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  1. #141
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    Oui, le principe de l’application est de permettre un dépistage ciblé. Sans dépistage, aucun intérêt. (À moins d’imposer par précaution, la quarantaine à ceux qui sont susceptibles d’être contaminés sans que cela soit garanti).

    Je n’ai pas compris que l’application serait imposée. Mais c’est sûr qu’il peut y avoir plusieurs modalités.

  2. #142
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    Par défaut StopCovid : la France travaille sur une application qui va tracer l'historique des contacts avec les malades
    StopCovid : la France travaille sur une application qui va tracer l'historique des contacts avec les malades,
    mais la piste de la géolocalisation est écartée

    La France a confirmé mercredi travailler sur un projet d’application pour smartphone qui permettrait de prévenir les personnes ayant été en contact avec un malade testé positif au coronavirus, assurant que son installation serait volontaire et ne permettrait pas la géolocalisation. Une garantie qui avait déjà été donnée par le Premier ministre Édouard Philippe il y a quelques jours devant les députés : « Ces dispositifs en France ne seraient pas légalement permis. On pourrait peut-être sur le fondement d’un engagement volontaire utiliser ces méthodes pour mieux tracer la circulation du virus, mais nous n’avons pas d’instrument légal et nous ne travaillons pas sur des instruments qui le rendraient obligatoire », avait-il alors déclaré.

    « Le gouvernement a décidé de lancer le projet StopCovid afin de développer une application qui pourrait limiter la diffusion du virus en identifiant des chaînes de transmission », a indiqué le secrétaire d’État au Numérique Cédric O dans un entretien accordé avec le ministre de la Santé Olivier Véran au Monde.

    « L’idée serait de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif afin de pouvoir se faire tester soi-même, et si besoin d’être pris en charge très tôt, ou bien de se confiner », explique-t-il.

    Le projet s'appuie sur la technologie Bluetooth, qui permet à nos smartphones d'identifier des appareils à proximité (écouteurs, enceintes, imprimantes...) et non le recueil de données de géolocalisation. « L'application ne géolocalisera pas les personnes. Elle retracera l'historique des relations sociales qui ont eu lieu dans les jours précédents, sans permettre aucune consultation extérieure ni transmettre aucune donnée », explique le secrétaire d'État.

    Le principe serait simple : l’application est installée volontairement ; lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l'un enregistre les références de l'autre dans son historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique.

    À l’heure actuelle, « aucune décision n’est prise » et cela dépendra de « si les scientifiques nous disent que cela peut nous aider à lutter contre la propagation de l’épidémie », prévient de son côté Olivier Véran.

    Selon Olivier Véran, StopCovid est « compatible avec le droit européen des données personnelles, avec des données anonymisées ». « Personne n'aura accès à la liste des personnes contaminées, et il sera impossible de savoir qui a contaminé qui. Le code informatique sera public » et la Commission nationale de l'informatique et des libertés est « étroitement » associée aux travaux.

    Les deux représentants du gouvernement expliquent également ne pas savoir « aujourd’hui ni si l’application fonctionnera ni quelle sera la stratégie de déconfinement ». De même, « nous ne sommes pas certains de réussir à franchir toutes les barrières technologiques, car le Bluetooth n’a pas été prévu pour mesurer des distances entre les personnes ».

    Olivier Véran assure dans cette interview que « depuis le premier jour de la crise épidémique, nous avons décidé d’être dans l’anticipation, c’est-à-dire de disposer au moment opportun de tous les moyens possibles pour lutter contre la diffusion du virus ».

    Nom : idee.png
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    Une mesure qui ne peut être efficace que si elle est adoptée par le plus grand monde

    Selon une étude du CARE (comité analyse recherche et expertise), le traçage des contacts au travers d’une application téléphone est très utile parce qu’un individu peut infecter les autres avant même de montrer les symptômes du Covid-19. Une mise en quarantaine immédiate permettrait de protéger la famille, les amis et les collègues de ceux qui sont entrés en contact étroit avec une personne atteinte du Covid-19. Si utilisée par un nombre suffisant de personnes, une telle application permettrait de contrôler l’épidémie sans avoir besoin de recourir à des mesures prolongées et très coûteuses de confinement général.

    « Une politique de traçage numérique ne peut être efficace que s’il y a un nombre suffisant de citoyens qui adhèrent au principe et installent l’application. Les résultats de notre étude sont à ce titre encourageants et suggèrent le potentiel d’une telle approche.

