bien que cette nouvelle installation soit prometteuse, les technologies actuelles ne permettent pas de produire de l’énergie à partir de fusion nucléaire à un rythme industriel. La grande quantité de chaleur requise pour créer le phénomène de fusion ainsi que la stabilité du plasma demeurent des obstacles. Le gouvernement britannique prévoit cependant que cette production d'énergie soit opérationnelle à partir de 2040.

    Le Culham Center for Fusion Energy participe également au projet international ITER, dont le siège est situé à Cadarache (Bouches-du-Rhône) en France. ITER a pour but de construire le plus grand tokamak au monde – dont l’assemblage a débuté le 28 juillet -, en associant 35 pays et de nombreux industriels français. Et d'atteindre la pleine puissance en 2035...
    On verra où ils en seront dans 20 ans.
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  13. #13
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Si le niveau de vie des peuples des pays riches s'effondre brutalement, les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine chuteraient peut-être assez.

    Mais effectivement il est impossible d'être si nombreux avec un niveau de vie aussi élevé et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre en parallèle.
    Voila. Mais le niveau de vie des occidentaux ne peut chuter qu'après une guerre thermonucléaire limitée, une invasion d'extraterrestre ou de criquets, un embargo pétrolier durable par l'Opec+la Russie, une vrai pandémie mondiale, ou l'arrivée au pouvoir d'Alexandria Ocasio-Cortez. Certes on ne peut rien prévoir car l'Histoire est une grosse vache retorse qui nous la met souvent à l'envers, demandez aux Romanovs.

    Mais il n'y aura pas de décroissance économique, autre nom pour la récession, car cela veut dire beaucoup de troubles, de chômeurs qui vont rendre l'âme précocement et de mécontents. Et surtout pas de décroissance de 80 ans


    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    puisque le pétrole se raréfie et il finira par couter cher. (on si dirige probablement vers de la fusion nucléaire et de l'hydrogène)
    La pétrole ne disparaîtra pas de notre vivant et s'il venait à manquer, on le fabriquera industriellement à partir du charbon comme dans les usines allemandes de la guerre. Le pétrole synthétique fournissait même 90% des besoins de la Luftwaffe. Ici, les restes de l'usine de Politz en Pologne rasée par les alliés en 1945 par un raid de 250 bombardiers. On ne rigolait pas avec les émissions de gaz à effet de serre à l'époque.

    Nom : ig_farben-synthetic_fuel_plant_police-hydrierwerke_politz_6.jpg
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    L'Afrique du Sud a utilisé ce procédé, la Chine le fait, l'US Air Force le fait. Car c'est infiniment moins onéreux que de convertir tout un parc automobile en électrique.

    Non, le seuls problèmes écologique fondamentaux sont la sauvegarde des espèces animales, la lutte contre la pollution agricole qui se déverse en mer, la mise aux norme des centrales à charbon ou le remplacement par des centrales à gaz

    Citation Envoyé par DevTroglodyte Voir le message
    Faudrait déjà réussir à tenir un plasma d'hydrogène plus de 2 minutes, puis sortir un rendement d'énergie de plus de 1 (énergie produite par rapport à l'énergie utilisée pour chauffer le plasma). C'est pas demain la veille. Je ne suis même pas certain qu'on le verra de notre vivant...
    ITER n'a pas d'échangeur de chaleur, et va coûter 20 milliards au lieu des 4 estimés, tout cela pour une expérience de 2 minutes. Si l'expérience marche, l'énergie sera dans ce plasma et personne ne sait la récupérer. Et si d'aventure on savait, on envisagerait peut-être un jour de produire industriellement de l’électricité a partir de deutérium et de tritium, un isotope très rare de masse 3 de l'hydrogène (seulement 40kg sur terre) mais que l'on peut fabriquer.

    Or les 20kg de tritium nécessaires pour faire fonctionner un réacteur de 1000MW pendant un an représentent une radioactivité de 7.4x1010 7.4x1018 becquerels, soit 1 milliard de fois la radioactivité naturelle. On est dans le même ordre de grandeur que les REP classiques, et le tritium comme l'hydrogène s'insinuant partout, on devra reconstruire régulièrement l'enceinte. D'où un volume de déchets à longue vie tout aussi important.

