Le départ du Royaume-Uni le 31 janvier représente une perte de 75 milliards d'euros sur sept ans, selon la présidente de la Commission Ursula von der Leyen. Une somme qui doit être compensée en partie par les autres Etats, en particulier l'Allemagne.
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La France, qui sera le deuxième contributeur net derrière l'Allemagne, est premier bénéficiaire de la Politique agricole commune et soutient un montant inchangé de la PAC.
Une position éloignée de celle du Premier ministre néerlandais Mark Rutte, qui a rencontré vendredi à Paris Emmanuel Macron et dont le pays figure parmi les pays dits "frugaux" (avec l'Autriche, le Danemark, la Suède) qui défendent un budget limité à 1%.
"En tant que l'un des plus gros contributeurs nets, les Pays-Bas considèrent que l'UE doit maîtriser ses dépenses", a-t-il tweeté à l'issue de sa rencontre à l'Elysée.
L'Allemagne a jusqu'ici défendu cette ligne de 1% tout en se disant prête à aller au-delà sous certaines conditions.
Ces pays estiment que la part qu'ils doivent payer pour compenser le départ du Royaume-Uni est trop importante, et veulent protéger coûte que coûte leurs "rabais", mécanisme de correction pour récupérer de l'argent.
En face, les "amis de la cohésion", une quinzaine de pays d'Europe du sud, centrale et orientale, s'inquiètent des coupes annoncées dans les politiques dites traditionnelles dont leurs pays sont bénéficiaires.
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