    « Notre étude suggère que le public français serait plus en faveur d’une installation volontaire que d’une installation automatique (avec possibilité de désinstallation), même si les deux modes d’installation semblent recueillir le soutien de la majorité des personnes que nous avons interrogées. Il y a des tensions évidentes entre ces deux approches. Une installation automatique amènerait certainement à des taux plus élevés d’adoption, par exemple parce qu’elle réduit les coûts d’installation. Cependant, le mode d’installation automatique a un caractère beaucoup plus intrusif et son implémentation pose des questions en termes de respect des lois en vigueur.

    « Les raisons les plus souvent citées contre une installation sont la peur d’un piratage du téléphone, la crainte que le gouvernement ne renforce la surveillance, et une plus grande anxiété. Il semble essentiel de prendre en compte ces craintes dans le développement de l’application et les procédures d’installation. D’un point de vue technique, il semble tout à fait possible d’éviter l’utilisation des données GPS et de se reposer uniquement sur les capacités de la technologie Bluebooth (comme à Singapour). D’un point de vue organisationnel, il semble qu’il sera aussi crucial de faire appel à une autorité renommée, transparente, et indépendante du gouvernement, pour établir la confiance des Français dans cette approche. Nos résultats suggèrent en effet que beaucoup de Français se méfieront d’une politique de traçage numérique initiée par la seule volonté du gouvernement. À ce titre, une installation automatique pourrait être beaucoup plus difficile à instaurer politiquement ».

    Nom : raison.png
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    L’Union européenne favorable à une application unique pour suivre les infections

    Pour éviter que chaque pays de l’Union européenne ait à développer sa propre solution, qui pourrait non seulement porter atteinte à la vie privée, mais également disperser les efforts des États de l’UE, Wojciech Wiewiorowski, le responsable de la surveillance de la vie privée de l’UE, a délivré un communiqué dans lequel il a déclaré que le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD) « appelle à une application mobile COVID-19 de modèle paneuropéen, coordonnée au niveau de l’UE » pour suivre la propagation du nouveau coronavirus. Comme principe de fonctionnement, le CEPD recommande que l’application s’appuie sur des identifiants de diffusion temporaires et la technologie Bluetooth pour suivre les contacts, ce qui permettrait de protéger à la fois la confidentialité et les données personnelles. En outre, pour rassurer davantage les individus et les organismes de protection de la vie privée, Wiewiorowski déclare « qu'idéalement, une coordination avec l’Organisation mondiale de la santé devrait également avoir lieu, afin de garantir la protection des données dès la conception dans le monde entier ».

    L’initiative, nommée Pan-European Privacy Preserving Proximity Tracing (PEPP-PT), rassemble plus de 130 chercheurs de huit pays et suit globalement l’approche adoptée par l’application TraceTogether de Singapour. PEPP-PT devrait lancer sa plateforme cette semaine avec une application allemande de suivi des contacts contre le coronavirus soutenue par l’Institut Robert Koch qui coordonne la réponse nationale au coronavirus.

    Source : Le Monde

    Et vous ?

    Seriez-vous volontaire pour installer et vous servir d'une telle application ? Dans quelle mesure ?
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  3. #143
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Le principe serait simple : l’application est installée volontairement ; lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l'un enregistre les références de l'autre dans son historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique.
    Pour recevoir le message "il y a 2 semaines vous avez été en contact avec quelqu'un qui est positif aujourd'hui" il va falloir tester massivement.
    Aujourd'hui en France il ne doit pas y avoir énormément de porteurs sain diagnostiqué.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Pour éviter que chaque pays de l’Union européenne ait à développer sa propre solution, qui pourrait non seulement porter atteinte à la vie privée, mais également disperser les efforts des États de l’UE, Wojciech Wiewiorowski, le responsable de la surveillance de la vie privée de l’UE, a délivré un communiqué dans lequel il a déclaré que le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD) « appelle à une application mobile COVID-19 de modèle paneuropéen, coordonnée au niveau de l’UE » pour suivre la propagation du nouveau coronavirus.
    Je ne sais pas comment l'UE va faire pour développer une solution rapidement. D'habitude elle prend son temps.
    Keith Flint 1969 - 2019

  4. #144
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    Je me demande si ça tire beaucoup sur la batterie, parce que ça doit scanner en bluetooth sans arrêt j'imagine.
    Je demande pour les applis qui sont en activité à Singapour et autre, je sais bien qu'en France c'est encore à l'étape du projet.