    Aussi on comprend pourquoi les américains se sont retirés du projet il y a 10 ans.
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  14. #14
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Mais le niveau de vie des occidentaux ne peut chuter qu'après
    Le confinement pourrait suffire à provoquer la chute de l'économie mondiale. Le système est fragile, il suffit qu'une grosse banque fasse faillite et elle pourrait entrainer le monde dans sa chute.
    Il va bientôt il y avoir beaucoup de faillites, plein de gens vont se retrouver sans travail.
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  15. #15
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Le confinement pourrait suffire à provoquer la chute de l'économie mondiale. Le système est fragile, il suffit qu'une grosse banque fasse faillite et elle pourrait entrainer le monde dans sa chute.
    Il va bientôt il y avoir beaucoup de faillites, plein de gens vont se retrouver sans travail.
    Et si crash économique il y a et il y aura, forcément, l'activité repartira d'ici quelques temps comme elle est toujours repartie.

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    Et ca c'est du réel, n'a rien à voir avec une sécheresse mondiale faisant mourir 90% de l'humanité. Pour rappel, seules 10% des terres émergés sont utilisés pour l'agriculture, dont la moitié sert pour nourrir les bêtes, et 10 autres pourcent pour faire paître le bétail.
    Là où le scénario proposé par cet institut parisien où officiant Seagull était vraiment vicieux, c'est qu'il se basait sur le précédent historique du dustbowl de 1930 et donc appuyait sur les séquelles psychologiques.
    D’ailleurs 8 millions d'américains ont disparus des statistiques à l'époque, donc quand on nous dit que nous les moments les plus chauds de l'histoire, beaucoup rigolent.

    Donc justement rapatrions les industries de Chine pour fournir du travail à ces gens au chomedu. Mais bon, vous êtes tellement fatalistes que cela en est une maladie mentale, la neurasthénie.
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  16. #16
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Et si crash économique il y a et il y aura, forcément, l'activité repartira d'ici quelques temps comme elle est toujours repartie.
    Il faut survivre entre le krach et la reprise et ce ne sera pas forcément simple.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Donc justement rapatrions les industries de Chine pour fournir du travail à ces gens au chomedu.
    Si seulement !
    Vous êtes un peu trop utopiste.
    Keith Flint 1969 - 2019

  17. #17
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Il faut survivre entre le krach et la reprise et ce ne sera pas forcément simple.

    Vous êtes un peu trop utopiste
    La seule certitude dans la vie est qu'on n'en sort pas vivant, ce dont on prend conscience à 7 ou 8 ans et cela créé des angoisses.

    Inscrits-toi dans un parti politique, même s'ils sont tous nuls. La soupe est bonne, tu survivras sur le gras de la bête comme les 400,000 élus du royaume. As-tu vu comme ces bourgeois minables léchaient tous Macron et sa Bonbonne, les rastignacs des temps modernes. C'était écœurant.

    Sinon crée un parti, le Mouvement des Fatalistes Verts d'Allah ou ce que tu voudras, histoire de marier la mosquée et l'écologie, comme le maire de Lyon. Fait des vidéos, détournes de l'argent, fait du harcèlement sexuel ce qui est à la mode même à l'Unef.
    Qu'importe le projet d'ailleurs, vu que tu es juste un contrarien.

    La différence est que moi je suis rationaliste, et que j'adore l'histoire. Et l'histoire ne se souvient que de ceux qui tentent.
    La joie de l'âme est dans la planification -- Louis Hubert Liautey

  18. #18
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Et l'histoire ne se souvient que de ceux qui tentent.
    Dans l'histoire il y a eu des guerres, des épidémies, des famines, etc.
    Si c'est arrivé dans le passé, ça peut arriver à nouveau.
    Certes l'humanité ne va pas disparaitre à cause de la crise, mais ça ne va pas être agréable non plus. Il y a trop de chose qui peuvent mal se passer pour que tout se passe bien, il suffit d'un problème et le système peut s'effondrer.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Inscrits-toi dans un parti politique
    La révolution n'arrivera pas par les urnes, jamais un parti intéressant aura le soutien des médias, le financement nécessaire pour payer les instituts de sondages et organiser une grosse campagne.
    En France le parti qui gagne l'élection c'est généralement celui qui dépense le plus.
    Keith Flint 1969 - 2019

