Non mais c'est très bien qu'il existe des bureaux d'études, j'ai rien contre.
Ceux qui font de la recherche en sciences humaines et sociales ne vont pas créer de technologie.
Pour moi un doctorant c'est un étudiant, et les étudiants ne sont pas payé, certains touchent des bourses.
Il y a des doctorants qui ne sont pas payé et des doctorants qui touchent le SMIC, ceux qui touchent le SMIC ne sont relativement pas à plaindre.
Quand ils trouveront un job ils gagneront plus que le SMIC.
Bac+8 et au chômage: des thésards apprennent à chercher un emploi
Avoir un doctorat, mais pas d’emploi !Huit années d'études ne sont pas une barrière contre le chômage. Alors qu'à l'international, les titulaires d'une thèse trouvent sans souci un emploi, en France, les entreprises rechignent à les embaucher. D’où la formation expérimentale "compétences pour l'entreprise" lancée le 4 décembre par l'école d'ingénieur Centrale de Nantes et Pôle emploi. Elle concerne une première promotion de dix docteurs à la recherche d'un emploi. "Nous avons identifiés dans les fichiers de Pôle Emploi environ 350 détenteurs d'un doctorat qui étaient à la recherche d'un emploi en Loire-Atlantique. Environ une quarantaine s'est rendue à la réunion d'information et une vingtaine a candidaté", explique une porte-parole de Centrale Nantes.
« Si vous vouliez trouver du travail, c’est un BTS qu’il fallait faire, pas une thèse ». Cette phrase a été adressée à l’un d’entre nous par sa conseillère Pôle emploi : elle figure parmi les témoignages collectés sur le site Doc en Stock afin de rendre visible la précarité subie par des milliers de titulaires d’un doctorat privés d’emploi stable.
Selon le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ), le taux de chômage des docteur·e·s avoisine aujourd’hui 10 %. C’est trois fois plus qu’en Allemagne, en Angleterre ou aux États-Unis, qui forment pourtant davantage de docteur·e·s que la France. Nous souffrons surtout de l’incertitude liée à notre situation : une récente note d’information ministérielle souligne que moins d’un·e docteur·e sur deux dispose d’un poste fixe dans les cinq ans suivant sa soutenance de thèse.
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