    La difficulté sera que suffisament de monde l'utilise, sinon ça sera pas vraiment utile.

  5. #145
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    Citation Envoyé par bk417 Voir le message
    La difficulté sera que suffisament de monde l'utilise, sinon ça sera pas vraiment utile.
    Si l'UE veut vraiment pousser les gens à l'utiliser peut-être qu'elle pourrait passer une loi du genre "Tu te fais tester, t'installes l'application, si t'es négatif t'as le droit de sortir sans motif, les policiers verront que t'as l'installation qui tourne en Bluetooth il n'y aura pas de problème, ou alors tu restes confiné chez toi et tu ne sors qu'une fois par semaine pour faire tes courses" peut-être pas exactement ça, parce que la personne ne va peut-être pas rester négative longtemps.

    Un jour il faudra faire le trie entre immunisé / malade / sain (pour le moment).
    Mais on ne sait pas encore avoir certitude combien de temps les immunisés peuvent le rester, et pendant un moment t'es immunisé mais contagieux...
    Coronavirus : «Au bout de combien de temps un guéri n’est-il plus contagieux ?»
    Keith Flint 1969 - 2019

  6. #146
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Si l'UE veut vraiment pousser les gens à l'utiliser peut-être qu'elle pourrait passer une loi du genre "Tu te fais tester, t'installes l'application, si t'es négatif t'as le droit de sortir sans motif, les policiers verront que t'as l'installation qui tourne en Bluetooth
    Tu rêves.
    Une loi pour installer une application ?
    Sur quel appareil ? Avoir un smartphone n'est pas une obligation légale. Je peux très bien ne pas en avoir, ou prétendre ne pas en avoir. Ou la désinstaller de suite. Ou l'installer sur un 2ème smartphone qui reste dans un tiroir.

  7. #147
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    Citation Envoyé par bk417 Voir le message
    Avoir un smartphone n'est pas une obligation légale.
    Pas d'appareil, pas le droit de sortir sans dérogation.

    Citation Envoyé par bk417 Voir le message
    Ou l'installer sur un 2ème smartphone qui reste dans un tiroir.
    En cas de contrôle le policier va voir que tu n'as pas l'application et si t'as pas de dérogation valide t'auras une amende.

    Bon après c'est une théorie, ça m'étonnerait qu'ils aillent aussi loin.
    Mais si l'UE veut motiver les gens à faire ça il faut bien une carotte. Si c'est juste pour avoir l'info "vous avez croisé un contaminé il y a 2 semaines" est-ce qu'il y aura beaucoup de volontaires pour utiliser l'application ?
    Macron a dit "nous sommes en guerre" donc des lois bizarres peuvent passer...
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  8. #148
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    Par défaut Les Français devront rester libres de ne pas installer l’application de tracking StopCovid, juge la CNIL
    Les Français devront rester libres de ne pas installer l’application de tracking StopCovid, juge la CNIL
    qui ajoute que le fait de refuser l’application n'entraînerait aucune conséquence préjudiciable

    Afin de lutter efficacement contre la pandémie à coronavirus 2019 (COVID-19), les autorités françaises ont confirmé mercredi qu’elles travaillaient sur un projet d’application mobile qui permettrait d’alerter assez tôt les personnes ayant été en contact avec une personne déclarée positive au coronavirus. Nommée StopCovid, cette application vise à limiter la diffusion du virus en identifiant les chaines de transmission, a déclaré le secrétaire d’État au Numérique Cédric O dans un entretien accordé avec le ministre de la Santé Olivier Véran au Monde. « L’application ne géolocalisera pas les personnes. Elle retracera l’historique des relations sociales qui ont eu lieu dans les jours précédents, sans permettre aucune consultation extérieure ni transmettre aucune donnée », explique le secrétaire d’État.

    Dans les faits, StopCovid s’appuiera sur le Bluetooth pour collecter les informations des personnes qui seront autour d’un utilisateur à une distance assez proche et pendant une certaine durée. Lorsque deux personnes se croiseront pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistrera les références de l’autre dans son historique. Et si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne seront prévenus de manière automatique.