  19. #19
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    Puisque tu détestes ça, je vais saucissonner ton intervention. Oui, mon métier est de faire chier les autres. C'est toujours un plaisir. Ne me remercie pas.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Et si crash économique il y a et il y aura, forcément, l'activité repartira d'ici quelques temps comme elle est toujours repartie.
    Sauf effondrement final. Tu regardes l'histoires des sociétés, la plupart du temps, ça se relève...et parfois non. Certains sociétés se sont écroulées pour ne jamais se relever. Les Mayas, les Norvégiens du Groenland (un évéché prospère de 1000 à 1400, puis ils sont tous morts en un seul hiver - on ne sait même pas quelle année exactement; Leurs rivaux et voisins Inuits ont souffert aussi, mais quelques uns ont su survivre jusqu'à l'arrivée de Danois au 17ème siècle, à qui ils ont prêté allégeance en échange de quelques bouts de pain). Tu ne sais jamais si tu vas te relever. C'est le plus probable, hein, mais entre probable et certain, il y a une nuance que certains on pris dans la gueule.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Et ca c'est du réel, n'a rien à voir avec une sécheresse mondiale faisant mourir 90% de l'humanité. Pour rappel, seules 10% des terres émergés sont utilisés pour l'agriculture, dont la moitié sert pour nourrir les bêtes, et 10 autres pourcent pour faire paître le bétail.
    Ben oui, mais c'est pas comme si les 80% restants étaient utilisables, hein. On ne sait valoriser ni le Sahara ni la Toundra.

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    D’ailleurs 8 millions d'américains ont disparus des statistiques à l'époque, donc quand on nous dit que nous les moments les plus chauds de l'histoire, beaucoup rigolent.
    Ou, si on reste strictement sur les épidémies, 1347-1350, 35% de morts partout en Europe, sauf là ou ils ont confiné à la dure (Milan et Pologne, abattaient toute personne approchant de leurs frontières à coup d'arbalètes), ou les pertes se sont limitées à 15% de la population. Une paille. Sur ce point là, je te suis totalement. Il y a eu plus tard d'autres épidémies terribles, locales ou générales. 1918-1920 a vu une gripette faire quelques dégâts aussi (entre 50 et 100 millions de morts, une paille)

    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    Donc justement rapatrions les industries de Chine pour fournir du travail à ces gens au chomedu. Mais bon, vous êtes tellement fatalistes que cela en est une maladie mentale, la neurasthénie.
    C'est compliqué.

    C'est compliqué parce-que les économies d'échelle, ça marche. Le Brésil a imposé que les produits Apple vendus au Brésil soient produits sur place. Résultat? Les produits Apple coûtent deux fois plus cher au Brésil que partout ailleurs, et la contrebande est gigantesque. C'est compliqué aussi parce-que le savoir-faire est souvent perdu.
    Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
    1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
    2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
    3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
    4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
    Et le serment de non-allégiance :
    Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.

  20. #20
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    Citation Envoyé par ddoumeche Voir le message
    ITER n'a pas d'échangeur de chaleur, et va coûter 20 milliards au lieu des 4 estimés, tout cela pour une expérience de 2 minutes.
    Ha non, le but d'ITER, c'est de réussir à produire un plama stable avec un rendement de 1. Que le plasma s'auto entretienne, quoi. Le plasma de 2 minutes, ça a été atteint il y a 1 ou 2 mois par un labo chinois.

    Or les 20kg de tritium nécessaires pour faire fonctionner un réacteur de 1000MW pendant un an représentent une radioactivité de 7.4x1010 becquerels, soit 1 milliard de fois la radioactivité naturelle. On est dans le même ordre de grandeur que les REP classiques, et le tritium comme l'hydrogène s'insinuant partout, on devra reconstruire régulièrement l'enceinte. D'où un volume de déchets à longue vie tout aussi important.
    Sinon, on met un revêtement en lithium dans le tokamak, et les neutrons perdus en font du tritium qui permettrait d'autoalimenter le plasma en tritium. Mais là encore, il ne s'agit que de projections, vu qu'on n'est pas capable de tenir la réaction plus d'une poignée de minutes.

    Alors un réacteur à fusion qui nous fournit de l'électricité, c'est pas demain la veille. Si on en est capables, au passage...

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