    Alors que de nombreuses voix se lèvent pour pointer du doigt des risques de violation de la vie privée, pour Olivier Véran, StopCovid est « compatible avec le droit européen des données personnelles, avec des données anonymisées ». « Personne n’aura accès à la liste des personnes contaminées, et il sera impossible de savoir qui a contaminé qui. Le code informatique sera public » et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) est « étroitement » associée aux travaux.

    Nom : CNIL.jpg
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    La (CNIL) qui est chargée de veiller à ce que les solutions informatiques ne portent pas atteinte aux droits de l’homme, à la vie privée et aux libertés individuelles ou publiques, vient également de se prononcer sur ce sujet. Lors d’une audition organisée par vidéoconférence par la commission des lois de l’Assemblée nationale, la présidente de la (CNIL), Marie-Laure Denis, a apporté des réponses aux préoccupations que l’usage de l’application StopCovid soulève. Selon la présidente de la CNIL, « les textes qui protègent les données personnelles ne s’opposent pas à la mise en œuvre de solutions de suivi numérique, individualisées ou non, pour la protection de la santé publique. Ces textes imposent, essentiellement, de prévoir des garanties adaptées d’autant plus fortes que les technologies sont intrusives ».

    « Deux textes sont applicables aux traitements de données de localisation. D’une part, la directive de 2002 sur la protection de la vie privée dans les communications électroniques, dite “ePrivacy” pose un cadre très strict. On déduit de ses articles 5 et 9 que, sauf anonymisation, le traitement de données de localisation, que ce soit via les opérateurs télécoms ou des applications installées par le téléphone (par des opérations de lecture d’informations localisées sur le terminal), est soumis au consentement. Il n’est possible de déroger au consentement, par des “mesures législatives” des États membres, que dans certaines hypothèses limitativement énumérées à l’article 15 de cette même directive, parmi lesquelles figure la “sécurité publique” entendue largement, susceptible de couvrir cette situation. En France, compte tenu de l’impact d’un tel dispositif et de l’article 34 de notre Constitution, il faudrait vraisemblablement une loi pour mobiliser ces exceptions ».

    « D’autre part, le RGPD, applicable à tout traitement de données personnelles, notamment de contact tracing, offre un cadre juridique lui aussi exigeant. Il s’applique lorsque les données de localisation ne sont pas traitées de manière anonymisée. Les exigences découlant du RGPD sont, schématiquement, de trois ordres ».

    Étant donné que les données pour faire du suivi de contacts (« contact tracing ») ne reposeront pas sur celles détenues par les opérateurs télécoms, mais plutôt sur celles fournies par les utilisateurs, ce sont les principes du RGPD qui encadrent la collecte de ces données. Après avoir passé en revue les exigences du RGPD, la CNIL fait les recommandations suivantes concernant l’usage d’une application, en l’occurrence StopCovid, pour retrouver de manière anonyme les contacts des personnes potentiellement exposées afin de les avertir et éventuellement les inviter à se faire dépister :

    • tout dispositif envisagé devrait être utilisé de manière temporaire, c’est-à-dire uniquement pour la gestion de la crise ;
    • après la crise, les données devront en principe être détruites, ou sinon conservées pendant un temps limité et de façon protégée, pour ne servir qu’à des finalités complémentaires de recherche ou de gestion d’éventuels contentieux ;
    • le stockage des données en local sur le terminal de l’utilisateur devrait être privilégié lorsque cela est possible ;
    • les applications qui s’appuient sur des données Bluetooth, qui sont chiffrées directement sur le téléphone sous le contrôle de son utilisateur, apportent plus de garanties que celles qui s’appuient sur un suivi géolocalisé (GPS) continu des personnes
    • un tel dispositif devra, comme tout traitement, respecter le principe de transparence, assurer la sécurité des données et respecter les droits des personnes prévus par le RGPD.

    « Si un suivi individualisé des personnes était mis en œuvre, il faudrait d’abord, à droit constant, qu’il soit basé sur le volontariat, avec un consentement réellement libre et éclairé — et le fait de refuser l’application n’aurait aucune conséquence préjudiciable. Ensuite, la CNIL veillerait notamment à ce que ce dispositif soit mis en place pour une durée limitée ».

    « En revanche, si un dispositif de suivi des personnes était mis en place sur d’autres bases, notamment de manière obligatoire, alors il nécessiterait une disposition législative et devrait, en tout état de cause, démontrer sa nécessité pour répondre à la crise sanitaire ainsi que sa proportionnalité en tenant compte des mêmes principes de protection de la vie privée, et en étant réellement provisoire. À ce jour, les pouvoirs publics français me semblent toutefois, en l’état de leur réflexion, ne pas envisager le recours à un tel dispositif ».

    Quelle que soit l’approche retenue, Marie-Laure Denis a tenu à rappeler qu’il « faut se garder de penser qu’une application va tout résoudre, même si les nouvelles technologies peuvent contribuer à une sortie sécurisée du confinement, dans le cadre de la stratégie globale ». Et d’ajouter, qu’elle « appelle régulièrement à la vigilance contre la tentation du “solutionnisme technologique”. Il faut explorer, à fond, les opportunités des technologies, mais aussi leurs limites intrinsèques et leurs risques pour l’identité humaine et les droits des personnes ».

    Source : CNIL (PDF)

    Et vous ?

    Quels commentaires faites-vous des déclarations de la CNIL ?

    Pensez-vous que l’application StopCovid permettra de sortir de la crise sanitaire une fois mise en application ?

    Voir aussi

    Poutine prend des précautions contre le coronavirus alors que le Kremlin dévoile une application de suivi, qui risque de transformer Moscou en « camp de concentration numérique »
    « Les mesures de surveillance high-tech contre l’épidémie de Covid-19 survivront au virus et pourront devenir permanentes », prévient Snowden à propos de méthodes comme le traçage de smartphones
    Certains opérateurs mobiles européens partagent les données de localisation des utilisateurs avec les autorités sanitaires, dans la lutte contre le coronavirus
    « Les dictatures naissent souvent face à une menace » : un expert de l’ONU met en garde contre une menace à long terme pour la vie privée, dans le cadre de la surveillance du coronavirus
    Le coronavirus fait sortir de l’ombre l’état de surveillance de la Chine, les sociétés d’IA se targuant de pouvoir identifier dans la rue des personnes ayant même une faible fièvre, selon un rapport
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  9. #149
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    Le jour où une telle appli sera open source pourquoi pas, autrement pour moi c'est non.

  10. #150
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    Pour ceux qui ont pas de smartphones (ou plus de smartphone car ils l'ont cassé et pas assez d'argent pour en acheter un nouveau), ils font comment ?

  11. #151
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    Par défaut Du Tracage Légal!
    je ne peux pas croire que dans le pays dit de la liberté il soit possible d'imaginer ce genre de logiciel!
    C'est mettre le doigt dans l'engrenage du suivi étatique et bien entendu toujours pour la bonne raison!

    je refuse Google, facebook et autre c'est pas pour me mettre un fils a la patte légal.

    ne peut on pas prendre une majorité de nos citoyen pour des adultes respossable ?

  12. #152
    Inactif  

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    Bonjour,

    Quels commentaires faites-vous des déclarations de la CNIL ?
    Comme à son habitude la CNIL alerte sur les risques ...

    Pensez-vous que l’application StopCovid permettra de sortir de la crise sanitaire une fois mise en application ?
    C'est une vaste fumisterie !

    J'habite une zone transfrontalière. On va contrôler les français , mais pas les Belges ? C'est de la bonne blague !

  13. #153
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    Par défaut StopCovid : quelle serait l'utilité de l'application de traçage qu'étudie le gouvernement français ?
    StopCovid : quelle serait l'utilité de l'application de traçage qu'étudie le gouvernement français ?
    Voici quelques éléments de réponses

    Ce mercredi 8 avril 2020, dans un entretien accordé au journal Le Monde, le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, a révélé que le gouvernement travaille d’ores et déjà sur une application mobile dénommée StopCovid : « Le gouvernement a décidé de lancer le projet StopCovid afin de développer une application qui pourrait limiter la diffusion du virus en identifiant des chaînes de transmission ».

    « L’idée serait de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif afin de pouvoir se faire tester soi-même, et si besoin d’être pris en charge très tôt, ou bien de se confiner », explique-t-il.

    Le projet s'appuie sur la technologie Bluetooth, qui permet à nos smartphones d'identifier des appareils à proximité (écouteurs, enceintes, imprimantes...) et non le recueil de données de géolocalisation. « L'application ne géolocalisera pas les personnes. Elle retracera l'historique des relations sociales qui ont eu lieu dans les jours précédents, sans permettre aucune consultation extérieure ni transmettre aucune donnée », explique le secrétaire d'État.

    Les modalités de fonctionnement de cette application, qui ne sera pas prête avant plusieurs semaines, sont encore à l’étude. Toutefois, Cédric O, qui était accompagné par le ministre de la Santé Olivier Véran, en a partagé le principe : l’application est installée volontairement ; lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l'un enregistre les références de l'autre dans son historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique.

    Ainsi, l’idée de cette application est de «  retracer l’historique des relations sociales qui ont eu lieu dans les jours précédents  ». Un concept qui peut susciter l’inquiétude concernant la confidentialité et la vie privée. De son côté, Cédric O explique qu’il faut « se garder du fantasme d’une application liberticide ». Selon ses dires, le téléchargement de cet outil ne sera en aucun cas obligatoire et l’application pourra être désinstallée à tout moment.

    En outre, « personne n’aura accès à la liste des personnes contaminées, et il sera impossible de savoir qui a contaminé qui ». Les données seront quant à elles anonymisées, et effacées après une certaine période. Le code informatique sera également rendu public. La version finale du projet sera soumise à la CNIL pour recevoir son aval.

    Quelle serait l’utilité d’un tel système ?

    Le contact tracing est déjà effectué manuellement par les équipes médicales quand celles-ci cherchent à identifier les rencontres, trajets et activités des personnes contaminées pour remonter à d’autres patients, mais aussi à identifier des chaînes de contamination afin de freiner la pandémie. Là, il s’agirait de faire de même, mais de façon plus étendue et en s’appuyant sur le parc de smartphones des Français.

    Dans la communauté scientifique, des chercheurs estiment qu’une application de ce genre permettrait d’élaborer un suivi plus rapidement et plus largement que celui qui est réalisé à la main par le corps médical à un niveau local, car cela demande de remplir des questionnaires et des enquêtes de terrain pour retracer les parcours et les interactions sociales.

    Certains chercheurs estiment que ces applications pourraient être utiles lors du déconfinement des populations pour éviter une flambée épidémique, mais il n’est pas prévu qu’elle se substitue au confinement. En France, « StopCovid » pourrait être un des outils accompagnant le déconfinement, si l’exécutif décide de lancer l’application au terme de son étude et de la réalisation d’un prototype, pour distinguer qui, dans la population, doit encore s’isoler et qui peut reprendre une activité sociale. Toutefois, le gouvernement français n’a pas encore arrêté sa stratégie de déconfinement ni son calendrier.

    En attendant, ce système présente deux avantages par rapport à l’exploitation directe des données de géolocalisation. Tout d’abord, il prévient l'utilisateur de la présence d'un malade, sans que celui-ci ne soit spécifiquement désigné. Les interactions entre les mobiles se font de manière anonyme. Un procédé qui évite la stigmatisation des porteurs du virus.

    Ensuite, un fonctionnement par Bluetooth ne repose pas sur le traçage continu des données GPS de ses utilisateurs. « L’application ne géolocalisera pas les personnes », assure ainsi Cédric O. Ce qui l’intéresse n’est pas où vous vous trouvez, mais qui vous croisez sur votre route. Si le procédé n'est pas anodin, il semble bien moins intrusif qu'une géolocalisation permanente.

    Le projet est confronté à des interrogations de faisabilité : les chercheurs n’ont pas encore établi si la technologie Bluetooth serait suffisamment efficace. « Nous ne sommes pas certains de réussir à franchir toutes les barrières technologiques, car le Bluetooth n’a pas été prévu pour mesurer des distances entre les personnes. Nous ne déciderons que plus tard de l’opportunité de déployer ou non une telle application », expliquait Cédric O, mercredi.

    Néanmoins, des applications similaires existent déjà à Singapour (Trace Together) ou en Autriche. Nous pouvons également parler de l’outil Stop Corona développé par la Croix Rouge qui a été téléchargé par des centaines de milliers de personnes.

    En parallèle, le projet PEPP-PT (pour Pan-European Privacy Preserving Proximity Tracing), regroupant 130 chercheurs européens, travaille activement au développement d’une technologie capable de suivre la propagation du virus sans porter atteinte à la vie privée de ses utilisateurs.

    Reste la question de sa faisabilité technique : la première appli mise au point par les chercheurs, un temps prévue pour la mi-avril, ne sera finalement pas déployée avant la fin du mois en Allemagne, indique le Berliner Zeitung. Une part significative de la population - au moins 60 % selon une étude parue dans la revue britannique Science - devra l'adopter pour que le contact tracing ait une réelle utilité.

    Or, utiliser une connexion Bluetooth nécessite de posséder un smartphone, ce qui n'est pas le cas d’un pourcentage non négligeable de Français. Cédric O a annoncé réfléchir à une « aide à l’équipement » ainsi que des « alternatives aux smartphones » pour les populations touchées par la fracture numérique.

    La CNIL s’exprime sur le sujet

    Lors d’une audition organisée par vidéoconférence par la commission des lois de l’Assemblée nationale, la présidente de la (CNIL), Marie-Laure Denis, a apporté des réponses aux préoccupations que l’usage de l’application StopCovid soulève. Selon la présidente de la CNIL, « les textes qui protègent les données personnelles ne s’opposent pas à la mise en œuvre de solutions de suivi numérique, individualisées ou non, pour la protection de la santé publique. Ces textes imposent, essentiellement, de prévoir des garanties adaptées d’autant plus fortes que les technologies sont intrusives.

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    « Deux textes sont applicables aux traitements de données de localisation. D’une part, la directive de 2002 sur la protection de la vie privée dans les communications électroniques, dite “ePrivacy” pose un cadre très strict. On déduit de ses articles 5 et 9 que, sauf anonymisation, le traitement de données de localisation, que ce soit via les opérateurs télécoms ou des applications installées par le téléphone (par des opérations de lecture d’informations localisées sur le terminal), est soumis au consentement. Il n’est possible de déroger au consentement, par des “mesures législatives” des États membres, que dans certaines hypothèses limitativement énumérées à l’article 15 de cette même directive, parmi lesquelles figure la “sécurité publique” entendue largement, susceptible de couvrir cette situation. En France, compte tenu de l’impact d’un tel dispositif et de l’article 34 de notre Constitution, il faudrait vraisemblablement une loi pour mobiliser ces exceptions.

    « D’autre part, le RGPD, applicable à tout traitement de données personnelles, notamment de contact tracing, offre un cadre juridique lui aussi exigeant. Il s’applique lorsque les données de localisation ne sont pas traitées de manière anonymisée. Les exigences découlant du RGPD sont, schématiquement, de trois ordres ».

    Étant donné que les données pour faire du suivi de contacts (« contact tracing ») ne reposeront pas sur celles détenues par les opérateurs télécoms, mais plutôt sur celles fournies par les utilisateurs, ce sont les principes du RGPD qui encadrent la collecte de ces données. Après avoir passé en revue les exigences du RGPD, la CNIL fait les recommandations suivantes concernant l’usage d’une application, en l’occurrence StopCovid, pour retrouver de manière anonyme les contacts des personnes potentiellement exposées afin de les avertir et éventuellement les inviter à se faire dépister :
    • tout dispositif envisagé devrait être utilisé de manière temporaire, c’est-à-dire uniquement pour la gestion de la crise ;
    • après la crise, les données devront en principe être détruites, ou sinon conservées pendant un temps limité et de façon protégée, pour ne servir qu’à des finalités complémentaires de recherche ou de gestion d’éventuels contentieux ;
    • le stockage des données en local sur le terminal de l’utilisateur devrait être privilégié lorsque cela est possible ;
    • les applications qui s’appuient sur des données Bluetooth, qui sont chiffrées directement sur le téléphone sous le contrôle de son utilisateur, apportent plus de garanties que celles qui s’appuient sur un suivi géolocalisé (GPS) continu des personnes
    • un tel dispositif devra, comme tout traitement, respecter le principe de transparence, assurer la sécurité des données et respecter les droits des personnes prévus par le RGPD.

    « Si un suivi individualisé des personnes était mis en œuvre, il faudrait d’abord, à droit constant, qu’il soit basé sur le volontariat, avec un consentement réellement libre et éclairé — et le fait de refuser l’application n’aurait aucune conséquence préjudiciable. Ensuite, la CNIL veillerait notamment à ce que ce dispositif soit mis en place pour une durée limitée ».

    « En revanche, si un dispositif de suivi des personnes était mis en place sur d’autres bases, notamment de manière obligatoire, alors il nécessiterait une disposition législative et devrait, en tout état de cause, démontrer sa nécessité pour répondre à la crise sanitaire ainsi que sa proportionnalité en tenant compte des mêmes principes de protection de la vie privée, et en étant réellement provisoire. À ce jour, les pouvoirs publics français me semblent toutefois, en l’état de leur réflexion, ne pas envisager le recours à un tel dispositif ».

    Source : Pan-European Privacy Preserving Proximity Tracing, Berliner Zeitung, Science
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  14. #154
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    Alors je suis pas sûr d'avoir bien compris, mais soit :
    • la notification de "contact avec un malade" se fait immédiatement, auquel cas le malade est à quelque mètres et donc, en ces temps de confinement où les rues sont à peu près vides, clairement identifiable. Par ailleurs, elle ne se fait que si la personne est enregistrée comme malade, donc l'info doit être au moins sur le téléphone de l'un des deux, donc l'info "est contaminé" est accessible indirectement simplement en approchant un autre téléphone du sien.
    • la notification se fait dès lors qu'on a identifié un malade, et donc tous ceux qu'il a croisé les X derniers jours doivent recevoir une notification dès confirmation de contamination.


    Vu la description, je doute donc qu'on parle d'une notification immédiate, partons donc sur la seconde solution. Soit ça se fait de manière :
    • passive : on centralise les identifiants + leur état de contamination, de façon à ce que les téléphones récupèrent cette info régulièrement et notifient en conséquence.
    • active : on centralise les identifiants + ceux des téléphones croisés, de façon à ce que dès qu'un contaminé est confirmé, on push la notification à tous ceux qu'il a croisé.


    Bref, il semble que dans tous les cas, toute la sécurité du système se base sur la capacité à anonymiser l'identifiant tout en assurant qu'on garde le lien avec le téléphone de la personne... Ça me semble bien fragile.
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  15. #155
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    Perso, je vois mal comment ils pourraient remonter l'arbre de contamination en cas d'anonymat... Ca me semble donc très fragile ou/et très mensonger, cette "anonymisation"...
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  16. #156
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    Je suis pour cette application avec les précautions d'usage, mais cela ne sert à rien sans port de masque généralisé et dépistages.

    On ne construit pas des tranchées en commençant par couper les arbres pour faire des bancs ou renforcer les fosses.
    La joie de l'âme est dans la planification -- Louis Hubert Liautey

  17. #157
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    Citation Envoyé par Pierre Fauconnier Voir le message
    Perso, je vois mal comment ils pourraient remonter l'arbre de contamination en cas d'anonymat... Ca me semble donc très fragile ou/et très mensonger, cette "anonymisation"...
    Je suppose que ce ne sont pas eux qui le font, mais l'application elle meme. Imaginons que j'installe l'app, je suis connu sont l'ID 12345, je vais voir un ami, son id est 67890. Bien donc mon telephone et probablement le serveur distant sait que 12345 a ete en contact avec 67890. Si c'est une action de 67890 qui permet d'indiquer qu'il a ete testez positif au COVID, ca va donc m'envoyer une notification a moi 12345, me disant que je devrais probablement me faire tester aussi

    Mais personne ne sait en vrai qui est 12345 et 67890
    Ce post à été écrit par un panda
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  18. #158
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    Citation Envoyé par MarieKisSlaJoue Voir le message
    Mais personne ne sait en vrai qui est 12345 et 67890
    Et l'opérateur, comment-envoie-t-il la notification s'il n'a que l'identifiant ?

  19. #159
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    Citation Envoyé par foetus Voir le message
    Et l'opérateur, comment-envoie-t-il la notification s'il n'a que l'identifiant ?

    Tu parles de l'operateur telephonique ?
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  20. #160
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    Citation Envoyé par MarieKisSlaJoue Voir le message
    Tu parles de l'operateur telephonique ?
    Oui

    Mais après vérification, il y a un serveur qui va t'envoyer les notifications. Qui s'occupe de ce serveur l'opérateur téléphonique ? la société qui développe l'application ? un prestataire ?
    Et donc, l'application va bien recevoir un "identifiant unique" de ce serveur. Et donc comment ce serveur envoie les notifications Est-ce qu'il stocke ton numéro de téléphone ? ton adresse IP ? autre ?

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